mardi 30 décembre 2014

Scotstown, Comté de Compton, Québec, Canada, Chemin Dell, Marsden, Cantons de l'est ou Estrie, Partie 1


Scotstown

Superficie - 12,40 km2.
Gentilé - Scotstownois, Scotstownoise.



Éphémérides 
Barrage Walter McKenzie                                
Archives La Tribune
Scotstown
 
Johanne Gonthier
Député à l'Assemblée Nationale
 
«Les travaux permettront au barrage de maintenir le plan d'eau au niveau requis pour la pratique d'activités récré touristiques et de villégiature, tout en créant des emplois dans la région», a mentionné la députée de Mégantic-Compton, Johanne Gonthier. La ministre Line Beauchamp rappelle que ces investissements de 204 millions permettront d'engendrer près de 1400 emplois temporaires.
 
«En investissant dans nos barrages publics, non seulement contribuons-nous à mettre en valeur nos richesses collectives, à soutenir l'économie et à maintenir la qualité de vie des Québécoises et des Québécois, mais nous léguons aussi aux générations futures des fondations pour réussir», a rappelé Line Beauchamp.
 
Aux yeux de la mairesse Solange Bouffard, le gouvernement vise juste en priorisant le barrage Walter-Mackenzie, situé au cœur du village de Scotstown.
 
«Ce barrage a été très mal préservé et ce n'était pas à la municipalité de l'entretenir, mais bien au gouvernement fédéral. Il est présentement craqué à plusieurs endroits. Puis le barrage n'a pas été nettoyé depuis longtemps. Il était donc important que le gouvernement s'en occupe», a-t-elle laissé savoir.
 
Selon la mairesse, les projets de développement du Mont-Mégantic du côté de Scotstown ont peut-être incité le gouvernement à préférer le barrage Walter-Mackenzie.
 
«En fait, cette annonce était une surprise pour moi, car la députée Johanne Gonthier n'avait jamais parlé de ce projet aux élus de notre municipalité, a ajouté Mme Bouffard. Ce printemps, le parc national du Mont-Mégantic débutera d'ailleurs ses travaux. Peut-être que le gouvernement tenait à reconstruire ce barrage dans le but d'assurer la pratique d'activités récré touristiques, étant donné qu'il y aura plus de touristes ici bientôt.»


Rappelons que le parc national développera des sentiers reliant le pôle de la rivière au Saumon à l'Astrolabe. Un camping de 50 sites, un chalet d'accueil et un lieu d'interprétation naîtront également. La reconstruction du barrage Walter-Mackenzie devrait être terminée d'ici un an.


Origine de Scotstown


Scotstown, comté de Compton


1803 Proclamation du canton de Bury.
1807 Proclamation du canton de Lingwick.
1835 Fondation de la mission Saint-Paul.
1836 La British American Land Company-BALC amène dans le canton une centaine de familles recrutées dans les Highlands d'Écosse et les établit sur la rive ouest de la rivière aux Saumons.
1836 ; la compagnie construit un barrage pour l'opération d'un moulin


1843 Il ne reste plus que 8 familles de celles qui étaient arrivées en 1836.
1867 (10 juin) Proclamation du canton de Hampden.
Vers 1872 La Glasgow Canadian Land and Trust Company amène une centaine de familles recrutées dans l'île Lewis en Écosse et les établit sur les terres abandonnées par les colons de
1873 Ouverture d'un bureau de poste sous le nom de Scotstown.
1874 (1 janvier) Constitution de la municipalité du canton de Hampden.
1875 Mise en exploitation d'un moulin à scie.
1876 Le chemin de fer Sherbrooke- Lac-Mégantic passe par Scotstown.
1888 Nomination du premier curé résidant, ouverture des registres de la paroisse Saint-Paul et inauguration de la gare ferroviaire.
 
Rivière au Saumon à Scotstown 

1891 (18 mars) Érection canonique de la paroisse Saint-Paul ; son territoire couvre le canton de Hampden et une partie des cantons de Bury et Lingwick.
1892 (24 juin) Constitution de la municipalité de la ville de Scotstown par détachement de celle du canton de Hampden.


