dimanche 29 mars 2015

Turgeon Charles et Pasquière Lefebvre – Angèle Goulet et Louis Narcisse ou Norside Pargeon Turgeon – Alphonse Mercier et Délima Laprise – Facebook Turgeon

Turgeon


Charles Turgeon et Pasquière Lefebvre
Charles Turgeon
Né le 03 septembre 1627 Notre-Dame, Mortagne, Perche, Orne, France
Décédé avant le 14 août 1704
Parents: Jean Turgeon et Sébastienne Léger
Marié en 1649 Mortagne-au-Perche, France
Pasquière Lefebvre
Née vers 1641 Mortagne, Perche, France
Décédée le 04 septembre 1696 Montagne-sur-Perche, France
Parents: inconnus
Enfants
Marie-Claire Turgeon, Jacques Turgeon, Zacharie Turgeon,
Pierre Turgeon (2), Jean Turgeon, Anne Turgeon,
Pierre Turgeon(1) décédé à la naissance
Hôtel à Mortagne


Charles Turgeon, fils de Jean Turgeon et de Sébastienne Liger, est baptisé le 3 septembre 1627 à l'église Notre-Dame de Mortagne-au-Perche, ville du nord-ouest de la France, chef-lieu d'arrondissement de l'Orne, en région Basse-Normandie, située au sud des collines du Perche.

Charles Turgeon épouse vers 1649, à Mortagne, Pasquière Lefebvre, née vers 1628. Bien que l'origine habituellement admise de Pasquière Lefebvre soit Mortagne-au-Perche, il n'est jamais fait mention d'elle dans les registres paroissiaux percherons avant le 18 juillet 1650, date du baptême de son premier enfant avec Charles Turgeon. Le couple aura dix enfants.


Entraîné par Pierre Boucher, Charles Turgeon part pour le Canada en compagnie de Robert Boulay à une époque plutôt tardive, à l'été 1662.

Des six enfants nés à Saint-Jean de Mortagne, seuls les trois survivants Claire, Jacques et Anne viennent en Nouvelle-France avec leurs parents. Il est possible que la famille ait fait la traversée sur L'aigle d'Or, navire commandé par Nicolas Gargot, parti de La Rochelle le 17 juillet 1662 et arrivé à Tadoussac vers le 20 novembre 1662.
Beauport

                                          Les possessions de Charles Turgeon


Charles Turgeon s’installe à la seigneurie de Beauport. Au recensement de 1667, il possède dix arpents en culture, sa femme Pasquière Lefebvre a 40 ans. Le 9 décembre 1669, Jean Gibault et Marie-Suzanne Benet, du bourg du Fargy, vendent à maître Charles Turgeon, aussi habitant la seigneurie de Beauport, quarante arpents de terre, avec cabane et hangar, bornés par Jean LeMarié et Pierre Lefebvre au bourg Saint-Joseph.

Quatre enfants nés au Québec s'ajoutent à ceux du Perche. Zacharie Turgeon, né le 7 mai 1664, épouse le 24 octobre 1691 à Beauport, Élisabeth Roy, fille de Nicolas Roy et de Jeanne Lelièvre. Pierre Turgeon, né le 19 octobre 1666 à Beauport, meurt en bas âge le 10 février 1667.


Un autre Pierre, né vers 1668, épouse le 16 novembre 1695 à la Pointe-de-Lévy (Lauzon), Marie Anne Carrier. Jean, baptisé le 17 mai 1670 à Québec, épouse le 8 novembre 1691 à Beauport, Anne Thérèse Marie Vachon, fille du maçon Paul Vachon originaire de La Copechagnière en Vendée et de Marguerite Langlois dont le père Noël est originaire de Saint-Léonard-des-Parcs dans l’Orne.

Les parents Turgeon, après avoir essaimé en Nouvelle-France, retournent dans leur pays d'origine, par l'un des derniers bateaux quittant la rade de Québec, en novembre 1691. Ils y demeurent un certain temps, mais ils reviennent au pays, car à l'automne 1693, Charles Turgeon et Pasquière Lefebvre sont sur le point de partir encore vers l'ancienne France.

