Ville de Lac-Mégantic
Chef-lieu de la région du Granit
Partie du Haut Saint-François
Le départ des sentiers se fait au refuge Rose-Délima et est bordé par un ruisseau très rafraichissant et des petites cascades douces pour nos pieds. La montée vers le sommet prend 4,5 km et au dernier elle se fait beaucoup plus abrupte. Cet effort est récompensé par la vue sur les montagnes avoisinantes et la brise.
Les plus chanceux pourront apercevoir des orignaux et les autres, les nombreuses pistes lorsqu'on croise des sections de sentiers plus boueuses.
Au sommet, il est possible de continuer vers le Cap-Frontière ou le Trou-du-diable et ainsi faire une boucle. Se procurer une carte est fortement conseillé, certains embranchements portent à confusion.
Pour ceux qui aimerait prolonger leur séjour, il y a des lean-to et des plates-formes de camping le long des sentiers ainsi que tout près du refuge au départ des sentiers.
Directions:
Pour se rendre au mont Gosford à partir de Sherbrooke :
Se diriger vers Lennoxville par la 143 Sud (rue Wellington Sud)
Au centre-ville de Lennoxville, à la lumière, tourner à gauche sur la 108 Est (direction Cookshire).
À Cookshire, tourner à droite sur la 212 Est (avant la voie ferrée)
Toujours sur la 212 Est, à environ 15km après le village de Notre-Dame-des-Bois, tourner à droite sur le rang Tout-de-joie. L'intersection n'est pas vraiment évidente. Il y a une petite pancarte qui indique le mont Gosford, mais elle n'est pas toujours visible. Il faut retenir qu'il ne faut pas atteindre le village de Woburn (~5km plus loin).
Sur le rang Tout-de-joie, à environ 6 km de l'intersection, l'accueil de la ZEC Louise se situe à votre gauche (de toute façon, il y a une barrière 1km plus loin).
Rivière de la Chaudière
La rivière est un site privilégié d'activités de plein-air, particulièrement près du lac Mégantic et au parc des Chutes-de-la-Chaudière.
Situé près de l'embouchure de la rivière, à Lévis, ce parc offre des sentiers de randonnée pédestre et cyclable ainsi qu'une passerelle suspendue au-dessus de la rivière, qui offre un point de vue sur la chute, haute de 35 mètres.
La chute, harnachée dès le début du XXe siècle pour son potentiel hydro-électrique, compte maintenant un barrage reconstruit en 1999 sur les vestiges des anciennes installations, qui alimente une petite centrale hydroélectrique de 24 MW.
Les chutes de la Chaudière sur la rivière Chaudière à Lévis
La vallée de la Chaudière traverse en bonne partie la région québécoise de la Beauce.
Elle en a modelé les industries et le mode de vie, particulièrement au printemps où ses débordements lors de la fonte des neiges dans les zones habitées sont fréquents, malgré son cours régulé par 160 barrages et digues de retenue.
La rivière traverse plusieurs villes et villages de la région, dont Sainte-Marie (Québec), Saint-Georges (Québec), Beauceville et Saint-Joseph-de-Beauce.
Les chutes de la Chaudière sur la rivière Chaudière à Lévis
Joé Marry et Marie-Louise
Vers 1858, vivait dans un camp près de la rivière Chaudière une famille d'Amérindien probablement l'origine Abénakise. Joé Marry était un exellent chasseur, trappeur et pêcheur. Pour les voyageurs qui voulaient franchir la rivière, Joé Marry aidait ces personnes à traverser.
Marie-Louise, son épouse, s'occupait beaucoup du soin des malades, ainsi que les sœurs Malthide et Clothide. Dans leur cabane, il n'y avait aucune chaise, on s'assoyait par terre pour manger comme pour travaller. Ces quatre indiens venaient de la région de St-Georges de Beauce.
Vers 1879. Clouthide se rendait à la chasse à Holeb Maine, le long des lignes américaines, elle fut tuée d'une balle.
Trois ans plus tard Mathilde traversait les bois se dirigeant vers Lambton pour s'approvisionner d'aliments que les indiens appelaient « des vivres» en échangeant le produit de leur chasse. Le froid était intense et une forte tempête s' éleva et décéda.
