lundi 15 avril 2024

Scotstown Chemin Dell, Marsden, Prêtres, Religieux et Religieuses - Troisième partie

 Scotstown Chemin Dell, Marsden, Prêtres, Religieux et Religieuses - Troisième partie

Scotstown

Chapitre 3


Pasteurs

  

Achille Rousseau 1888-1898 

Le premier curé de Scotstown est d'un grand dévouement : il organise non seulement la vie spirituelle de ses ouailles mais également la vie sociale, culturelle et morale 


Joseph-Eugène Lemieux 1898-1906 

Son ministère chez nous sera un prolongement bienfaisant de tout ce que le curé Rousseau a semé. 

Louis-Honoré Nicol 1906-1912 

Le curé Nicol est un pasteur bien apprécié des gens même s'il ne semble pas un très bon financier. Il a fondé l'ordre des "Chevaliers de la Tempérance. 



Joseph-Alcide Vaudreuil 1912-1924 

L'Abbé Vaudreuil est un homme sévère qui n'a jamais de demi-mesure: tout doit contribuer à la gloire de Dieu et tout ce qui mérite d'être fait, se doit d'être fait à la perfection. Son idéal consistait à faire de l'église un grand livre ouvert devant Dieu 

Pierre-Rodrigue Desnoyers 1924-1927 

Ce dernier est organisateur, on profitera donc de son passage pour remettre de l'ordre dans les différents dossiers de la paroisse 



Joseph-Eugène Leblanc 1927-1934 

Le curé Leblanc a laissé chez nous le souvenir d'un homme très humain qui aimait taquiner ses collaborateurs en leur jouant différents tours. Il parlait fort, il avait une grosse voix et était bon acteur et bon raconteur 

Antoine-Léon Ledoux 1934-1943 

Il a travaillé très fort chez nous : il nous a laissé le meilleur de lui-même. Il a voulu construire une communauté unie dans la fraternité et la joie de vivre




Anatole Bachand 1943-1948 

Cet homme est distingué et aristocrate : on dit de lui qu'il était conçu pour la pastorale des grosses paroisses urbaines. Il était gêné, donc gênant



 

Adélard Belval, curé 1948-1970 

Non seulement a-t-il exercé le mandat le plus long chez nous (22 ans), mais il a travaillé avec acharnement à reconstruire l'église, le presbytère et la salle de quilles. 

De plus il s'est battu férocement contre la pauvreté 


L’abbé Adélard Belval

Dès 1836, une première église fut érigée dans cette région au village de Victoria. Elle servait à chaque dénomination religieuse. Un pasteur protestant ou un prêtre catholique passait: les gens du village se rassemblaient pour écouter sa prédication sans distinction de religion. Lorsque le prêtre catholique voulait célébrer la messe, il se retirait dans une maison privée avec ses gens. Jusqu'en 1888, Scotstown, petite colonie sise dans le canton de Hampden, était desservie par les prêtres de Cookshire et de La Patrie

En 1888, Mgr Antoine Racine nomma un premier curé résident: l'abbé Achille Rousseau; cependant, l'érection canonique de la paroisse Saint-Paul ne se fit que le 18 mars 1891. Le jeune curé fit bâtir une chapelle et un presbytère.

Madame Marie-Ange Cyr


Au C.H.S.L.D. du Haut St-François, le 11 février 2002, est décédée

madame Marie-Ange Cyr, à l'âge de 91 ans, fille de feu Phileas Cyr et de

feu Rose-Anna St-Cyr, demeurant à Scotstown. 


Madame Cyr repose au cimetière St-Michel de Sherbrooke. Madame

Cyr a été servante du curé Adélard Belval durant 24 ans. Elle s'est

impliquée dans tous les organismes de sa paroisse. Elle n'a jamais

compté ses heures données aux autres particulièrement au moins bien

nantis. Elle a donné beaucoup de soins infirmiers à plusieurs familles.

