Scotstown, La Patrie, Bury, écoles de rangs, de 1923 à 2024 de recrutements d’enseignants trop souvent oublié non -valorisation Québec des francophones à l'opposé pour les anglophones CAPITAL
En 1945, on ajoute une aile de deux classes du côté Est de la bâtisse. La résidence des religieuses, d'aspect plus que modeste au début, reçoit, en 1925, d'appréciables modifications.
En plus, notre ville compte quatre écoles de rang: la plus ancienne est celle du "Ballalen"(coin chemin Milan et Franceville).
Puis vint l'école du Mac namee, celle du chemin de Lingwick et celle du rang 4 Milles qui ouvrit ses portes en 1948.
Mlle Agathe Blanchette enseigna à l'école McManamy de 1928 à 1931 et à celle du Ballalen de 1931
McManamy
La commission scolaire fait construire en 1955 une nouvelle résidence attenante à l'école, plus spacieuse et plus fonctionnelle que la précédente.
Toujours fidèles à la tâche reçue en 1916, les religieuses y ajoutent, vers 1935, le secondaire.
En 1950, la Commission scolaire de Scotstown se dote d'un collège pour les garçons de la 3ième à la 9ième année, le futur collège Saint-Jean-Baptiste administré par les Frères des Écoles Chrétiennes.
Les religieuses œuvrent alors auprès des filles du primaire et du secondaire ainsi qu'auprès des garçons de première année
En plus, notre ville compte quatre écoles de rang: la plus ancienne c’est l’ école du Ballalen, en 1923 Scotstown intersection chemin Milan et Franceville.
Puis vint l'école du MacNamee, celle du chemin de Lingwick et celle du rang 4 Milles qui ouvrit ses portes en 1948.
Mlle Agathe Blanchette enseigna à l'école MacNamee de 1928 à 1931 et à celle du Ballalen de 1931
Radio-Canada
Publié le 22 février 2021 à 19 h 56 HAE
L’école Saint-Paul, à Scotstown, 35 % des remplacements ont été assumés par personnes non qualifiées depuis le début de l’année scolaire. Une situation que la direction reconnaît comme n’étant « pas idéale ».
Parmi les 45,5 journées d’absence des enseignantes, 16 journées de remplacement ont été assumées par une personne non qualifiée, explique David Morin, directeur de l’établissement dans un courriel adressé aux parents, dont Radio-Canada Estrie a obtenu copie.
Ce dernier dit comprendre que la situation n’est pas du tout idéale. Par contre, pour chacune de ces absences, nous avons tenté de trouver un enseignant qualifié.
La pénurie de personnel et l’éloignement de notre école par rapport aux "grands centres" comme Lac-Mégantic-Sherbrooke font en sorte que cela est parfois impossible, indique-t-il.
On a eu deux stagiaires qui sont venues cette année à l’école. Ce sont des gens qui ont de l’intérêt pour l’enseignement, qui connaissent l’école, mais qui n’ont pas le [diplôme] en enseignement. On a dû faire appel à ces personnes-là à quelques reprises.
Une citation de David Morin, directeur de l’école Saint-Paul
Comme l’explique M. Morin, tous les enseignants qualifiés sur la liste du Centre de services scolaire des Cantons détiennent un contrat ou sont en congé. Il reste donc peu de personnes disponibles pour faire de la suppléance, admet-il. L'école primaire tente de remplacer les enseignants par du personnel qualifié. Ce n’est toutefois pas toujours possible, regrette-t-il.
Quand on commence l’année avec une banque à sec, on peut comprendre qu’en temps normal, ça n'ira pas bien.
Une citation de Martial Gaudreau, directeur général du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons
Situation critique dans les MRC du Haut-Saint-François et du Granit
Le problème des remplacements est particulièrement critique dans l’est de la MRC du Haut-Saint-François et dans toute celle du Granit, reconnaît pour sa part Martial Gaudreau, directeur général du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons.
La situation qui est vécue par Saint-Paul, c’est une situation qui est vécue par plusieurs de nos petites écoles de petits villages, surtout dans la MRC du Granit, mais aussi dans le Haut-Saint-François, lance-t-il.
Les personnes qui sont généralement disponibles pour de la suppléance à la journée, ce sont les étudiants, qui sont à l’Université de Sherbrooke. Ça commence à faire beaucoup de route pour faire de la suppléance quand on s’en va à Scotstown et encore plus loin.
Une citation de Martial Gaudreau, directeur général du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons
M. Gaudreau assure qu’il n'y a pas, pour l'instant, de corrélation entre la forte présence d'enseignants non qualifiés et un plus fort taux d'échec scolaire dans l’établissement.