1923 La population de la paroisse Saint-Paul est de 562 âmes.
1943 (21 mars) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Paul-de-Scotstown.
1990 La population de Scotstown est de 688 habitants.
2000 La population de Scotstown est de 706 habitants
Le 10 juin2001, vers une heure du matin


Tragédie mortelle ; accident de la route ; après une soirée à s'amuser au bord d'une carrière désaffectée, 5 jeunes gens montent dans l'automobile Pontiac Sunfire conduite par Steve Rousseau, 21 ans, de Milan ; à la suite d'une fausse manœuvre, l'automobile plonge dans une vingtaine de pieds d'eau accumulée au fond de la carrière ; bilan : 5 morts par noyade, tous les occupants de l'auto à l'exception du conducteur; Sébastien Poulin, 17 ans, et Steve Gravel, 18 ans, de Nantes, Carl Benoît, 16 ans, et Francine Morin, 16 ans, de Milan, et Patricia Strauss, 15 ans, de L'Île-Bizard.

2002 (Juin) Steve Rousseau est acquitté de 10 accusations dont celle de conduite en état d'ébriété et de conduite dangereuse ayant causé la mort ; son taux d'alcoolémie n'était que légèrement supérieur au taux légal de 0,08.

2003 (Juin) À la suite de son enquête sur la tragédie du 10 juin 2001, le coroner indique que les adolescents avaient des taux d'alcoolémie de 0,04 à 0,16, et que 3 d'entre eux avaient en plus fumé de la marijuana et en conséquence n'étaient pas en mesure de sortir par les 2 seules portes de l'automobile immergée.


Scotstown WoodCraft propriétaire Louis Laprise, manufacture de meubles
2005 La population de Scotstown est de 654 habitants.



Mars 2005 La compagnie Shermag annonce la fermeture définitive de son usine de meubles de Scotstown entraînant la mise à pied de 83 travailleurs.
 
British American Land Company-BALC
Factory in 1836
Scotstown


À 500 m d’altitude (1650 pieds), notre municipalité s’entoure d’un superbe décor montagneux dominé au sus par le massif du mont Mégantic qui lui sert de toile de fond, du haut de ses 1112 mètres (3650 pieds).  Traversée par la rivière au Saumon qui fut longtemps source de son industrialisation, Scotstown se trouve dans le canton d’Hampden, Scotstown à mi-chemin entre Lac-Mégantic et Sherbrooke par la route 214 


Grand Trunk (Vancouver - Montréal, Sherbrooke, Scotstown, Lac-Mégantic, Maine & Atlantic), toujours actif, donne le ton à la vitalité de la région et se connecte avec la partie ouest du Canada de Vancouver à Halifax.


Colonisée par des Écossais, Scotstown porte le nom de son fondateur John Scott, gérant de la Glasgow Canadian Land and Trust Company en 1873.  En plus des familles écossaises venues des Scottish Highlands, des Irlandais et des Canadiens Français vinrent s’installer à Scotstown, principalement attirés par les emplois que procurera l’industrie forestière.


L’établissement d’un moulin dès 1875 par la Glasgow contribuera au développement du territoire, simultanément à l’arrivée du chemin de fer.  Scotstown, un temps exploita aussi des carrières de granit par la Scotstown Granite Corporation, en fit la coupe industrielle.  En 1909, la Guelph Patent Cask, Veneer and Plywood Company du Michigan ouvrit une usine de contre-plaqués le long de la rivière au Saumon.  L’usine était connue localement sous le vocable de Moulin Rouge.


L’entreprise mit à exécution sa menace de fermer lorsque les travailleurs se syndiquent dans les années 1950.  Tel un témoin du passé, l’énorme cheminée rouge de l’usine rappelle cette époque glorieuse. La population avait alors grimpé à près de 3000 habitant.


Mais aujourd’hui encore, la prospérité de la municipalité repose sur la présence d’entreprises locales :


Bois Beauchesne, fabriquant de manches et goulons


Léo Desilets, maître herboriste



Aux Mille et Une Saisons, important distributeur d’aliments biologiques et équitables.


L’industrie forestière participe toujours à l’économie régionale.  Finalement, de par la proximité du parc du Mont Mégantic, le développement touristique de Scotstown représente un des aspects prometteurs de l’avenir qui se dessine, avec l’ouverture éventuelle d’un front nord-ouest, doté de sentiers pour divers usages non-motorisés, incluant canotage et camping.


