mardi 23 février 2016

Denise Viau Cléroux décédée le 20 février 2016

Denise Viau Cléroux

À Montréal le 20 février 2016 à l'âge de 87 ans est décédée Mme Denise Viau, épouse bien-aimée de Roland Cléroux.

Outre son époux, elle laisse dans le deuil ses enfants Lucie (Alain Gendron) et Pierre (Cathy Yum), ses petits-fils Simon et Mathieu (Marie-Christine Etty), ses frères Armand et Albert, sa sœur Jannette ainsi que neveux, nièces, parents et amis.
La famille accueillera parents et amis au :
Heures des visites
mercredi
    le 24 février 2016
14:00 à 17:00
 
 
19:00 à 21:00
jeudi
  le 25 février 2016
09:00 à 10:30
Service funéraire d’Urgel Bourgie à Ville Saint-Laurent
Les funérailles auront lieu le 25 février 2016 11:00 à l'adresse suivante: 807 avenue Ste-Croix, St-Laurent - Chapelle mariale Église St-Laurent



dimanche 21 février 2016

Rodrigue Jean et Anne LeRoy - Jean Rodrigue et Richard Rodrigue - Scotstown

Rodrigue ou Rodrigues


Jean Rodrigue et  Anne Roy ou Leroy


Lisbonne, Portugal


Né vers 1641 à Säo Joäo ou Saint-Jean
Province d’Estrémadure à Lisbonne au Portugal
Décédé le: ......................
Parents: Joäo Rodrigues et Susana da Cruz
Francisé Jean Rodrigue et Suzanne Lacroix à Québec
Marié le 28 octobre 1671 à Québec
Anne LeRoy*
Née vers 1641 Saint-Germain-L’auxerrois, Paris
Décédée le 26 mai 1715 Hôtel-Dieu, Québec
Parents: François Leroy et Anne Bourdais
* Fille du Roy


Enfants
Pierre-Jean né le 21 août 1672 à Beauport, QC, Canada
Marie-Anne née le 7 août 1673 à Beauport, QC, Canada
Suzanne née vers 1675
René né le 28 juillet 1678 à St-Michel de Beauport, QC, Canada
Vincent né le 9 août 1681 à Village St-Michel, Beauport, QC, Canada
Jacques né le 27 mai 1685 à Village St-Michel, Beauport, QC, Canada



Anne Roy ou Leroy, elle apporte des biens estimés à 300L et un don du roi de 50L; 40 ans au recensement 1681; citée 01 mai-05 1692 (40 ans) Hôtel-Dieu de Québec); mariée le  28 octobre 1671 (Contrat de mariage chez le notaire le 13 Becquet) avec Jean Rodrigue, famille établie à Beauport; 5 enfants.


Navire venue en Nouvelle-France
Le navire le Saint-Jean-Baptiste 1671 Québec

Anne LeRoy: Passagère numéro 93, elle est sur le navire numéro 851 – le Saint-Jean Baptiste de Bordeaux, France, Tirage: 295 à 300 tonnes – Maitre: Pierre Guillebaud, capitaine, Propriétaire: Dhariette Aubert de la Chesnay, Allaire Lamothe, Armateurs: Dhariette et Lamothe, Départ de Bordeaux le 22 mai 1671 en direction de Dieppe, Départ de Dieppe vers la fin juin 1671 pour Québec, il arrive en août 1671 à Québec et le navire retourne à Dieppe le 10 janvier 1672


Le 4 mai 1671 le navire est acheté à un Hollandais pour 12 000L par Charles Aubert de La Chesnaye, Antoine Allaire, Étienne Dhariette et Jacques Lamothe. Le capitaine en détient une part d'un seizième. Le navire prend la mer en 1671 pour Québec avec un équipage de 20 hommes. Le 9 janvier 1672 ses propriétaires le revendent pour 11 110L au négociant Jean de Bortuste, agissant au nom de Marsan de Labaratz et Jean de Lason, négociants de Saint-Jean-de-Luz.


Le navire, commandé par le capitaine Pierre Guillebaud, est avitaillé par les sieurs Dhariette et Lamothe. Il est chargé de vin, d’eau de vie et de prunes et part de Bordeaux le 22 mai pour Dieppe et le Canada.


Engagement pour trois ans à Antoine Allaire, marchand de La Rochelle pour Toussaint Quenet, marchand de Rouen au nom de M. Talon, intendant à Québec (Teuleron, notaire de La Rochelle). L'engagé s'est probablement embarqué sur le navire le Saint-Jean-Baptiste:
- (677) 4 mai - André Tubleau, 19 ans, de Luçon, 50L par an, dont 30L d'avance.



Passager Sr de La Bouteillerie avec deux charpentiers, deux maçons, quatre manœuvres pour défricher des terres jusqu'à concurrence de 100 arpents. Le navire portait aussi cent hommes, cent vingt filles, cinquante moutons et brebis, dix ânes et ânesses, draperies et couvertures et beaucoup d'autres choses pour usage de l'homme ».