Mais, au mariage de leur fils Pierre, le 16 novembre 1695 à la Pointe-de-Lévy (Lauzon), Charles et Pasquière sont dits résidents à Beauport.

Pasquière Lefebvre décède le 4 septembre 1696 à Mortagne-au-Perche et y est inhumée dans l'église le lendemain.

Le 12 novembre 1698, Charles Turgeon assiste au mariage de Louis Féron et Anne-Mathurine Moreau à Mortagne-au-Perche. On perd ensuite sa trace mais il est dit décédé,
«Beauport et depuis à Mortagne au Perche», le 14 août 1704 au contrat de mariage de son fils Jacques avec Marie Jean.
Madonna World Tour 2015


Arbre de parenté avec Madonna


TURGEON Charles (1627 Mortagne-au-Perche - )
LEFEBVRE Pasquière (~ 1628 Mortagne-au-Perche - 1696 Mortagne-au-Perche)
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TURGEON Zacharie (1664-1743)
ROY Élisabeth Isabelle (1671-)
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TURGEON Geneviève Marie (1707-)
COUILLARD Joseph (1693-1755)
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COUILLARD Marguerite (1736-1793)
GUAY Jean Baptiste (1734-)
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GUAY Joseph (-)
LACROIX Geneviève (-)
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GUAY Marguerite (1805-> 1852)
COULOMBE Laurent (~ 1805-1850)
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COULOMBE Rose Alice (~ 1833-> 1880)
LAJOIE Charles (1829-1899)
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LAJOIE Rose (1869-)
FORTIN Narcisse (1860-1903)
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FORTIN Willard (1903-1959)
FORTIN Élsie Mae (1911-2011)
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FORTIN Madonna Louise (1932-1963)
CICCONE Silvio Anthony (1931-)
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Ciccone Madonna Veronica Louise née en 1958


Navires venues en Nouvelle-France


Navire numéro 762 l’Aigle D’or de Brouage, Triage: 300 Tx Nicolas GARGOT de LaRochette dit Jambe-de-bois     idem    Paul Thevenin de Glairaux, Pagez & Cie pour le roi.    La Rochelle départ 17 juillet 1662 en direction de Plaisance, Tadoussac 27 octobre 1662, départ  le 20 novembre 1662 et arrive en France janvier 1663



Passagers arrivée:


- * BOULAY, Jacqueline
- * BOULAY, Robert
- * GRENIER ou GARNIER, Françoise
- * LEFEBVRE, Pasquière
- * TURGEON, Anne
- * TURGEON, Charles
- * TURGEON, Jacques
- * TURGEON, Marie-Claire
  • * TURGEON, Michel



L’Aigle d’Or, navire de 24 canons, commandé par le capitaine Nicolas Gargot de La Rochette dit Jambe-de-bois, est l'un des deux vaisseaux du roi fourni par l'état à Pierre Boucher pour convoyer des engagés et des soldats, armé par Paul Thevenin de Glairaux, Louis Pagez & Cie pour le roi. Il y a aussi à bord une cargaison pour les marchands Jacques de La Mothe et Armand Izamard ou Arnaud Zemard de La Martinière.


Archange Godbout mentionne que malgré l’absence des rôles des deux navires royaux nous connaissons les noms de quelques autres travailleurs engagés par Pierre Boucher. Ainsi Robert Boulay contracte une obligation (contrat le 06 ou 23 juin 1662 notaire: Pierre Moreau, La Rochelle) envers son concitoyen Charles Turgeon pour un prêt de 20LT ayant servi à son transport de Mortagne à La Rochelle avec sa femme, Françoise Grenier ou Garnier et leur fillette de 4 ans Jacqueline.