L'abbé Adélard Belval

Arrivé le 3 mai1948, fonda une coopérative d'habitation en février 1949. Il fit construire un nouveau presbytère, terminé à la fin d'octobre 1949. Le 21 mars 1954, Mgr Georges Cabana autorisa la construction d'une nouvelle église, parachevée le 28 août 1955. Le 19 juillet 1974, la foudre tomba sur l'église; les dommages furent limités au toit. Dans cette paroisse, il ya depuis 1932, à l'initiative du curé Joseph-Eugène Leblanc, un sanctuaire dédié à Notre-Dame-des-Victoires. 

Ce lieu de prières a bénéficié, au cours des ans, de nombreuses améliorations; le 15 août, on y célèbre, de façon grandiose, la fête de l'Assomption de Marie au ciel. De 1985 à 2001, cette paroisse faisait partie de la Zone Saint-Joseph; en 2001, elle a été dissoute et la paroisse Saint-Joseph-des-Monts de La Patrie a été fondée

Ce fonds permet de découvrir l'histoire et les événements qui ont marqués la paroisse de Saint-Paul de Scotstown. Il témoigne également des activités pastorales et de son territoire. Le fonds se compose d'un plan, de rapports financiers, d'un album historique et de documents relatifs à l'érection de la Congrégation de la Sainte-Vierge pour jeunes filles et du Congrès des Dames de Sainte-Anne. 








Lionel Ayotte 1970-1980 

L'Abbé Ayotte est un prêtre au coeur d'or qui dispose de plusieurs habiletés: musique, photographie, sports, maison, étant diabétique, sa maladie gagne de plus en plus de terrain sur sa santé


Ange-Aimé Montminy 1980-1985 

Il nous arrive avec la somme de ses expériences acquises comme professeur, aumônier, animateur de pastorale : certains disent de lui qu'il nous menait comme des enfants d'école, mais au moins on savait où aller." 



Lionel Lisée 1985-1991 

Sa réputation est celle d'un sage qui sait nous conduire sur les voies de l'Évangile. Beaucoup se plaisent à le comparer au saint curé d'Ars.
Il reflète à merveille la "douceur d'être" qu'on peut attribuer qu'à des âmes entièrement habitées par Dieu.

Paul Duncan 1991-1995 

Il a ouvert les portes du presbytère et celles de son grand cœur
pour accueillir les moins bien nantis et à tous ceux qui avaient besoin de lui. On a dit après sa mort : "Un saint est passé chez nous." 


Gilles Baril 1995-1996 

Gilles Baril est un homme dynamique et totalement donné à l'œuvre de Dieu. Il est un homme de défi, de communication facile et d'une audace à toute épreuve. 




François Paré
1996-1997 

Son passage parmi nous fut de courte durée. 

Les paroissiens ont su accueillir en lui l'homme de Dieu


Daniel Gilbert
1997-2009 

Jeune prêtre dynamique, passionné, réfléchi, qui sait où il veut aller. Il est un travailleur acharné qui ne compte jamais ses heures
pour servir ses paroissiens. Il est animé d'une grande vie intérieure et est profondément humain. 



  

Madame Irène Mercier


Un grand merci des hommages et de l'ouverture d'esprit que vous avez fait, M. Daniel Gilbert prêtre lors de la cérémonie d'inhumation de notre mère Madame Irène Mercier épouse d'Émile Laprise en mai 2009. 

De la part des enfants de la famille Laprise qui vécurent à Scotstown 

Léo Durocher

Prêtre 2009-2012

Jocelyn Plante Prêtre

2012 à nos jours


Vocations religieuses de Scotstown


Laval Girard 

Fils d'Antonia Dion et d'Albert Girard, né le 26 octobre 1916.
Il est ordonné prêtre dans la Compagnie de Jésus.
De 1952 à 1954, il a enseigné au Collège St-Ignace de Montréal.
De 1955 à 1969 au Collège Ste-Marie de Montréal aussi.
De 1969 à 2001 il fut préfet (curé) de l'église du Gesù de Montréal. Il est maintenant à la maison de retraite des Jésuites de St-Jérôme.