Selon Silvio Dumas les contingents de Filles du roi étaient toujours confiés « à une femme, de France ou de la colonie, bien recommandée et capable de maintenir ses protégées sous une discipline rigoureuse ».


Ainsi la demoiselle Élisabeth Estienne, qui a escorté les filles à marier de 1670 et 1671, est gratifiée d'un don de 600L par le roi, écrit le ministre Colbert à l'intendant Jean Talon dans une lettre le 11 février 1671 « en considération des soins que vous me marquez qu'elle a pris de la conduite des autres ». Elle a poursuivi le travail de Mme Bourdon réalisé en 1669 à la grande satisfaction des autorités. Dumas a compté que cette dernière a assisté comme témoin à 304 conventions matrimoniales signées de 1663 à 1673, dont les deux tiers en 1668, 1669 et 1670.


« Comme passager au retour en France : Simon-François de Saint-Lusson qui agit pour Jean Talon pour la vente du navire de ce dernier la Petite Nouvelle-France, de 100 Tx, à Laurent Poulet pour la somme de 1900LT pour quoi le dit Poulet à présenter une facture de marchandise de toile pour la valeur de 1750L, lesquelles sont au nom du marchand Sr Bazire du Canada. Saint-Lusson conduisait avec lui un orignal vivant de six mois, un renard et onze outardes qu'il s'empressa de présenter au roi ». (Tabellionnage de Dieppe, 21 mai 1672)
Port de Dieppe 1672


« A son retour le 10 janvier 1672 à Dieppe, le navire apportait 10 000 livres de castor, 400 peaux d'orignal, des pierres, du bois, de la poix et beaucoup d'autres choses rares ».

Il est matelot et arrive au pays vers 1667-1668. Il habite Cap-Rouge en 1668. Après son mariage, il s’établit à Beauport.


En 1681, il possède 10 arpents de terre en culture. Son épouse décède le 26 mai 1715 à l’Hôtel-Dieu de Québec. Il décède le 14 novembre 1720 à Beauport et inhumé le lendemain
Jean Rodrigue (ou plus exactement João Rodrigues) était portugais. Il était né probablement à Lisbonne, dans la paroisse de São João, vers 1641.


Plus tard, il a donné les noms de ses parents comme étant Jean Rodrigue et Suzanne Lacroix; mais on peut facilement déduire qu'il a alors francisé ces noms (comme il avait francisé le sien), probablement pour mieux se faire accepter dans la colonie de la Nouvelle-France. Le nom de ses parents, en portugais, devait donc être João Rodrigues et Susana da Cruz.


Jean Rodrigue était marin. Il a donc fort probablement exercé ce métier en Nouvelle-France, même s'il s'était très tôt établi sur une terre. Arrivé vers 1668, sa première acquisition foncière eut lieu cette même année ou l'année suivante, lorsque Jean Juchereau lui concéda une terre à Cap-Rouge.


Dans les années qui suivirent, il réalisa plusieurs achats et ventes de terres.
Filles du Roy


Il épousa, en 1671, une fille du Roy, Anne Le Roy, originaire de Paris, et le couple s'établit au village St-Michel à Beauport, où les deux époux passèrent le reste de leur vie. Ils ne furent jamais riches; Jean s'engagea année après année pour la saison de navigation; il dut même s'engager, en 1675 durant la saison morte, à servir chez un bourgeois de Québec, Vivien Jean, pour gonfler ses revenus.


Lorsqu'il fut plus avancé en âge, Jean Rodrigue commença à se départir de ses terres, pour encore augmenter ses revenus, bien sûr, mais sans doute aussi pour doter ses fils de quelques lopins de terre. Finalement, dans les dernières années de sa vie, il se donna à ses enfants pour qu'ils puissent s'occuper de lui et de son épouse.


Il décéda à Beauport le 14 novembre 1720, à l'âge de quelques 80 ans; son épouse, Anne Le Roy, était décédée à l'Hôtel-Dieu de Québec le 26 mai 1715 à l'âge de 74 ans.












Parc Walter MacKenzie à Scotstown - Cantons de l'Est - Estrie - Comté de Compton - Quebec - Canada