Turgeon amène avec lui sa femme, Pasquière Lefebvre et leurs quatre enfants: Marie-Claire, 10 ans; Jacques, huit ans; Anne, 3 ans et Michel âgé de dix mois. Pierre Poullard leur a servi de témoin. De plus une note au bas de l’acte notarié signale que Charles Turgeon l’a fait remettre le 8 novembre 1662 au commissaire Dumont à Tadoussac pour solder la créance d’une dame de la Treille.
Louis XIV Roi Soleil


Navires à Québec ou Tadoussac en 1662


D’après Marcel Trudel onze navires sont venus à Québec ou Tadoussac en 1662, neuf de La Rochelle et trois de Normandie. Les passagers suivants sont de passage cette année-là :
le commissaire royal Dumont, Asseline de Ronval et son compagnon Duchesne d’Iberville, les marchands Étienne Banchaud, Jacques de Lamothe, Arnauld Zemard de La Martinière et Antoine Grignon. Le Journal des Relations de 1662 mentionne en juillet l’arrivée à Québec de Pierre Gaigneur. Trudel identifie 182 personnes des quelques 300 nouveaux immigrants, dont 37 pour Montréal.


Le commerce de l’eau-de-vie force le rappel en France du gouverneur


La longue carrière militaire de Pierre Dubois d’Avaugour, plus de 40 ans de service dans l’armée, avant d’être nommé gouverneur de la Nouvelle-France, a forgé son caractère.
Il ne pouvait tolérer que l’on remette en question ses ordres, voyant cela comme une remise en question et même un refus de son autorité. Il pouvait devenir alors extrêmement
Intransigeant même lorsqu’il avait tort.


Ainsi en janvier 1662 après que le père jésuite Jérôme Lalemant lui eut demandé d’être clément envers une femme condamnée pour la traite d’eau-de-vie avec les Indiens, cela irrita le gouverneur qui répondit: «Si la vente d’eau-de-vie aux Indiens n’était pas un crime pour la femme en cause, à l’avenir ce ne serait un crime pour personne».


Le gouverneur signe un édit pour lever toutes les restrictions au commerce de l’eau-de-vie avec les Indiens qu’il appuyait jusqu’alors. L’intolérance des Indiens envers l’alcool était bien connue. Ils croyaient que l’ivresse les transportait dans le monde de leurs dieux primitifs. N’ayant pas les inhibitions des Européens certains perdaient alors leur sang-froid et pouvaient commettre des désordres violents puis en rejetaient toute part de responsabilité. Apprenant le nouvel édit et les derniers excès de violence des Indiens Mgr de Laval renouvelle ses excommunions contre les trafiquants d’alcool. Les relations entre Mgr de Laval, les Jésuites et d’Avaugour deviennent dès lors très tendues.


Maisonneuve


Lorsqu’un colon est tué par un Indien ivre à Montréal, Paul de Chomedey de Maisonneuve publie un édit interdisant la vente d’alcool aux Indiens. D’Avaugour impose une taxe de 10% aux marchandises importées pour Montréal et des restrictions aux marchands montréalais. Maisonneuve arrive à Québec avec un marchand Jacques LeBer pour s’embarquer pour la France.


D’Avaugour fait arrêter LeBer, l’accusant d’avoir fomenté une sédition à Montréal, et interdit au gouverneur de Montréal de quitter la colonie. Mgr François de Montmorency de Laval s’embarque pour la France le 12 août 1662 afin de trouver une solution au problème de l’eau-de-vie. Des lettres de plaintes contre le gouverneur parviennent en France. Jean-Baptiste Colbert et Louis XVI rappellent le gouverneur. Très ébranlé par la nouvelle il désigne son lieutenant, Cailhault de La Tesserie, au poste de gouverneur par intérim et sans attendre le nouveau gouverneur s’embarque à Québec pour la France le 23 juillet 1663.
Pierre Boucher


Arrivée de Pierre Boucher avec 100 soldats et 200 engagés


Pierre Boucher est allé en France en 1661 pour engager 200 colons et pour narrer au roi la situation au Canada, celui-ci venait de mettre le Canada sous sa gouverne directe.
Son voyage de retour avec deux vaisseaux du roi, est désastreux. Le voyage a duré au delà des prévisions et les 300 passagers ont terriblement soufferts de la faim et de la soif; 33 sont morts en mer (peut-être même 60) ou lors de l’arrivée, du moins parmi les 100 travailleurs amenés par Pierre Boucher.