Le parc municipal Walter-Mackenzie, aux abords de la rivière au Saumon, offre aux visiteurs un lieu propice aux pique-niques, à la marche et aux randonnées à vélo.  Une belle église anglicane, construite au XIXè. Siècle, tien lieu de salle de spectacle durant la saison estivale : un bel exemple de conversion du patrimoine religieux.  De nos jours persévèrent trois confessions religieuses dans quatre lieux de culte à Scotstown.

La bibliothèque élit domicile dans l’ancienne High School, au même titre que les autres services administratifs de la municipalité.  Dans les années 1970, le peintre Frédéric s’est consacré à l’aménagement artistique de l’intérieur de l’immeuble, y compris le local qu’occupe désormais la bibliothèque.  Votre passage à Scotstown n’est pas complet sans une visite à l’immeuble municipale dotée de murales et de tissages d’art qui résistent bien au passage du temps et des modes!


John Scott fondateur de  Scotstown
 
Transcription de la liste des passagers en deuxième classe,
Anchor Line, T.S.S. Furnessia, 1910, New York - Glasgow
18 juin 1910


Voyage vers l'Est sur le bateau vapeur Furnessia of the Anchor Line from New York to Glasgow Scotland via Moville (Londonderry).
 
Liste partielle des passagers de deuxième classe
 
241 Mr. Alex. D. Simpson 242 Miss Fannie A. Strauss
243 Mr. John Scott, fondateur de Scotstown
244 Mrs. Eleanor Scott 245 Miss Martha Scott
246 Master Walter Scott 247 Mr. Alfred Samuelson
 
Population  700 habitants
 
Scotstown est nommé pour John Scott, un pionnier de Glasgow qui a conduit sa famille au canton d’Hampden dans les années 1870 comme gérant de la Glasgow et terrestre canadienne et la Société de fiducie. La ville a grandi autour de la scierie de la société sur la rivière Salmon et conserve une grande partie de sa frontière charme.
 
Scotstown a servi de plaque tournante commerciale pour les camps de bûcherons et de fermes dans le quartier après l'arrivée des chemins de fer international en 1877 "Grand Tronk ou Trunk ". À un moment donné, Scotstown avaient plusieurs magasins, un bourrelier, forgeron, cordonnier, notaire et un médecin. George Sherman y construit l'hôtel local en 1884.


 
Une cheminée de brique s'élançant vers le ciel en dernier souvenir, dominant la rivière aux saumons rappelle apogée de la ville comme un centre de fabrication de bois: la cheminée est un vestige de l'usine ouverte en 1909 par le tonneau Guelph en matière de brevets, des placages et contreplaqués Société du Michigan.
 
St. Andrew's United Church 1885 au 123 rue Coleman a été Scotstown première église presbytérienne. L'ancienne école secondaire anglophone (1924) d'aujourd'hui,  cette bâtisse au 101 rue Victoria ouest abrite les bureaux municipaux.
Les membres de la Société locale Ceilidh célèbrent les traditions écossaises avec un dîner spécial Robbie Burns en janvier et un pique-nique familial chaque juillet. Le cimetière Bown sur la route 214, à l'ouest du village, tout ce qui reste de la colonie disparue de Mills Bown.  Référence: Scotstown Société Ceilidh: (819) 657-4609
 
Comme son nom l'indique, Scotstown a été colonisée par des immigrés écossais. Leurs descendants sont encore dans la zone et ont préservé leur culture à travers des groupes comme la Société Ceilidh de Scotstown.
 
Si vous souhaitez en savoir plus sur Scotstown ou visitez la région, alors vous devriez visiter le site Web de la Région du Québec Patrimoine qui a quelques notes historiques sur le développement de Scotstown et d'autres établissements Haute-Saint-François de langue anglaise (Bishopton, Bury, Cookshire, East Angus, Scotstown et Gould). 
                                           
Plusieurs rivières de l'Estrie portent le toponyme "au Saumon". Celle dont on parle ici prend sa source au sud du Mont-Mégantic, le contourne sur son flanc ouest puis s'écoule vers le nord et vient se jeter dans la rivière St-François, un peu en amont du village de Weedon.
C'est une rivière qui draine des montagnes et qui n'a pas de lacs importants à sa source. Son débit est relativement faible en été, surtout en amont du village de Gould. On peut la prendre à quelques 500 mètres à l'ouest de Gould, lorsqu'elle passe sous la route 108, si elle a été gonflée par de bonnes pluies, sinon, il faut éviter ce segment particulièrement rocheux... On doit alors se rendre entre Gould et Weedon, jusqu'au pont couvert, où elle présente un débit et un lit plus praticables.