Parc Walter MacKenzie – Scotstown – Comté de Compton, Estrie, Québec, Canada
À Scotstown on retrouve la Parc Walter MacKenzie, un parc municipal (terrain de balle), un parc école et une patinoire extérieur.
Le parc Walter MacKenzie, un site enchanteur est situé au plein cœur de la ville, mettant en valeur la Rivière au Saumon et son barrage. Du mobilier urbain est mis à la disposition des usagers et un abris-bois nous protège des intempéries et sert d’estrade pour des activités estivales tel que le marché public, des événements communautaires, etc.
Parc Walter-MacKenzie est situé à Scotstown, Québec, Canada. L’altitude au dessus du niveau de la mer est de 380 mètres ou 1,250 pieds.
Latitude: 45°32'0.16"
Longitude: -71°16'56.48"
Le parc municipal est d’une bonne dimension offrant un terrain de balle, des appareils de jeu pour les enfants et des estrades. On y retrouve un chalet de loisir. Le terrain de balle est éclairé permettant la tenue de parties de balle le soir toute en assurant la sécurité des usagers.
Walter Murdo MacKenzie
Né le 26 janvier, 1917 à Scotstown
Décédé à Scotstown 1990
Parents: John William MacKenzie and  Agnes Palmer
Marié le ....................
Avec ………………….
Née le .........................
Décédée le ............ …………………………………………………….
Parents: Inconnus
Enfants: ……………………..
John William MacKenzie et  
Agnes Palmer
John William MacKenzie
Né le 05 décembre 1888 Hampden
Décédé le 02 janvier 1964 Scotstown
Parents: Père inconnu et
Annie Morisson
Annie Morrisson
Née North Dell, Lewis 1856, Scotland
Parents: Donald Morrisson 1823-1909 et Effie Gillies 1819-1859
Marié en 1916, Sherbrooke
Agnes Palmer
Née le 01 février 1898 Dell, Hampden Township
Décédée le 07 mai 1975 Scotstown, Compton, Quebec, Canada
Parents: inconnus
Enfants:
Walter Murdo MacKenzie,
Melton MacKenzie


Le parc école est doté de jeu pour les enfants et la patinoire, derrière l’hôtel de ville, est un lieu de rencontre pour les jeunes et moins jeunes en hiver.
Les rapides de la Rivière au Saumon, reconnu pour un beau défi pour les sports extrêmes, attirent des kayakistes de partout en province.  Nous avons installé un cabanon du côté est du barrage pour accommoder les sportifs, leur permettant de se déshabiller et de se mettre à l’abri.
Pont couvert en bois
Autres infrastructures sportives et de plein air inclus une piste cyclable menant au Parc Walter MacKenzie (qui sera reliée bientôt à la piste du Mont-Mégantic), des sentiers pédestres, raquette et ski de fond ainsi que des jeux de palet au sous-sol de l’église.
Le parc Walter MacKenzie, un site enchanteur est situé au plein cœur de la ville, mettant en valeur la Rivière au Saumon et son barrage. Du mobilier urbain est mis à la disposition des usagers et un abris-bois nous protège des intempéries et sert d’estrade pour des activités estivales tel que le marché public, des événements communautaires, etc. 
Le parc municipal est d’une bonne dimension offrant un terrain de balle, des appareils de jeu pour les enfants et des estrades. On y retrouve un chalet de loisir. Le terrain de balle est éclairé permettant la tenue de parties de balle le soir toute en assurant la sécurité des usagers.
Barrage Walter-MacKenzie information concernant la pêche à Scotstown
Lacs pour la pêche: Lac à Laprise, Étang Mill, Ruisseau Dell, Lac Dumoulin, Ruisseau Dutch


Barrage Walter-Mackenzie est un barrage situé à Scotstown, en Estrie, dans la province de Québec, Canada. Que vous baitcasting, filage ou à la mouche vos chances d'obtenir une morsure ici sont bons. Alors prenez votre canne à pêche à la mouche préférée et moulinet, et la tête hors de barrage Walter-Mackenzie. Pour l'achat de licence de pêche, les règles de pêche, et les règlements de pêche s'il vous plaît visiter le Québec chasse et pêche. S'il vous plaît pensez à vérifier avec le poisson et la faune département local pour assurer le flux est ouvert au public. Maintenant sortez et le poisson! Découvrez les périodes de pêche tableau pour déterminer quand les poissons seront plus actifs.
Scotstown et Hampden vous accueillent
Profitez de votre passage pour visiter Scotstown. Un patrimoine bâti très riche, un quai et une descente de bateau pour mettre votre kayak ou canot à l’eau, des jeux d’eau, bref, un village charmant, un secret bien gardé ! N’oubliez pas de faire un arrêt à un de nos restaurants ou d’acheter une succulente charcuterie très reconnue. Pour passer la nuit, quoi de mieux que l’accueil chaleureux dans une résidence pour touristes ou une couette et café à Scotstown   
Une grande cheminée, des jardins à l’anglaise, de vieilles demeures de style, des jardins d’eau, des plates-bandes thématiques, des jardinières éclatantes, quatre clochers...
Prenez le temps de découvrir un village typique de l’Estrie, lové au pied du Mont-Mégantic et baigné par la Rivière-au-Saumon.
Fondé à la fin du 19e siècle par les colons écossais, Scotstown, malgré les inévitables influences du modernisme, révèle encore ses racines architecturales héritée de cette époque.
Grâce aux deux thématiques (jardins et patrimoine), vous pouvez relever des pans d’histoire du village, zieuter et peut-être visiter certains jardins privés, accompagnés ou non, des passionnés propriétaires.
À pied, à vélo, en moto ou en auto …prenez le temps … de vous faire une fleur       
Canton de Hampden
Le canton de Hampden, situé en Estrie, dans la MRC du Haut-Saint-François, se blottit au creux du Mont Mégantic, dont environ un tiers du Parc - le Pain de Sucre et la montagne de Franceville - est sur le territoire de Hampden.  Le canton compte environ 217 Hampdenoises et Hampdenois et malgré que les habitations ne forment pas de noyau villageois, il y a beaucoup de résidences, des fermes, des chalets et de grands espaces de forêt. 
   