Une chaloupe biscayenne avec 159 passagers arrive à Québec de Tadoussac le 27 octobre avec M. Boucher et «un gentilhomme de la part du roi envoyer pour commander 100 soldats que le roi envoyait par avance du secours de l’an qui vient et en outre 200 passagers» avec parmi eux le père jésuite Charles Simon et le frère jésuite Garnier «escholier, novice». Ce gentilhomme était Dumont, commissaire du roi.
Mgr. De Laval


Ils immigrent en Nouvelle-France en 1662, mentionné aux recensements
de 1667 et 1681 à Québec


Le Percheron Charles Turgeon, fils de Jean Turgeon et de Sébastienne Liger, est baptisé le 4 août 1621, (réf. fichier origine), à l'église Notre-Dame, ville de Mortagne, aujourd'hui chef-lieu du département de l'Orne, dans l'ancienne province du Perche.

Charles Turgeon épouse vers 1649, à Mortagne, Pasquière Lefebvre, née en 1627. Des six enfants du couple, nés à Saint-Jean de Mortagne, trois survivants viennent en Nouvelle-France, à l'été de l'année 1662.

Charles Turgeon s'est toujours dit de la seigneurie de Beauport. Au recensement de 1667, il possède dix arpents en culture, sa femme Pasquière Lefebvre a 40 ans. Le 9 décembre 1669, Jean Gibault et Marie-Suzanne Benet, du bourg du Fargy, vendent à maître Charles Turgeon, aussi habitant la seigneurie de Beauport, quarante arpents de terre, avec cabane et hangar, bornés par Jean LeMarié et Pierre Lefebvre au bourg Saint-Joseph.

Quatre enfants nés à Beauport s'ajoutent à ceux du Perche. Le premier-né en Nouvelle-France est Zacharie Turgeon, né le 7 mai 1664.

Les parents Turgeon, après avoir essaimé en Nouvelle-France, retournent dans leur pays d'origine, par l'un des derniers bateaux quittant la rade de Québec, en novembre 1691. Ils y demeurent un certain temps, mais ils reviennent au pays, car à l'automne 1693, Charles Turgeon et Pasquière Lefebvre sont sur le point de partir encore vers l'ancienne France.

Mais, au mariage de leur fils Pierre, le 16 novembre 1695, à Lauzon, il est dit fils de Charles et de Pasquière, de Beauport. Par contre, au mariage d'un autre fils, Jacques, célébré le 26 novembre 1704, à Beaumont, ses parents semblent décédés.


Généalogie de Délima Laprise et Alphonse Mercier


Jean-Baptiste Turgeon et Euprosine Roy
Jean-Baptiste Turgeon
Né 1786.....................................
Décédé 20 mars 1841 Beaumont Cté Bellechasse
Inhumé le 23 mars 1841 Beaumont (St-Étienne)
Parents: Michel Turgeon et Élisabeth Roberge dit Lacroix
Marié le 09 février 1808 Saint-Étienne de Beaumont (Bellechasse)
Euphrosine Roy
Née 29 avril 1792 Beaumont Cté Bellechasse
Décédée le 23 décembre 1868 Québec
Inhumée le 26 décembre 1868 St-Roch de Québec
Parents: Guillaume Roy et Geneviève Chouinard
Enfants
Adèle Turgeon, Narcisse Turgeon, Euphrosine Turgeon,
Charles Turgeon, Ferdinand Turgeon, Jean-Baptiste Turgeon,
Pierre Turgeon Marie Sara Turgeon