La vallée de la Chaudière traverse en bonne partie la région québécoise de la Beauce.
Elle en a modelé les industries et le mode de vie, particulièrement au printemps où ses débordements lors de la fonte des neiges dans les zones habitées sont fréquents, malgré son cours régulé par 160 barrages et digues de retenue.
La rivière traverse plusieurs villes et villages de la région, dont Sainte-Marie (Québec), Saint-Georges (Québec), Beauceville et Saint-Joseph-de-Beauce.
La rivière est un site privilégié d'activités de plein-air, particulièrement près du lac Mégantic et au parc des Chutes-de-la-Chaudière.
Situé près de l'embouchure de la rivière, à Lévis, ce parc offre des sentiers de randonnée pédestre et cyclable ainsi qu'une passerelle suspendue au-dessus de la rivière, qui offre un point de vue sur la chute, haute de 35 mètres.
La chute, harnachée dès le début du XXe siècle pour son potentiel hydro-électrique, compte maintenant un barrage reconstruit en 1999 sur les vestiges des anciennes installations, qui alimente une petite centrale hydroélectrique de 24 MW.
Lac - Mégantic
MUNICIPALITÉ RÉGIONALE DE COMTÉ
« MRC » DU GRANIT et du Haut-St-François
La Municipalité Régionale de Comté du Granit (code géographique 300) connue également sous le nom de la région de Mégantic est située au cœur du plateau appalachien, dansa la région administrative de l'Estrie, tout près de la frontière avec les États-Unis.
Le relief de la région de Mégantic est composé de plusieurs collines, vallées, montagnes et plaines, parsemés de lacs et rivières.
La MRC du Granit est constituée de vingt municipalités qui recouvrent sur une superficie de plus de 27 300 kilomètres carrés. La MRC regroupe une population d’environ 21 500 habitants.
La plus grande villes est la ville de Lac-Mégantic qui constitue le chef-lieu régional. Cependant, le milieu urbain ne représente que 2% du territoire de la MRC du Granit, tandis que la région possède le plus vaste couvert forestier de l'Estrie.
Les forêts couvrent 90 % de son territoire et 30% des forêts de l’Estrie se trouvent à Mégantic.
La Municipalité Régionale de Comté du Haut-Saint-François (code géographique 410), située en Estrie, est composée de 14 municipalités, caractérisées par un grand nombre de lacs, rivières, vallées et montagnes.
Sa population de 22 000 habitants, soit 7% de la population estrienne, vit donc dans un milieu d’une beauté exceptionnelle, une destination par excellence pour les gens désireux de découvrir les terres les plus belles au Québec.
Les nouveaux arrivants du Haut-Saint-François, constateront eux aussi que ce sont des terres où il fait bon vivre.
Le Haut-Saint-François se trouve au sud-est du Québec, à 150 kilomètres de Montréal, s’étendant sur une superficie d’environ 2300 kilomètres carrés, ce qui en fait la deuxième MRC la plus grande en Estrie.
Le réseau routier bien développé, notamment, l’autoroute 10 qui traverse le Haut-Saint-François, assure des communications directes avec l’ensemble des régions du Québec, tandis que la route 257 permet d’accéder aux marchés américains.
Côté relief, le territoire est peu accidenté. Cependant. deux massifs montagneux sont y présents, soit trois chaînons de l’Estrie, de la Beauce et de Bellechasse ainsi que les montagnes frontalières.
Le relief se distingue aussi par les vallées formées par les rivières Saint-François, Eaton et la rivière au Saumon, Scotstown, avec des collines avoisinantes.
Les sommets les plus importants sont les monts Stoke à l’ouest de la MRC du Haut-Saint-François, les montagnes frontalières au sud et le mont Mégantic à l’est de 1100 mètres d’altitude.
Le bassin hydrographique est formé de la rivière Saint-François et de deux sous-bassins, soit les rivières déjà citées Eaton et au Saumon. Dans les secteurs nord et nord-est, on retrouve des lacs d’importance: Aylmer, d’Argent, Louise, Magill, Miroir, Moffat.