Notre territoire s’étend sur plus de 110 kilomètres carrés et a presque la forme d'un fer à cheval autour de la Ville de Scotstown.  Nous sommes situés à mi-chemin entre les villes de Sherbrooke et Lac-Mégantic, avec environ 45 à 50 kilomètres dans les deux directions.

Les municipalités environnantes sont Scotstown, Lingwick, Milan, Val-Racine, Notre-Dame-des bois, La Patrie, Lac-Mégantic, Newport et Bury.

En prenant la route 214 vers l'est en direction de Lac-Mégantic, vous serez près des frontières américaines donnant accès dans le Maine. Par contre en prenant la route 257 vers le sud en direction de La Patrie et Chartierville, vous pouvez vous rendre à la frontière américaine donnant accès dans le New-Hampshire.   
Scotstown, garage Morrisson
Venez chez-nous, c’est chez vous.
Parc Walter MacKenzie,
11 rue du Parc,
Scotstown, Québec, Canada J0B 3B0
Coordonnées
Ville de Scotstown
101 Ch. Victoria ouest
Scotstown, Québec
J0B 3B0
Tel: 819-560-8433
Fax: 819 560-8434


http://www.cantonhampden.com/
http://www.hookandbullet.com/fishing-barrage-walter-mackenzie-scotstown-qc/
http://ca.geoview.info/parc_waltermackenzie,6098279
http://www.scotstown.ca/fr/loisirs-et-vie-communautaire/parcs-et-terrains-de-jeux.php



dimanche 7 février 2016

Disraeli - Chaudière-Appalaches - Québec, Canada - À visiter

Disraeli
Elle est nommée en l'honneur de Benjamin Disraeli.
19 novembre 1904 : Érection du village de Disraeli.


28 novembre 1953 : Le village change de nom pour Disraeli.
29 mars 1969 : Le village de Disraeli devient la ville de Disraeli
Benjamin Disraeli (21 décembre 1804 - 19 avril 1881) est un homme politique et auteur britannique, nommé deux fois premier ministre du Royaume-Uni. Il joue un rôle central dans la création du parti conservateur moderne dont il formalise la doctrine. Par sa grande influence sur la politique étrangère, il a associé les conservateurs à la gloire et à la puissance de l’Empire Britannique.
Né à Londres dans une famille juive, Benjamin Disraeli est élevé dans la foi anglicane car son père est en conflit avec sa synagogue. Il entame une carrière d'avocat mais se tourne vers la politique dans les années 1830 et est élu à la Chambre des Communes comme député de Maidstone en 1837. Lorsque les conservateurs prennent le pouvoir en 1841, Disraeli n'intègre pas le gouvernement du premier ministre Robert Peel.
Cinq ans plus tard, Peel divise le parti en demandant l'abrogation des Corn Laws qui limitaient les importations de céréales : il est violemment attaqué par Disraeli. Peu de notables conservateurs rompent avec Peel, et Disraeli devient alors une figure importante du parti même si beaucoup se méfient de lui. Il est trois fois chancelier de l’Échiquier et président de la chambre des Communes au sein des cabinets de Lord Derby dans les années 1850 et 1860. Il développe à cette période une forte rivalité avec le libéral William Ewart Gladstone.
Lorsque Derby démissionne pour des raisons de santé en février 1868, Disraeli devient premier ministre mais perd les élections à la fin de l'année. Il représente alors l'   Opposition  avant de mener son parti à la victoire en 1874. Il développe une forte amitié avec la reine Victoria qui le fait comte de Beaconsfield en 1876.
Le second mandat de Disraeli est dominé par la Question d’Orient, désignant le déclin de l’empire ottoman et les actions des autres pays européens, notamment la Russie, pour en profiter. Il pousse ainsi les intérêts britanniques à prendre des parts dans la compagnie du Canal de Suez en Égypte ottomane. En 1878, devant les victoires russes contre les Ottomans, Disraeli mène la délégation britannique au congrès de Berlin et négocie des termes favorables au Royaume-Uni.
Même si Disraeli est félicité pour ses actions à Berlin, d'autres événements affectent le soutien à son gouvernement : les guerres en Afghanistan et en Afrique du Sud sont critiquées, et il irrite les agriculteurs britanniques en refusant de rétablir les Corn Laws. Gladstone mène une campagne efficace et le parti libéral remporte les élections de 1880.
Auteur de plusieurs romans depuis 1826, Benjamin Disraeli publie sa dernière œuvre, Endymion, peu avant sa mort à l'âge de 76 ans.
Municipalité de Disraeli
Superficie - 6,47 km2.