Yves-Antonin Girard 

Fils d'Antonia Dion et d'Albert Girard, né le 12 mai 1927.
Il prononça ses vœux le 1er novembre 1956 dans l'Abbaye cistercienne d'Oka.
Il a exercé plusieurs fonctions, dont celle d'apiculteur. C'est lui qui avait repris en main depuis 1965 la production apicole de la Trappe. Ensuite, il a écrit au moins 10 volumes sur l'Intériorité et beaucoup de cassettes de ses nombreuses conférences ont été vendues, autant au Canada qu'en France. Depuis sept ans, il s'occupe des Trappistines à St-Romuald, près de Québec. 

Bertrand Girard  

Fils d'Antonia Dion et d'Albert Girard, né le 5 février 1921. Ordonné le 21 Juin 1944. Jusqu'en 1951, il occupa la fonction de jardinier-peintre à Montréal et de 1951 à 1991, il occupa la fonction de cuisinier à Montréal, St-Jérôme et à Akwesasne où il est encore en 2004

Photo non disponible


Lucille Désilets 

Fille d’Yvonne Perreault et de Georges Désilets, née le 4 décembre 1931. Elle prononça ses vœux de profession religieuse chez les Sœurs de la Présentation de Marie. Elle a œuvrée dans l'éducation de 1953 à 1982 à Stanhope, Acton Vale, Coaticook et à Drummondville. 


En 1982, elle se rendit à Cap Rouge où elle exerça la fonction d'économe et d'animatrice jusqu'en 1987. Depuis, elle cumule des fonctions dans les services communautaires à la Maison-Mère Rivier de Sherbrooke. 

Clément Roy 

Fils de Délia Busque et de Ferdinand Roy, né le 28 octobre 1933. Il fut ordonné prêtre dans la cathédrale de Sherbrooke par Mgr Georges Cabana le 23 mai 1959.


De 1959 à 1964, il fut vicaire à St-Joseph de Valcourt.


De 1964 à 1969, vicaire à la paroisse Ste-Agnès de Lac Mégantic.


De 1970 à 1983, aumônier à l'Hôpital Frère André de Lac Mégantic et animateur de pastorale scolaire.


En 1983-1984, vicaire à Coeur-Immaculée-de-Marie de Sherbrooke

Il devint curé à St-Gabriel de Stratford en 1984 et de St-Gérard en 1985.


Il a ensuite cumulé les 2 cures jusqu'en 1999. Il est maintenant à sa retraite à Sherbrooke.


caravane dans le Sahara

Richard Désilets 

Fils de Yvonne Perreault et de Georges Désilets, né le 18 septembre 1937.
En 1958, fit sa profession dans la communauté des Pères Blancs d'Afrique.

Richard Désilet décédé le 3 décembre 1974 à Sumbawanga, en Tanzanie où il a passé la majeure partie de sa vie religieuse.


Missionnaires de Sumbawanga en Tanzanie  


Richard Desilets missionnaire à Sumbawanga en Tanzanie, Connu sous le nom de Pères Blancs. 


Richard Desilets missionnaire à Sumbawanga en Tanzanie.


Connu sous le nom de Pères Blancs. 



Jean Lebeau 

Fils de Agathe Blanchette et de Émile Lebeau, née le 28 décembre 1944.


Entré chez les Prêtres des Missions Étrangères à Pont-Viau, et ordonné diacre le 18 Juin 1972. Sa communauté l'envoie à Tokyo, au Japon où il est responsable d'un centre d'itinérants. 

Jean Lebeau directeur d'un centre pour sans-abri à Sanyukaï à Tokyo.









Jean Lebeau  missionnaire au Japon


Jean Lebeau biographie et directeur missionnaire du Sanyukaï, Japon

Né à Scotstown, Québec Canada, il quitte son pays natal à l’âge de 27 ans avec la société missionnaire catholique dont il faisait partie et découvre le Japon qu’il ne quittera plus. 