Les activités économiques sont concentrées à l’ouest du territoire. Au plan touristique, l’attrait et la source des revenus de la région la plus importante, est le Parc du Mont-Mégantic.
Comme partout en Estrie, l’agriculture demeure une activité prépondérante de la HSF et on y retrouve près de 600 fermes.
La forêt, quant à elle, couvre près de 80% du territoire. L’industrie du bois engendre de nombreux emplois. La transformation des produits dérivés du bois occupe plus de 50 % de la main d’oeuvre occupée dans le secteur manufacturier et constitue un des secteurs économiques des plus développées au Haut-Saint-François.
En général, la majorité des emplois manufacturiers, enfin, sont reliés aux secteurs du papier, du bois et du meuble.
La forêt, en plus d’être une source d’approvisionnement des usines de pâtes et papiers et des scieries, abrite une faune et une flore très riches et est également une bonne base de l’industrie touristique.
Au plan industriel, on peut signaler la proximité des États-Unis et la présence de l’Aéroport de Sherbrooke, ce qui permet d’affirmer qu’il existe un bon potentiel d’exportation.
Aujourd’hui, le taux de chômage dans la MRC du Granit oscillé entre 4% et 8% et la concentration de la main-d'œuvre dans les industries manufacturières y est la plus élevée dans les Cantons de l’Est. Dans le secteur manufacturier, l'on compte plus de 150 entreprises.
La MRC du Granit offre des possibilités excellentes pour les randonnées pédestres en été, le ski de fond et la pêche blanche l'hiver, le temps des sucres au printemps…
Pour produire un litre de sirop d’érable, il nous faut entre trente et quarante litres de sève, selon la tenor en sucre de l’érable. Même si les Amérindiens utilisaient des méthodes simples, les techniques de cuisson ont évolué au cours des derniers siècles.
L’évaporation de l’eau de la sève est aujourd’hui le procédé le plus communément adopté. On chauffe la sève jusqu’au point d’ébullition. Au moment de la récolte de la sève, celle-ci contient jusqu’à 97,5% de l’eau. Le sirop d’érable est à point lorsqu’il ne contient plus de 34% d’eau.
Cette densité est obtenue après plusieurs heures de cuisson. La température doit être maintenue en permanence à 104°C, alors les producteurs veillent souvent la nuit.
Chaque produit a son degré de cuisson. Par exemple, le beurre d’érable s’obtient à 112°C, tandis que la tire d’érable sur neige, dégustée par des visiteurs des cabanes à sucre en avril, est cuite à 113,8°C. Le sucre d’érable granulé est préparé à 123,3°C.
Même si la sève contient déjà certains arômes qui changent au cours de l’année, la vraie saveur du sirop d’érable se développe durant l’évaporation. Les experts distinguent neuf types de sirop correspondant chacun à une période de récolte précise.
Pour la vente des produits d’érable, au Québec, la réglementation prévoit deux catégories de sirops : le n°1 (haute catégorie) le n°2, et cinq classes de couleurs, soit extra - clair, clair, médium, ambré et foncé.
La MRC du Granit est également la première en importance au Québec quant au nombre d'entailles et la deuxième quant au nombre de producteurs du sirop d’érable.
Aujourd’hui, le taux de chômage dans la MRC du Granit oscillé entre 4% et 8% et la concentration de la main-d'œuvre dans les industries manufacturières y est la plus élevée dans les Cantons de l’Est. Dans le secteur manufacturier, l'on compte plus de 150 entreprises.
La MRC du Granit offre des possibilités excellentes pour les randonnées pédestres en été, le ski de fond et la pêche blanche l'hiver, le temps des sucres au printemps…
Sirop d'érable
Il faut 40 litres d’eau d’érable pour faire un seul litre de sirop. Quelle soif ! Mais, il est facile de faire du sirop ou d’autres produits à base d’érable : il suffit de percer un trou dans le tronc d’un arbre, de recueillir la sève dans un grand seau, d’échapper aux garde-forestiers, d’allumer votre poêle et mettre le seau sur le feu en vous armant de patience.