1881 Ouverture d'un bureau de poste sous le nom de Black Creek Lake puis de D'Israeli.
1882 Nomination du premier curé résidant de la paroisse Sainte-Luce.
1883 (1 janvier) Constitution de la municipalité du canton de Disraëli.
1884 Ouverture des registres de la paroisse Sainte-Luce.
1889 (26 août) Érection canonique de la paroisse Sainte-Luce ; son territoire couvre une partie des cantons de Garthby et Stratford.
Début du XXième siècle Arrivée d'immigrants venus de Mardin (Turquie) ; ils sont des catholiques de rite syriaque orthodoxe.
1904 Construction d'un barrage haut de 15 m sur la rivière Aylmer. (19 novembre) Constitution de la municipalité du village de D'Israëli par détachement de celle du canton de Disraeli.
1923 La population de la paroisse est de 2 400 âmes.
1944 (27 août) Fondation de la Caisse populaire de Disraeli.
1953 La municipalité du canton de Disraëli devient celle de la paroisse de Disraeli.
1969 (29 mars) Le village de Disraeli devient ville.
1986 Construction du barrage Jules-Allard.

1990 La population de Disraeli (ville) est de 3 004 habitants, celle de Disraeli (paroisse), 1 044.

2000 La population de Disraeli (ville) est de 2 661 habitants, celle de Disraeli (paroisse), 1 062.

2004 (12 septembre) Les propositions de conditions de travail faites par le manufacturier de meubles Shermag sont rejetées par 87 % de ses employés syndiqués. (25 septembre) Début d'une importante grève des employés du fabricant de meubles Shermag ; la compagnie annonce qu'elle ne rouvrira pas son usine et qu'elle enverra un avis de mise à pied à ses 245 employés. (3 octobre) Par un vote de 57 %, les employés en grève de la compagnie Shermag acceptent les offres qu'ils avaient refusées à 87 % le 12 septembre précédent. ( 18 octobre) La compagnie annule les avis de mise à pied et reprend sa production avec un nombre réduit d'employés.

2007 (12 février) Affirmant ne pouvoir rencontrer la concurrence des fabricants asiatiques, le manufacturier de meubles Shermag annonce la fermeture de son usine de meubles de salle à manger de Saint-Étienne-de-Lauzon (Lévis) et de son usine de meubles de chambre à coucher de Disraeli et la mise à pied des 250 syndiqués qui travaillent dans ces usines.
Benjamin Disraeli
2010 La population de Disraeli (ville) est de 2 55 habitants, celle de Disraeli (paroisse), 1 053.
Histoire de Disraeli.
Merci à La Société Historique de Disraeli tout spécialement à Jean-Claude Fortier pour son aide.


L’arrivée des premiers occupants de notre paroisse remonte à la fin des années 1850, époque où les ‘Eastern Townships’ s’ouvrent aux Canadiens-français et où les seigneuries de la vallée du St-Laurent déversent leurs surplus de population dans les terres inoccupées de nos régions, Les archives nous informent que Frédéric Dawson en 1855 et Olivier Miray en 1857 se seraient installés aux environs du lac Breeches, mais ces premiers occupants n’ont laissé aucune trace de leur venue.
Il faut attendre jusqu’en 1868 avant qu’un jeune entrepreneur de 16 ans, John Champoux, natif de St-Grégoire de Nicolet, fils d’Octave Champoux et d’Alixe Bergeron, trouvant le site des Bulls’ Head Falls (aujourd’hui Chutes Champoux) propice à l’établissement d’un moulin à scie, achète du gouvernement provincial le droit d’exploiter le pouvoir hydroélectrique. Ce droit lui est accordé à la condition qu’il installe un moulin à farine pour accommoder les cultivateurs qui s’y établiront.
Ce fut fait en 1870. Deux ans plus tard, John Champoux, en association avec ses frères Alexandre, David, Calixte et Pétrus, construit un moulin à scie hydraulique à proximité des chutes. La Cie Champoux est fondée. Elle orientera l’économie de Disraeli jusqu’en 1912 (année de son achat par la Cie Brompton.) en donnant de l’ouvrage à une partie importante de la main d’œuvre locale et en ouvrant un premier magasin général afin d’accommoder, en produits divers, l’ensemble de la population nouvellement installée.
La colonisation de Disraeli se fera à partir de deux grands axes ; le chemin Lambton (route allant vers Ste-Praxède) et le Breeches (route allant vers St-Jacques-le-Majeur.) En 1873, Onésime Fortier ouvre le rang de Lambton . Suivront Siméon, Charles et Alexis Gagnon. Jules Roy viendra les rejoindre en 1879. David Binette installera, en 1874, un commerce sur le Chemin Lambton (rue Champoux). A partir de 1877, un groupe de familles s’établissent au lac Breeches.
Ce sont les Catellier, les Gagné, les Giroux, les Faucher, les Thibodeau, les St-Laurent et les Gosselin. Ces familles viennent de la région de Lotbinière et de l’Ile d’Orléans. En 1878, Antoine Lapointe de Ste-Hénédine ouvre la 2e partie du rang V1. Étienne Adams, le premier maître poste, arrivant de Pennsylvanie, installe son magasin général sur la 1ère Rue (rue Laurier.).
La première messe est célébrée en 1878 dans la maison d’Honoré Morin (le premier hôtelier de Disraeli) par l’abbé Beaugrand-Champagne, curé de St-Gabriel-de-Stratford. Les curés Francoeur de Stratford, Blanchard de Weedon et Plante de Garthby assureront tour à tour les services religieux jusqu’en 1884. La desserte sera connue sous le nom de Ste-Luce de Stratford ou Ste-Luce de Garthby avant de devenir Ste-Luce de Disraeli.


