mardi 16 juin 2015

Estrie, route des sommets, Scotstown, La Patrie, Lac-Drolet, Lac-Mégantic, Québec, Canada, La vie est en Estrie

Estrie: Route des Sommets
 
La route des Sommets est une route touristique située au sud-est du Québec. Elle relie les plus hauts monts de la région et elle s’étend en forme de fer à cheval sur 160 kilomètres, entre les municipalités de Scotstown, La Patrie (au sud-ouest) et de Stratford (au nord-ouest).
Parc Mont-Mégantic
 
La route des Sommets parcourt des paysages magnifiques, soulignés par des lacs, des chaînes montagneuses, et de beaux villages. Au total, la route traverse quinze municipalités où l’histoire a laissé son empreinte.
 
Tout au long du circuit, les voyageurs trouveront un cadre idéal pour s’adonner à une foule d’activités sportives et de loisir telles que kayak et canot, équitation, randonnée pédestre, vélo, pêche, découverte de la faune et de la flore, géologie, etc.
 
Route touristique des Cantons de l’est


Cette attraction hors du commun a été la première étape de mon voyage sur la Route des sommets, troisième route touristique officielle des Cantons-de-l'Est. Longue de 157 km, elle relie les deux parcs nationaux du coin, de Frontenac jusqu'au Mont-Mégantic, secteur où se dressent les plus hauts sommets du Québec méridional.


En chemin, on croise huit sommets accessibles à pied, du Morne de Saint-Sébastien (820 m), en passant par le mont Bélanger (925 m), la montagne de Marbre (923 m) et le mont Saint-Joseph (1065 m). Cependant, cette voie touristique ne s'adresse pas qu'aux randonneurs aguerris. Activités nautiques, courte randonnée en terrain plat, musées et, surtout, panoramas jouissifs permettent à tout le monde d'y trouver son compte.
Lac-Mégantic, le complexe de la baie des sables
 
Sentier des Appalaches
 
Le Sentier International des Appalaches est le plus long sentier pédestre en Amérique du Nord.
 
Aujourd’hui, le Sentier International des Appalaches part de la Georgie, dans le sud des États-Unis, pour se rendre jusqu’à Gaspé, où les Appalaches rencontrent la mer, à l’embouchure du Saint-Laurent en passant par les Cantons de l’est (Estrie).
 
Ce Sentier International offre la possibilité de parcourir des territoires d’une beauté exceptionnelle, ce que font annuellement  quelque quarante millions de randonneurs qui parcourent l’Appalachian Trail aux États-Unis et le Sentier des Appalaches au Québec, tout en découvrant des montagnes, des plaines, plusieurs plans de l’eau, une flore et une faune impressionnante.

Depuis, le Sentier se développe sans pause. Aujourd’hui, le Sentier International des Appalaches, au Québec et l’Appalachian Trail réunis font quelque 4 500 kilomètres de long ce qui en fait le plus long sentier en Amérique du Nord.


En Estrie, plusieurs campings et refuges ont été aménagés au long du sentier, au flanc et au pied des montagnes qui permettent de passer une nuit de repos avant de reprendre le chemin. Des plates-formes de camping sont disponibles entre 12 et 20 km chacune.
 
Bref, il serait impossible de citer toutes les attractions et points d’intérêt du Sentier International des Appalaches, on doit y aller et voir de ses propres yeux
 
Tout naturellement, on peut se contenter de parcourir la Route verte par tronçons, et rares sont ceux qui envisagent de la parcourir d’un bout à l’autre. Certains l’empruntent tous les jours pour aller au bureau, d’autres consacrent une longue fin de semaine ou des vacances pour se livrer aux joies du vélo et de la découverte.
 
Quelle que soit votre décision, n’oubliez pas que la Route verte est la meilleure médecine contre le stress et la fatigue accumulée. De plus, la piste est sécuritaire et balisée sur la plus grande partie du parcours et des travaux se poursuivent pour l’améliorer encore plus.  
 
Maison du granit : atelier de tailles


Quelques étapes de la Route des Sommets
 
Le Parc national du Mont-Mégantic, Scotstown avec ses vallées, crêtes et collines, dont les deux plus hauts sommets du Québec du Sud, soit le mont Saint-Joseph avec 1065 mètres et le Mont Mégantic, haut de 1105 mètres; le Mont Gosford, de 1193 mètres. La tour d’observation, avec une vue panoramique, attitre l’attention des voyageurs qui parcourent les sentiers du Mont; la ville de Piopolis, sur la rive ouest du lac Mégantic, fondée en 1871 par des zouaves pontificaux; la ville de Lac-Mégantic.
 