Voici la recette :
Pour obtenir du sirop d’érable : faites bouillir de la sève d’érable à 4° C de plus que pour l’eau, c’est-à-dire, à 104° C ;
Pour du beurre d’érable : faites bouillir la sève à 111-112° C ;
Pour de la tire d’érable : 115° C ;
Pour du sucre dur : 118° C ;
Enfin, pour du sucre granulé : 125° C.
Si cette aventure ne vous attire pas, il existe une autre option beaucoup plus simple : une visite à la cabane à sucre !
Ce sont les Amérindiens qui découvrent le sirop d’érable, bien avant l’arrivée des Européens. Ils percent des trous dans le tronc des érables et fixent au bas de l’entaille un copeau de bois qui achemine la sève vers un récipient fait également d’écorce. Ensuite, ils font bouillir la sève dans des contenants d’argile afin d’obtenir du sirop d’érable, la sève contenant 1% à 2% de sucre.
Dès les premiers jours de la Nouvelle-France, les Amérindiens apprennent aux colons à entailler le tronc de l’arbre au début du printemps, à recueillir la sève et à la faire bouillir.
Très vite, la coutume se répand et le sirop constitue aux XVIIe et XVIIe siècles la source de sucre la moins dispendieuse du marché et la plus importante. Très vite aussi, la période de récolte de la sève d’érable devient une période de réjouissance qui signifie la fin du long hiver canadien.
Au XIXe siècle, le processus s’industrialise. Le chalumeau est alors fabriqué en bois de cèdre, taillé en biseau et on l’appelle goutterelle ou goudrelle.
En règle générale, les acériculteurs parcourent les érablières à raquettes, même si les chevaux sont utilisés pour transporter dans des chaudrons la sève recueillie.
Il semblerait que c’est à cette époque que le terme « cabane à sucre » apparaît ou du moins se répand universellement. À cette époque, on appelle le sucre d’érable le sucre du pays.
En même temps, une autre tradition se répand : celle des moules à sucre. Des moules sont fabriqués à la main, sculptés dans du bois dur d’érable, de merisier ou de noyer.
Généralement, ils sont faits d’une seule section, mais certains sont composés de plusieurs sections.
Au fil des ans, les techniques de cueillette se raffinent et de nouvelles méthodes de cueillette se développent : les chaudrons de fer sont remplacés par des évaporateurs avec des thermomètres intégrés, des mécanismes de contrôle du niveau et de l’entrée de l’eau d’érable, ainsi que d’autres innovations.
Dans les années 1980, la technique d’osmose inversée constitue une révolution technique. Désormais, la technologie permet de concentrer les éléments solubles dans l’eau d’érable, ce qui est un substitut plus efficace que l’évaporation.
Mais, toutes les révolutions, qu’elles soient tranquilles, bruyantes, tumultueuses, scientifiques ou raisonnablement accommodementées ne peuvent changer le principal : les réjouissances de la Cabane à Sucre, c’est pour toujours… du moins, tant que le printemps survivra au réchauffement global.
Premiers européens
Désignée par le nom d'une de ses principales richesses naturelles et industrielles, le granit, la MRC est située en Estrie aux portes de la Beauce et du Maine, bordée par les montagnes frontalières, les Appalaches.
L'éloignement des principaux centres urbains ainsi que le sentiment de n'être ni tout à fait beauceron, ni tout à fait estrien, favorisent le développement de valeurs particulières fondées sur l'autonomie, l'innovation et la persévérance.
Ainsi, la population assume une identité culturelle qui lui est propre et qui se traduit par le dynamisme et la vitalité de tous ses secteurs d'intervention sociale et économique.
Les premiers Européens succédèrent aux Amérindiens au 17ième siècle.
Les voies d’eau de la rivière Chaudière et Kennebec favorisèrent les déplacements.
Le territoire fut témoin de plusieurs mouvements.
Les Français et les Jésuites, en bons termes avec les Abénakis, durent céder le territoire aux Anglais, suite à la guerre entre la France et l’Angleterre, en 1713.
Il en résulta la perte de l’Acadie et de toutes les prétentions françaises au sud des Appalaches.
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