L’installation (1879 – 1924) On pourrait diviser l’Histoire de Disraeli en deux grandes étapes. La 1ère, qualifiée d’installation, va de 1879(année de la construction de la gare et de la requête pour l’érection de la chapelle) jusqu’à 1924 (année de l’incendie de la première église). Cette période est marquée par l’omniprésence de l’industrie forestière dans la vie économique de Disraeli.
Cette activité est favorisée par deux moyens de transports essentiels : la rivière St-François, permettant la drave de milliers de billes de bois vers les moulins à scie et de papier, et le chemin de fer (1879) rendant possible le transport de produits transformés : traverses de voies ferrées, plançons (madriers), boîtes et seaux de bois (Disraeli Box) vers les marchés national et international.
Trois événements majeurs survenus en 1883 vont donner un essor important à l’organisation de la paroisse. Ce sera d’abord l’officialisation de la municipalité du canton de Disraeli et l’élection du premier maire John Champoux (2 février). En second lieu, la formation de la commission scolaire (16 juillet) dont la première institutrice fut Mlle Fecteau qui avait sa classe sur la 1ère rue (rue Laurier) et finalement la bénédiction de la 1ère église (13 novembre) et l’arrivée de son curé : l’abbé A.D. Jobin. Le presbytère sera construit en 1891. On donnera à la paroisse le nom de Ste-Luce en l’honneur de Sr Ste-Lucie, supérieure du Mont Notre-Dame de Sherbrooke, qui avait rendu de précieux services au diocèse.


La municipalité, qui était connu au tout début sous le nom de Black Creek recevra, en 1877, le nom de Disraeli en souvenir de Benjamin Disraeli (Lord Beaconsfield 1804 – 1881), Premier-Ministre de Grande-Bretagne en 1868, année de l’arrivée de notre fondateur. Les premiers actes inscrits aux registres paroissiaux ont été : – Premier baptême : 13 janvier 1884 : Joseph, Pierre, Alfred Déry, fils de François Louis Déry, marchand et de Cédulie Desnoyers. – Premières sépultures : 27 janvier 1884 : Joseph, Edmond Fortin (2 jours) fils de Sévère Fortin et de Zoé Roy. – 28 janvier 1884 : William Jalbert dit Carleton (52 ans) époux de Résina Langis.
Premier mariage : 22 avril 1884 : Napoléon Côté et Aurore Vallières. En 1897, la paroisse fera don d’un terrain pour la construction du couvent et de l’école Ste-Luce qui seront confiés aux religieuses des Sts-Noms-de-Jésus-et-de-Marie qui y dirigeront, au fil des ans une école ménagère (1944) puis une école normale pour jeunes filles.


