dimanche 21 février 2016

Rodrigue Jean et Anne LeRoy - Jean Rodrigue et Richard Rodrigue - Scotstown

Rodrigue ou Rodrigues


Jean Rodrigue et  Anne Roy ou Leroy


Lisbonne, Portugal


Né vers 1641 à Säo Joäo ou Saint-Jean
Province d’Estrémadure à Lisbonne au Portugal
Décédé le: ......................
Parents: Joäo Rodrigues et Susana da Cruz
Francisé Jean Rodrigue et Suzanne Lacroix à Québec
Marié le 28 octobre 1671 à Québec
Anne LeRoy*
Née vers 1641 Saint-Germain-L’auxerrois, Paris
Décédée le 26 mai 1715 Hôtel-Dieu, Québec
Parents: François Leroy et Anne Bourdais
* Fille du Roy


Enfants
Pierre-Jean né le 21 août 1672 à Beauport, QC, Canada
Marie-Anne née le 7 août 1673 à Beauport, QC, Canada
Suzanne née vers 1675
René né le 28 juillet 1678 à St-Michel de Beauport, QC, Canada
Vincent né le 9 août 1681 à Village St-Michel, Beauport, QC, Canada
Jacques né le 27 mai 1685 à Village St-Michel, Beauport, QC, Canada



Anne Roy ou Leroy, elle apporte des biens estimés à 300L et un don du roi de 50L; 40 ans au recensement 1681; citée 01 mai-05 1692 (40 ans) Hôtel-Dieu de Québec); mariée le  28 octobre 1671 (Contrat de mariage chez le notaire le 13 Becquet) avec Jean Rodrigue, famille établie à Beauport; 5 enfants.


Navire venue en Nouvelle-France
Le navire le Saint-Jean-Baptiste 1671 Québec

Anne LeRoy: Passagère numéro 93, elle est sur le navire numéro 851 – le Saint-Jean Baptiste de Bordeaux, France, Tirage: 295 à 300 tonnes – Maitre: Pierre Guillebaud, capitaine, Propriétaire: Dhariette Aubert de la Chesnay, Allaire Lamothe, Armateurs: Dhariette et Lamothe, Départ de Bordeaux le 22 mai 1671 en direction de Dieppe, Départ de Dieppe vers la fin juin 1671 pour Québec, il arrive en août 1671 à Québec et le navire retourne à Dieppe le 10 janvier 1672


Le 4 mai 1671 le navire est acheté à un Hollandais pour 12 000L par Charles Aubert de La Chesnaye, Antoine Allaire, Étienne Dhariette et Jacques Lamothe. Le capitaine en détient une part d'un seizième. Le navire prend la mer en 1671 pour Québec avec un équipage de 20 hommes. Le 9 janvier 1672 ses propriétaires le revendent pour 11 110L au négociant Jean de Bortuste, agissant au nom de Marsan de Labaratz et Jean de Lason, négociants de Saint-Jean-de-Luz.


Le navire, commandé par le capitaine Pierre Guillebaud, est avitaillé par les sieurs Dhariette et Lamothe. Il est chargé de vin, d’eau de vie et de prunes et part de Bordeaux le 22 mai pour Dieppe et le Canada.


Engagement pour trois ans à Antoine Allaire, marchand de La Rochelle pour Toussaint Quenet, marchand de Rouen au nom de M. Talon, intendant à Québec (Teuleron, notaire de La Rochelle). L'engagé s'est probablement embarqué sur le navire le Saint-Jean-Baptiste:
- (677) 4 mai - André Tubleau, 19 ans, de Luçon, 50L par an, dont 30L d'avance.



Passager Sr de La Bouteillerie avec deux charpentiers, deux maçons, quatre manœuvres pour défricher des terres jusqu'à concurrence de 100 arpents. Le navire portait aussi cent hommes, cent vingt filles, cinquante moutons et brebis, dix ânes et ânesses, draperies et couvertures et beaucoup d'autres choses pour usage de l'homme ».


