dimanche 15 décembre 2013

Les besoins naturels sous l’ancien régime de Louis XIV et Eugène Poubelle maire de Paris

Les besoins naturels sous l’ancien régime
 
 clip_image004Satisfaire ses besoins naturels est alors simple et compliqué : à domicile, on utilise le plus couramment le pot «de chambre», simple seau en bois ou petit récipient de faïence. Certains sont même en porcelaine décorée de motifs. Les plus riches ont une «chaise percée», sous laquelle on glisse le pot, qui permet d’être plus confortablement installé   
 
Le roi pour sa part l’utilise entouré de ses médecins et d’une foule de courtisans. Mais il est le seul à recevoir sur sa «chaise d’affaires». Si le «porte-chaise» a aussi la charge de lui présenter le «coton» pour essuyer, il peut arriver qu’il doive remplir son office jusqu’au bout. À l’intérieur, nécessité fait loi : hommes et femmes s’isolent derrière un buisson à la campagne, ou dans une encoignure de rue, en ville. Pour éviter de telles situations, les femmes de la bonne société ne sortent pas sans leur «pot de chambre». Ne portant pas dessous, il leur suffit de le glisser entre leurs jambes… dans leur carrosse ou à l’église : avec les sermons interminables du prédicateur Louis Bourdaloue, le «pot de chambre» gagne même au sermon, le «boudaloue»…  
 
Les résidences royales n’offrent pas plus de confort : à Versailles, il n’y a que deux toilettes communes… pour plusieurs milliers de personnes. Chacun se soulage où il peut dans les jardins mais aussi dans les cheminées, les couloirs, les escaliers au vu et au su de tous. On Crache sur le sol, même dans les églises, et l’on pète sans retenue. Les manuels de civilité conseillent tout au plus de faire semble tousser. Quant aux vesses, «vent qui lâche le derrière sans éclat, et qui est d’ordinaire for puant», il est recommandé aux dames d’en faire porter la responsabilité à leur chien.
 
 clip_image002La chaise Percée :
 
Son origine daterait du VIIe siècle. Très appréciée dans les maisons royales, elle est un cadeau de valeur. On l'offre pour des anniversaires ou autres évènements. Il en existe deux variantes, l'une avec tiroir incorporé (contenant le pot de chambre) et une autre sans tiroir. Henri III y était tranquillement installé quand il reçut son assassin, Jacques Clément, un moine dominicain à la solde de la Ligue Catholique, qui le poignarda (1589). Louis XIV, comme tous les grands de ce monde avaient à sa disposition une chaise percée sur laquelle il s’asseyait pour y faire ses besoins tout en continuant à discuter avec ses courtisans, visiteurs, invités. Ni la vue ni l’odeur ne semblaient alors gêner....

Ce n'est donc pas le roi seul qui recevait sur sa chaise percée, c'était tout le monde. On ne se cachait pas, pas plus qu'on ne la cachait, on y écrivait, on y jouait, les ministres y donnaient audience, les généraux y donnaient des ordres, les dames y causaient. C'était tout simple... même si ça choquait Saint Simon ! Dire comme certains que son utilisation serait l'expression d'une marque de puissance destinée à montrer à son interlocuteur le peu de cas que l'on faisait de lui, nous parait une explication farfelue. Quand la duchesse de Bourgogne parlait, alors qu'elle était sur sa chaise percée, à ses amies, Madame de Nogaret et Madame du Châtelet, elle n'était pas le moins du monde gênée par ces fonctions naturelles. Il paraît même que… c'est là qu'elle s'ouvrait le plus volontiers. La chaise percée s'est perpétuée jusqu'au XXe siècle dans la marine et continue d'être utilisée en gérontologie (ainsi que dans certains jeux très particuliers.)

L'évacuation des matières fécales de la vie urbaine sous l'Ancien Régime  
 
 
clip_image005Le 4 juin 1684 Vauban entre dans la ville de Luxembourg après 28 jours de siège, il est choqué par la saleté qui s'entasse entre les maisons et les fortifications ruinées par les bombardements. Pris par un sentiment de répugnance, il note dans son carnet que «cette place est toute pleine d'ordures et d'immondices parce qu'il n'y a pas de latrines, celles qui «estaient cydevant» ayant été rompues. L'armée de Louis XIV n'avait pas seulement coupé les assiégés de tout ravitaillement venant de l'extérieur. Elle les avait aussi forcés de vivre pendant des semaines dans leurs propres excréments et déchets, empêchant l'évacuation des immondices hors des murs. Luxembourg, ville immonde « l'évacuation des déchets de la vie urbaine sous l'Ancien Régime au 18e siècle une demeure nobiliaire se reconnaît par la quantité de fumier déposé devant sa porte.»

Une ville qui étouffe dans les déchets, véritable désastre en cas de crise, l'élimination des rejets de la cité était loin d'être une partie de plaisir en temps normal. La population civile qu'on peut estimer au 18e siècle à 8000 habitants, l'effectif variait fortement mais pouvait facilement atteindre 6000 personnes sans oublier les inévitables chevaux, vaches, cochons et autres animaux domestiques, produisaient chaque jour une quantité impressionnante de matières fécales et de détritus de tout genre. Comment s'en débarrasser?
 
Depuis que la ville s'était entourée d'un formidable carcan d'enceintes, elle s'isolait littéralement dans l'ordure. Chacun avait la mauvaise habitude de se délester des immondices le plus près possible de chez soi, dans les fosses à fumier des jardins, dans les citernes désaffectées, dans les fossés urbains ou sur les terrains vagues qui cependant deviennent de plus en plus rares à l'intérieur des remparts au fur et à mesure que la densité de la population citadine augmente.  La ville menaçant l'asphyxie, le Magistrat, c.-à-d. l'autorité communale de l'époque, prend des mesures préventives dès le 15e siècle. Une des premières actions est de nettoyer les rues. Mais ce dernier garde un caractère tout à fait anecdotique. Quand la ville s'apprêtait à recevoir la visite d'un personnage de marque, il fallait bien une garnison pour désencombrer les axes d'accès et tacher d'embellir la cité.
 
En mai 1476 on annonce le passage de Marie de Bourgogne à Luxembourg. Aussitôt toutes les ruelles de la ville haute sont nettoyées. Il fallait 800 voitures nécessaires pour évacuer les immondices hors de l'enceinte. Lorsque à la fin de l'année 1540 la ville se prépare à l'arrivée de l'empereur Charles Quint, la grande opération de nettoyage produit 1 448 charretées de déchets.  clip_image007  Au 17e siècle les épidémies de peste fournissent l'occasion de nettoyer les rues de la ville. En 1636 quand le fléau sévit dans la capitale du duché, le Conseil provincial ordonne aux magistrats d'employer quelqu'un pour enlever les boues et les fumiers susceptibles de répandre des odeurs nauséabondes. Ce qui fait peur à cette époque où l'étiologie est encore incertaine, ce sont les émanations putrides des immondices. Jusqu'à la deuxième moitié du 19e siècle la transmission des maladies infectieuses est expliquée par la théorie des miasmes.
 
Ces derniers sont des poisons qui flottent dans l'air et qui émanent des cadavres d'animaux, des plantes pourrissantes, du sol boueux ou des eaux croupies. Le discours médical ancien confond puanteur et contagion. Les immondices n'incommodent pas seulement l'œil.   Elles touchent désormais aussi l'odorat. La merde est dangereuse parce qu'elle pue. Ces réflexions 30 étiologiques ont amorcé un lent processus de «désodorisation» qui aboutit finalement, après plusieurs siècles et de désinfection, à un d'assainissement environnement désodorisé, le nôtre. Les débuts d'une police sanitaire plus rigoureuse au 17e puis au18e siècles on assiste aux balbutiements d'une police sanitaire qui se fait progressivement plus cohérente et plus régulière. Le 17 décembre 1673 le Magistrat émane un règlement qui prévoit le nettoyage hebdomadaire des quartiers de la ville. D'autres ordonnances vont suivre, souvent des rappels. clip_image009  
 
Peinture de Sébastien Bourdon les médiants  
 
En 1723 les autorités communales constatent que plusieurs bourgeois n'ont pas de latrines ou lieux communs dans leurs maisons ou que celles qu'ils y ont sont remplies, jettent nuitamment les ordures sur les rues, qui causent des puanteurs et infections capables à faire naître des d'autre part les suppôts du Conseil maladies. Les nobles, les avocats et les ecclésiastiques prétendent ne pas dépendre du Magistrat et font obstruction contre les règlements municipaux.  Ainsi un visiteur étranger passant par les rues de la ville «pouvoit sans difficulté cognoistre les maisons des supposts du Conseil d'entre celles des bourgeois par la diligence, que fait la police pour la ville de 6 soient cecy pour maisons, et par les saletés qui restoient devant supposts, et qui les distinguoient des aultres».  Au 18è siècle une demeure nobiliaire se reconnaît par la quantité de fumier déposé devant sa porte. Celles de nettoyer devant leurs L'ordonnance de Luxembourg du 19 août 1749 marque une nette matière d'hygiène publique, du papier.
 
