vendredi 19 avril 2024

Bury, municipalité du Haut-Saint-François, comté de Compton, Estrie, Québec, Canada, première partie

 BURY  

Première partie

Population  1230, en Estrie, Québec, Canada 


Cette municipalité tranquille et pittoresque est célèbre pour son ambitieuse parade de la Fête du Canada, considérée comme la plus importante au Québec en dehors de Montréal. 


Fondée dans les années 1830 comme une colonie British American Land Company (BALCO), Bury a été une ville de bois connue sous le nom de Robinson premiers pionniers Écossais. Bien que Gaélique ne soit plus parlé, l'héritage britannique de la colonie est profondément enraciné. Le terrain de golf local, une fois que le terrain de jeu privé du comté de Compton pape célèbre famille, est l'une des plus anciennes au Québec. 

  

Memorial Park derrière l'historique Old Town Hall au 569, rue Main est un bon endroit pour contempler les souffrances des premiers habitants rencontrés la construction de leur communauté dans ce qui était un village isolé d'exploitation forestière. Le bâtiment en planches blanc éclatant (1865) est un joyau architectural. 

  

Un certain nombre de bâtiments patrimoniaux ornent les rues Main, Stokes et les rues McIver, y compris la brique Fairview School (1907) au 535-A, rue Main, et l'ancienne église unie (1868) à travers la rue. Anglicane St. Paul et St. Raphael églises catholiques sont toujours actives. De nombreuses générations d'anglophones ont été inhumées dans le cimetière protestant de la rue McIver. 

  

Reconnu comme l'un des plus anciens terrains de golf de l'Estrie, le golf Pen-Y-Bryn de la municipalité de Bury vous offre un parcours de neuf trous dans un décor enchanteur.  

  

Le Canton de Bury fut constitué en mars 1803, ce qui déclencha le début de la colonisation de cette contrée. La colonisation débuta lentement, car les terres concédées ne furent pas exploitées immédiatement. Ceci laisse libre cours aux colons qui défrichèrent des terres dans le Canton de Bury sans concession. Ces squatters s’établissent un peu partout dans le canton. 

  


La petite municipalité de Bury regorge de trésors architecturaux ayant conservé leur état d’origine. Les styles variant du vernaculaire au victorien sauront vous impressionner. Sur la route 255, avant d’arriver à Bury, ne manquez pas le belvédère de Brookbury ainsi que la magnifique église St-John à voir au passage. Découvrez l’un des plus anciens golfs des Cantons-de-l’Est  

  

En 1832, la British American Land Company (BALCO) achète toutes les terres non vendues qui sont arpentées du district Saint-François dont le canton complet de Bury. Pour accélérer le peuplement, la (BALCO) entreprend une campagne de promotion et de construction de maisons et de chemins, dont un venant de Sherbrooke. 



Bury St Pauls Rest Home


De plus, la (BALCO) crée deux villages modèles dans le Canton de Bury, Robinson et Victoria. L’objectif est de peupler ce canton de colons européens, surtout des britanniques. 


Les terres sont vendues, mais les colons les plus modestes peuvent payer leur dû sous forme de travail. C’est à partir de 1834 et ce jusqu’en 1837 que Bury connaît une immigration importante. En 1836, certaines sources avancent le chiffre de 2000 personnes surtout des familles originaires d’Angleterre. Le village de Robinson connaît un certain succès, tandis que celui de Victoria est un échec dès 1838

  

Par la suite, des familles écossaises viennent s’établir dans le Canton de Bury entre 1838-1840, mais lorsque l’on observe des documents des archives de la municipalité datant de 1851, pas plus d’une dizaine de familles avec un nom à consonance écossaise demeurent encore à Bury. Dans la seconde moitié du XIX e siècle, des norvégiens vont également venir s’établir à Bury. 


 

Tous ces colons vont travailler ensemble à défricher et à développer l’économie de Bury. L’agriculture va occuper une grande place dans les activités économiques. L’exploitation de la forêt et sa transformation vont permettre l’établissement de petites entreprises. Ainsi, en 1851, trois moulins à scie sont nécessaires pour répondre à la demande. Par la suite, une fabrique de chariots va s’implanter bénéficiant de la matière première en abondance. L’arrivée du chemin de fer l’International Railway, en 1874, va venir consolider ce développement qui se poursuivra jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.   



  Voir suite en deuxième partie
















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