vendredi 26 avril 2024

Lac-Mégantic Chapitre 4 - Nos ancêtres - Laprise - Mercier - Trépanier - Autres

 Ville de Lac-Mégantic

Chef-lieu de la région du Granit

Partie du Haut Saint-François

Chapitre 4


Le départ des sentiers se fait au refuge Rose-Délima et est bordé par un ruisseau très rafraichissant et des petites cascades douces pour nos pieds. La montée vers le sommet prend 4,5 km et au dernier elle se fait beaucoup plus abrupte. Cet effort est récompensé par la vue sur les montagnes avoisinantes et la brise. 

  

Les plus chanceux pourront apercevoir des orignaux et les autres, les nombreuses pistes lorsqu'on croise des sections de sentiers plus boueuses. 


Au sommet, il est possible de continuer vers le Cap-Frontière ou le Trou-du-diable et ainsi faire une boucle. Se procurer une carte est fortement conseillé, certains embranchements portent à confusion. 


Pour ceux qui aimerait prolonger leur séjour, il y a des lean-to et des plates-formes de camping le long des sentiers ainsi que tout près du refuge au départ des sentiers. 

Directions: 

Pour se rendre au mont Gosford à partir de Sherbrooke : 

  

Se diriger vers Lennoxville par la 143 Sud (rue Wellington Sud) 

Au centre-ville de Lennoxville, à la lumière, tourner à gauche sur la 108 Est (direction Cookshire). 


  

À Cookshire, tourner à droite sur la 212 Est (avant la voie ferrée)

  

Toujours sur la 212 Est, à environ 15km après le village de Notre-Dame-des-Bois, tourner à droite sur le rang Tout-de-joie. L'intersection n'est pas vraiment évidente. Il y a une petite pancarte qui indique le mont Gosford, mais elle n'est pas toujours visible. Il faut retenir qu'il ne faut pas atteindre le village de Woburn (~5km plus loin). 

  

Sur le rang Tout-de-joie, à environ 6 km de l'intersection, l'accueil de la ZEC Louise se situe à votre gauche (de toute façon, il y a une barrière 1km plus loin).   


Rivière de la Chaudière


La rivière est un site privilégié d'activités de plein-air, particulièrement près du lac Mégantic et au parc des Chutes-de-la-Chaudière. 


Situé près de l'embouchure de la rivière, à Lévis, ce parc offre des sentiers de randonnée pédestre et cyclable ainsi qu'une passerelle suspendue au-dessus de la rivière, qui offre un point de vue sur la chute, haute de 35 mètres.


 La chute, harnachée dès le début du XXe siècle pour son potentiel hydro-électrique, compte maintenant un barrage reconstruit en 1999 sur les vestiges des anciennes installations, qui alimente une petite centrale hydroélectrique de 24 MW.  

  

Les chutes de la Chaudière sur la rivière Chaudière à Lévis


  La vallée de la Chaudière traverse en bonne partie la région québécoise de la Beauce. 


Elle en a modelé les industries et le mode de vie, particulièrement au printemps où ses débordements lors de la fonte des neiges dans les zones habitées sont fréquents, malgré son cours régulé par 160 barrages et digues de retenue. 


La rivière traverse plusieurs villes et villages de la région, dont Sainte-Marie (Québec), Saint-Georges (Québec), Beauceville et Saint-Joseph-de-Beauce. 


Les chutes de la Chaudière sur la rivière Chaudière à Lévis    


Joé Marry et Marie-Louise

  

Vers 1858, vivait dans un camp près de la rivière Chaudière une famille d'Amérindien probablement l'origine Abénakise. Joé Marry était un exellent chasseur, trappeur et pêcheur. Pour les voyageurs qui voulaient franchir la rivière, Joé Marry aidait ces personnes à traverser. 

  

Marie-Louise, son épouse,  s'occupait beaucoup du soin des malades, ainsi que les sœurs Malthide et Clothide. Dans leur cabane, il n'y avait aucune chaise, on s'assoyait par terre pour manger comme pour travaller. Ces quatre indiens venaient de la région de St-Georges de Beauce. 