On peut y faire une excursion à bord d’un bateau panoramique; la Maison du Granit. Un centre d’interprétation aménagé sur le site d’une ancienne carrière de granit à flanc de montagne, où l’on découvre les traditions des tailleurs de pierre; le Parc national de Frontenac, situé en périphérie du lac Saint-François. Il représente un échantillon de la région naturelle des chaînons de l’Estrie (Cantons de l’est), de la Beauce et de Bellechasse; le Pavillon de la Faune et les Croisières du lac Aylmer.
Lac-Mégantic, la croisière le Coudrier


Des montagnes de granit, c'est à partir de Saint-Sébastien que la Route des sommets porte le mieux son nom. Les montées et les descentes, sur des routes rectilignes qui s'étirent jusqu'à l'horizon, se succèdent sans relâche. Pas de doute, on se frotte aux Appalaches.


À la Maison du granit, à flanc de montagne, on raconte l'épopée des carrières granit qui ont jalonné le territoire au XXe siècle. Cette roche a servi à la construction de deux joyaux de notre patrimoine religieux, la basilique Sainte-Anne-de-Beaupré et l'oratoire Saint-Joseph. Bien qu'instructives, les expositions du centre d'interprétation n'impressionnent guère.


En revanche, la Maison du granit entretient 13 km de sentiers pédestres, dont la boucle du Morne de Saint-Sébastien, un incontournable. Cette courte randonnée de 2,4 km aller-retour mène au sommet du mont Saint-Sébastien, à 820 mètres d'altitude. De là, on profite d'une vue à 360 degrés sur la région. On marche aussi dans les vestiges d'une carrière.


Chef-lieu de la région, la municipalité de Lac-Mégantic, 6000 habitants, constitue un point de ravitaillement apprécié, mais sans grand attrait touristique. J'ai donc roulé jusqu'à Piopolis, village établi sur les rives du lac Mégantic, fondé au XIXe siècle par des zouaves pontificaux. La vue des montagnes à partir de la marina, les sentiers poétiques en forêt et les plages sablonneuses ont tôt fait de me conquérir. En un mot: pittoresque.


Des animaux naturalisés en provenance de l’Amérique du Nord y sont présentés. On peut faire une visite guidée en parcourant plus de 30 dioramas qui recréent le cadre de leur habitat naturel. Lors de la croisière sur le lac, on peut découvrir les villages environnants et la faune du lac.
Mont Gosford


Mont Gosford, des pizzas à savourer au petit-déjeuner. Voilà ce que l'on propose à l'auberge Au soleil levant à Piopolis. Une curiosité, c’est la pizza bacon, saucisse et jambon, c’est un délice. Ça commence bien une journée qui s'annonce ardue, car, ce matin, je m'attaque à la plus haute montagne du Québec méridional, le mont Gosford, qui culmine à 1193 mètres.


En suivant un sentier de 4,5 km, on accède directement au sommet, où se dresse une tour exposée aux quatre vents permettant d'embrasser toute la région du regard. Au nord se trouvent le mont Mégantic et le lac du même nom. Au sud, notre regard pointe vers les montagnes du New Hampshire et du Maine. C'est magnifique. Le mont Gosford est l'un des secrets les mieux gardés de la région.
Piopolis, chez Tintin, chalets à louer


Pour finir en beauté, je me suis baladé en voiture dans les rangs isolés des municipalités de La Patrie et de Chartierville. C'est dans ce coin de pays, entre le massif du mont Mégantic et les montagnes frontalières, que l'on profite des panoramas les plus spectaculaires. Faute de temps, j'ai remis à plus tard ma visite du parc national du Mont-Mégantic. J'irai donc me perdre dans les étoiles une autre fois.