Par ce décret, le Magistrat ordonne à tous les habitants qu'ils soient progrès en moins sur ecclésiastiques, nobles, militaires ou simples bourgeois, de balayer chaque jour devant leurs habitations et ceci dès huit heures du matin en été respectivement neuf heures en hiver. Les places publiques comme la place d'armes, le marché aux poissons ou la petite autour du puits rouge sont nettoyées place deux fois par semaine par les pauvres de la ville sous la conduite du «maître des pauvres». Lors du balayage quotidien les riverains doivent amonceler les immondices près de leurs maisons et les entasser de manière à ce qu'elles embarrassent le moins possible la circulation.
 
clip_image010Chaque jour douze voitures de ramassage, bien closes pour que rien ne s'écoule sur la chaussée, passent à travers les rues de la ville. Une clochette avertit les habitants qui apportent alors leurs ordures ménagères, soit en panier soit autrement. Après le passage des éboueurs il est interdit de jeter quoi que ce soit sur la voie publique. Bien entendu il est expressément défendu «de vuider pot de chambre puant, ou chaise percée de jour, ou de nuit dans la
Tableau La peste Michel Serre  
 
rue, ni aussi de jeter par les fenêtres aucune eau claire, ou puante, ni ordure, ni la moindre chose, sous quel prétexte que ce puisse être, à peine de deux florins d'or d'amende, qui sera doublé si la contravention arrive nuitamment après le soleil couché». Le but visé est «la propreté des rues» qui est considérée comme «une partie essentielle de la bonne police, surtout dans une ville aussi peuplée que l'est celle-ci». Si on croit le règlement du 19 août 1749, Luxembourg était une des villes les plus propres du siècle des Lumières.  Mais comme pour tout texte de loi on peut se demander s'il a été effectivement appliqué par les autorités et observé par les habitants.
 
Déjà en 1756 le Conseil provincial, le tribunal doit demander sa republication car tout le monde a l'air d'ignorer son contenu. D'autre part le caractère répressif du règlement et le élevé des amendes qu'il inflige, montant semblent indiquer que la propreté n'est pas encore entrée dans les manières de tous les Luxembourgeois. Sans doutes à Luxembourg comme dans d'autres villes du 18e siècle, les piétons continuent de raser les murs de peur de recevoir le liquide fétide d'un vase de nuit expédié par la fenêtre et «tiennent le haut du pavé» pour ne pas marcher dans la fange nauséabonde qui s'étale au milieu de la chaussée. Au 17e siècle pisser en pleine rue semble une pratique tellement répandue et si peu choquante que des peintres comme Teniers ou Adrian Brouwer n'ont pas hésité à reproduire la scène dans leurs œuvres.
 
Cependant au siècle suivant, on assiste à un abaissement du seuil de tolérance.  Les mœurs s'affinent. On s'efforce désormais de David de cacher les besoins incommodants et de protéger les citadins d'impressions par trop rebutantes. L'excrément humain tout comme l'ordure ménagère est en quelque sorte privatisée. Ils sont tous les deux bannis de la rue. Le règlement de 1749 interdit d'uriner sur la voie publique sous peine d'amende. En cas de besoin le bourgeois doit se retirer dans les latrines dont l'aménagement avait été imposé aux propriétaires des maisons par une ordonnance de 1723. Quant aux soldats, ils utilisent des cabines en bois suspendues aux remparts comme des guérites. Les vidanges tombent directement dans le fossé d'où le surnom de «Mauerschësser» donné aux hommes de la troupe. Une affaire d'État autour d'un cabinet En 1786 la construction de latrines plein centre sur la place d'Armes dégénère en affaire d'État. clip_image011L'année précédente le commandant de la forteresse, le lieutenant général baron de Bender,

avait exigé l'aménagement d'un lieu d'aisances a proximité de la Grande Garde. Faute d'un approprié les soldats pour «se retirer avec la plus grande indécence sur le rempart de la forteresse au risque de la désertion et d'une infinité d'autres inconvénients». D'aucuns abusaient apparemment équipement profitaient faction en ment de la solitude du ensuite
Peste à Paris
 
disparaître dans la nature. Le Magistrat argué que l'érection de latrines incombait au budget des fortifications et non avait d'abord la caisse municipale pression du commandement général Bruxelles, les autorités communales doivent finalement se résoudre à effectuer la dépense. Mais une fois cette question résolue un nouveau point de discorde surgit. Où faut-il aménager l'entrée du chalet de nécessité? Doit-elle faire face au corps de garde ou aux maisons bourgeoises qui bordent la place? Le commandant craignant pour la santé de ses troupes veut que l'entrée soit tournée vers les habitations de sorte que la garde ne soit pas importunée par l'odeur des commodités.  
 
Les riverains par contre trouvent qu' «il seroit plus naturel que le soldat qui n'est jamais de garde que pendant 24 heures soit gêné par son propre fait que les remontrants [les le soient pour toujours ne pouvant habitants] quitter leurs habitations jointes à. cet inconvénient.» D'autre part l'accès se situant à. l'écart de l'œil vigilant des factionnaires, «ces commodités pourroient devenir l'asile des personnes les plus débauchées et donner occasion aux manques des mœurs et de décence qui tourneroient au plus grand scandale des familles des remontrants». Après avoir adressé une pétition au ministre plénipotentiaire de Sa Majesté l'Empereur à. Bruxelles, les riverains obtiennent finalement petit coin pour mais vain. Sous la en 32 gain de cause. Du corps de garde mais la maisonnette qui vis-à-vis contient les latrines est chapeautée d'une cheminées pour «attirer toute exhalaison et puanteur» et pour que «ni la garde ni les habitants des environs ne puissent souffrir de la mauvaise odeur».
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L'effroyable puanteur de l'espace public est de moins en moins acceptée. Autrefois on n'osait sans doute pas se plaindre. Désormais les effluves nauséabonds qui s'élèvent des fosses d'aisance agressent la nouvelle Les élites éclairées tout comme les sensibilités. Les riverains se préoccupent des dangers de la mauvaise odeur et manifestent leur mécontentement. La même année, 1786, une ordonnance règle la conduite des vidanges qui

Tableau Michel Serre Paris

jusqu'à cette date s'étaient effectuées le jour. Dorénavant les vidangeurs doivent curer
les latrines pendant la nuit, entre dix heures du soir et cinq heures du matin, pour à la fois ménager le confort des habitants et limiter les émanations nocives. L'obscurité nocturne dérobe à la vue des habitants le transport désagréable des immondices. Ici est amorcé un processus qui aboutit au 19e siècle à. l'enfouissement complet des conduites dans le sous-sol de la ville et finalement à. l'invisibilité totale du tout-à-l'égout. 

L'opération de vidange ne peut se faire que pendant la saison froide, en hiver, entre le 15 novembre et le 15 mars de chaque année. Les cureurs doivent conduire le contenu des latrines «dans des tonneaux bien fermés au bastion de Sainte Marie, pour de là les laisser couler (...) dans le premier fossé de la ville, où se trouve un bassin propre A les recevoir.» L'entrée est aménagée Mais scrupules ces n'étaient pas l'égout soit rebouché et que le flot pour que des immondices naturel. Au cours au 18e siècle n'est pas la ville proprette que nous connaissons aujourd'hui.
 
L'âge d'or de l'hygiène publique ne débutera que cent ans plus tard, après le démantèlement de la forteresse, quand la municipalité introduira l'adduction d'eau, la canalisation et un service de voirie. Toutefois la réglementation du régime autrichien marque déjà clairement une volonté d'assainissement.  C'est une première Luxembourg encore L'argent ne pue pas Les habitants ne paient en principe taxe ni pour la vidange des latrines ni l'enlèvement des immondices. Les deux pour ouvrages sont adjugés A des entrepreneurs qui se remboursent de leurs frais sur la vente des boues comme engrais.
 
En effet les déchets urbains de l'époque sont avant tout organiques. Ils renferment le crottin des rues et la litière des animaux domestiques. Aussi les cultivateurs des abords de la ville apprécient-ils leur valeur fertilisante. Néanmoins la recette communale, le brumairien, a parfois des difficultés à trouver des adjudicataires de sorte qu'elle doit elle-même employé des ouvriers et vendre ensuite la gadoue au plus offrant. Longtemps vider les latrines avait été considéré comme une action infamante et le magistrat avait payé les bourreaux de la ville pour le faire. Même si au 18e siècle les édiles «éclairés» considèrent cette «terreur aucune partagés de tous. Certains ne se gênaient aucunement de faire de l'argent avec les déjections de leurs concitoyens.  
 
