lundi 8 juin 2015

Gould et Sainte-Marguerite Canton de Lingwick - Estrie- (Cantons de l'Est) - Québec - Canada

Gould et Sainte-Marguerite
Le canton de Lingwick
 
Entre Sherbrooke – Scotstown et Lac-Mégantic


Territoire agricole et forestier, le canton présente un patrimoine naturel de qualité exceptionnelle. Surnommé les Highlands du Québec, le canton de Lingwick nous fait revivre la ferveur écossaise de ses pionniers avec les activités thématiques du Centre culturel Oscar-Dhu qui se mêlent aux saveurs gourmandes présentées sur place.
Gould - Pont couvert McVetty-McKenzie


Premier village du pays gaélique des « townships », c'est à Gould que les familles fondatrices bâtirent le pont couvert McVetty-McKenzie, le deuxième plus long au Québec, avec une portée de 63 mètres : il demeure le plus long et le plus beau des Cantons-de-l'Est. À proximité, les Artisans de Lingwick vous invitent à découvrir leur boutique et leurs créations. L'église presbytérienne, le magasin général, les résidences de style vermiculaire et les trois cimetières ancestraux


Les immigrants écossais s'installent dans les environs de ce hameau situé sur la rivière Salmon, dans les années 1830 lorsque la British American Land Company (BALC) a ouvert le Canton de Lingwick aux colons. En plus de la compensation des terres pour leurs propres fermes, île de Lewis colons ont construit la route (route 108) à partir de Gould à Bury, une autre colonie BALC.

Le McVetty-McKenny pont couvert, qui enjambe la rivière quelques kilomètres au nord d'ici sur la route 257 est le plus long pont couvert, dans les Cantons. Beaucoup des premiers établissements qui s'étaient formé autour de Gould ont passé depuis dans la mémoire: North Hill, Galson et Red Mountain, pour n'en nommer que quelques-uns.
Gould - Chalmers United Church
 
Aujourd'hui, les visiteurs trouvent un mélange vivant de Québécois et de plats traditionnels écossais à Gould magasin général historique (1845), fonctionne désormais comme une petite auberge et un restaurant. L'ancien magasin ayant appartenu à James Ross, un ancien capitaine de bateau qui ont immigré au Québec en 1829 et qui a été le premier maire de Gould.


Chalmers United Church suivante a été érigée par une communauté locale presbytérienne en 1892 avec des briques de logements de démontage colonie abandonnée BALC de Victoria Village, neuf miles en amont.
 
Cornemuses, tartans, danses traditionnelles et des ateliers de langue Gaelic sont au menu pendant le Festival populaire de Gould des traditions écossaises, qui a lieu chaque automne. Car elle conduit à Scotstown sud, le sentier du patrimoine passe le Lingwick cimetière des pionniers sur le sable Dirt Road (route 257).
 
               
Daniel Audet Copropriétaire de la Ruée vers Gould Études françaises 1991
 
Curieux et avide d'histoire, Daniel Audet vit sa passion au quotidien. Il fait partie des quelque 35 habitants du village de Gould. Situé à l'intersection des routes 108 et 257 dans le Haut-Saint-François, ce petit village écossais est en train de renaître de son histoire.
 
Daniel Audet raconte que Gould est pratiquement né des cendres du village de Victoria. Et ce n'est pas au sens figuré : "Pour construire les nouvelles maisons, le bois ne manquait pas; mais les clous par exemple! Les colons écossais brûlaient littéralement chacune des maisons de Victoria pour récupérer les clous, les pentures et les composantes de fer. Il ne reste absolument rien de ce village."
 
Pour témoigner de l'effervescence qui régnait à cette époque, Daniel Audet rappelle que Gould a déjà compté jusqu'à 2000 âmes, deux écoles, trois églises, une fromagerie, deux "moulins à bois", un bureau central de coupe de bois avec un dortoir pour les bûcherons, une auberge-relais pour les voyageurs qui faisaient le trajet Boston-Québec, ainsi que plusieurs entreprises et commerces, dont le magasin général de James Ross.
 
"L'histoire de cet homme est très intéressante. Né en Écosse, il vivait à Québec depuis l'âge de 15 ans où il avait été, entre autres, capitaine d'un vaisseau commercial reliant Québec aux Antilles. Il parlait couramment le gaélique, l'anglais, l'espagnol et le français. Il était fou de la poésie française et a lui-même publié quelques recueils de poèmes. Il a épousé une jeune Irlandaise et il s'est installé à Eaton Corner, puis à Gould où il a ouvert son magasin général. Il est devenu le premier maire de Gould et il a aussi été député de Compton."
 