Après avoir été garçon de café puis concessionnaire, et tout en apprenant le japonais, il se détache doucement de sa carrière de prêtre qui lui était destinée et intègre le Sanyukaï en tant que bénévole. Aujourd’hui, âgé de 65 ans, il compte bien rester  au Japon auprès de ces gens de la rue qu’il considère comme des membres  de sa propre famille.

La société japonaise établit une corrélation entre travail et identité sociale et si l’on perd son travail, on en perd quasiment ses droits. Jean Le Beau, tout comme Kaizuka-san, sont de ceux étant aux antipodes de cette idéologie ; ils m’apparaissent comme des joyaux dans cette société malade de sa modernité.

Jean Lebeau biographie et directeur missionnaire du Sanyukaï, Japon

Né à Scotstown, Québec Canada, il quitte son pays natal à l’âge de 27 ans avec la société missionnaire catholique dont il faisait partie et découvre le Japon qu’il ne quittera plus. 

Après avoir été garçon de café puis concessionnaire, et tout en apprenant le japonais, il se détache doucement de sa carrière de prêtre qui lui était destinée et intègre le Sanyukaï en tant que bénévole. Aujourd’hui, âgé de 65 ans, il compte bien rester  au Japon auprès de ces gens de la rue qu’il considère comme des membres  de sa propre famille.

La société japonaise établit une corrélation entre travail et identité sociale et si l’on perd son travail, on en perd quasiment ses droits. Jean Le Beau, tout comme Kaizuka-san, sont de ceux étant aux antipodes de cette idéologie ; ils m’apparaissent comme des joyaux dans cette société malade de sa modernité.





Les pays développés et riches n’échappent évidemment pas au phénomène de l’itinérance. Ainsi, le Japon, la troisième économie mondiale, n’arrive pas à loger convenablement tout son monde.


Jean Lebeau, diacre québécois associé à la  Société des Missions-Étrangères, travaille depuis 30 ans dans un quartier de Tokyo de Tokyo, au Centre Sanyukaï. 


Cette organisation comprend une clinique gratuite, une salle de consultation avec des travailleurs sociaux, une équipe qui s'occupe des soupes populaires, en plus d’abriter une vingtaine de personnes.


Selon Monsieur Lebeau, « le terme ‘itinérance’ ne reflète pas toute la réalité des sans-abri de la région » de la  capital du Japon, une ville de 13 222 760 d’habitants, et dont l’agglomération urbaine compterait… 

38 millions d’habitants! 


Cinq millions de personnes de plus que la population canadienne en 2011 – 33 476 688 millions d’habitants comprimée dans un rayon de 70 kilomètres. 


La majorité des itinérants japonais sont d’anciens travailleurs journaliers qui ont perdu leur travail – pour plusieurs raisons –  dont certains ont fait faillite. « Beaucoup d’entre eux ont fait des emprunts lors du boom économique des années 70 et 80 », indique Monsieur Lebeau. « Lors de la récession des années 90, ils furent du jour au lendemain incapables de rembourser les dettes, ni même les intérêts. » 


 Jean Lebeau, c’est pourquoi « les chômeurs se sauvent à Tokyo, sous un faux nom, et sont incapables de trouver du travail à cause de l'âge, ou du manque de qualifications ». Donc, ils se retrouvent à la rue. 


Jean Lebeau indique également que le pays a pris du temps à réagir, « parce que le Japon n'a pas d'histoire de services sociaux et de bien-être social » assurés par le gouvernement. 


Auparavant, c'était la famille ou la compagnie qui s'occupaient des personnes dans le besoin.


« Sous la pression des médias, le gouvernement a commencé à bouger, avec des erreurs ou des échecs au début », continue le diacre. 


« Ce fut en même temps le  phénomène de ses milliers de tentes blues en plastiques dans les parcs ou sur les bords des rivières. »


Aujourd’hui, Monsieur Jean Lebeau estime qu’il y a une baisse de 70% des personnes sans-abris, « à cause des services du pays, par exemple les nouveaux services de bien-être et aussi les services assurés par les organisations civiles ».


Enfin, quel est le jugement social que l’on porte sur ces gens? 