Dans les milieux comme Scotstown ou d’autres milieux qui [ont] des élèves qui ont des difficultés ou des besoins spécifiques, on a besoin de mettre du monde. Et encore une fois, on se ramasse devant des listes vides.
On a les sous pour embaucher, mais on n’a pas nécessairement le personnel au rendez-vous, déplore-t-il néanmoins.
Écoles à Scotstown et La Patrie manque d’enseignants en 2024
À l’école Saint-Paul, à Scotstown, les enfants accompagnés par l’un ou leurs deux parents arrivent petit à petit. C’est le jour de la rentrée scolaire, un jour important pour les enfants, après les grandes vacances d’été qui sont déjà chose du passé.
École Saint-Paul de Scotstown
Plus de 90 élèves étaient attendus à Scotstown, mais ce sont finalement 87 qui se sont présentés à la rentrée.
Le directeur de l’institution, Francis Larochelle, se réjouissait de « la belle rentrée avec un beau taux de participation.
Nous avons vu arriver des parents avec leur enfant ou même avec deux souvent, des grands-mamans aussi, et des élèves heureux de retrouver leurs amis à l’école.
Le personnel a également émis de très bons commentaires et, chose rare, aucun des nouveaux élèves de la maternelle n’a pleuré ! », a raconté M. Larochelle.
Au chapitre du nombre d’élèves, il a rappelé qu’en 2016, il n’y en avait que 23 au total et que l’école avait failli fermer.
« On en prévoyait 98 pour cette année, mais la baisse est temporaire.
Le projet d’agrandissement de l’école a été refusé par le ministère, ça va, on s’en tire bien.
Mais d’ici trois ans, il est prévu que le nombre d’élèves va passer au-delà de 100, on va resoumettre une demande d’agrandissement qui sera nécessaire, car il n’y a pas de place pour la maternelle 4 ans, et le gymnase n’est pas adéquat », a-t-il conclu.
Nancy, une maman de Scotstown rencontrée alors qu’elle accompagnait son fils Emryck, n’a pas été très loquace.
« Nous avons eu un bel été, mais avec de la pluie en masse. Là c’est le retour à la normale, ça va », a-t-elle résumé. Son jeune garçon semblait ambivalent, quant à lui, hésitant à se déclarer heureux.
École Notre-Dame de Lorette, à La Patrie
En l’absence du directeur, Matthew Maclure, retenu à l’école Notre-Dame-du-Paradis, à Dudswell, c’est Isabelle Martin, l’enseignante de maternelle, qui s’est occupée de recevoir les parents et les enfants. « Ça se passe très bien, nous avons de beaux enfants avec de beaux parents ! », a-t-elle mentionné, en souriant.
M. Maclure, par la suite au cours de la journée, a enchaîné : « Nous avons été chanceux, pour le beau temps, les jeunes étaient contents et prêts à recommencer.
Chez nous, nous avons de la place à l’école, car c’était dans le passé une école primaire et, en plus, le secondaire 1 et 2, qui n’est plus ici.
Les 87 élèves sont bien servis », a-t-il assuré.
À Dudswell, nous avons 125 élèves, avec un bassin de population un peu plus grand, du côté de Marbleton et de Bishopton, et même une partie des chemins d’East Angus. La rentrée s’est bien déroulée là également », a-t-il conclu.
Sans incident à rapporter, aux trois endroits, on ne pouvait demander mieux pour une rentrée au beau fixe.
Polyvalente Louis-Saint-Laurent
La rentrée s’est très bien déroulée également à la Cité-école Louis-Saint-Laurent, d’East Angus, où l’équipe d’enseignants et des employés de soutien s’est montrée dynamique et proactive, selon le directeur général du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, Martial Gaudreau.
La croissance continue pour notre polyvalente d’East Angus. Il y a cinq ans, il n’y avait que 550 élèves qui la fréquentaient.
Aujourd’hui, ce sont 715 élèves qui ont participé à cette rentrée, globalement une bonne augmentation de 165 élèves.
L’an dernier, ils étaient 658, encore là c’est une soixantaine de plus maintenant. Il y a un facteur intéressant pour l’expliquer : la popularité du programme de Santé globale, que des parents nous avaient demandé.
Ils étaient attirés par certaines écoles privées qui offrent cet avantage, selon eux. Nous avons 203 élèves qui y sont inscrits.
C’est la première année que les cinq niveaux du secondaire y ont accès.
Les élèves sont stimulés, font davantage d’efforts et ont ainsi un bon taux de réussite », a résumé M. Gaudreau.
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