Piopolis


À Piopolis, l'Hébergement aux cinq sens permet de vivre une expérience d'une nuitée en yourte. Deux sofas-lits, table à manger, vaisselle, lavabo et cuisinière au gaz équipent chacune des yourtes dispersées en forêt. Au centre de la tente circulaire se trouve un poêle à bois dans lequel on ne brûle que des bûches écologiques. Nouveau, sympa et ouvert à l'année.
Se rassasier


Dans une région peu développée touristiquement, on ne trouve pas de petits bistros sympathiques à tous les coins de rue. Cependant, rien de mieux pour goûter à la saveur locale que d'aller dans les restos du coin fréquentés par les gens du coin. Comme expérience authentique, le Resto Bar du Lac, à Lac-Drolet. Les repas du jour sont honnêtes, hamburger et poulet frit, par exemple, et l'ambiance très conviviale. Tout le monde m'a salué en entrant, tout en se demandant intérieurement: «Qu'est-ce qui fait là, cet étrange?»  
Lac-Drolet


Le soir, c'est un bar sympathique fréquenté par les touristes et les gens du coin. Auberge Au soleil levant, 499, rue Principale, Piopolis À Notre-Dame-des-Bois, la boulangerie artisanale chez Mamie offre de succulents repas frais, servis par un personnel très sympathique. Après une randonnée en montagne, un bon sandwich et un excellent café, il n'y a rien de mieux pour reprendre des forces. Chez Mamie, 24, rue Principale Ouest, Notre-Dame-des-Bois.


Sortez de l'itinéraire de la Route des sommets pour vous balader dans les petites municipalités de Scotstown, Chartierville et de La Patrie. À partir de rangs perdus, on profite de vues magnifiques sur le parc national du Mont-Mégantic et les montagnes frontalières, qui séparent le Canada des États-Unis. Un décor de cartes postales.


Finalement, rappelons que la Route des Sommets est l’une des trois routes touristiques balisées des Cantons de l’Est.


Scotstown, pont couvert en bois


Le pont Scotstown était situé dans la localité du même nom, un charmant petit village localisé en Estrie. Cette structure de 160 pieds permettait de traverser la rivière au Saumon. Il s’agit du même cours d’eau qui coule sous le pont McVetty-McKerry. Ce dernier n’était d’ailleurs pas très loin du pont Scotstown.


Ce pont possédait des portiques cintrés, mais un de ceux-ci avait été modifié au fil des ans, sans doute après avoir été endommagé par un camion. Sur cette photo, on peut voir un pêcheur dans la rivière. Ce pont a malheureusement été démoli en 1973 pour faire place à un pont plus moderne.
 
Scotstown pont couvert en 1964.jpg


Scotstown pont couvert 1973.jpg



Scotstown pont couvert 12.jpg



http://pontscouverts.com/blogue/2011/12/01/un-petit-nouveau-dans-la-section-des-disparus-le-pont-couvert-scotstown/
http://www.lapresse.ca/voyage/destinations/quebec/200909/30/01-906879-trois-jours-sur-la-route-des-sommets.php
auxcinqsens.ca




dimanche 14 juin 2015

Bury, municipalité du Haut-Saint-François, comté de Compton, Estrie, Québec, Canada , quatrième partie

 

  BURY  
Quatrième partie


Pour le mois prochain, l'unité a mené une bataille défensive contre les forces allemandes réunis pour détruire les forces alliées de tête de pont ». Quand il y avait un nouvel élan, les chars du régiment ont participé à la capture de Caen, Faubourg de Vaucelles et Falaise.  La poche de Falaise a été fermée et l'unité a participé aux opérations de nettoyage et de la chasse à Rouen.  Après presque trois mois de contact continuel avec l'ennemi, l'unité a reçu un répit de courte durée, ce qui a permis à ses membres de rétablir leurs chars et de repos. 
 
À la fin de Septembre, l'unité a quitté la France pour s'installer dans la région d'Anvers, où les Forces canadiennes ont reçu l'ordre de dégager la zone nord de la ville. Tout au long du reste de Septembre et le mois d'octobre, le régiment participe à traverser le canal Anvers-Turnhout et libératrice de la région de l'Escaut, et entra dans les Pays-Bas.  En novembre, l'unité déménage à la région de Nimègue où il passa le reste de l'hiver.  En février, le L. Col Gordon quitte le régiment et a été remplacé par le L. Col FT Jenner, MBE. 
madrid-robert-capa-1936
 
Le 16 Février 1945, le régiment reçut l'ordre de passer à Clèves pour se préparer à l'assaut de la Rhénanie. Il s'est déplacé dans le Hochwald et poussé vers Xanten, qui a été autorisé au début de Mars.  Sa progression continue, en passant par Emmerich et Zutphen. Quand on a annoncé que toutes les forces allemandes au nord-ouest Allemagne, la Hollande et de Frise avait capitulé sans conditions, le régiment se préparait à une attaque contre Aurich, qui se rendit immédiatement. 
  