Pour ce qui est du premier collège, il faudra attendre en 1907 pour voir sa construction et en 1919 pour assister à l’arrivée des F.F. Maristes qui dirigeront l’établissement jusqu’en 1969, année du transfert du cours secondaire vers l’école polyvalente de Disraeli. Les religieuses et religieux abandonneront le secteur de l’enseignement à Disraeli vers 1985.
Pendant tout ce temps, la vie économique s’organise, ponctuée au rythme des saisons. En hiver, un nombre important de bûcherons iront en forêt, dans les chantiers de la région, faire la coupe du bois qui sera, le printemps venu, dirigé vers les moulins à scie locaux ou les moulins de papier de la Cie Brompton. Une importante équipe d’habiles draveurs, secondée par quatre bateaux de drave (steamboats) le Tobin, le Wilson, le McRea et le Marine, mèneront ce bois à St-Gérard et, de là, en suivant le cours de la rivière St-François, jusqu’aux moulins à papier de la Cie Brompton.
L’été venu, plusieurs de ces bûcherons et draveurs se transformeront en habitants et cultiveront leur petit lopin de terre. Les autres iront travailler à la Cie Champoux ou dans les moulins à scie établis à proximité du lac. Vers 1892, la Cie Parent et Frères (Joseph et Honoré) ouvre une manufacture de portes et châssis qui fonctionnera sous ce nom jusqu’en 1925 puis sous le nom de Vachon et Parent de 1925 à 1930. La compagnie va se spécialiser dans l’ameublement d’église. La manufacture passera au feu, sera reconstruite et vendue à Adélard Lehoux.
La population et la production industrielle étant en rapide augmentation, il deviendra urgent de se donner de nouveaux services à la hauteur de ce développement. On pense d’abord à faciliter l’accès au village des familles établies dans le secteur du Breeches. En 1879, le bac (bateau passeur de M. Vilmaire Brousseau) en fonction depuis 1877, qui servait de lien entre les deux rives du lac Aylmer, sera remplacé par un premier pont de bois arrivant sur la rue Jobin. En 1908, on construira le pont actuel qui donne sur la rue St-Joseph. En 1904 la campagne se détache du village pour former une entité administrative distincte. Vers 1900, la Banque Provinciale ouvre une succursale à Disraeli.
La Cie de téléphone de Disraeli est créée en 1914 par P.A.Labrecque, Pierre et Alphonse Létourneau, qui invitèrent les paroisses avoisinantes Garthby, Stratford et St-Jacques, à en faire partie. Cette première période sera marquée par une série d’incendies majeurs qui viendront transformer le visage du village. En 1907, c’est un secteur important de la 1ère rue (rue Laurier) qui s’envole en fumée. Quelques années plus tard, en 1911, la rue Champoux, à son tour, est la proie des flammes.
Histoires
Plusieurs magasins et demeures sont complètement détruits. L’absence de service d’incendie et la nécessité de recourir à l’assistance des pompiers de Sherbrooke ou de Thedford expliquent en partie ces désastres.
L’incendie de la première église, le 25 avril 1924, la reconstruction de l’actuelle église en 1926  et le déménagement du presbytère en 1927 marqueront la fin de la première période.  Dès le 11 mai 1924, les marguilliers votent unanimement, avec l’appui de la population, la reconstruction de l’église. Conçue par l’architecte sherbrookois, Louis Audet, l’église actuelle mesure 180’ de longueur par 71’ de largeur. Au clocher (tête de la croix au niveau du sol) la hauteur est de 153’. Les plans prévoient 966 places assises. Les travaux sont confiés à l’entrepreneur Dion & Bonin, également de Sherbrooke, pour la somme de 117,000$.
La pierre de granit utilisée provient des carrières St-Samuel. L’orgue fut commandé à la Compagnie canadienne des Orgues de St-Hyacinthe pour la somme de 2,600$. Trois cloches furent commandées, au coût de 3,120$ à la maison européenne Raccord par la voie d’un importateur de Québec. Ce trio, d’un poids total de 4,691 lbs, fut consacré et «baptisé » de la façon suivante lors de sa bénédiction : Cloche FA : 2,085 lbs – Pie Xl, Paul, Osias. Cloche SOL : 1,538 lbs – Joseph, Amédée, Georges. Cloche LA : 1,068 lbs –Marie, Luce, Alphonse de Ligori. La cérémonie de bénédiction de la pierre angulaire de la nouvelle construction eut lieu le 12 octobre 1924.
Elle fut placée à l’angle du mur de la porte centrale du côté de l’épître (Villa Lavoie) La première grand’messe chantée dans cette église non encore terminée y fut célébrée à Noël 1925. La bénédiction officielle de l’église avec son orgue et ses trois cloches se fit le 25 juillet 1926. (Cf : Lee feuillet paroissial de la communauté chrétienne Ste-Luce, Disraeli 25 juin1989.) La diversification (1930 –2002) La deuxième étape de l’évolution de Disraeli va de 1930 à nos jours. Elle débute par 10 ans de stagnation causée par la Grande Crise économique (1929-39), suivi d’une reprise à la faveur de la guerre. Cette relance va amener chez nous une diversification et une modernisation industrielles.
Le commerce du bois et la drave vont reprendre. Les anciens ‘steamboats’ seront remplacés par les ‘Tugboats’, plus rapides et plus efficaces. Les plus âgés se rappellent encore du bruit particulier de ces bateaux lorsqu’ils se rapprochaient du camp des draveurs situé à la sortie de Disraeli, en direction de Stratford. La drave prit fin vers 1960. Le camp des draveurs fut démoli et les bateaux disparurent.
Le Quebec Central Railway reste, à cette époque, le principal moyen de transport. Chaque jour, quatre trains de voyageurs passent par Disraeli. Deux en direction de Sherbrooke et deux en direction de Québec, sans compter les nombreux trains de marchandises qui alimentent Disraeli et sa région en produits de toutes sortes.
La généralisation de l’automobile et du camion comme moyens de transport va causer la mort du chemin de fer dans la région. En 1969, le Q.C.R. cessera son service et la gare, qui avait été depuis ses débuts, un important centre d’intérêt, sera démolie. En 1934, le conseil municipal louera la salle paroissiale Jacques-Cartier, située sur le site de l’actuel hôtel de ville, à M. Louis De Luca, pour qu’il y établisse une manufacture d’habits et de paletots. Cette industrie, des plus modernes, emploiera jusqu’à 50 ouvrières. Ce sera la première entreprise à employer une main d’œuvre féminine. Malheureusement, les flammes détruiront complètement l’édifice, le 18 novembre 1947.