Ainsi depuis des temps immémoriaux le contenu des latrines situées derrière le couvent des pères militaires capucins s'écoulait par un «aqueduc» et voûté le long de la descente du souterrain Pfaffenthal pour se déverser finalement dans l'Alzette. Cette rivière qui recevait les eaux usées d'une dizaine d'autres «aqueducs» ainsi que les rebuts des tanneries, hôpitaux et autres établissements polluants, installés dans les faubourgs, jouait le rôle du Cloaque maxime de la ville. Mais, pour arrondir leurs fins de mois, les officiers de la garnison ont l'idée de monnayer la crotte de soldat. De l'égout est attribuée à des L'exploitation marchands de fumier. Ceux-ci pratiquent alors une ouverture dans la voûte du souterrain et retiennent le flot des excréments en y jetant de la paille, des pierres et du gazon.
 
  Eugène Poubelle maire de Paris inventeur des poubelles
 
clip_image015 Le canal d'évacuation ne tarde pas à être complètement bouché et quand éclate un gros orage la masse boueuse coule parmi les rues de la basse ville infectant de puanteur les maisons et les caves, gâtant les marchandises et les boissons. Mais malgré que les habitants du Pfaffenthal se plaignent de la «puanteur intolérable» et craignent une «maladie contagieuse», les militaires ne veulent pas renoncer au gain de la vente des excrétions. Il faut l'intervention du Conseil des Finances au puisse A nouveau suivre son tentative d'organiser de façon systématique des immondices que produit l'évacuation l'activité d'une importante ville- incessamment garnison.
 
Guy Thewes ignominieuse» comme une «ridicule persuasion», quelque chose de l'opprobre initial doutes restée attachée était sans maniement des immondices.   Louis XII décide, en 1506, que la royauté se chargera du ramassage des ordures et de leur évacuation. À la taxe prévue pour ce service s'ajoute celle destinée à financer l'éclairage axial des rues.
 
La taxe prend le nom de «taxe des boues et des lanternes». L'hostilité générale enterra cette ordonnance pour longtemps.  En 1750, Rousseau quitte la Capitale en la saluant par un «Adieu, ville de boue !». Il est vrai que Paris était connu depuis longtemps sous ce vocable puisque Lutèce [viendrait] du latin lutum qui signifie boue.  Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Louis Sébastien Mercier, véritable reporter parisien de l'époque, signe de belles formules dans son Tableau de Paris, exemples : «O, superbe ville ! Que d'horreurs dégoûtantes sont cachées dans tes murailles !» Ou encore, «En général le Parisien vit dans la crasse».  
 
En 1799, une ordonnance de police impose aux propriétaires et locataires parisiens de balayer chaque jour devant leur logis.  En mars 1883 est créée une taxe spécifique «balayage». Au même moment, les découvertes de Pasteur se révèlent décisives dans l'histoire de l'hygiène. C'est aussi la période des grands travaux, entrepris par Haussmann, qui transforment le paysage urbain parisien.  Le 24 novembre 1883, Eugène Poubelle, préfet de la Seine, signe le fameux arrêté qui oblige les propriétaires parisiens à fournir à chacun de leurs locataires un récipient muni d'un couvercle. Ainsi naissent les poubelles (voir plus bas l'histoire de l'arrêté Poubelle).
 
 
Tableau d’Adrien Van Ostade, la toilette clip_image017

Parallèlement commence le ramassage de la boîte à ordures qui prendra rapidement le nom de poubelle!
Le préfet Eugène Poubelle avait tout prévu: dimension et contenance des boîtes. Il avait même imaginé la collecte sélective. Trois boîtes étaient obligatoires : une pour les matières putrescibles, une pour les papiers et les chiffons, et une dernière pour le verre, la faïence ou les coquilles d'huîtres! Ce nouveau règlement ne fut que partiellement respecté. Concernant le tri, plus d'un siècle après, on le redécouvre... Il aura fallu attendre près d'un siècle entre l'invention de la poubelle et la mise en place d'une véritable collecte et de lieux de stockage des déchets. En 1975, la loi confie aux collectivités locales la responsabilité d'organiser la collecte des déchets ainsi que leur traitement ou leur stockage dans un lieu agréé.
 
 
(c) Alain Laprise 15 décembre 2013
 
 



mardi 10 décembre 2013

Généalogie Alfred Bégin et Anita Mercier Ancêtres: Louis Bégin et Jeanne Durand

BÉGIN
 Beghin – Beghuin – Beguin- Bugain-Beghien – Begheyn – Beghyn - Bigin
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Alfred Bégin marié à Anita Mercier
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Première génération
 
 Jacques Bégin et Diane Meloque Jacques Bégin
Né vers 1595 à Saint-Léonard, Honfleur
 Calvados, France Décédé: noyade Inhumé le 21 octobre 1663 à Honfleur, France
Parents: inconnus
Marié avant 1623 à Saint-Léonard d’Honfleur, Pont-L'évêque
 Diane Meloque
Prénom corrigé de Jeanne à Diane
Née le .....................................
Décédée le .............................
Parents: inconnus
Enfant
Louis Bégin
 
Deuxième génération
Louis Bégin et Jeanne Durand Louis Bégin
Baptisé le 28 septembre 1631 à Saint-Léonard de Honfleur, Port L'évêque
Décédé le 25 décembre 1708 à Lauzon
Inhumé le 26 décembre 1708 à Lauzon
Parents: Jacques Bégin et Diane Meloque
Marié le 15 octobre 1668 à Québec
 Jeanne Durand
Baptisée le 08 juillet à Saint-Esprit, Quimper, Finistère
Décédée le 28 juillet 1772 à Lauzon, Lévis
Inhumée le 28 juillet 1722 à Lauzon, Lévis
Parents: Martin Durand et Françoise Brunet
Enfants
Marie-Anne Bégin, Marie-Marguerite Bégin, Élisabeth Bégin, Jean-Baptiste Bégin, Suzanne Bégin, Étienne Bégin, Jacques Bégin
 
Louis Bégin clip_image004 Parrain Loys Langloys, marraine Yvosnelle (Geneviève) Delamare, épouse de Jean Le Tac. Louis Bégin vient au pays avec son père Jacques Bégin et se fait concéder une terre dans la seigneurie de Lauzon le 18 novembre 1655.
 Navires venus vers la Nouvelle-France
Navire 712 La Fortune départ de La Rochelle le 08 avril 1656
Navire 714 Le Taureau départ de La Rochelle le 08 avril 1656
 
JACQUES BÉGIN Jacques Bégin était originaire d’Honfleur, ville importante de Normandie. Au XVIe siècle, d'aventureuses expéditions partirent du port d’Honfleur et portèrent ses marins sur les côtes de l'Afrique, aux Indes, au Brésil et à Terre-Neuve. Jacques Bégin, marié à Anne, (parfois appelée Diane), Melocque, possédait une ferme à la rivière Saint-Sauveur, dans la paroisse de Saint-Léonard. Jacques et sa femme élevèrent à la campagne 4 enfants. Après la mort d’Anne Melocque, Jacques Bégin et son fils Louis Bégin immigrèrent en Nouvelle-France vers 1654. Le 18 novembre 1655, Jacques Bégin obtenait une terre du seigneur de Lauzon au nom de son garçon Louis. Le billet de concession fut versé au minutier du notaire Audouart le 20 du même mois. Mais, le 4 octobre 1661, Jacques Bégin recevait une concession de 2 arpents de front sur 30 de profondeur dans l'arrière-fief Sainte-Anne, aujourd'hui centre de la ville de Lauzon. Hélas! Ce brave colon, Jacques Bégin, périt noyé dans l'eau glacée du fleuve, en face de Québec, le 21 octobre 1664. Son fils prendra la relève. Descendants connus Joseph-Damase Bégin, homme d'affaires, ministre de la Colonisation pendant 16 ans. L'honorable Monique Bégin nommée ministre de la Santé nationale et du Bien-être Social le 16 septembre 1977 Louise Bégin, vice-présidente de l'Assemblée nationale du Québec, depuis le 16 décembre 1985 Son Éminence le Cardinal Louis-Nazaire Bégin (1840-1925)
 
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Mais le nom de famille est antérieur de quatre cents ans au moins.  Il semble que le nom de Bégin soit un mot de qualité. Avant de l'établir faisons une petite excursion dans le domaine de l'histoire et de la linguistique.  Un bon prêtre du diocèse de Liège du nom de Lambert le Begghe avait réuni, en 1171, dans sa maison à Saint-Christophe un certain nombre de filles qui furent appelées Béguines, soit en souvenir de leur fondateur soit en raison du patronage de sainte Begghe, sainte qui vivait au septième siècle. C'étaient des femmes vouées à une pratique spéciale des vertus chrétiennes. Le monde admirait l'habileté des Béguines dans les travaux de l'aiguille; il les aimait à cause de leur inépuisable charité envers les pauvres et les malades. Elles s'occupaient également de l'éducation des enfants. La Béguine est une femme pieuse qui fait profession d'observer les règles de son ordre. Louis Bégin  
 
UNE VIE PAISIBLE

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Le 22 juin 1667, François Becquet, Simon Rochon, Louis Bégin et treize autres habitants de la pointe Lévy s'étaient plaints au lieutenant civil de Québec du tort que leur avaient causé François Bissot et Guillaume Couture en exigeant un chemin public à faire et entretenir chacun sur leur terre. Le Conseil Souverain mit "leur appel au néant sans amende" le 1er août de la même année. Chacun nettoya sa portion "comme chose publique" et la clôturera. Il fallut bien se soumettre, mais non sans grincher des dents.
 