Avec des combats plus, l’unité n’a été transférée à la région de Nimègue, où il reposait.  Lcol Jenner partit pour le Canada en Juillet et Maj Radley Walters lui a succédé. En Janvier 1946, l'unité à bord du Lady Rodney pour son voyage de retour au Canada, arrivant à Halifax le 21 Janvier. D-Day à Jour de la Victoire, le personnel du régiment de Fusiliers de Sherbrooke a obtenu la gloire et 22 honneurs de guerre.  Dans le processus, 128 membres sont morts au combat et 262 ont été blessés. 


Le Régiment Royal des Fusiliers du Canada


Russel Coates


Le 8 Juillet 1940, le Royal Rifles of Canada (Québec) et les hussards 7/XIth (Richmond) a reçu l'autorisation de mobiliser le 1er Bataillon du Royal Rifles of Canada.  Son premier commandant est le lieutenant-colonel William James Home, MC. Its first commanding officer was L. Col William James Home, MC. Une campagne de recrutement a été menée de Québec à la Gaspésie et dans les Cantons de l'Est.  Les hussards 117è. Recruté 16 officiers et 385 hommes au bataillon de nouveaux. 
C:\Users\Alain1\Pictures\mm_coates_russell_thumb.jpg Russel Coates
 
Après sa formation initiale au camp de Valcartier, l'unité a été déplacée à Sussex, au Nouveau-Brunswick, en Septembre 1940 et a ensuite été envoyé pour soulager Own Rifles Queen's à Terre-Neuve.  En août 1941, l'unité a été transféré à St. John's, Terre-Neuve, où il était de commencer un autre tour de garde côtière. 
 
En Septembre 1941, le gouvernement britannique a demandé que le gouvernement du Canada envoie deux bataillons d'infanterie pour renforcer la garnison à Hong Kong.  Le 23 Octobre, le Royal Rifles of Canada a pris le train pour Vancouver, où ils ont quitté le Canada le 27 Octobre à bord de l’Awatea.  L'unité est arrivée à Hong Kong le 16 Novembre 1941. 
 
Vingt-deux jours plus tard, le 8 Décembre, les forces japonaises ont attaqué la colonie britannique. Pendant 10 jours, l'unité enduré air presque en continu et le bombardement d'artillerie.  Dans la nuit du 18 19 Décembre, les troupes japonaises débarquent sur l'île de Hong Kong et l'unité est entrée en contact direct avec l'ennemi.  La garnison des forces ont combattu héroïquement, mais malgré les tentatives répétées de contre-attaquer, la garnison se rendit à l'envahisseur, le 25 Décembre 1941.  En raison de la mort du brigadier-général Lawson, commandant des forces canadiennes, le Lcol Accueil a été promu au grade de brigadier-général et le Lcol John H. Price, MC, est devenu commandant du bataillon. 
 
Pour les trois prochaines années et neuf mois, les membres restants de l'unité enduré la faim, les mauvais traitements et la torture des prisonniers de guerre de l'Armée impériale japonaise.  Les hommes ont d'abord été internés au camp de North Point et furent plus tard transférés au camp de Sham Shui Po en Septembre 1942.  La plupart de ces hommes ont ensuite été transférés au Japon pour travailler comme esclaves dans les mines et les industries japonaises. 
 
Lorsque le Japon capitule en août 1945, les hommes du Royal Rifles of Canada ont été libérés de leurs camps d'internement.  Les membres de l'unité est arrivée à Victoria, en Colombie-Britannique, au début Octobre et est arrivé au Québec à la fin Octobre.  Parmi les 962 membres de l'unité qui avait débarqué à Hong Kong en Novembre 1941, 130 sont morts victimes de bataille tandis que 129 autres sont morts alors qu'ils étaient prisonniers de guerre. 
Hong Kong
  
La fusion officielle entre le Royal Rifles of Canada et les hussards 7/XIth jamais eu lieu.  Toutefois, après la guerre, les hussards 7/XIth eu l'honneur de recevoir l'insigne de casquette du Royal Rifles of Canada, et l'année «1941» a été blasonnés sur son guidon comme un rappel des hommes du régiment qui avait tout donné pour le Canada. 