Huit cents paletots d’hiver devaient être expédiés le lendemain matin. Les pertes furent évaluées à 100,000$. En 1940, MM. Roméo Goudreau et Gérard Dubreuil ouvrent une fabrique de liqueurs douces qui produira, entre autre, les boissons Mélody et Opéra Cocktail.
En 1934, naîtra la coopérative agricole de Disraeli, suivie dix ans plus tard de la Caisse populaire Desjardins. En 1944, la municipalité vendra sa nouvelle salle paroissiale, sise à l’angle des rues St-Joseph et St-François, à M. Émile Gosselin qui y établira une manufacture de meubles. Cette industrie sera, par la suite, tour à tour la propriété de la famille Beaudoin, de Marius Ouellet, du groupe Radisson et finalement de la Cie Shermag. C’est aujourd’hui le principal employeur de Disraeli et les meubles fabriqués dans cette usine sont vendus à travers le Canada et les États-Unis. Au delà de 200 personnes y travaillent présentement. L’année 1945 sera marquée par un développement industriel sans précédent.


Trois manufactures s’installent chez nous.
Il s’agit d’abord de la « Quebec Woodenware Limited », propriété de la famille Bienvenue (anciens propriétaires de la Disraeli Box). L’usine produira des seaux et des boîtes de bois. Ensuite, les frères Gagné (Roland, Roméo et Gérard) mettront sur pied une manufacture de portes et fenêtres. L’industrie sera connue sous le nom de «R. Gagné et Frères Enr. ».
Finalement, Gérard Clark ouvre une petite entreprise de fabrication de lattes et de barreaux. La fin de la deuxième guerre mondiale et le boom économique qui s’ensuit amènent une forte demande de métaux métalliques et non métalliques. Ce soudain besoin favorisera l’ouverture de nouvelles mines d’amiante et de cuivre dans la région. Plusieurs travailleurs de chez-nous, attirés par les salaires élevés trouvent un emploi dans les mines d’amiante de Black-Lake et Coleraine.
La mine de cuivre Solbec de Stratford ouvre et donne de l’ouvrage à plusieurs ouvriers de Disraeli, en plus d’attirer une quantité appréciable de gens venant de l’Abitibi. Cette nouvelle prospérité économique va contribuer au développement de la municipalité. Des secteurs nouveaux vont s’ajouter. C’est le cas du quartier Gervais, en direction de Coleraine, et du quartier Dion, de l’autre côté du pont, vers St-Jacques .
Disraeli s’affirme de plus en plus comme petit centre régional. Une variété de services apparaît : le Cinéma Couture en 1946 se veut un lieu de divertissement très apprécié par les jeunes de la région. Des salles de patins à roulettes et de quilles viendront compléter ce volet. La régionalisation scolaire des années 1965 va rendre possible la construction de l’école polyvalente de Disraeli, regroupant les élèves du secondaire d’une dizaine de municipalités environnantes.


La Cie Setlakwe de Thetford achètera l’ancienne mercerie Anto et Zako et s’implantera à Disraeli. En 1969, le couvent Ste-Luce sera démoli et remplacé par le Foyer de Disraeli, une résidence pour personnes âgées. Le domaine de l’industrie va également se transformer. Dans le but d’attirer de nouvelles usines, la ville va se doter d’un secteur industriel, situé sur la route 112, en direction de Beaulac.
L’usine Nutech et les Entreprises J.G. Landry vont s’y établir. Un motel industriel va même y voir le jour. La paroisse Ste-Luce de Disraeli va absorber les paroisses Ste-Praxède et St-Jacques –Le-Majeur. C’est maintenant au tour du curé de Disraeli d’assurer les services religieux à St-Gabriel de Stratford et St-Charles Borromée de Beaulac. Cependant, la ville de Disraeli, à l’image des autres municipalités de la région et d’un peu partout à travers le Québec, assiste aujourd’hui, impuissante, à la baisse et au vieillissement de sa population.
Une école (St-Antoine), qui accueillait jadis des dizaines d’étudiants change de vocation et se transforme en centre communautaire. Des foyers pour personnes âgées naissent : Le Foyer St-Rosaire, le Foyer de Disraeli et plus récemment la Roseraie (2001). L’office Municipal d’Habitation de Disraeli va bâtir deux H.L.M. : le Chaînon d’Or en 1985 et le Domisiladoré en 1990. Une volonté de reprise en main et de rajeunissement est toutefois de plus en plus perceptible.
En 1976, la ville bâtit l’aréna à proximité de l’école polyvalente. La Chambre de Commerce renaît et réalise la Marina en 1996. Des groupements de citoyens (Berges Neuves qui projettent d’aménager les rives de la rivière) se forment, prêts à s’investir dans le développement économique, social et culturel du milieu. Un journal communautaire (Le Cantonnier) voit le jour en 1999. Ce qui nous laisse croire que la devise de Disraeli « De progressu in progressum » est toujours aussi vivante