La mise à l'eau sous le pont couvert est relativement aisée. On part dans des eaux-vives et la rivière coule sur le roc massif pour le premier km. Après ce premier km, on rencontre un S2 qui peut devenir un R2 trop court pour être un R3 en eau haute. L'obstacle de portage bien du côté bâbord, mais il serait intéressant à affronter du côté tribord lorsque le niveau de l'eau le permet. Par contre, il est à déconseiller en eau basse car il peut certainement endommager une embarcation. Ne prenez donc pas de chances et allez le voir à pied sec avant de faire quoi que ce soit!

Les 3 kms qui suivent sont une suite de chenaux bien définis qui coulent dans un gravier homogène avec çà et là, un chalet sur la rive ou une ferme en flanc de colline. Juste après la plage municipale de Gould, on trouve un banc de gravier accueillant pour le casse-croûte. Il a le double avantage d'être à moins de 100 mètres des installations sanitaires de la plage...
Pont couvert Scotstown

Suivent ensuite 3 autres kms de chenaux dans le gravier, semblables aux trois précédents. Imperceptiblement, la rivière prend du volume quoiqu'elle soit toujours en eaux calmes. Les paysages y sont très pittoresques et la qualité de l'eau toujours très acceptable. À la hauteur du "pont de fer" de Fontainebleau, on commence à sentir l'effet de refoulement du barrage de Weedon. La rivière s'élargit et le courant s'atténue. La présence des chalets s'accentue et on voit même des embarcations à moteur à l'occasion... S'il s'agit d'une journée venteuse, on peut avoir à combattre un vent de face coriace. Il faut alors longer les rives pour y échapper.

Ce tronçon large et achalandé dure plus de 2 kms, jusqu'à ce que la rivière tourne une dernière fois vers l'ouest, avant de se jeter dans la rivière St-François. On pagaie ensuite un dernier kilomètre sur la St-François, pour arriver à un pont de béton qui supporte la route qui relie Weedon à Gould. Juste en amont de ce pont, du côté tribord, on trouve une rampe de mise à l'eau municipale avec un petit stationnement et des facilités sanitaires, où on peut laisser une voiture en début de journée pour assurer la navette de retour.

Mis à part son obstacle au départ, c'est une rivière facile et agréable. Avec des débutants, il est recommandé d'avoir un chef-de-file expérimenté pour éviter les ennuis au S2.

Robert Plasse jr. 





Pont couvert à Scotstown
Pour terminer la semaine en beauté, je vous propose de faire la connaissance d’un autre pont couvert disparu beaucoup trop tôt, soit le pont Scotstown…
La photo ci-haut nous montre le pont Scotstown en 1958. On ignore la date exacte de la construction de ce pont couvert, mais puisqu’il s’agit d’une structure Town élaborée, on peut présumer que ce pont a été construit au début du XXe siècle.
 
1964
Le pont Scotstown était situé dans la localité du même nom, un charmant petit village localisé en Estrie. Cette structure de 160 pieds permettait de traverser la rivière au Saumon. Il s’agit du même cours d’eau qui coule sous le pont McVetty-McKerry. Ce dernier n’était d’ailleurs pas très loin du pont Scotstown
1970
Ce pont possédait des portiques cintrés, mais un de ceux-ci avait été modifié au fil des ans, sans doute après avoir été endommagé par un camion. Sur cette photo, on peut voir un pêcheur dans la rivière. Ce pont a malheureusement été démoli en 1973 pour faire place à un pont plus moderne.


Colonisation
 
Aujourd’hui, cette petite ville pittoresque adossée au mont Mégantic continue à vivre de la forêt et de ses dérivés, mais aussi du tourisme et d’entreprises reliées aux domaines de l’herboristerie et des produits bio-alimentaires. Avec ses quatre clochers évoquant son riche passé religieux, ce sympathique patelin conserve aussi plusieurs demeures typiques de l’architecture estrienne du 19e siècle.
 