Vers 1879. Clouthide se rendait à la chasse à Holeb Maine, le long des lignes américaines, elle fut tuée d'une balle. 


Trois ans plus tard Mathilde traversait les bois se dirigeant vers Lambton pour s'approvisionner d'aliments que les indiens appelaient « des vivres» en échangeant le produit de leur chasse. Le froid était intense et une forte tempête s' éleva et décéda.     

  

La vallée de la Chaudière traverse en bonne partie la région québécoise de la Beauce. 


Elle en a modelé les industries et le mode de vie, particulièrement au printemps où ses débordements lors de la fonte des neiges dans les zones habitées sont fréquents, malgré son cours régulé par 160 barrages et digues de retenue. 


La rivière traverse plusieurs villes et villages de la région, dont Sainte-Marie (Québec), Saint-Georges (Québec), Beauceville et Saint-Joseph-de-Beauce. 

  

La rivière est un site privilégié d'activités de plein-air, particulièrement près du lac Mégantic et au parc des Chutes-de-la-Chaudière.


Situé près de l'embouchure de la rivière, à Lévis, ce parc offre des sentiers de randonnée pédestre et cyclable ainsi qu'une passerelle suspendue au-dessus de la rivière, qui offre un point de vue sur la chute, haute de 35 mètres. 


La chute, harnachée dès le début du XXe siècle pour son potentiel hydro-électrique, compte maintenant un barrage reconstruit en 1999 sur les vestiges des anciennes installations, qui alimente une petite centrale hydroélectrique de 24 MW.  

  

Lac - Mégantic

MUNICIPALITÉ RÉGIONALE DE COMTÉ

«  MRC » DU GRANIT et  du Haut-St-François


La Municipalité Régionale de Comté du Granit (code géographique 300) connue également sous le nom de la région de Mégantic est située au cœur du plateau appalachien, dansa la région administrative de l'Estrie, tout près de la frontière avec les États-Unis. 

  

Le relief de la région de Mégantic est composé de plusieurs collines, vallées, montagnes et plaines, parsemés de lacs et rivières. 


La MRC du Granit est constituée de vingt municipalités qui recouvrent sur une superficie de plus de 27 300 kilomètres carrés. La MRC regroupe une population d’environ 21 500 habitants. 

  

La plus grande villes est la ville de Lac-Mégantic qui constitue le chef-lieu régional. Cependant, le milieu urbain ne représente que 2% du territoire de la MRC du Granit, tandis que la région possède le plus vaste couvert forestier de l'Estrie. 


Les forêts couvrent 90 % de son territoire et 30% des forêts de l’Estrie se trouvent à Mégantic. 

   

La Municipalité Régionale de Comté du Haut-Saint-François (code géographique 410), située en Estrie, est composée de 14 municipalités, caractérisées par un grand nombre de lacs, rivières, vallées et montagnes. 


Sa population de 22 000 habitants, soit 7% de la population estrienne, vit donc dans un milieu d’une beauté exceptionnelle, une destination par excellence pour les gens désireux de découvrir les terres les plus belles au Québec. 

  

Les nouveaux arrivants du Haut-Saint-François, constateront eux aussi que ce sont des terres où il fait bon vivre. 

  

Le Haut-Saint-François se trouve au sud-est du Québec, à 150 kilomètres de Montréal, s’étendant sur une superficie d’environ 2300 kilomètres carrés, ce qui en fait la deuxième MRC la plus grande en Estrie. 

  

Le réseau routier bien développé, notamment, l’autoroute 10 qui traverse le Haut-Saint-François, assure des communications directes avec l’ensemble des régions du Québec, tandis que la route 257 permet d’accéder aux marchés américains. 

  

Côté relief, le territoire est peu accidenté. Cependant. deux massifs montagneux sont y présents, soit trois chaînons de l’Estrie, de la Beauce et de Bellechasse ainsi que les montagnes frontalières. 