« Le jugement des Japonais là-dessus varie selon le statut des personnes. Il y a ceux qui travaillent fort et qui les voient comme des paresseux ou des soulards, et d'autres sont plus sympathiques au problème, mais avec une vision assez superficielle », affirme-t-il.


Marcel Poirier 

Fils de Lucienne Roy et de Dorès Poirier, né le 3 octobre 1941.
Le 13 juillet 1968, à Scotstown, il était ordonné prêtre dans la Communauté des Assomptionnistes.


Il a œuvrée dans le domaine de l'éducation et de la formation (de 1973 à 1985) à titre de professeur de CEGEP au Séminaire St-Augustin de Cap Rouge et à titre de directeur de Résidence (de 1975 à 1981) toujours à Cap Rouge.


En 1981, il fut nommé vice-provincial de sa Communauté jusqu'en 1990. 


Le Père Poirier a résidé et fut curé à la paroisse de Beauvoir de 1985 à 1993. 


Il est actuellement à Rome, économe général et personne-ressource des Communautés des Assomptionnistes déjà établies dans les Amériques. Son mandat à Rome se terminera en 2005. 


Saint Augustin a été baptisé en 386 par Saint Ambroise, à Milan. Il est décédé en 430. Il a occupé les fonctions de prêtre et d’évêque à Hippone. Bien qu’il n’ait pas fondé de congrégation au sens institutionnel du terme, il a constitué une communauté d’hommes ayant pour objectif la recherche de la foi. Ses écrits relatent sa pensée sur la grâce, la foi, la raison et bien d'autres sujets. Le fondateur des Augustins de l’Assomption, le père Emmanuel d’Alzon, s’est inspiré des réflexions d’Augustin pour constituer une communauté d’hommes partageant la vie quotidienne, la recherche de Dieu et le service de l’Église, en 1850.


La vie communautaire est un élément important pour les Augustins de l’Assomption. Il ne s’agit pas seulement d’être membre d’une même association, mais aussi de vivre sous le même toit et de vivre le quotidien. 


En 2010, au Montmartre canadien, deux communautés se côtoient. L’une est composée de 5 personnes âgées entre 29 et 42 ans, dont 3 d’entre eux sont étudiants. L’autre compte 5 personnes dont 3 aînées de plus de 80 ans. Les membres de ses communautés récitent la prière en commun et ont une action commune. 


Un individu n’est jamais propriétaire de la mission qu’il a reçu: «Même s’il n’y a qu’un seul individu impliqué dans une action, cela demeure une mission reçue de la communauté, en fait une action de la communauté elle-même.» affirme le père Marcel Poirier. Le membre rend compte de ses actions à la communauté et choisit avec elle les orientations qu’il doit prendre.


La journée d’un augustin de l’Assomption débute généralement par une méditation ou les laudes. La méditation est une activité commune se déroulant en silence. Lorsqu’elle n’est pas effectuée en commun, chacun trouve un moment pour la faire. Les laudes ou prière du matin, consistent à réciter un passage du bréviaire. 


Ce livre à l’usage des religieux et des prêtres contient des psaumes, des antiennes, des hymnes et autres prières. Le soir, les vêpres sont également récitées en commun à partir du bréviaire. Cette forme de prière unit la communauté à l’Église universelle. «Actuellement dans le monde il y a certainement quelqu’un en train de réciter son bréviaire.» mentionne le père Marcel Poirier.

Une eucharistie est célébrée chaque jour à 11h15 et à laquelle se joignent les fidèles. Il y a donc 3 moments de prières communes. Dans certaines communautés, il n'y en aura qu’une. En raison de leur travail, les Augustins de l’Assomption ne sont pas toujours présents à chacune des eucharisties ou autres activités communes. 

Marcel Poirier


Néanmoins, il importe qu’au moins une ou deux fois par semaine ils participent ensemble à l'eucharistie. L’eucharistie résume la foi et la démarche des chrétiens.