Selon Silvio Dumas les contingents de Filles du roi étaient toujours confiés « à une femme, de France ou de la colonie, bien recommandée et capable de maintenir ses protégées sous une discipline rigoureuse ».


Ainsi la demoiselle Élisabeth Estienne, qui a escorté les filles à marier de 1670 et 1671, est gratifiée d'un don de 600L par le roi, écrit le ministre Colbert à l'intendant Jean Talon dans une lettre le 11 février 1671 « en considération des soins que vous me marquez qu'elle a pris de la conduite des autres ». Elle a poursuivi le travail de Mme Bourdon réalisé en 1669 à la grande satisfaction des autorités. Dumas a compté que cette dernière a assisté comme témoin à 304 conventions matrimoniales signées de 1663 à 1673, dont les deux tiers en 1668, 1669 et 1670.


« Comme passager au retour en France : Simon-François de Saint-Lusson qui agit pour Jean Talon pour la vente du navire de ce dernier la Petite Nouvelle-France, de 100 Tx, à Laurent Poulet pour la somme de 1900LT pour quoi le dit Poulet à présenter une facture de marchandise de toile pour la valeur de 1750L, lesquelles sont au nom du marchand Sr Bazire du Canada. Saint-Lusson conduisait avec lui un orignal vivant de six mois, un renard et onze outardes qu'il s'empressa de présenter au roi ». (Tabellionnage de Dieppe, 21 mai 1672)
Port de Dieppe 1672


« A son retour le 10 janvier 1672 à Dieppe, le navire apportait 10 000 livres de castor, 400 peaux d'orignal, des pierres, du bois, de la poix et beaucoup d'autres choses rares ».

Il est matelot et arrive au pays vers 1667-1668. Il habite Cap-Rouge en 1668. Après son mariage, il s’établit à Beauport.


En 1681, il possède 10 arpents de terre en culture. Son épouse décède le 26 mai 1715 à l’Hôtel-Dieu de Québec. Il décède le 14 novembre 1720 à Beauport et inhumé le lendemain
Jean Rodrigue (ou plus exactement João Rodrigues) était portugais. Il était né probablement à Lisbonne, dans la paroisse de São João, vers 1641.


Plus tard, il a donné les noms de ses parents comme étant Jean Rodrigue et Suzanne Lacroix; mais on peut facilement déduire qu'il a alors francisé ces noms (comme il avait francisé le sien), probablement pour mieux se faire accepter dans la colonie de la Nouvelle-France. Le nom de ses parents, en portugais, devait donc être João Rodrigues et Susana da Cruz.


Jean Rodrigue était marin. Il a donc fort probablement exercé ce métier en Nouvelle-France, même s'il s'était très tôt établi sur une terre. Arrivé vers 1668, sa première acquisition foncière eut lieu cette même année ou l'année suivante, lorsque Jean Juchereau lui concéda une terre à Cap-Rouge.


Dans les années qui suivirent, il réalisa plusieurs achats et ventes de terres.
Filles du Roy


Il épousa, en 1671, une fille du Roy, Anne Le Roy, originaire de Paris, et le couple s'établit au village St-Michel à Beauport, où les deux époux passèrent le reste de leur vie. Ils ne furent jamais riches; Jean s'engagea année après année pour la saison de navigation; il dut même s'engager, en 1675 durant la saison morte, à servir chez un bourgeois de Québec, Vivien Jean, pour gonfler ses revenus.


Lorsqu'il fut plus avancé en âge, Jean Rodrigue commença à se départir de ses terres, pour encore augmenter ses revenus, bien sûr, mais sans doute aussi pour doter ses fils de quelques lopins de terre. Finalement, dans les dernières années de sa vie, il se donna à ses enfants pour qu'ils puissent s'occuper de lui et de son épouse.


Il décéda à Beauport le 14 novembre 1720, à l'âge de quelques 80 ans; son épouse, Anne Le Roy, était décédée à l'Hôtel-Dieu de Québec le 26 mai 1715 à l'âge de 74 ans.












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