La Ruée vers Gould
 


En 1987, Daniel Audet quitte Montréal et débarque à Gould sans se douter que l'histoire de ce village écossais l'absorberait autant, dans tous les sens du mot. Membre d'une troupe de théâtre semi-professionnelle, il a une formation en scénarisation qu'il désire compléter en étudiant en rédaction-communication à l'Université de Sherbrooke en vue de devenir recherchiste. Tout en poursuivant ses études, il s'intéresse à l'histoire de son village d'adoption et se découvre une nouvelle passion.
 
Plan d'affaires et étude de marché en main, il s'aventure dans la Ruée vers Gould en 1995. "L'histoire est au cœur de notre concept : des plats traditionnels, un service en costumes d'époque, une ambiance écossaise et, bien sûr, un décor d'antan, inspiré de la réalité du village et des bâtiments historiques. Étant donné que le concept se basait sur des faits vécus, l'authenticité du magasin général de James Ross était aussi une condition essentielle quand nous avons acheté le dépanneur du coin."
 
Il met alors à profit sa formation de recherchiste et se découvre une multitude de talents : menuisier persévérant, homme d'affaires averti, cuisinier raffiné et même conteur captivant. Quand il relate l'histoire du magasin général, Daniel Audet reprend simplement ce que les gens du village ou leurs descendants lui ont confié, ce que les registres lui ont révélé, ou encore…


" Même le plancher d'origine nous raconte le quotidien du magasin général. Et croyez-moi, je le connais bien: je l'ai sablé à quatre pattes! " Il montre une grande traînée où devait être situé le comptoir à bonbons, deux démarcations où se tenait avec assurance le maître de poste, quelques lattes de bois disparates, là où le mur de soutènement a disparu au profit d'une nouvelle pièce pour la famille grandissante. James Ross a eu 14 enfants.
 
La maison McAuley fut construite en 1913 par William et Margaret McAuley.  Ce couple avait acheté la propriété de Mary Buchanan Mc Iver.  Mary s’était réservé l’occupation de sa maison (une auberge) et de la moitié de la propriété qui comptait 6 âcres.  Mary avait la forme ce qui convainquit le couple Mc Auley de se construire sur l’autre moitié de la propriété une magnifique maison de style vernaculaire. 
 
Le destin voulu que Mary décéda six mois plus tard.  Le couple McAuley se retrouva avec 2 maisons.  Le couple loua la nouvelle maison et alla occuper celle de Mary.  En 1919, il la vendit à Christie Mc Cleod Morrison.  Mme Morrison la conserva 4 ans pour la revendre à Donald McRitchie et à Maude Huntinton en 1923.  Ce couple vivait avec les parents de Maude. Tous décédèrent dans la maison. 


Maude fut la dernière à y mourir…mais certains faits nous indiquent qu’elle n’a peut-être pas encore partie.  De 1949 à 1961, la compagnie minière de cuivre de Fontainebleau en fut propriétaire pour y loger leurs cadres.  De 1961 à 1969, un ingénieur de la compagnie minière Monsieur Holdein l’habitat avec sa famille. En 1969-71, Monsieur Georges McAskill et son épouse l’acheta en prévision de leur retraite, mais tous les deux sont décédés avant de l’habiter. Ce furent les derniers propriétaires d’origine écossaise.
 
Aujourd’hui la Maison McAuley vous accueille comme résidence touristique.  Elle peut accueillir de 2 à 12 personnes confortablement à l’intérieur de ses 12 pièces. Ses boiseries centenaires, ses lambris de bois, sont ameublement d’autrefois vous transporteront au siècle dernier. Ses aménagements extérieurs, mi-sauvages, mi-cultivés et sa petite ménagerie (oies, poules et dindes sauvages) vous charmeront. Sa cuisine équipée et ses salles à manger, ses salons, son foyer rendront votre séjour des plus agréables.
Gould Maison McAuley informations :
 http://www.rueegouldrush.net/auberge_et_maison_mcauley.html
Pour que l'histoire se répète


Le projet de Mme Margaret Bennett était d’organiser une tournée dans les écoles tant primaires que secondaires, les sociétés d’histoire et les centres culturels dans les îles Hébrides (Uist, Harris, Lewis). Une tournée pour offrir une conférence sur ceux qui les avaient quittées pour venir se refaire une vie dans la MRC du Haut-Saint-François et dans celle du Granit : une conférence sur leur histoire donnée par Margaret, appuyée par le talent et le violon de Daniel Fréchette, par une collection d’une vingtaine de photos de Manon Rousso et par des ateliers de cuisine donnés par moi-même. Edmond Yergeau suivait le groupe pour croquer sur le vif les images qui nous rappelleraient ce merveilleux voyage. 
 