Louis Narcisse ( Norside Pargeon ) Turgeon et Angèle Goulet
Narcisse Turgeon
Né le 04 janvier 1829 St-Étienne de Beaumont
Décédé le 21 avril 1896 Lambton
Parents: Jean-Baptiste Turgeon et Euphrosine Roy
Marié le 20 avril 1852 Lambton
Angèle Goulet
Née vers 1827........................
Décédée le:..............................
Parents:....................................
Enfants
Tharsile Turgeon, Joseph Turgeon, Louis Turgeon, Philomène Turgeon,
Alfred Turgeon, Rebecca Turgeon, FélelInconuine Turgeon,
Ferdinand Turgeon, Thomas Turgeon, Marie Turgeon


(C) Alain Laprise 29 mars 2015




lundi 23 mars 2015

Rochette - Rognon dit Rochette ou Rochet dit de Laroche Michel et Marguerite Lamain - Yannick Rochette

Rochette – Rognon dit Rochette ou Rochet dit de Laroche
Michel Rognon Laroche et Marguerite Lamain
Michel Rognon Laroche
Né vers 1637 St-Germain, Paris
Décédé le 04 novembre 1864 Neuville
Occupation: soldat, régiment de Carignan
Parents: Charles Rognon et Geneviève Le Parmentier
Marié le 14 septembre 1670 Québec
Marguerite Lamain
Née vers 1656
Filles du Roi
Décédée en 1714
Parents: Jacques Lamain et Marguerite Deshaies
Enfants
Charles Rognon, Denis Rognon, Guillaume Rognon, Marguerite Rognon,
Jeanne Rognon, Louis Rognon


Marguerite Lamain autre noce avec Pierre Mercier de Neuville
Michel Rognon dit Laroche, fils de Charles Rognon et Geneviève Le Parmentier, de St-Germain-l'Auxerrois, v. Paris, Île-de-France; décédé le 08 novembre 1684 et inhumé le 10 novembre 1684 Neuville (45 ans); soldat de la compagnie de Monteil au régiment de Poitou; arrivé le 30 juin 1665 Québec (DGFQ); embarqué sur le Brésé; 42 ans à Neuville, recensement de 1681; 1670, habitant de Neuville; marié le 14 septembre 1670 Québec (contrat de notaire le 03 septembre 1670, Notaire Becquet) avec Marguerite Lamain, Fille du roi de 1670; famille établie à Neuville; 6 enfants.
Navire venue en Nouvelle-France
Navire numéro 783 Le Brésé, 800 Tx, Propriétaire: A. de Prouville de Tracy, commandant, Job Forant, capitaine, Le roi, Départ de La Rochelle le 26 février 1664, pour Madère, Cap Vert, Cayenne, Martinique, Guadeloupe, départ le 25 avril 1665, de St-Domingue, vers Percé vers fin mai, retourne en France après le 03 août 1665