La municipalité est officiellement devenue Scotstown en 1892. Aujourd'hui, ce petit village pittoresque, non loin du mont Mégantic continue à prospérer hors des forêts et de ses dérivés, ainsi que le tourisme et les entreprises liées à la production d'herbe et de la bio-alimentaire. Avec quatre clochers qui témoigne de son passé religieux riche, ce bailliage de charme dispose également des résidences superbes typique de l'architecture du 19ème siècle Cantons de l'Est.
 
CPR Scotstown direction l’ouest


Le "Grand Trunck Railways" a construit une voie ferrée allant de l'avant-plan dans la distance et vous pouvez voir qu'il se termine par un tour insolite bâtiment à gauche de la voie ferrée et la voie ferrée fin à ce qui semble être un dépôt d'une plate-forme extérieure couverte et soulevé un dépôt de la construction attaché avec les pistes qui traversent la plate-forme.
 
A la gauche de la voie ferrée est un ancien barrage fait des structures en bois qui sont faits de bois d'arbres entiers. Il est sous-titré Scotstown, Québec. La carte postale est annulée à partir de Scotstown, Québec, le 23 juillet, mais je ne peux pas lire de l'année
 
Scotstown participe aux deux guerres mondiales


Ce monument est dédié aux hommes de Scotstown/Hampden qui ont donné leurs vies aux services de leur pays lors de la première guerre et seconde guerre mondiale.  Les noms de ses soldats sont inscrits sur ce monument à gloire de leur région.      
                                                         
1939-1945
   
À la mémoire honoré des hommes de Scotstown/Hampden , comté de Compton, Québec qui ont combattu et sont morts à la 2ème guerre 
 Scotstown jour du souvenir Scotstown jour du souvenir


Soldats tués durant la première guerre mondiale


Bisson Maurice
NSC Aulay Mac
John Coleman
Matheson Norman
Jean-Louis Dumoulin
J.M. Aulay Mac
Thorsten Helgesen
Malcolm Mac Aulay
Lorne Macdonald
Murdo G. Mac Iver
Ernest W. Mc Iver
Jack Mac Cormack
Grant Mac Lennan
Donald Mac Lennan
Alan Rae Mac
William Wonnacott
Pape Thomas
Ernest A. Whittingham
J. Scott Grant
Howard Mac Lennan
Leslie R. Scott
Gordon Morrisson
Wonnacott Alfred
Ernest W. Whittingham
Kenneth Mac Iver
Donald Aulay
Mac Wallace
Harry Mac Kenzie 
Angus Morrisson



   
Religions, églises, cultes
 
1835 : La Compagnie "British American Land" ouvre un chemin entre Lingwick et Bury, ce qui donne naissance à un village nommé "Victoria", à environ un mille et demi à l'ouest de notre "Scotstown" actuel, et en 1836 une première église en bois est érigée, servant également aux protestants et catholiques. Dès les débuts, francophones et anglophones se côtoient chez nous.
 
1882 : Arrivée d'un premier pasteur résident : le révérend John MacDonald. Ce pasteur presbytérien est également médecin.
 
British American Land


1887 : Naissance de la paroisse anglicane sous la responsabilité du révérend H.S.Fuller, pasteur résidant à Cookshire.


1889 : Construction de la première église catholique romaine, dont la cloche est exposée aujourd'hui sur le parterre entre l'église actuelle et le presbytère
1890 à 1932


1890 : Ouverture d'une première école catholique au village.
 
1891 : Le 18 mars, décret canonique de l'érection de la paroisse catholique sous le vocable de "St-Paul".
 Scotstown église catholique


1892 : La Ville de Scotstown est incorporée le 24 Juin et nommée en l'honneur de Monsieur John Scott, premier gérant de la "Glasgow & Canadian Land Co." , ayant dominé l'industrie forestière locale à l'époque.
 
1897 : Organisation et bénédiction officielle du cimetière catholique en Mai. Le terrain fut donné à la Fabrique par la "Glasgow Land Trust Co."
 École High School 
 
1898 : Ouverture d'une première école anglaise qui accueille une cinquantaine d'élèves
 
1910 : Jusqu'à 300 emplois en forêt et plus de 200 emplois au moulin de placage de la "Guelph Patent & Cask Co." Cette usine a fermé ses portes en
 
1916 : Grâce aux démarches persévérantes de M. Joseph-Alcide Vaudreuil, curé de la paroisse, quatre religieuses de la Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie s'établissent à Scotstown le 1er septembre 1916. Elles prennent la direction de l'école paroissiale et enseignent à trois groupes mixtes : celui des commençants, celui des 3e et 4e années et celui de la classe modèle. Notez que la dernière femme laïque à enseigner au village en 1915-1916 fut Mlle Annette Codère de Sherbrooke.