À sa petite-fille, le grand-père qui raconte l’histoire de son grand-père venu s’installer à Lingwick rejoint cinq générations. Si celle-ci transmet l’histoire à ses petits-enfants cela touchera sept générations. C’est ce qu’on appelle la tradition orale. C’est aussi ce qu’on nomme de l’histoire locale. C’est ce qui enrichit aussi une population et permet aux souvenirs de lier une génération à une autre.
Gould le spectacle


Mais il faut se donner la peine de raconter à l’autre. Je ne suis le petit-fils de personne de Lingwick, mais je remercie ceux qui m’ont raconté leurs souvenirs tant écossais que québécois. Sur notre territoire, dans notre localité, trois langues se sont parlé. Plusieurs d’entre vous se souviennent d’avoir entendu la langue gaélique aujourd’hui disparue; patrimoine immatériel perdu.


Arts du spectacle
 
Les arts du spectacle, beaucoup de gigues, de danses, de chansons, de musique sont disparus de notre patrimoine parce qu’ils ne se sont pas transmis d’une génération à l’autre. J’ai vu, à la Ruée vers Gould, lors d’une réunion de famille pour fêter l’anniversaire de M. Évariste Gagné, Yvette Rancourt-Gagné se lever et exécuter admirablement une gigue particulière que sa mère faisait autrefois dans les veillées de Lingwick. Mme Gagné m’a donné la chance de voir une gigue traditionnelle de la région.


Pratiques sociales
 
Les pratiques sociales et les rituels florissants autrefois dans notre localité, dans notre région, sont maintenant disparus ou en voie de disparaître. Je pense à la Roby Burn’s Night de Scotstown, aux processions à la Sainte-Anne du chemin Fontainebleau, à la fête du Canada de Bury, l’une sinon la plus vieille du genre au Canada, aux Rebecca’s Daugthers de Bishopton, aux parades des Gais Lurons.
Gould sentier en hiver


Connaissances et pratiques
 
Les connaissances et les pratiques concernant la nature et l’univers, dont la chasse sur notre territoire, semblent bien se porter tant qu’il y aura ces petites bêtes à queue blanche sur notre territoire. Par contre, dans moins de vingt ans, ceux qui ont fait la drave auront tous disparu sans que les plus jeunes de notre localité connaissent réellement leur histoire.
Savoir- faire et artisanat
 
Les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel apparaissent de nouveau dans notre localité : cordonnier, maréchal-ferrant, bûcheron et savonnière. Les dames qui taillent la guenille et qui la tissent pour lui redonner une autre vie. La coopérative Les Artisans de Lingwick est une magnifique initiative locale pour conserver, pour faire renaître et promouvoir l’artisanat, tout en lui donnant une belle vitrine régionale.
 
Tous les lieux associés que les communautés, les groupes mais aussi les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel comme le Indian Hill sur la terre de Clyne McDonald, Fisher Hill sur la route 257 nord qui ne fait pas référence à la rivière au Saumon, mais à ces pêcheurs de l’île Lewis venus s’établir là. Le pont croche, le pont de câbles, etc.
 
Le paysage est un des éléments distinctifs importants de notre patrimoine. Les forêts, les plaines, les champs, les prairies, les collines, les vallons, les montagnes, les lacs, les rivières et les ruisseaux de notre territoire ont charmé depuis des centaines d’années les populations qui y vécurent. Ces populations, qu’elles soient d’origine amérindienne, écossaise, irlandaise ou québécoise, ont su y laisser leurs empreintes et ne reconnaîtraient pas aujourd’hui le paysage qui les a vues évoluer durant leur passage
Lingwick


Le paysage est un patrimoine vivant. Il change au gré des saisons, au gré des besoins de ses habitants. Les saumons de la rivière ont laissé leur place aux barrages hydro-électriques de la Saint-François. Les forêts, terres de chasse amérindiennes, devinrent de belles fermes écossaises et québécoises. Plusieurs de ces fermes retournèrent à la forêt, d’autres se transformèrent en plantations de sapins. Le paysage d’aujourd’hui n’est plus celui d’hier, et ne sera pas celui de demain.