Puis ce ne fut qu'en 1699 que les Bégin avaient dû se fâcher pour obtenir justice. Simon Rochon, un vieil ami, avait tué un de leurs cochons par malice ou par erreur. Le litige fut étalé sur le parquet du plus haut tribunal du pays par le huissier Métru et la femme de Louis Bégin, Jeanne Durand. Justice fut rendue. Rochon remettra aux Bégin:  "Un cochon pareil a celuy quil a tué ou luy En payera la juste valeur au dire d'Ignace Samson et Louis Lemieux qui ont vu led. cochon et aux depens", trois livres. Les témoins qui avaient vu la victime porcine morte "dans le chemin", affirmèrent qu'elle "valloit bien vingt livres".  Le premier à venir au Canada fut Pierre Bégin, un navigateur ; il venait faire la traite des pelleteries à Tadoussac, pour la compagnie de Rouen. Cependant trois immigrants vinrent s’établir en Nouvelle-France, soit Claude, originaire de Saint-Germain, ville de Poitiers, il mourut à Québec sans descendance ; Jacques et Louis Bégin, originaires de Honfleur, ville de Normandie, sont ceux que nous retiendrons ici.  
 
Jacques Bégin, qui tire ses origines d’Honfleur, ville de Normandie, épousait Anne Melocque ; ils eurent quatre enfants connus et vivaient à la campagne sur une ferme à la rivière Saint-Sauveur, dans la paroisse de Saint-Léonard Après la mort de son épouse, Anne Melocque, Jacques et son fils Louis passèrent en Nouvelle-France, vers 1654 ; l’année suivante, il obtint une terre au nom de Louis. En 1661, il en acceptait une dans l’arrière fief Sainte-Anne ; l’endroit porte maintenant le nom de Lauzon. Malheureusement, il se noya trois ans plus tard dans le fleuve, face à Québec ; son fils, Louis, seul héritier, prit la relève.  Vers l’âge de 37 ans, il fit la rencontre de Jeanne Durand, fille de Martin et Françoise Brunet ; il épousa la jeune orpheline de treize ans le 15 octobre 1668.  Les Bégin passèrent la majeure partie de leur vie dans le calme et la paix ; la famille Bégin, comme la plupart des gens du temps, vivait de chasse et de pêche, agrémentées de la culture de céréale, qui, paraît-il, était fort prolifique. C’est ainsi qu’au recensement de 1681, ils possédaient trois bêtes à cornes et huit arpents de terre en valeur.  
 
Au printemps de 1690, Jeanne Durand fut très malade et séjourna à l’Hôtel-Dieu de Québec pendant trente jours ; une seconde fois en 1695, elle fut encore hospitalisée pendant 37 jours. C’était aussi vers 1690 que le premier curé en titre, l’abbé Philippe Boucher, arriva dans la paroisse de Saint-Joseph. La même année encore, le redoutable Général Phipps débarquait à proximité de la propriété de la famille Bégin, accompagné de ses troupes, qui avaient entreprit de s’emparer de Québec ; ils furent comme on le sait repoussés par Frontenac mais les colons eurent certainement la peur de leur vie.  UN MARCHÉ  Le 26 novembre 1876, Louis Bégin, Michel Gautron, dit La Rochelle, et Claude Regnard, (peut-être Claude Renard, dit Deslauriers,) étaient à l'étude du notaire Becquet de Québec. Les parties confessèrent "avoir faict par ensemble le marché accord et convention qui ensuit". Gautron et Regnard promettent faire du bois de corde pour le compte de Bégin et sur son habitation, du premier décembre jusqu'au 15 avril.
 
Les cordes de bois auront 8 pieds de long, 4 de hauteur, environ 3 pieds de largeur. Les contractants Michel et Claude recevront 25 sols la corde "au fur et mesure qu’ils le livreront". Mais, ils payeront 15 livres par mois chacun pour leur nourriture et logement.  Louis Bégin avait sans doute organisé ce chantier avec l'idée de vendre son bois avec profit aux citadins de Québec. Le transporterait-il par traineau sur la glace? Louis avait ses trucs pour vivre.  Au recensement de 1681, les Bégin vivent entre les voisins Charles Courtois et Simon Rochon. Ils possèdent un fusil, 3 bêtes à cornes et 8 arpents en valeur. Le cheptel vif et la superficie de terre cultivée sont les mêmes qu'en 1667. Quatre enfants entourent la table Bégin. Que faisait-on pour survivre? C'est ici qu'il faut ouvrir les parenthèses. Il était facile pour tous de pêcher du poisson dans l'eau pure du fleuve, en particulier de l'anguille. Le fusil servait aussi à abattre le gibier dans les bois, les tourtes, les canards, les outardes et les oies blanches sur le fleuve. Les céréales semées donnaient du cent pour un.    
 
Richard Bégin et Lise Gosselin à leur mariage  On dit que Louis Bégin était un piètre colon, compte tenu des biens qu'il avait et du peu de terre défrichée; au recensement de 1681 son bien n'aura pas augmenté ni en bêtes ni en acres défrichés. On dit qu'il accordait plus de temps à la pêche et à la chasse qu'à l'agriculture. En 1676 Louis Bégin passe un accord, enregistré chez le notaire Becquet, avec Michel Gautron et Claude Regnard pour la coupe du bois de sa concession. Louis pouvait donc vivre en vendant ce bois aux citadins de la ville de Québec.  Pierre Bégin, fils de Thomas en 1606, marinier de Sainte-Catherine, France, s'engage pour le voyage vers Terre-Neuve pour la pêche à la morue, le maître à bord est Jacques Le Cordier dit Vallin.  Arrivée des Récollets en 1615. Un navigateur nommé Pierre Bégin faisait partie de l'expédition qui laissa Dieppe, le 30 juin 1619, sous la direction de Pierre Du Gua de Monts, à destination de Tadoussac pour y faire la traite des pelleteries au profit de la Compagnie de Rouen.
 
Il retourna en France la même année. Il pourrait s'agir du même Pierre Bégin qui avait fait le voyage à Terre-Neuve en 1606. Jacques Bégin le concède à Alexander de 1621 à 1632 en Acadie tout le territoire au nord de la rivière Sainte-Croix comprenant les provinces maritimes et la Gaspésie. Léonard Bégin s'engage en 1621 à destination de la côte acadienne pour la pêche à la morue. Le maître du navire est Guillaume Bégin et il est payé par Léonard Lemelletier. En 625 c'est l'arrivée des Jésuites. En 1626, François Bégin part au Canada et lieux circonviens, son salaire lui est payé par Marie Lemon veuve de Jehan Giffart l'aîné.  
 
La Compagnie des Cent-Associés en 1627, malgré les revendications de l'Angleterre, la France continue de se considérer comme maîtresse de l'Acadie. Lorsque le Cardinal de Richelieu fonde la Compagnie de la Nouvelle-France, il lui attribue ce territoire en même temps que le Canada. Des aveux de 1629 à Jacques de Varin de Saint-Quentin, on trouve Guillaume Bégin, du métier de boulanger, qui possède une pièce de labour à Gonneville.  Québec est aux mains de Kirke de 1629 à 1632. Durant l'hiver 1628-29, Samuel de Champlain doit faire des prodiges pour trouver la subsistance des colons, environ 80 personnes. Quand les trois (3) navires anglais des frères Kirke paraissent devant Québec en 1629, Samuel de Champlain doit rendre la place. Tous les officiers d'administration quittent la colonie de la Nouvelle-France et Champlain en tête. Une vingtaine de personnes seulement demeurent au pays de la Nouvelle-France.  
 