Le relief se distingue aussi par les vallées formées par les rivières Saint-François, Eaton et la rivière au Saumon, Scotstown, avec des collines avoisinantes. 

  

Les sommets les plus importants sont les monts Stoke à l’ouest de la MRC du Haut-Saint-François, les montagnes frontalières au sud et le mont Mégantic à l’est de 1100 mètres d’altitude. 

  

Le bassin hydrographique est formé de la rivière Saint-François et de deux sous-bassins, soit les rivières déjà citées Eaton et au Saumon. Dans les secteurs nord et nord-est, on retrouve des lacs d’importance: Aylmer, d’Argent, Louise, Magill, Miroir, Moffat. 

  

Les activités économiques sont concentrées à l’ouest du territoire. Au plan touristique, l’attrait et la source des revenus de la région la plus importante, est le Parc du Mont-Mégantic. 

  

Comme partout en Estrie, l’agriculture demeure une activité prépondérante de la HSF et on y retrouve près de 600 fermes. 


La forêt, quant à elle, couvre près de 80% du territoire. L’industrie du bois engendre de nombreux emplois. La transformation des produits dérivés du bois occupe plus de 50 % de la main d’oeuvre occupée dans le secteur manufacturier et constitue un des secteurs économiques des plus développées au Haut-Saint-François. 


En général, la majorité des emplois manufacturiers, enfin, sont reliés aux secteurs du papier, du bois et du meuble. 

  

La forêt, en plus d’être une source d’approvisionnement des usines de pâtes et papiers et des scieries, abrite une faune et une flore très riches et est également une bonne base de l’industrie touristique. 

  

Au plan industriel, on peut signaler la proximité des États-Unis et la présence de l’Aéroport de Sherbrooke, ce qui permet d’affirmer qu’il existe un bon potentiel d’exportation.   

    

Aujourd’hui, le taux de chômage dans la MRC du Granit oscillé entre 4% et 8% et la concentration de la main-d'œuvre dans les industries manufacturières y est la plus élevée dans les Cantons de l’Est. Dans le secteur manufacturier, l'on compte plus de 150 entreprises. 

  

La MRC du Granit offre des possibilités excellentes pour les randonnées pédestres en été, le ski de fond et la pêche blanche l'hiver, le temps des sucres au printemps… 

  

Pour produire un litre de sirop d’érable, il nous faut entre trente et quarante litres de sève, selon la tenor en sucre de l’érable. Même si les Amérindiens utilisaient des méthodes simples, les techniques de cuisson ont évolué au cours des derniers siècles. 

  

L’évaporation de l’eau de la sève est aujourd’hui le procédé le plus communément adopté. On chauffe la sève jusqu’au point d’ébullition. Au moment de la récolte de la sève, celle-ci contient jusqu’à 97,5% de l’eau. Le sirop d’érable est à point lorsqu’il ne contient plus de 34% d’eau. 

  

Cette densité est obtenue après plusieurs heures de cuisson. La température doit être maintenue en permanence à 104°C, alors les producteurs veillent souvent la nuit. 

  

Chaque produit a son degré de cuisson. Par exemple, le beurre d’érable s’obtient à 112°C, tandis que la tire d’érable sur neige, dégustée par des visiteurs des cabanes à sucre en avril, est cuite à 113,8°C. Le sucre d’érable granulé est préparé à 123,3°C. 

  

Même si la sève contient déjà certains arômes qui changent au cours de l’année, la vraie saveur du sirop d’érable se développe durant l’évaporation. Les experts distinguent neuf types de sirop correspondant chacun à une période de récolte précise. 

  

Pour la vente des produits d’érable, au Québec, la réglementation prévoit deux catégories de sirops :  le n°1 (haute catégorie) le n°2, et cinq classes de couleurs, soit extra - clair, clair, médium, ambré et foncé. 

  

La MRC du Granit est également la première en importance au Québec quant au nombre d'entailles et la deuxième quant au nombre de producteurs du sirop d’érable. 