La beauté du patrimoine paysager de Lingwick influence nos vies au niveau culturel, économique, esthétique, environnemental ou social.

Les vieux érables du North Hill, corridor vert l’été, rouge l’automne, n’ombragent plus les voitures à chevaux mais restent indubitablement romantiques. Le chemin de la Montagne-Rouge témoigne par son nom de ce que les premiers colons écossais virent il y a plus de 150 ans.

Les vieux pommiers aujourd’hui solitaires dans le pré indiquent souvent le lieu d’une habitation et n’abritent plus les jeux des enfants de la maison.

Les fleurs de Maude Huntington McRitchie poussent encore autour de la Maison McAuley. Les fleurs de Madame Dallaire, entretenues avec amour chaque année, feront encore des bouquets dans 50 ans pour le plaisir d’une autre famille.

Il y a quelques années, de l’asphalte de la Ruée vers Gould, sortirent des asperges que probablement la famille de Dave Hillis avait plantées. La flore qui compose nos paysages peut nous raconter culturellement bien des histoires sur notre patrimoine. L’esthétisme de nos paysages, que nous travaillons à maintenir autour de nos propriétés privées et publiques, parlera aussi aux générations futures.
Lac Moffat

Les plantations de sapins, les fermes laitières, agroalimentaires ou à bœuf, les érablières, l’exploitation forestière participent à la diversité et à la qualité du patrimoine paysager. Cette diversité et cette qualité du paysage, dans le respect environnemental, constitue une ressource et un moteur économique déterminant pour nos régions rurales.

Les endroits publics comme la plage municipale, le Belvédère, le pont couvert et le terrain des loisirs font partie aussi du patrimoine paysager. Leurs fonctions sont sociales. Depuis des décennies notre population utilise ces lieux pour des fêtes et des rencontres amicales ou familiales.

Un hybride issu du patrimoine bâti et du patrimoine paysager : les cimetières. Nous avons de cet héritage une grande richesse patrimoniale : quatre cimetières. Les cimetières font partie de notre paysage. Situés souvent en des endroits remarquables, ils sont la table des matières de l’histoire d’une région : un hommage à nos bâtisseurs.

Malgré la richesse de notre patrimoine paysager, la grande majorité de la population n’a pas accès aux lacs Moffatt et McGill.

Notre patrimoine est un bien commun dont la protection et la responsabilité incombent tant à l’individu qu’à la collectivité.

La disparition des particularités paysagères locales, l’abandon des terres agricoles, le développement de villégiature non-planifié, l’indifférence et l’insensibilité face à notre territoire sont les dangers qui guettent notre patrimoine.

De l’auberge de Mary Buchanan McIver (maison actuelle de Léo et Gabrielle Dallaire, 1860) à la coopérative Les Artisans de Lingwick, il y a un siècle et demi d’efforts touristiques dans notre canton.
Lingwick cimetière
 
Lingwick a vu depuis une trentaine d’années plusieurs promoteurs touristiques et culturels défiler sur son territoire. Le Caroussel, La Récolte, La Boîte à festin, La Ruée vers Gould, Le Cochon Souriant, L’Agnelet, le pub Caledonia, Le Pionnier, La Lavanderaie, Le Maillon d’or, Les Artisans de Lingwick, La maison Jane C. Ross, Le Centre culturel Oscar-Dhu, entre autres.
 
Une histoire locale peu banale due à la provenance massive des Hébrides de nos premiers pionniers et du legs de leur culture et de leur patrimoine bâti.
 
La beauté de nos paysages, le vallonnement de nos prairies, le mystère de nos forêts, notre flore et notre faune, nos cours d’eau, nos fermes, nos plantations de sapins, nos lacs devraient séduire le promeneur urbain.
 
Les services du milieu sont adéquats et sympathiques. Plusieurs restaurants, plusieurs types d’hébergement (auberge, chalets, camping).
 
Du côté culturel, Lingwick a une troupe de théâtre professionnelle, innovatrice et créatrice qui, bien qu’elle soit itinérante par vocation, offre aux gens de la localité et aux touristes des productions de qualité sous chapiteau. De plus, un petit centre culturel a, depuis 2006, présenté une quinzaine de spectacles et de conférences.
 