Les repas sont communautaires. Il s’agit d’un moment de détente, d’échanges de nouvelles et de relaxation. Ces diverses activités communes assurent la cohésion du groupe : «Chacun a choisi la communauté, mais il n’a pas choisi les individus qui en font partie […] [Pour] vivre avec des gens qu’on n’a pas choisi, il faut qu’il y ait quelque chose d’autres qui nous unit.» soutient le père Marcel Poirier. 

Certaines communautés vivent une partie de leurs vacances annuelles en commun. Ce n’est toutefois pas le cas au Montmartre canadien où chacun dispose à sa guise de ses trois semaines de vacances. Chaque année, un Augustin de l’Assomption doit faire au moins une retraite spirituelle d'une semaine.

L’intégration à la vie quotidienne de la communauté débute avant le postulat. La personne rencontre d’abord la communauté et partage le quotidien avec le groupe pendant quelque temps. Par la suite, il devient postulant. Il est alors invité à penser à la communauté et non plus en fonction de lui-même, par exemple en informant de ses sorties, et ce en préparation du vœu perpétuel d’obéissance. 

Il est alors accompagné tout au long de son cheminement. Plus tard, il accède au noviciat où il assimile la règle de vie et la spiritualité de la communauté avant d’être intégré à la congrégation, d'abord par des vœux temporaires et plus tard par des vœux perpétuels.

Monique Robidas 


Fille d'Alice Bergeron et de Wilfrid Robidas, née le 17 mars 1940.
Elle fit profession chez les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie le 22 août 1961.


Après quelques années d'études à la Maison-Mère d'Outremont, elle viendra enseigner à l'école St-Joseph de Sherbrooke de 1962 à 1965.


L'année 1965 se vivra au scolasticat d'Outremont.


De retour à Sherbrooke en 1966, el

le enseignera à l'école Buissière jusqu'à 1991.


Malgré son opération pour le cancer du sein le 1er novembre 1990 et ses traitements qui ont suivi, elle enseignera quelques mois encore à plein temps et ensuite, deux jours par semaine ; elle ne voulait pas quitter ses élèves et ces derniers non plus.


Elle est décédée le 1er février 1992

Madeleine Tétreault 


Fille de Marie-Claire Beaudoin et de Félix Tétreault, née le 15 Juin 1942.


Le 30 mars 1964, elle prononça ses voeux de religieuse. Elle œuvra au sein de la Communauté des Religieuses de Marie à la Maison Provinciale de Jésus-Marie à Sillery. Pendant plus de quinze ans, elle fut enseignante tant au niveau primaire que secondaire pour devenir directrice du pensionnat de Beauceville. 


Elle y demeura jusqu'en 1982 et fut ensuite transférée au Collège Jésus-Marie de Sillery où elle fut directrice des pensionnaires et enseignante à temps partiel au secondaire jusqu'en 1993.


De 1993 à 2002, elle fut seulement directrice du pensionnat.


En août 2002, elle fut nommée à St-Jean Chrysostome où elle travaille à la paroisse, aide pour les sacrements du Pardon et de l'Eucharistie, mouvement eucharistique des jeunes, service à l'entraide, chorale, et toujours disponible pour répondre aux besoins de la paroisse. 

Colette Beaudoin 


Fille de Gracia Turcotte et de Gérard Beaudoin, née le 12 mai 1946.


Elle entra chez les Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus, à Sherbrooke, où elle fit sa profession le 19 Août 1967.


Après un stage d'études (1967-1971) à l'Université de Sherbrooke, elle enseigna pendant 12 ans dans cette ville.


En 1983, elle retourna aux études à Montréal. En 1984, elle vient habiter à la Maison Prunier de Sherbrooke et enseigne à l'école Champlain jusqu'à sa retraite le Jeudi-Saint 2002. En 1995, elle s'est dévouée à La Chaudronnée et a fait partie (pendant plusieurs années) de la chorale " Le Sortilège". L'été, elle entretenait les jardins à résidence des sœurs. (Elle avait le pouce "vert" et y a même planté des arbres).


En 2003, elle demeura à La Résidence Jean-Maurice et fut transférée à la Maison Rose-Giet le 19 mars 2004 pour y mourir le 7 avril.