 

Aujourd’hui, le taux de chômage dans la MRC du Granit oscillé entre 4% et 8% et la concentration de la main-d'œuvre dans les industries manufacturières y est la plus élevée dans les Cantons de l’Est. Dans le secteur manufacturier, l'on compte plus de 150 entreprises. 

  

La MRC du Granit offre des possibilités excellentes pour les randonnées pédestres en été, le ski de fond et la pêche blanche l'hiver, le temps des sucres au printemps… 

  

Sirop d'érable

  

Il faut 40 litres d’eau d’érable pour faire un seul litre de sirop. Quelle soif ! Mais, il est facile de faire du sirop ou d’autres produits à base d’érable : il suffit de percer un trou dans le tronc d’un arbre, de recueillir la sève dans un grand seau, d’échapper aux garde-forestiers, d’allumer votre poêle et mettre le seau sur le feu en vous armant de patience. 

Voici la recette : 

  • Pour obtenir du sirop d’érable : faites bouillir de la sève d’érable à 4° C de plus que pour l’eau, c’est-à-dire, à 104° C ; 

  • Pour du beurre d’érable : faites bouillir la sève à 111-112° C ; 

  • Pour de la tire d’érable : 115° C ; 

  • Pour du sucre dur : 118° C ; 

  • Enfin, pour du sucre granulé : 125° C. 

  

Si cette aventure ne vous attire pas, il existe une autre option beaucoup plus simple : une visite à la cabane à sucre ! 

 

Ce sont les Amérindiens qui découvrent le sirop d’érable, bien avant l’arrivée des Européens. Ils percent des trous dans le tronc des érables et fixent au bas de l’entaille un copeau de bois qui achemine la sève vers un récipient fait également d’écorce. Ensuite, ils font bouillir la sève dans des contenants d’argile afin d’obtenir du sirop d’érable, la sève contenant 1% à 2% de sucre. 

  

Dès les premiers jours de la Nouvelle-France, les Amérindiens apprennent aux colons à entailler le tronc de l’arbre au début du printemps, à recueillir la sève et à la faire bouillir. 


Très vite, la coutume se répand et le sirop constitue aux XVIIe et XVIIe siècles la source de sucre la moins dispendieuse du marché et la plus importante. Très vite aussi, la période de récolte de la sève d’érable devient une période de réjouissance qui signifie la fin du long hiver canadien. 

  

Au XIXe siècle, le processus s’industrialise. Le chalumeau est alors fabriqué en bois de cèdre, taillé en biseau et on l’appelle goutterelle ou goudrelle. 

  

En règle générale, les acériculteurs parcourent les érablières à raquettes, même si les chevaux sont utilisés pour transporter dans des chaudrons la sève recueillie. 


Il semblerait que c’est à cette époque que le terme « cabane à sucre » apparaît ou du moins se répand universellement. À cette époque, on appelle le sucre d’érable le sucre du pays. 

  

 

En même temps, une autre tradition se répand : celle des moules à sucre. Des moules sont fabriqués à la main, sculptés dans du bois dur d’érable, de merisier ou de noyer. 


Généralement, ils sont faits d’une seule section, mais certains sont composés de plusieurs sections. 


Au fil des ans, les techniques de cueillette se raffinent et de nouvelles méthodes de cueillette se développent : les chaudrons de fer sont remplacés par des évaporateurs avec des thermomètres intégrés, des mécanismes de contrôle du niveau et de l’entrée de l’eau d’érable, ainsi que d’autres innovations. 

  

Dans les années 1980, la technique d’osmose inversée constitue une révolution technique. Désormais, la technologie permet de concentrer les éléments solubles dans l’eau d’érable, ce qui est un substitut plus efficace que l’évaporation. 

  

Mais, toutes les révolutions, qu’elles soient tranquilles, bruyantes, tumultueuses, scientifiques ou raisonnablement accommodementées ne peuvent changer le principal : les réjouissances de la Cabane à Sucre, c’est pour toujours… du moins, tant que le printemps survivra au réchauffement global. 