Les loisirs de Lingwick offrent plusieurs activités intéressantes tant pour la population que pour le touriste (journées d’activités d’hiver, d’activités d’été, cours de langues), sans oublier le souci de notre municipalité à bien entretenir le belvédère, le pont couvert, la plage, etc. Force est de constater que le potentiel touristique est là. De plus, une étude touristique commandée à une firme de marketing professionnelle par le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François (HSF) souligne que le thème écossais de Lingwick est vendeur pour le tourisme et devrait être plus développé régionalement.
Lingwick forêt
 
Le site du pont couvert est l’un de nos joyaux. Déjà, la coopérative Les artisans de Lingwick y fait bonne figure. Le fait, comme me l’expliquait M. Marcel Langlois, que le bâtiment de la Coop se trouve sur l’ancienne portion de la route 257 contourne le règlement du zonage agricole du site du pont couvert.
 
Avec l’installation de l’électricité au pont couvert, serait-il pensable de créer sur le pont un marché public complet? Mmes Cathy Brunet et Carole Lapointe, sur un autre lieu, avaient déjà exploré la faisabilité d’un tel marché public. Plusieurs personnes du monde agrotouristique s’étaient montrées intéressées à participer à un tel projet, tant au niveau de la production de fromage, viande, savon, laine, légumes, pâtisseries, entre autres. Sous le pont couvert, il y aurait de la place pour installer plus de 20 commerçants à tous les week-ends (le tablier du pont n’est-il pas aussi l’ancienne route 257) À titre d’exemple, le marché public de Scotstown se tient sous un grand arbre et il s’y trouve plusieurs participants et plusieurs clients.
 
En 1950, le toit en bardeaux a été emporté par le vent, on l’a refait en tôle ondulée.  Remarquez le revêtement  de planches verticales à moitié du pont seulement. La culée et le pilier central sont en blocs de granit taillés à la main.
 
Interdit à la circulation automobile depuis 1979.  Il est le plus long dans les Cantons-de-l’Est  et l’un des plus beaux au Québec
 
Au printemps 2003, une dizaine de blocs de granit se détachent du pilier central. Grâce à une subvention de 54 000 $ de la ministre de la Culture et des Communications du Québec et à l’implication financière de 16 000 $ de la municipalité, les travaux de restauration de la maçonnerie du pont ont été entièrement réalisés par l’entreprise Maçonnerie Grues Desrosiers au cours de l’automne 2003 et du printemps 2004.
Rivière aux Saumons
 
Conserver le pont couvert, c'est rendre hommage à nos ancêtres qui nous ont légué ce fabuleux trésor. Le pont couvert McVetty-McKerry est le deuxième plus long au Québec, avec une portée de 63 mètres; il demeure le plus long et le plus beau pont couvert de l'Estrie.
Le terrain adjacent au pont couvert est un endroit magnifique, notre population aime bien s'y retrouver lors d'activités.
 
Les travaux de restauration de la structure du pont couvert sont terminés.  L'inauguration officielle a eu lieu le 10 septembre 2005.
 
Le village de Gould en 1836, la compagnie foncière British American Land Company (BALC) entama la construction du village de Victoria (aujourd’hui disparu à 3 km à l’ouest de Scotstown). En 1838, environ 200 personnes provenant de l’île de Lewis en Écosse s’installèrent dans le canton de Lingwick sur les lots de la BALC. En 1841, un second contingent de 223 immigrants pauvres de l’île de Lewis arrivèrent à Gould pour tenter de survivre grâce à l’aide de leurs parents.
 
En 1855, le 5 août avait lieu l’érection de la municipalité. Gould se développera rapidement grâce, entre autres, à la détermination d’un homme: M. James Ross. Le canton de Lingwick, dès 1891, comptera déjà 1022 âmes, recensement Canada, 1892. Le début de Gould Église Chalmers deuxième église d’origine presbytérienne. Construite en 1891, elle fait partie depuis
1926 des églises unies du Canada. Magasin général

Construit vers 1850 par James Ross, il a conservé sa vocation première pendant plus de 140 ans. Il a été aujourd’hui transformé en auberge écossaise. Le cimetière des pionniers, route 108. Établi en 1837, il est l’un des plus vieux cimetières d’origine écossaise dans la région.
 
 Festival des traditions écossaises: 1 (888) 305-3526

 http://www.cantonsdelest.com/city/41085/lingwick-canton#sthash.G7u9BzWQ.dpuf
 http://grandquebec.com/cantons-est/route-des-sommets/




2 commentaires:

Unknown a dit...

je recherche des photos du village Ste-Marguerite de Lingwick dans les années 1940 +

Unknown a dit...

Il en existe dans le livre du 150ième anniversaire de la Municipalité. Vous pouvez appeler la municipalité s'il reste des exemplaires.

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