Maison à Bury
Le saviez-vous ?


Saviez-vous que 32 des membres du Royal Rifles of Canada provenaient de la petite ville de Bury, Québec?  A côté des Winnipeg Grenadiers, ces hommes ont pris part à la bataille de Hong Kong, après quoi ils ont été prisonniers des Japonais depuis plus de trois ans et demi. 


Bury est la ville canadienne avec le plus grand nombre par habitant des résidents de prendre part à la Seconde Guerre Mondiale


Soldats décédés lors de la Deuxième Guerre Mondiale


Wells Bishop Major
Tom MacAulay Major
Clifford Royer Sergeant Major
Ernest Bennett Lance Caporal
Batley Austin Carabinier
Batley Eric Carabinier
Clark Oswald Carabinier
Ralph Coleman Carabinier
James Cook Carabinier
George Everett Carabinier
Grey Gordon Carabinier
Grey Howard Carabinier
Cameron Carabinier
Herring Elwin Carabinier
Hunt Clarence Carabinier
Kelso Allan Carabinier
Lasenba Earl Carabinier
Maurice Latulippe Carabinier
Arthur Lowe Carabinier
Henri Martin Carabinier
Ollson Eric Carabinier
Ross-Laurent Carabinier
Leo Ross Carabinier
Ross Raymond Fusilier
James C. Royer Carabinier
Ward Howard Carabinier

 
Tué lors d'intenses combats qui ont précédé la chute de Hong Kong


George  Halle Carabinier
Cameron Harrison Carabinier

Mort aux mains des gardiens brutaux et sans pitié


Clark Oswald Sergent
Goodenough Murray sergent
Frank Chapman Carabinier
Russell Coates Carabinier

Morts alors qu'il était prisonnier (selon les rapports), mais ses restes ont été rapatriés.
Lapalme Roland Carabinier 
 
 




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Coordonnés


Municipalité de Bury
569, rue Main
Bury, Québec
J0B 1J0


Téléphone :   819   560-8414
Télécopieur : 819   872-3675
Information.bury@hsfqc.ca


www.municipalitedebury.qc.ca




 


Bury, municipalité du Haut-Saint-François, comté de Compton, Estrie, Québec, Canada, troisième partie

BURY  
Troisième partie


Hussards à Sherbrooke
 
Deuxième Guerre Mondiale


Les hussards 117è Bataillon de Sherbrooke


Immédiatement après le déclenchement de la guerre, les unités de l'Estrie ont été mobilisées au titre de la n ° 1 Dépôt général de la Base de l'Armée canadienne spéciales (CSAC). 
 
Ils s'embarquèrent pour l'Angleterre où il a été dissous le 6 Juillet 1940 à pour servir de renforts. La 117e Bataillon des Cantons de l'Est Association, ainsi que des membres du Régiment de Sherbrooke, y compris son commandant, le Lcol WM McA'Nulty, fait pression sur le gouvernement du Canada pour former une unité de l'Estrie pour le service outre-mer.  Cette pression a fini par payer lorsque, dans un effort pour créer une unité anglophone au sein de la milice du district n °5 et une unitée de l'Estrie, le Sherbrooke Fusiliers Regiment et le Royal Rifles of Canada ont été formés. 

Le Régiment de Fusiliers de Sherbrooke


Le 23 Juillet 1940, la fusion du Régiment de Sherbrooke (MG) et des Fusiliers de Sherbrooke a été autorisé, formant ainsi le Sherbrooke Fusiliers Regiment du CASF.  Son premier commandant est le L. Col MW McA'Nulty, ED, le commandant du régiment de Sherbrooke (MG) à ce moment, et le commandant adjoint était le major AJ Biron des Fusiliers de Sherbrooke.  Postés dans les Cantons de l'Est agricole Motifs Exhibition Association, la nouvelle unité a recruté le personnel nécessaire pour atteindre son effectif de guerre et entraînés aux tactiques d'infanterie. 
Régiment des fusiliers de Sherbrooke D Day

Le 29 mai 1941, l'unité quitte Sherbrooke pour Ottawa. Sur le chemin, l'unité a participé à un certain nombre de manifestations pour promouvoir obligations de la Victoire et entraînés aux tactiques d'infanterie à Farnham et à la pratique large de St-Bruno.  Lorsque l'appareil est arrivé à Ottawa le 4 août, il a eu le privilège d'être adressée par le colonel l'honorable JL Ralston, CMG, DSO, ministre de la Défense nationale.
  