Congrégation des Sœurs des Noms de Jésus et de Marie


La maison mère des sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie a été construite à Outremont, sur le flanc nord du mont Royal, entre 1923 et 1925, selon les plans des architectes Viau et Venne. L’édifice en brique de sept étages correspond au style Renaissance italienne. Son plan hexagonal inclut deux cours intérieures séparées par une aile centrale où se trouve, à l’étage, une remarquable chapelle dont l’architecture et le décor s’inspirent de la basilique Sainte-Marie Majeure à Rome.


La valeur paysagère
La maison mère est érigée dans le même esprit qui prévalait chez les diverses institutions et communautés religieuses qui ont choisi de s’implanter sur les flancs du mont Royal depuis le 19e siècle.
C:\Users\Alain1\Pictures\Soeurs des soeurs des Saint-Noms de Jésus et Marie Outremont Montréal.jpgMaison mère à Outremont Montréal


Plus particulièrement, la construction fait partie d’un vaste ensemble de bâtiments et domaines institutionnels qui relient la montagne et le chemin de la Côte-Sainte-Catherine, comprenant plusieurs édifices construits par les sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie. Il s’agit du pensionnat Saint-Nom-de-Marie, sur le chemin de la Côte-Sainte-Catherine, de l’école de musique Vincent-d’Indy (aujourd’hui faculté de musique de l’Université de Montréal) et du collège Jésus-Marie (aujourd’hui pavillon Marie-Victorin de l’Université de Montréal). À ces bâtiments institutionnels s’ajoutent l’église, le presbytère et l’école Saint-Germain.


La valeur historique
C:\Users\Alain1\Pictures\Scotstown ESTRIE\Couvent des religieuses à Scotstown (2).jpgCouvent des religieuses à Scotstown


La maison mère des sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie est un témoin du développement institutionnel à Outremont au début du 20e siècle. Par sa dimension, elle rappelle également la responsabilité qu’avaient les communautés religieuses, avant les années 1960, de dispenser les services éducatifs au Québec. La communauté des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie poursuit cette mission dans le secteur privé. D’ailleurs, la maison mère a servi d’école primaire de 1925 à 2006 sous le nom de Mont Jésus-Marie. L’établissement occupe aujourd’hui une partie du site du monastère Saint-Albert-le-Grand, dans le quartier voisin de Côte-des-Neiges.


La menace
C:\Users\Alain1\Pictures\Scotstown ESTRIE\Scotstown Sr Louise Anita et Sr Georges Étienne (2).jpgSœurs Louise Anita et Georges Étienne


Le retour de la communauté aux lieux de sa fondation, sur la Rive-Sud, avait suscité des inquiétudes quant à l’avenir de cet édifice patrimonial. Son acquisition par l’Université de Montréal en 2005 semblait toutefois porteuse des meilleurs espoirs pour un usage adéquat dans le cadre d’une planification d’ensemble du flanc nord de la montagne. Cependant, l’université a décidé de revendre le bâtiment après avoir constaté l’inexactitude de son évaluation des coûts d’adaptation aux besoins universitaires. Cette situation soulève de nouveau la question de la conservation de l’édifice et de son site, tout comme celle de leur appartenance, avec la faculté de musique voisine, à un ensemble architectural et paysager d’intérêt dans le site protégé du mont Royal.


Les actions de l’Héritage de Montréal


Héritage Montréal a porté attention au dossier depuis l’expression des intentions de la communauté des sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie de déménager. Nous avons rencontré les religieuses et les responsables de l’appel d’offres en 2002, puis été en contact avec l’Université de Montréal après son acquisition du bâtiment en 2005, de même qu’avec les autorités et les parties intéressées depuis. Nous avons exprimé notre grande préoccupation quant à la conservation de la chapelle et des éléments significatifs de l’architecture intérieure et extérieure du bâtiment, tout comme le besoin d’une sensibilisation à l’importance de sa présence dans le paysage du mont Royal, ainsi qu’à son appartenance à un ensemble architectural d’intérêt public sur le flanc nord de la montagne, avec la faculté de musique qui offre un parcours panoramique d’intérêt.