Parti de La Rochelle le 26 février 1664 avec le Teron et plusieurs autres vaisseaux bien équipés de provisions et de munitions pour la guerre, le Brésé, commandé par Alexandre de Prouville, marquis de Tracy, chevalier, conseiller du roi et commandant en chef des troupes de la Nouvelle-France, fait escale à Madère et au Cap Vert où monsieur de La Barre a donné une splendide réception.
Un correspondant, Martin Forand, m'écrit que le Dictionnaire de la marine mentionne que le Brésé, commandé par le capitaine Job Forant, est attaqué au large du Portugal par cinq vaisseaux turcs qu'il met en fuite. Puis le navire se rend à Cayenne pour sommer le gouverneur hollandais de rendre l’île aux Français. De La Barre d’après les ordres du roi demeure sur place avec son navire.
Le Brésé continue sa route pour la Martinique et la Guadeloupe d’où il repart le 25 avril 1665 pour Saint-Domingue. Des vents favorables permettent de traverser sans danger les Îles Caïcos puis de prendre le courant des Bahamas au large de la Floride et de doubler les Bermudes en moins d’un mois après leur départ. Arrivé à Percé vers la fin de mai en même temps que deux autres navires venus de La Rochelle et transportant quatre compagnies du régiment de Carignan : Berthier (L'Allier), La Brisardière (Orléans), La Durantaye (Chambellé) et Monteil (Poitou). Les vents ont changé et vu son grand tirant d’eau on laisse le Brésé à Percé.
Les deux autres navires, le Cat et le Vieux Siméon, amènent les soldats à Québec. Les Relations donnent deux autres dates différentes pour l'arrivée de ces deux navires plus légers, soit les 20 et 30 juin; probablement des barques ayant suivi ces derniers. À bord il y a aussi les pères jésuites Claude Bardy et François Duperron.
Entre temps le marquis de Tracy est tombé malade et affaibli par la fièvre, il décline la magnifique réception en son honneur que lui ont préparé les gens de Québec mais qui l’accompagnent quand même jusqu’à l’église où l’attend l’évêque. Plus tard les Hurons et Algonquins lui feront aussi une grande réception avec des échanges de présents pour sceller leur alliance contre leurs ennemis communs les Iroquois. Le secrétaire de Tracy, Octave Zapaglia de Ressan s'est peut-être aussi embarqué sur ce navire.
Compagnie de Monteil (détachée du régiment du Poitou)
(Compagnie cantonnée à Québec) :
Officiers :
- François Tapie de Monteil, capitaine
- Jean Lafond dit Lafontaine, lieutenant
- Séraphin Margane, sieur de Lavaltrie, lieutenant
Soldat: Michel Rognon dit Laroche
Le régiment de Carignan-Salières et la pacification des Iroquois
Pour mâter les Iroquois Louis XIV envoie un régiment d'élite: le régiment de Carignan-Salières. Ces 1200 hommes sont arrivés sur six vaisseaux le Vieux Siméon, le
Brésé, l'Aigle d'Or, la Paix, le Saint-Sébastien et la Justice; un septième, le Jardin de Hollande a transporté les provisions. Un vice-roi, le marquis Alexandre de
Prouville de Tracy, les accompagne. Délégué aux possessions de toute l'Amérique sa mission est de chasser les Hollandais de la Guyane et rétablir la paix aux Antilles.
Louis XIV
En Nouvelle-France de concert avec le nouveau gouverneur, Daniel de Rémy de Courcelle, il fait d'abord fortifier le Richelieu, la « rivière des Iroquois ». Puis après que trois des cinq nations iroquoises soient venues à Québec demander la paix le gouverneur part en expédition en janvier 1666 contre les deux autres nations.
Sans guides algonquins les soldats s'égarent et se retrouvent près de Schenectady, un établissement hollandais. Un brusque dégel les force à rebrousser chemin sans avoir attaqué les villages iroquois. Le 14 septembre 1666 Tracy et le gouverneur partent de Québec avec de puissants effectifs. Le 16 octobre ils atteignent les premières bourgades des Agniers dont la population épouvantée fuit dans les bois.
Algonquins
À la fin de la même journée le cinquième village, le plus considérable, est atteint. Il abrite de 8 à 900 familles derrière une palissade haute de 20 pieds. Tracy fait tout incendier, de même que d'immenses provisions de maïs. Selon le voyageur Nicolas Perrot dans son rapport : 400 Indiens ont périt de famine par la suite. Après que le vice-roi ait fait chanter un « Te Deum », il prit possession du territoire. L'année suivante (1667) les Agniers et les Onneyouts viennent à Québec signer la paix qui durera 17 ans.
Deuxième contingent de chevaux
Le 16 juillet 1665 à Québec douze chevaux sont débarqués du navire la Marie-Thérèse.
Les «Sauvages» sont étonnés des «orignaux de France, si souples et traitables aux volontés de l'homme».
Venant des écuries de Louis XIV ils descendent, croit-on généralement, de chevaux arabes croisés avec des chevaux indigènes de Normandie et de Bretagne. Ils viennent grossir le groupe des chevaux arrivé en 1663; deux autres contingents de chevaux seront importés en 1667 et 1669.
Informations supplémentaires concernant Michel Rognon dit Laroche
Né vers 1639, en la paroisse St Germain L'auxerrois, 1er arrondissement de Paris; 75001; Ile de France. Cette paroisse a été démembrée, et 9 paroisses ont été érigées sur son territoire, dont une sur l'ile de la cité.