Le Traité de Saint-Germain-en-Laye en 1632 redonne la Nouvelle France à la France. La fondation des Trois-Rivières se fut en 1634. Claude Bégin né vers 1634, originaire de la paroisse Saint-Germain, arrondissement et évêché de Poitiers, Poitou, Vienne, France venu en Nouvelle-France à une date inconnue. Il reçoit la confirmation en 1669 à Notre-Dame de Montréal. Claude Bégin décida le 14 septembre1704 à l'hôtel-Dieu de Québec à l'âge de 70 ans. Célibataire il n'a pas laissé de descendance. Samuel de Champlain meurt en 1635et la population de la ville de Québec 80 habitants.  Arrivée des Ursulines et des Hospitalières de Saint-Joseph en 1639 et en 1640 la population de la Nouvelle-France s'établit à 300 habitants. L
 
a fondation de Montréal en 1642 et les Iroquois détruisirent la Huronie de 1648 à 1650. Lauson (Lauzon), en 1651 devient Gouverneur. On y retrouve Jacques Bégin, de Saint-Léonard de Honfleur, marié vers 1623 à Anne (Diane) Melocque, de Saint-Léonard, qui eurent quatre enfants connus, Louis Bégin, né en 1631, émigra en Nouvelle-France avec son père Jacques vers 1654, après le décès de l'épouse de Jacques, Jean Bégin baptisé le 01septembre 1624 à Saint-Léonard de Honfleur (Calvados), diocèse de Lisieux, Normandie.  
 
Les terres des premiers colons Bégin s'installèrent dans la seigneurie de Lauzon, Débecquetas l'arrière-fief de Jean Bourdon, ou Sainte-Anne ou des Ursulines. D'abord concédé à Jean Bourdon 7 arpents de front sur 40 de profondeur, le 30 mars 1655 et augmenté à 9x160 arpents, le 29 mars 1658, alors que cette terre était érigée en fief. Les 12 et 18 octobre 1660, ce fief passait de Jean Bourdon aux Ursulines, comme dot de sa fille. Le site actuel entre deux lignes imaginaires, dont celle du nord-est longeant le côté est du cimetière et celle du sud ouest, longeant le côté est de la rue Langlois de ces lignes se prolongeant sur toute l'étendue du rang. Sur ce fief se trouvent les cimetières de Lauzon et Mont-Marie, le fort numéro 1 et la mare à Bourdon qui est devenue la mer à Pompon. La terre numéro 14 allait à Jacques Bégin de 16XX à 1664, le 4 octobre 1661, la superficie étant de deux (2) fois trente (30) arpents. 
 
JUGEMENTS ET DELIBERATIONS DU
CONSEIL SOUVERAIN DE LA NOUVELLE FRANCE.
PUBLIES SOUS LES AUSPICES DE LA LEGISLATURE DE QUEBEC,
 
IMPRIMERIE A. COTE ET CIE, QUEBEC, 1885.  
 
Du quatrième Juillet 1667.  
 
Sur la requête présentée par François Becquet, Simon Rochon, Louis Begin, et autres habitants de la pointe de Levy Seigneurie de Lauson Tendante a estre receus appelants d'une sentence rendue par le Lieutenant Civil de cette Ville Entre François Byssot et Guillaume Cousture d'une part, et les dicts appelants d'autre en datte du vingt deuxiesme Juin dernier pour les torts et griefs quils desduiront en temps et lieu.  Le Conseil a reçue et reçoit les dicts Becquet, Rochon, Begin et autres habitants de la dicte Seigneurie de Lauson a leur appel, permis a eux de faire intimer qui bon leur semblera sur iceluy, et ordonné que le sieur de Villeray Conseiller fera dessente sur les lieux pour ce faict et les partyes ouyes leur estre sur son rapport faict droict ainsy que de raison.  Du Samedy trentiesme Juillet 1667.
 
Entre françois Becquet, Louis Begin, Michel Bisson, Teodore Sureau, Gabriel le Mieux, Robert Chartier, Jean Durand, Jean Guay, André Albert, Guillaume Albert, Jean Chauueau, Jean Carrier, Jean Jolly, Noël Pourueu, Louis Bruslot et autres habitans de la Seigneurie de Lauson, appellans d'vne sentence rendue par le Lieutenant Ciuil en datte du XXIIe. Juin dernier comparans par le dict Becquet leur procureur d'vne part, et françois Byssot et Guillaume Cousture presens en leur personnes intimez sur le dict appel d'autre.  Veu la dicte sentence dont estoit appel par laquelle est ordonné que les dicts Intimez liureront vn chemin pour la liberté publique tant des bestiaux qu'autrement au plus proche que faire se pourra audessus des marées de la largeur d'vne perche, a la faction duquel chemin et closture d'iceluy atendu la grande difficulté qu'il y a de le faire et que les dicts intimez ont desfriché et nettoyé la terre qui doibt seruir de passage, les dicts appellans auec les dicts intimez trauailleront et fourniront les pieux qu'il sera besoin chacun a leur esgard et par esgale portion comme chose publique et necessaire et jusques a fin de closture, a l'entretien de laquelle les dicts Intimez seront tenus a l'aduir.  
 
Et seront tous les soirs les bestiaux retirez par chacun de ceux qui en auront afin d'empescher le dommage qui pourroit estre faict de nuict, apeine aux contruenans de trois liures d'amende pour chaque beste et payement du dommage, l'amende applicable moytié au seigneur du lieu et moytié a celuy qui aura pris le betail en dommage, retenu ou enfermé, et enjoinct a tous ceux de la dicte Coste et seigneurie de Lauson d'enfermer ou faire garder leurs Cochons en sorte qu'ils ne facent aucun dommage aux grains et praisryes, et en cas de dommages permis de les tuer. Arrêts du quatre Juillet dernier portant les dicts appellans receuz a leur appel et commis le sieur de Villeray Conseiller en iceluy pour faire dessente sur les lieux, Partyes Ouyes, et le procureur general, le rapport du dict sieur de Villeray tout consideré. Le Conseil a mis et met l'appel au neant sans amende, Et ordonné que la sentence dont estoit appel sera executée selon sa forme et teneur, a l'exception toutefois que le dict Byssot sera tenu de laisser le chemin en question de la largeur de vingt pieds, qu'il founira de sa part la moytié de la closture a faire a l'vn des costez d'iceluy, l'autre moytié deuant estre faicte par les dicts appellans par esgalles portions, et que les dicts Byssot et Cousture paracheueront la closture de la deuanture de leurs habitations chacun en ce qui le regarde.
 
Tracy  
 
Du Mardy premier décembre mil six Cent quatre vingt dix neuf.
 
Le Conseil Souverain assemble ou Estoient Monsieur L'Intendant, Mes. Louis Rouer de Villeray, Dupont, depeirs, de Vitré, delamartiniere, de la Chesnais, Et Riuerin Coners. Et dauteuil Procureur genal. Entre Simon Rochon habitant de la Seigneurie de Lauzon appellant de Sentence rendue par defaut En la Preuosté de cette ville du 10e 9bre dernier, confirmatif de Sentence aussy rendue par defaut par le Juge Bailly de lad. Seigneurie de Lauzon du quatrie. dud. mois Et anticipé, comparrant pour luy Florent de la Cetiere d'vne part et Louis Bégin aussy habitant de lad. Seigneurie, Intimé Et anticipant comparrant par sa femme assistée de  L'huissier Metru d'autre part, Partïes ouyes, Lecture faite dud. defaut Et de lad. Sentence par laquelle led. Rochon Est condamné rendre aud. Begin un Cochon pareil a celuy quil a tué ou luy En payera la juste valeur au dire d'Ignace Sanson Et Louis lemieux qui ont veu led. Cochon Et aux depens Lad. Sentence Signiffiéé apartie le lendemain.
 
L'acte d'appel d'Icelle du mesme jour Et d'vne Requeste dud. Intimé En anticipaon sur led. appel Et l'ordce En conformité du 16e dud. mois Et les signifficaons du tout Estant Ensuite Et assignaon ace jour, Serment pris desd. Sanson et lemieux qui ont dit auoir veu led. Cochon mort dans le chemin Et quil valloit bien vingt liures. LE Conseil a mis Et met led. appellant condamné aux depens a taxer par Me. de Villeray Coner Et En trois liures d'amende pour le fol appel.  Bochart Champigny  Inventaire des insinuations de la prévoté de Québec, archives de la province de Québec. Pierre-Georges Roy. L'éclaireur Ltée, Beauceville, 1936.  Amiral William Phipps  Pendant longtemps, les habitants de la pointe de Lévy durent traverser le fleuve et se rendre à Québec pour acheter les choses nécessaires à la vie, recevoir les services d'un chirurgien, vendre leurs produits, assister aux offices religieux, etc.
 