Peu de temps après l'unité est arrivé, il a été informé qu'il serait transféré à des droits de la défense côtière à Terre-Neuve.  L'unité se rend en train à Québec où il s'embarqua sur le Lady Drake.  Lorsque l'appareil est arrivé à Terre-Neuve, il a remplacé le Royal Rifles of Canada.  Après cinq mois de service sans histoire à Terre-Neuve, l'unité a été avisée qu'elle serait transformée en régiment blindé de la 4e Brigade de la 4e Canada Division (blindée), et le 26 Janvier 1942, a été rebaptisé le 27 Régiment blindé du Canada (Le Sherbrooke Fusiliers Regiment).  Le 7 Février 1942, le Régiment Algonquin soulagé de l'unité, qui a ensuite procédé à Debert, en Nouvelle-Écosse

 
La période de transition vers un régiment blindé a eu un effet négatif sur le moral.  Pas tout le personnel de l'unité voulait devenir blindés, et certains transferts demandés aux autres unités d'infanterie.  Ceux qui sont restés ont été obligatoirement mutés, et les tests d'intelligence ont été menés pour déterminer qui pourrait rester avec l'unité.  Cependant, très peu de membres ont été jugés inaptes.  Effort pour remonter le moral, deux semaines permissions ont été accordées. 


 
Départ a été retardé à plusieurs reprises jusqu'à ce que les ordres ont finalement été reçue le 25 Octobre.  L'unité a entrepris le voyage sur le navire la Reine Elizabeth, le 27 Octobre, en arrivant en Angleterre dans la nuit du 3 4 Novembre 1942.  L'unité a procédé à Aldershot pour son entraînement, et le Lcol McA'Nulty repris le commandement. 
 
Dans un premier temps, la qualité de la formation était pauvre, comme pas de chars étaient disponibles pris des cours de communication radio, de conduite et d'entretien, et le tir.  Le 11 Janvier 1943, l'unité a été rebaptisée le 27 Army Tank Regiment (The Sherbrooke Fusiliers Regiment) et est devenu un élément de la 3e Brigade blindée de l'armée.  Le L. Col McA'Nulty quitté l'unité de revenir au Canada le 27 Décembre, et le nouveau commandant, le Lcol MBK Gordon, est arrivé le 8 Février 1943. 
 
Au cours des 18 prochains mois, l'unité de formation vers l'objectif ultime de l'adhésion à l'assaut de la forteresse Europe. Les exercices effectués pendant cette période ont été de préparer les troupes pour la bataille à venir: mise en place de tête de pont (Exercice Spartan), la violation des champs de mines (Exercice Hammer), les débarquements amphibies et en petits groupes de tête de pont (Exercice Push).  En mai 1944, la formation a culminé dans une répétition finale pour l'invasion de l'Europe (Exercice Fabius III). 
   À 1215 heures, le 6 Juin 1944, le premier des chars du régiment débarquèrent sur les plages de Normandie à Bennières-sur-Mer.  Leur rôle était de suivre les forces du premier débarquement et d'exploiter le succès que atteints.  Le régiment a été commandé à l'avance et s'emparer de la ville et l'aérodrome de Carpiquet, situé à la périphérie de Caen. 


Ils arrivaient en vue de l'aérodrome, mais n'ont pu l'obtenir.  Le lendemain, ils ont été commandés à l'avance grâce à Villons-les-Buissons vers Buron.  Au cours de leur avance, les réservoirs de l'appareil ont été contre-attaqués par des chars de la 12e division de Panzer de la SSLe régiment a détruit 33 chars et désorganisé l'ennemi de manière efficace qu'elle a été forcée de se retirer pour se regrouper, empêchant ainsi une contre-attaque sur la tête de pont qui aurait poussé les troupes à la mer. 


Guerre de Hong Kong


Guerre de Hong Kong libération


Guerre de Hong Kong


Voir suite en quatrième partie