  

Premiers européens

  

Désignée par le nom d'une de ses principales richesses naturelles et industrielles, le granit, la MRC est située en Estrie aux portes de la Beauce et du Maine, bordée par les montagnes frontalières, les Appalaches. 

  

L'éloignement des principaux centres urbains ainsi que le sentiment de n'être ni tout à fait beauceron, ni tout à fait estrien, favorisent le développement de valeurs particulières fondées sur l'autonomie, l'innovation et la persévérance.


Ainsi, la population assume une identité culturelle qui lui est propre et qui se traduit par le dynamisme et la vitalité de tous ses secteurs d'intervention sociale et économique.

Les premiers Européens succédèrent aux Amérindiens au 17ième siècle. 


Les voies d’eau de la rivière Chaudière et Kennebec favorisèrent les déplacements. 


Le territoire fut témoin de plusieurs mouvements. 

Les Français et les Jésuites, en bons termes avec les Abénakis, durent céder le territoire aux Anglais, suite à la guerre entre la France et l’Angleterre, en 1713. 


Il en résulta la perte de l’Acadie et de toutes les prétentions françaises au sud des Appalaches.



Lac-Mégantic Chapitre 3- Nos ancêtres - Laprise - Mercier - Trépanier - Autres

                                                          Ville de Lac-Mégantic
Chef-lieu de la région du Granit

Partie du Haut Saint-François

 

Chapitre 3 


En hiver, les motoneigistes profitent aussi d'une multitude de sentiers balisés, avec de la neige en abondance. 

  

Bref, en bordure du lac, le deuxième plus vaste de la région, Lac-Mégantic constitue un pôle touristique incontesté, en raison de ses nombreux hôtels et de ses activités. 

  

Coordonnés: Ville de Lac-Mégantic, 5527, rue Frontenac, bureau 200, Lac-Mégantic, Québec, G6B 1H6 

Direction routière et distance 

 

Un vaste réseau routier en provenance des grands centres urbains converge vers la région de Mégantic : 



                                                 De Montréal itinéraire no. 1  


Autoroute 10 jusqu’à Sherbrooke; prendre la sortie 143 pour l’autoroute 610 indiquant : Sherbrooke (CENTRE-VILLE), East Angus, Lac-Mégantic (actuellement la mention East Angus est temporairement absente mais les panneaux devraient êtres changés d’ici l’automne 2008). Emprunter la route 112 au bout de l’autoroute 610 jusqu’à East Angus, la route 214 jusqu’à sa jonction avec la route 108. Route 108 jusqu’à Stornoway et route 161 vers Lac-Mégantic. 

                                      De Montréal itinéraire no. 2  


Autoroute 10 jusqu’à Sherbrooke; prendre la sortie 143 pour l’autoroute 610 indiquant : Sherbrooke (CENTRE-VILLE), East Angus, Lac-Mégantic (actuellement la mention East Angus est temporairement absente mais les panneaux devraient êtres changés d’ici l’automne 2008). Emprunter la route 112 au bout de l’autoroute 610 jusqu’à East Angus, la route 214 jusqu’à Nantes et route 161 vers Lac-Mégantic. 


                                    De Montréal itinéraire no. 3 

                                                                                

                                 (par La Patrie et  Notre-Dame-des-Bois)  


Autoroute 610 jusqu’à sa jonction avec la route 112. Emprunter la 112 jusqu’à East Angus. Prendre ensuite la route 253 sud jusqu’à Cookshire et finalement la route 212 est vers La Patrie et Notre-Dame-des-Bois.

                                                      De Québec  


Autoroute 73 sud jusqu’à sa jonction à la route 173; route 173 jusqu’à Saint-Georges-de-Beauce et route 204 jusqu’à la région de Mégantic. 

  

                                                     De Trois-Rivières  


Autoroute 55 sud jusqu’à la jonction de la route 161 sud à Saint-Célestin en passant par Victoriaville.