 Amiral William Phipps, en 1690, à la tête d'une flotte de 32 navires et de 2000 hommes voulut s'emparer de Québec. Le vaisseau amiral jeta l'ancre pas tellement loin de la propriété Bégin. L'on connaît la réponse de Frontenac et le départ en catastrophe des vaisseaux agresseurs.
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Comme bien d'autres, les Bégin en sortirent quittes au prix d'une vilaine peur. Cardinal Louis-Nazaire Bégin Le cardinal Louis Nazaire Bégin, le successeur du cardinal Taschereau à Québec, est né à Lévis, le 10 janvier 1840, d'une modeste famille terrienne, qui avait l'honneur d'être apparentée à celle de Mgr Bourget. Son premier ancêtre au Canada, Louis Bégin, originaire de Normandie, était arrivé au pays au XVIIème siècle, et il avait obtenu, vers 1655, sur la seigneurie de Lauzon, la concession d'une terre, où, de père en fils, depuis cette époque, on cultivait le sol.
 
Le père du futur archevêque, Charles Bégin, avait épousé Luce Paradis. La famille était nombreuse. Louis Nazaire fit ses études à Québec et y remporta de grands succès. Il fut, en 1861, le premier titulaire du prix du Prince de Galles. A l'automne de 1863, après une année de grand séminaire, il partait pour Rome, avec les abbés Benjamin et Louis Honoré Paquet. Logé au séminaire français, il fréquenta les cours de la Grégorienne et conquit sans peine ses parchemins de docteur. Il fut ordonné prêtre à Rome, par le cardinal Patrizzi, le 10 juin 1865. I1 fit aussi un séjour d'étude en Allemagne, à Inspruck. 
 
 clip_image009De retour au séminaire de Québec en juillet 1868, l'abbé Bégin y vécut jusqu'en 1884, tour à tour, ou en même temps, professeur, préfet des études, ou directeur au petit et au grand séminaire. Il y marqua bientôt comme un maître de haute valeur et publia entre temps d'importants opuscules sur divers sujets de philosophie, de théologie, d'histoire et de science sociale. En 1882, il était choisi pour être l'un des membres fondateurs de la Société Royale. En 1884, il accompagna à Rome l'archevêque Taschereau. Il fut ensuite principal de l'école normale de Québec jusqu'en 1888. Élu et sacré, en octobre 1888, évêque de Chicoutimi, il gouverna ce diocèse pendant trois ans. En décembre 1891, il devenait coadjuteur du cardinal Taschereau à Québec, avec le titre d'archevêque de Cyrène. 
 
 En mars 1894, le cardinal, usé par l'âge et les labeurs, lui abandonnait l'administration diocésaine. En avril 1898, à la mort de Mgr Elzéar-Alexandre Taschereau, il lui succédait. En mai 1914, il était lui même créé cardinal par le pape Pie X. Il est mort à Québec, le 25 juillet 1925, à 85 ans, après une administration de plus de trente ans. En avril 1908, Rome lui avait donné un premier auxiliaire, Mgr Paul-Eugène Roy, qui devint son coadjuteur en juin 1920 et lui succéda en juillet 1925. En juillet 1924, un deuxième auxiliaire lui avait été accordé, Mgr Joseph Alfred Langlois, aujourd'hui évêque de Valleyfield, Québec.  
Mgr. Elzéar-Alexandre Tachereau
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Le Devoir  
 
Le 16 décembre 1923  Cardinal Louis-Nazaire Bégin  Dans une lettre publiée dans le journal «Le Devoir», le cardinal Louis-Nazaire Bégin, archevêque de Québec, appelle la population québécoise à se protéger contre les «fléaux modernes» que sont à ses yeux la danse, la mode, le cinéma et la fabrication d'alcool illicite Lors d'un synode diocésain, une centaine de prêtres du diocèse ont étudié «les mesures les plus propres à maintenir au sein de notre chère Église de Québec, la vivacité de notre foi, l'intégrité des moeurs chrétiennes et fidélité à tous les devoirs afin d'affermir le règne de Dieu dans tous les âmes confiées à notre garde.»  
 
C'est ainsi que Mgr Bégin recommande «avec instance la lecture de bons journaux (...) se consacrant spécialement à la défense des intérêts religieux (...) Outre ces moyens généraux de promouvoir le bien et de combattre le mal, nous avons dû très chers Frères adopter et prescrire dans le synode des mesures énergiques de répression contre certains maux qui menacent insidieusement vos âmes, et dont l'influence pernicieuse est capable de mener aux abîmes si nous ne savons les enrayer à temps.» Dans un premier temps, le cardinal fait une mise en garde contre le théâtre «qui pourrait être un si efficace moyen de saine instruction, d'honnête et d'utile récréation, est devenu l'un des pires instruments de la déformation morale et religieuse aux mains des ennemis de notre foi et de notre mentalité.» 
 
 Ensuite, il condamne les danses lascives et la mode d'indécente. En ce qui a trait à l'habillement, la femme a «un devoir rigoureux de point donner de scandale, et de n'être pour les autres dans le chemin de la vertu une pierre d'achoppement.» De plus, il condamne la fabrication illégale d'alcool qui est «un poison mortel qui s'attaque aux forces vives de l'individu, de la famille et de la société.» Finalement, «Il nous reste à prier, nos très chers Frères, pour que Dieu dispose vos coeurs à bien recevoir ces directions et ces ordonnances synodales. En y conformant votre conduite, vous procurerez à notre Église de Québec, une force et une beauté toujours plus grande, et à vos âmes des grâces abondantes qui feront votre richesse et assureront votre vrai bonheur.»  Après des études en théologie à Rome, il entreprend une carrière dans l'enseignement.
 
Professeur à l'université Laval de 1868 à 1877, il est ensuite préfet des études au Séminaire de Québec et principal de l'école normale Laval, poste qu'il occupe de 1884 à 1888. Évêque de Chicoutimi de 1888 à 1891, il revient par la suite à Québec où il est nommé archevêque coadjuteur puis administrateur du diocèse. Devenu évêque de Québec en 1898, il tente d'assurer la présence de l'Église dans la vie des Québécois malgré l'industrialisation et l'urbanisation qui ne facilitent pas sa tâche.  
 
Action catholique  
 
Son intervention dans une grève de la chaussure, en 1900, ainsi que son appui à la création d'un journal catholique intitulé « L'action sociale », puis «L'action catholique», en 1907, sont bien connus. Sa nomination comme cardinal, qui survient en 1914, atteste de l'importance de son rôle de meneur au sein de l'épiscopat québécois. Il meurt en 1925 après avoir été à la tête du diocèse de Québec pendant plus d'un quart de siècle.  Sous cette forme, le nom est surtout bourguignon. Il semble correspondre aux béguins, moines mendiants du XIIe siècle considérés très vite comme hérétiques.
 
Beghin, Béghin, Begwin   Prononciations phonétiques habituellement   Sainte Begge ou Begghe  Certaines églises tenaient un registre des baptêmes.  Les rois de France, à l'époque où Cartier découvrait la Nouvelle-France obligèrent les paroisses à tenir des registres des baptêmes, des mariages et des sépultures et à en livrer copie à l'État.  La coutume ne fut généralisée en France que vers l'an 1550, à peu près soixante ans avant la fondation de Québec.  Les religieux qui vinrent en Nouvelle-France furent observateurs des lois et établirent des archives paroissiales partout où ils exercèrent leur ministère.    
 
Il semble que le nom de Bégin soit un mot de qualité. 