Le 25 juillet 1665, Michel Laroche reçu le sacrement de Confirmation ainsi qu’un bon nombre de ses camarades, dans une cérémonie célébrée par Monseigneur De Laval.
Acte de mariage
Sa compagnie participera à la campagne désastreuse de l’hiver 1665/66, dirigé par le Marquis de Tracy.

Cette compagnie sera ensuite stationnée sur L'Ile D'Orléans, au cours de l’hiver 1666/67, sur des terres appartenant au seigneur Jean Bourdon également seigneur de Dombourg.

Il prend pour épouse en date du 14 septembre 1670 à Québec (Cont. 3, Not. Becquet), une fille du roi, Marguerite Lamain, née vers 1657 de Jacques Lamain et de Marguerite Deshaies, de la paroisse Saint-Vivien, de la ville de Rouen, 76000, Seine-Maritime, Haute-Normandie. Elle apporta des biens estimés à 300 livres et un don royal de 50 livres.

Au recensement de 1681, on le dit âgé de 42 ans et sa femme de 24 ans. Il possédait un fusil, trois bêtes à cornes et douze arpents de terre en valeur.

Ménage établi à Neuville. (6 enfants)

Devenue veuve, elle prend pour époux en secondes noces, Pierre Mercier, meunier de métier, en date du 8 janvier 1685 à Neuville.

Il était le fils de Gabriel Mercier et de Perrine Coidrielle, de Saint-Denis-la-Chevasse, canton Poiré-sur-Vie, arrondissement de La Roche-sur-Yon, évêché de Luçon, Poitou (Vendée). Son deuxième mari décède le 17 novembre 1712 à Neuville.
Elle s’est retirée à l’Hôpital Général pour le restant de ses jours. Elle y décède deux ans plus tard, soit le 10 octobre 1714.
Année 1670
A R M E M E N T
L a Nouvelle France  pour Québec
N° 00 D E P A R T E M E N T de La ROCHELLE
Rolle de l’Equipage du navire La Nouvelle France construit en 16____à ____
Du port de 250 tonneaux tirant d’eau chargé ... pieds non chargé ... pieds ,
Armé de ....Canons
Appartenant à Pierre Gagneur
Armateur:
Sous le commandement de  Alain Durand  pour aller à Québec
Départ de Dieppe: le ..../..../1670
Escale à La Rochelle: le ........
Arrivée à Québec:le 31/07/1670
Filles du roi à Québec

Jean Talon écrit le 22 avril 1665 dans une lettre au ministre Colbert que 100 filles vont s’embarquer pour la Nouvelle-France, soit 90 à partir de Dieppe et 10 de La
Rochelle. Yves Landry a répertorié six Filles du roi de 1665 originaires d’Aunis, de la Saintonge et du Poitou. Elles se sont sans aucun doute embarquées à La Rochelle dans la Marie Thérèse, commandée par le capitaine Poulet. Puis le 02 octobre, d'après les relations des Jésuites le «vaisseau de Normandie», soit le Saint-Jean-Baptiste, arrive avec 82 tant filles que femmes entre autres 50 d'une maison de charité de Paris ... item 30 hommes de travail», commandé par le capitaine Pierre Fillye.
Ils sont les ancêtres des familles Rognon, Rochette, Laroche


Sources: Site de l'Association des familles Laroche et Rochette Inc.
http://rolaro.org/gen/rognon03.html
Paris Genweb, L'Origine des paroisses Parisiennes.