Distances: 

De Montréal à Lac-Mégantic 249 km 

De Québec à Lac-Mégantic 179 km 

De Sherbrooke à Lac-Mégantic 105 km 

De Saint-Georges à Lac-Mégantic 79 km 

De Thetford Mines à Lac-Mégantic 86 km 

De Trois-Rivières à Lac-Mégantic 191 km 

De Montréal à Notre-Dame-des-Bois 227 km  

  

XIXe siècle

  

Au milieu du XIXe siècle, le lac Mégantic a été utilisé pour le flottage du bois. Le premier bateau à vapeur à traverser les eaux du lac Mégantic, fut Isabella, un petit bateau d'environ vingt pieds. Le second bateau à vapeur s’appelait le Lena qui a été construit en 1881 afin de transporter le ravitaillement, le courrier et les billots de bois vers le moulin situé au sud du lac. En 1898, le Lena a été remplacé par un gros bateau le Jubilee qui commence le transport régulier deux fois par jour. 



  

Le lac Mégantic a une renommée d’un lac qui fait la joie d’amateurs de chasse et pêche. En 1887, le premier club de la pêche à être fondé par les mordus de ce sport, le Megantic Fish & Game Club, dont le fondateur a été le docteur Herber Bishop. 


Ce club regroupait 250 pêcheurs et il faut admettre que le club se voulait la mission de faire observer les lois et règlements en vigueur pour la protection du poisson et du gibier du lac Mégantic. 


Les membres du club ont engagé des gardes-chasses afin d’éviter le braconnage. 

La population compte près de 6 000 habitants, mais près de 10 000 si l'on compte les petites municipalités l'entourant telles que Frontenac, Marston et Nantes. 


Une grande partie de son moteur économique se base sur le bois et le granit, principales ressources naturelles de la région, ainsi que sur le tourisme, sans cesse grandissant, de par la grandeur et la qualité des forêts, lacs et montagnes des environs. 


Cette ville fait partie de la circonscription fédérale de Mégantic-L'Érable et de la circonscription provinciale de Mégantic-Compton. 

  

Jumelage 

Lac-Mégantic est jumelée avec la ville de Dourdan, dans le département français de l'Essonne depuis 1989. 


Historique


La date et les faits qui entourent les premiers développements de Mégantic ne sont pas très connus. 

L'hypothèse la plus plausible est que la découverte du site de Mégantic serait due au zèle d'un missionnaire catholique, le Père Druillettes, de la compagnie de Jésus, en 1646. Il était venu convertir les Abénakis. Cependant, c'est seulement deux siècles plus tard que l'on vit les premiers colons s'installer dans la région. 

  

L'industrie de la région à cette époque s'est orientée dans le domaine du bois à cause des nombreuses forêts disponibles naturellement. Elle comporte plusieurs secteurs dont le sciage (moulin Nantais), l'industrie du meuble, l'industrie des pâtes et papiers. 


Le lac Mégantic servait au flottage de billots de bois et le bateau à vapeur servait à remorquer les billots vers la scierie. Le premier bateau à vapeur de la région, construit par un dénommé Georges Flint en 1881, s'appelait le Lena. 


À l'époque de la révolution industrielle, Mégantic était composée d'une population provenant majoritairement des classes rurales et ouvrières. 


En 1907, le salaire quotidien pour un journalier se situait autour d'un dollar à 1,50 $. 


Ces classes habitaient, à l'époque, le quartier nord de la ville, tandis que les gens qui exerçaient une profession libérale ainsi que les commis de magasin et les employés d'institutions financières vivaient dans le quartier centre (centre-ville). 


Le premier maire de la ville (1885–1888) de Lac-Mégantic se nommait Malcom McAuley et fut connu par l'affaire Donald Morrisson. 


Dans la vie religieuse, un nom qui marqua l'époque est celui du curé Joseph Édouard Eugène Choquette, qui était, dans ses temps libres, un scientifique amateur.


Il a été l'instigateur d'un système d'éclairage électrique, qui, à la veille de Noël 1898, illumina toute la ville, et d'une compagnie d'électricité. Le curé Choquette était aussi un photographe amateur. 