Troisième génération

Jean-Baptiste Bégin et Louise Carrier
Jean-Baptiste Bégin
Né vers 1695
Décédé le..........................
Parents: Louis Bégin et Jeanne Durand
Marié le 23 janvier 1714 Lauzon
Louise Carrier
Née le 24 octobre 1695 à Lauzon
Décédée le........................
Parents: Ignace-Philippe Carrier et Perrine-Geneviève Goulet
Enfants
Jean-Baptiste Bégin (1), Marie-Anne Bégin, Charles-Louis Bégin,
Marie-Louise Bégin, Joseph Bégin, Marie-Thérèse Bégin, Louis-Jacques Bégin,
Marie Élisabeth Bégin, Jean-Baptiste Bégin (2) (mort-né)

Quatrième génération

Jean-Baptiste Bégin et Marie-Louise Bourassa
Jean-Baptiste Bégin
Né le 14 décembre 1717 Pointe-de-Lévy, Lauzon
Décédé le 26 janvier 1781 Saint-Joseph-de-la-Ponte-de-Lévy, Lauzon
Parents: Jean-Baptiste Bégin et Louise Carrier

Première noce
Marié le 23 novembre 1739 Lauzon
Marie-Louise Bourassa
Née le 13 décembre 1716 Pointe-de-Lévy, Lauzon
Décédée le 08 août 1748 Pointe-de-Lévy, Lauzon
Parents: François Bourassa et Marguerite Jourdain
Enfants
Jean-Baptiste Bégin, Joseph Bégin, François Bégin

Deuxième noce
Marié le 23 juin 1750 Saint-Laurent Ile d'Orléans
Gertrude Pouliot
Née le 02 avril 1728 Saint-Laurent Ile d'Orléans
Décédée le..................................
Parents: Jean Pouliot et Anne Denis
Enfants
Angélique Bégin, Ambroise Bégin, Louis Bégin

Troisième noce
Marié le 28 février 1764
Marie-Anne Dussault
Née vers 1734
Décédée le............................
Parents: Jean Dussault et Angélique Huard

Cinquième génération

Jean-Baptiste Bégin et Marie-Rose Nolin
Jean-Baptiste Bégin
Né le 01 janvier 1742 Lauzon
Décédé le 10 juillet 1796 Lauzon
Parents: Jean-Baptiste Bégin et Marie-Louise Bourassa
Marie-Rose Nolin
Née le 29 juin 1745 Saint-Pierre Ile d'Orléans
Décédée le 17 octobre 1809 Saint-Joseph-de-la-Pointe-de-Lévis, Lauzon
Parents: Pierre Nolin et Marie-Rose Bouchard
Enfants
Jean-Baptiste Bégin, Étienne Bégin, François Bégin,
Geneviève Bégin, Magloire Bégin

Sixième génération

Jean-Baptiste Bégin et Catherine Halle
Jean-Baptiste Bégin
Né le 23 mai 1765 Lauzon
Décédé le 10 décembre 1860 Notre-Dame-de-la-Victoire, Lévis
Parents: Jean-Baptiste Bégin et Marie-Rose Nolin
Marié le 27 octobre 1788 Saint-Joseph de Lauzon, Lévis
Catherine Halle
Née le 27 avril 1768 à Lauzon
Décédée le 06 mars 1839 Saint-Joseph-d-la Pointe de Lévis
Parents: Louis Halay et Françoise-Régis Carrier
Enfants
Jean-Baptiste Bégin, Étienne Bégin, Charles Bégin,
Joseph Bégin, Magloire Bégin, Pierre Bégin

Septième génération

Jean-Baptiste Bégin et Marie-Véronique Paradis
Jean-Baptiste Bégin
Né le 14 mai 1790 Saint-Joseph-de-la-Pointe-de-Lévy, Lauzon
Décédé le 14 mai 1790 Lauzon
Parents: Jean-Baptiste Bégin et Catherine Halle
Marié le 06 novembre 1815 Lauzon
Marie-Véronique Paradis
Née le 07 mai 1793 Lauzon
Décédée le.......................
Parents: Ignace Paradis et Marie-Louise Huard
Enfant
Pierre Bégin

Huitième génération

Pierre Bégin et Zoe Vallières
Pierre Bégin
Né le 13 novembre 1822 à Lauzon
Décédé le 28 août 1899 Saint-Éphrem-de-Tring, Comté Beauce
Parents: Jean-Baptiste Bégin et Véronique Paradis

Première noce
Marié le 22 septembre 1846 Sainte-Marie de Beauceville, Zoe Vallière
Marie-Zoe Vallière
Née le 22 février 1823 Sainte-Marie de Beauce
Décédée le 03 juin 1855 Saint-Évariste-de-Forsyth
Parents Pierre Vallière et Marie-Anne gagné
Enfants
Marie Bégin, Marie Malvina Bégin

Deuxième noce
Marié le 28 août 1856 Lévis
Marie Thibault
Née le 12 janvier 1823
Décédée le 14 novembre 1906 Saint-Éphrem-de-Beauce.
Parents: Jean-Baptiste Thibault et Charlotte Carrier
Enfants
Pierre Bégin, Éléonore Bégin, Maxime Bégin, Joseph Bégin,
François Bégin, Mathilde Bégin, Marie-Zérilla Bégin

Neuvième génération

Pierre Bégin et Nathalie Provençal
Pierre Bégin
Né le 07 avril 1857 Saint-Évariste-de-Forsyth, Beauce
Décédé le...............................
Parents: Pierre Bégin et Marie Flavie Thibault
Marié le 25 juin 1878 East Broughton, Cté Beauce
Nathalie Provençal
Née le 14 juillet 1857 Saint-Frédéric de Beauce
Décédée le...........................
Parents: Pierre Issoire Provençal et Sophie Lessard
Enfants
Rosanna Bégin, Nérée Bégin, Auguste Bégin, Achille Bégin,
Henlein Bégin, Victoria Bégin, Amerilda Bégin

Dixième génération

Joseph Honore Onésime (Nérée Henry) Bégin et Marie Rosanna Rousseau
Joseph Honore Onésime (Nérée Henry) Bégin
Né le 12 mai 1884 Saint-Évariste-de-Forsyth
Décédé le 07 janvier 1949 Pittsfield, Mass
Parents: Pierre Bégin et Marie-Athalie Provençal

Première noce
Marié le 21 juillet 1903 Saint-Ludger
Marie Rosanna Rousseau
Née le 15 septembre 1887 Thedford Mines
Décédée le 28 décembre 1918 Saint-Samuel de Gayhurst
Parents: Louis Esdras Rousseau et Marie Florida Gagné dite Bellavance
Enfants
Marie-Mathilda Bégin, Joseph Léo Bégin, Marie Régina Mélina Bégin,
Marie Rosilda Bégin, Joseph Florido Bégin, Marie Exerina Bégin,
Marie Elvina Bégin, Léo Adrien Bégin, Joseph Sylvio Bégin,
Marie Alexina Rena Bégin


Deuxième noce   
Marié le 09 août 1920
Dorila Bégin
Née en juin 1894 Lawrence, Mass
Décédée le......................
Parents: Adélard Bégin et Délia Baillargeon
Enfants
Inconnus

Autre mariage de Dorila Bégin
Première noce avec
Mariée le 26 juin 1911 Courcelles
Alphe Roy
Né en 1887 à Québec
Décédé le 05 décembre 1916 à Courcelles
Parents: François Roy et Adeline Gaumont

Marie Amanda Emerilda Bégin et Michel Grezela
Marie Amanda Emerilda Bégin
Née le 15 octobre 1882 Saint-Honoré-de-Shenley
Baptisée le 15 octobre Saint-Honoré-de-Shenley
Mariée le 27 août 1900 Saint-Samuel de Gayhurst
Parents: Pierre Bégin et Marie Athalie Provençal
Michel Grezela
Né le.....................
Décédé le ........................
Parents: ............................

Rose Bégin
Née le 18 novembre 1879 Saint-Honoré-de-Shenley, Cté Beauceville
Décédée le....................
Parents: Pierre Bégin et Athalie Provençal

Joseph Achille Bégin et Marie Wilemine Roy
Joseph Achille Bégin
Né le 27 octobre 1885 Saint-Évariste-de-Forsyth
Décédé le...........................
Parents: Pierre Bégin et Athalie Provençal
Marié le 10 janvier 1905 Saint-Samuel de Gayhurst
Marie Wilemine Roy
Née le 21 juillet 1887 Saint-Samuel de Gayhurst
Décédée le....................
Parents: Joseph Roy et Rebecca Marceau

Hénédine Bégin
Née en 1878
Décédée le........................
Parents: Pierre Bégin et Athalie Provençal

Emerilda Bégin
Née le 15 octobre 1882 Saint-Honoré de Shenley, Beauce
Parents: Pierre Bégin et Nathalie Provençal

Achille Bégin
Né le 27 octobre 1885 Saint-Évariste de Forsyth, Beauce
Parents: Pierre Bégin et Nathalie Provençal

Magloire Bégin
Né le 09 septembre 1887 Saint-Évariste de Forsyth
Parents: Pierre Bégin et Nathalie Provençal

Victoria Bégin et Napoléon Robert
Victoria Bégin
Née le 14 février 1891 Saint-Samuel-de-Gayhurst
Décédée le......................
Parents: Pierre Bébin et Athalie Provençal
Mariée le 18 novembre 1913 Saint-Ludger
Napoléon Robert
Né le.....................................
Décédé le...........................
Parents:..................................