Elle est enterrée au cimetière des Filles de la Charité du Sacré-Coeur de Jésus , rue Bowen à Sherbrooke.

Marcel Dumoulin 


Fils de Léo Dumoulin et de Marie-Paule Baillargeon. Fit ses études au Séminaire de Sherbrooke et demeurait chez sa grand-mère Arzélie à Scotstown. Prêtre et curé dans le Diocèse d'Augusta (Maine) durant plusieurs années.

Il est à sa retraite depuis fin Avril 2004. 


Canton-Reverend Marcel L. Dumoulin, 78, a priest of the Diocese of Portland, who died Wednesday, July 30th at the Victorian Villa Rehabilitation & Living Center in Canton, ME. Fr. Dumoulin had suffered from Alzheimer’s Disease for several years.


Born to Leo J. and Marie-Paule (Baillargeon) Dumoulin in Lewiston, Maine, on October 3, 1934, Marcel completed his clerical studies at Le Grand Seminaire in Montréal. He was ordained to the priesthood at the Cathedral of the Immaculate Conception on May 27, 1961 by the Most Reverend Daniel J. Feeney, Seventh Bishop of Portland.


Fr. Dumoulin’s assignments included: St. Joseph’s Parish, Old Town – Parochial Vicar (June 1961-January 1966) Holy Family Parish, Lewiston – Parochial Vicar (January 1966-June 1972) St. Rose of Lima Parish, Jay (Chisholm) – Parochial Vicar & Temporary Administrator (June 1972-September 1975) St. Joseph’s Parish, Biddeford – Parochial Vicar (September 1975-June 1976) St. Philip’s Parish, Auburn 


– Temporary Administrator (June 1976) St. Ann’s Parish, Bradley – Pastor (July 1976-September 1977) St. Gerard’s Parish, Grand Isle – Administrator (started September 1977) Our Lady of Mount Carmel, Lille – named Pastor of both parishes (January 1978-January 1979) St. Francis Xavier Parish, Winthrop 


– Administrator (January 1979-June 1979) Our Lady of Peace, Berwick – Pastor (June 1979-June 1985) St. Augustine Parish, Augusta – Pastor (June 1985-June 1990) Augusta Mental Health Institute, Augusta (June 1987 – sacramental care) Immaculate Heart of Mary Parish, Fairfield – Pastor (June 1990-until his retirement for reasons of health on May 3, 2004) 


In addition to these parish and institutional assignments, Fr. Dumoulin also served the diocese in the following capacities: 


Father Prior of the Columbian Squires, Old Town; member of the Diocesan Priests’ Senate (2 terms) and the Council of Priests (1 term); volunteer staff member of the Diocese Marriage Counseling Program and team member for Marriage Encounter weekends; member of the Advisory Board to the Vicar for Religious; Chaplain to the Knights of Columbus Council, Waterville; Faithful Friar to the Knights of Columbus Assembly, Waterville; and Confessor to the Sisters of the Presentation of Mary, Holy Cross Convent, Lewiston and to the Ursuline Sisters of the Mount Merici Convent, Waterville;


Please pray also for the consolation of his family, especially his sister, Louise Smith of Rumford, and his brother, Robert, of Worthley Pond, Peru.


He was predeceased by both of his parents and his niece, Jane L. Jacques.
Fr. Dumoulin will be remembered for his humility, a gentle and joyful spirit, a wonderful wit, and for his kind, pastoral leadership and uplifting homilies.


Chantal Rhéaume

Un rallye coup de cœur pour un écrivain a renforcé leurs connaissances de la notion du droit d'auteur. La soupe aux alphabets a sustenté les appétits des plus gourmands (il ne restait plus aucune «lettre» au fond du chaudron...). Mais! Le clou de la soirée... 


Chantal Rhéaume, conteuse émérite, leur a livré trois récits tirés de la tradition de divers pays. Ils ont prolongé la soirée en pyjama en écoutant Marc-Olivier Poulin et Ariane Valcourt leur lire à tour de rôle une dernière histoire. 


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