  

La première banque à ouvrir une succursale dans la ville est la People's Bank of Halifax, au mois de décembre 1893. Le premier gérant de cette banque, qui fut acquise plus tard par la Banque de Montréal, se nommait M. Aitkens de Cookshire. 


La bâtisse originale, qui fut construite en 1905, en même temps que l'acquisition de la People's Bank of Halifax, est encore la même de nos jours. 


Comme dernière activité économique de la région de Mégantic, il y avait le tourisme qui attirait de nombreuses personnes venant de Sherbrooke, Boston, Montréal et New York. Les activités les plus appréciées par les touristes étaient la chasse et la pêche. 


Éducation

  

La ville compte deux écoles de niveau primaire : l'école Notre-Dame-de-Fatima et l'école Sacré-Coeur; une école de niveau secondaire : la Polyvalente Montignac. Il y a aussi le Centre de formation professionnelle Le Granit qui offre des formations professionnelles et le Centre d'études collégiales de Lac-Mégantic qui offre des formations techniques et préuniversitaires, et offira un programme en astrophysique unique au Québec. 


Également, il y avait la Maison familiale rurale de la région de Mégantic qui offrait une formation incluant à la fois le diplôme d'études secondaires et un diplôme d'études professionnelles, mais celle-ci sera relocalisée bientôt à la MFR de Saint-Romain. 

  

De plus, un nouveau complexe sportif devrait voir le jour en mars 2011, ce qui permettra d'offrir un large éventail d'activités sportives et éducationnelles.  

Zec Louise-Gosford 

  

La zec Louise-Gosford a été créée en 1978 lors de l'Opération gestion faune (O.G.F.). Deux secteurs forestiers, autrefois constitués en clubs privés de chasse et de pêche, sont alors devenus accessibles à toute la population. L'Association Louise-Gosford a été mandatée par le ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche de l'époque pour gérer ce nouveau territoire.   

  

La zec Louise-Gosford est particulière parce qu’elle est séparée en deux secteurs presque totalement entourés des États-Unis (Maine). 


L’appellation de la zec provient de deux monts dont le mont Louise qui est situé entre les deux secteurs (mi-américain et mi-canadien) nommé en mémoire de la princesse Louise, fille de la Reine Victoria. 


Le secteur Gosford possède le plus haut mont au sud du Québec habité, avec ses 1189 mètres d’altitude. Son nom rappelle Archibald Acheson, 2e comte de Gosford, gouverneur en chef de l’Amérique du Nord. Située dans la chaîne de montagnes des Appalaches, la zec bénéficie d’un paysage exceptionnel qui fait le plaisir des amants de la nature 

Mont Gosford 

  

En 1880 sous la poussée d’opérations visant la colonisation francophone, des Français de la Loire, la Bretagne , de Vendée et de Haute-Savoie s’installent dans le canton de Woburn, au cœur de la colonie de Channay. 

  

Une paroisse qu’ils baptisent en 1898 du patronyme actuel pour honorer le saint patron.  Située au sud de Lac-Mégantic et à l’est de Notre-Dame-des-Bois, la municipalité constitue une des portes d’entrée vers les États-Unis. 


Elle est établie sur un territoire boisé, au pied du mont Gosford, à 1 193 mètres d’altitude, ce qui lui confère un caractère unique. En plus d’exploiter trois scieries et une usine ultramoderne de transformation du bois, les Woburnois profitent de la zec Louise-Gosford ainsi que de la Forêt Habitée du mont Gosford. 

  

Le mont Gosford est l'une des montagne de la chaine appalachienne et se trouve au nord de la frontière du Maine. Le sommet de cette montagne culmine à 1189 mètres et permet une vue à 360 degrés avec l'aide d'une tour d'observation. Il est même possible d'apercevoir le mont Washington par temps clair. 

  

La ZEC Louise-Gosford dans laquelle le mont Gosford se trouve est sillonée de sentiers et il est donc possible de faire différents parcours qui varient de 9 à 40 km et plus encore. 

  



http://www.bibliomegantic.qc.ca/archives/ecoss.html