Dixième génération

Pierre-Augustin Bégin et Marie-Olive Robert
Pierre-Augustin Bégin
Né le 14 juin 1881 Saint-Samuel de Gayhurst
Décédé le..........................
Parents: Pierre Bégin et Athalie Provençal
Marié le 28 juillet 1903 Saint-Ludger
Marie-Olive Robert
Né le 09 mars 1884 Saint-Honoré-de-Shenley
Décédée le.....................
Parents Chrysologue Robert et Marie Beaudoin
Enfant
Pierre-Augustin Bégin, Aurianne Bégin, Irène Bégin, Henri Bégin,
Alfred Bégin, Marie-Philomène Bégin, Fernande Bégin

Chrysologue Robert et Marie Beaudoin
Chrysologue Robert
Né vers 1861
Décédé le
Parents: inconnus
Marié le 25 juin 1883 Saint-Évariste-de-Forsyth
Marie-Beaudoin
Née le.....................
Décédée le ................................
Parents: Félicien Beaudoin et Olive Lecours
Enfant
Marie-Olive Robert

Pierre-Augustin Bégin
Né le 23 octobre 1904 Saint-Samuel-de-Gayhurst
Décédé le.............................................
Parents: Augustin Bégin et Olive Robert
Joseph Auguste Bégin
Né le 08 juillet 1908 Saint-Samuel de Gayhurst
Décédé le ...................................
Parents: Augustin Bégin et Olive Robert

Marie-Dalida Bégin
Née le 09 janvier 1910 Saint-Samuel-de-Gayhurst
Parents: Augustin Bégin et Olive Robert

Onzième génération

Alfred Bégin et Anita Mercier
Alfred Bégin
Né le 29 novembre 1916 à Saint-Samuel de Gayhurst
Décédé le 04 mars 1967 à Saint-Samuel de Gayhurst
Occupation: Scieur de pierres
Parents: Auguste Bégin et Olive Robert
Mariée le 03 avril 1940 à Saint-Samuel de Gayhurst
Anita Mercier
Née le 20 octobre 1925 à Saint-Samuel de Gayhurst
Décédée le 01 septembre 1986 à Saint-Samuel de Gayhurst
Occupation: Femme au foyer
Parents: Alfred Mercier et Adèle Rancourt
Enfants
Ginette Bégin, Claudette Bégin, Gérald Bégin,
Richard Bégin, Serge Bégin

Treizième génération

Ginette Bégin
Née vers 1940 à Saint-Samuel de Gayhurst
Décédée vers l'âge de 10 mois à Saint-Samuel de Gayhurst
Parents: Alfred Bégin et Anita Mercier

Treizième génération

Claudette Bégin et Émile Bilodeau
Claudette Bégin
Née le 21 août 1942 à Saint-Samuel de Gayhurst,
Occupation: Gardienne d'enfants
Parents: Alfred Bégin et Anita Mercier
Mariée le 16 juin 1962 à Saint-Samuel de Gayhurst
Émile Bilodeau
Né le 17 décembre 1939 à Audet, comté de Frontenac
Occupation: Vendeur, livreur
Parents: Clovis Bilodeau et Julienne Lacroix
Enfants
Martine Bilodeau, Marc Bilodeau, Mario Bilodeau, Éric Bilodeau

Quatorzième génération

Martine Bilodeau et Daniel Grégoire
Martine Bilodeau
Née le 04 septembre 1963 née à Lac-Mégantic
Occupation: Serveuse
Parents: Émile Bilodeau et Claudette Bégin

Première noce
Mariée le 17 mai 1996 à Lac-Mégantic
Daniel Grégroire
Né le 12 mai 1972 à Sainte-Cécile de Whitton
Occupation: Mécanicien de machinerie lourde
Parents: George Grégoire et Ida Therrien

Deuxième noce
Marié le ...............................
Bruno Turmel
Né vers 1959
Occupation: directeur général de la ville de Frontenac
Parents:..................................
Enfants
Marie-Ève Turmel, Maxime Turmel

Quinzième génération

Marie-Ève Turmel
Née le 12 juin 1985 à Sherbrooke
Occupation: Étudiante
Parents: Bruno Turmel et Martine Bilodeau

Maxime Turmel
Né le 04 novembre 1987 à Lac-Mégantic
Occupation: Étudiant
Parents: Bruno Turmel et Martine Bilodeau

Quatorzième génération

Marc Bilodeau et Liza Cliche
Marc Bilodeau
Né le 29 juillet 1964 à lac-Mégantic
Occupation: Contremaître soudeur
Parents: Émile Bilodeau et Claudette Bégin
Marié le 21 juin 1986 à Lac-Mégantic
Lisa Cliche
Née le 05 juillet 1966 aux États-Unis
Occupation: Infirmière
Parents: Gaston Cliche et Lisette Grenier
Enfants
Jenessa Bilodeau, Karine Bilodeau

Quinzième génération

Jenessa Bilodeau
Née le 26 mars 1990 à Sherbrooke
Occupation: Étudiante
Parents: Marc Bilodeau et Liza Cliche

Karine Bilodeau
Née le 19 septembre 1991
Occupation: Étudiante
Parents: Marc Bilodeau et Liza Cliche

Quatorzième génération

Mario Bilodeau et Suzie Hallée
Mario Bilodeau
Né le 29 juillet 1964 à Lac-Mégantic
Occupation: Camionneur
Parents: Émile Bilodeau et Claudette Bégin
Marié le........................................
Suzie Hallée
Née le 25 février 1968 à Lac-Mégantic
Occupation: Thérapeute au C.L.S.C.
Parents: Patric Hallé et Carmelle Fortin
Enfants
Sarah-Maude Bilodeau, Raphaël Bilodeau

Quinzième génération

Sarah-Maude Bilodeau
Née le 10 avril 1999 à Lac-Mégantic
Occupation: Étudiante
Parents: Mario Bilodeau et Suzie Hallée

Raphaël Bilodeau
Né le 25 mars 2001 à Lac-Mégantic
Occupation: Étudiant
Parents: Mario Bilodeau et Suzie Hallée

Quatorzième génération

Éric Bilodeau et Isabelle Roy
Éric Bilodeau
Né le 11 avril 1969 à Lac-Mégantic
Occupation: Soudeur
Parents: Émile Bilodeau et Claudette Bégin
Marié le.....................................
Isabelle Roy
Née le 22 juillet 1974 à Lac-Mégantic
Occupation: Comptable agrée
Parents: Jean-Guy Roy et Claire Oricheski
Enfants
Étienne Bilodeau, Valérie Bilodeau

Quinzième génération

Étienne Bilodeau
Né le 04 mars 1999 à Sherbrooke
Occupation: Étudiant
Parents: Éric Bilodeau et Isabelle Roy
Valérie Bilodeau
Née le 04 janvier 2001 à Sherbrooke
Occupation: Étudiante
Parents: Éric Bilodeau et Isabelle Roy

Treizième génération

Gérald Bégin
Né le 14 avril 1945 à Saint-Samuel de Gayhurst
Occupation: monteur de ligne à Hydro-Québec
Parents: Alfred Bégin et Anita Mercier

Treizième génération

Richard Bégin et Lise Gosselin
Richard Bégin
Né le 17 mai 1953 à Saint-Samuel de Gayhurst
Occupation: Journalier
Parents: Alfred Bégin et Anita Mercier
Marié le 14 juillet 1973 à Saint-Samuel de Gayhurst
Lise Gosselin
Née le 01 mai 1956 à Saint-Samuel de Gayhurst
Occupation: Gardienne d'enfants
Parents: Xavier Gosselin et Madeleine Couture
Enfants
Marie-Claude Bégin , Anne-Josée Bégin

Quatorzième génération

Marie-Claude Bégin
Née le 07 mars 1983 à Saint-Samuel de Gayhurst
Occupation: Étudiante
Parents: Richard Bégin et Lise Gosselin

Anne-Josée Bégin
Née le 10 juin 1986 à Saint-Samuel de Gayhurst
Occupation: Étudiante
Parents: Richard Bégin et Lise Gosselin

Treizième génération

Serge Bégin et Lucie Roy
Serge Bégin
Né le 08 août 1959 à Saint-Samuel de Gayhurst
Occupation: Scieur de bois franc
Parents: Alfred Bégin et Anita Mercier
Marié le 17 juillet 1982 à Lac-Mégantic
Lucie Roy
Née le 27 février 1962 à Lac-Mégantic
Occupation: aide cuisinier
Parents: Armand Roy et Muguette Fortier
Enfants
François Bégin, Vincent Bégin, Sophie Bégin


Quatorzième génération

François Bégin
Né le 24 juin 1985
Occupation: Étudiant
Parents: Serge Bégin et Lucie Roy

Vincent Bégin
Né le 22 juin 1987 à Lac-Mégantic
Occupation: Étudiant
Parents: Serge Bégin et Lucie Roy

Sophie Bégin
Née le 14 octobre 1989 à Sherbrooke
Occupation: Étudiante
Parents: Serge Bégin et Lucie Roy


© Alain Laprise 10 décembre 2013