vendredi 26 avril 2024

Lac-Mégantic Chapitre 3- Nos ancêtres - Laprise - Mercier - Trépanier - Autres

                                                          Ville de Lac-Mégantic
Chef-lieu de la région du Granit

Partie du Haut Saint-François

 

Chapitre 3 


En hiver, les motoneigistes profitent aussi d'une multitude de sentiers balisés, avec de la neige en abondance. 

  

Bref, en bordure du lac, le deuxième plus vaste de la région, Lac-Mégantic constitue un pôle touristique incontesté, en raison de ses nombreux hôtels et de ses activités. 

  

Coordonnés: Ville de Lac-Mégantic, 5527, rue Frontenac, bureau 200, Lac-Mégantic, Québec, G6B 1H6 

Direction routière et distance 

 

Un vaste réseau routier en provenance des grands centres urbains converge vers la région de Mégantic : 



                                                 De Montréal itinéraire no. 1  


Autoroute 10 jusqu’à Sherbrooke; prendre la sortie 143 pour l’autoroute 610 indiquant : Sherbrooke (CENTRE-VILLE), East Angus, Lac-Mégantic (actuellement la mention East Angus est temporairement absente mais les panneaux devraient êtres changés d’ici l’automne 2008). Emprunter la route 112 au bout de l’autoroute 610 jusqu’à East Angus, la route 214 jusqu’à sa jonction avec la route 108. Route 108 jusqu’à Stornoway et route 161 vers Lac-Mégantic. 

                                      De Montréal itinéraire no. 2  


Autoroute 10 jusqu’à Sherbrooke; prendre la sortie 143 pour l’autoroute 610 indiquant : Sherbrooke (CENTRE-VILLE), East Angus, Lac-Mégantic (actuellement la mention East Angus est temporairement absente mais les panneaux devraient êtres changés d’ici l’automne 2008). Emprunter la route 112 au bout de l’autoroute 610 jusqu’à East Angus, la route 214 jusqu’à Nantes et route 161 vers Lac-Mégantic. 


                                    De Montréal itinéraire no. 3 

                                                                                

                                 (par La Patrie et  Notre-Dame-des-Bois)  


Autoroute 610 jusqu’à sa jonction avec la route 112. Emprunter la 112 jusqu’à East Angus. Prendre ensuite la route 253 sud jusqu’à Cookshire et finalement la route 212 est vers La Patrie et Notre-Dame-des-Bois.

                                                      De Québec  


Autoroute 73 sud jusqu’à sa jonction à la route 173; route 173 jusqu’à Saint-Georges-de-Beauce et route 204 jusqu’à la région de Mégantic. 

  

                                                     De Trois-Rivières  


Autoroute 55 sud jusqu’à la jonction de la route 161 sud à Saint-Célestin en passant par Victoriaville.

Distances: 

De Montréal à Lac-Mégantic 249 km 

De Québec à Lac-Mégantic 179 km 

De Sherbrooke à Lac-Mégantic 105 km 

De Saint-Georges à Lac-Mégantic 79 km 

De Thetford Mines à Lac-Mégantic 86 km 

De Trois-Rivières à Lac-Mégantic 191 km 

De Montréal à Notre-Dame-des-Bois 227 km  

  

XIXe siècle

  

Au milieu du XIXe siècle, le lac Mégantic a été utilisé pour le flottage du bois. Le premier bateau à vapeur à traverser les eaux du lac Mégantic, fut Isabella, un petit bateau d'environ vingt pieds. Le second bateau à vapeur s’appelait le Lena qui a été construit en 1881 afin de transporter le ravitaillement, le courrier et les billots de bois vers le moulin situé au sud du lac. En 1898, le Lena a été remplacé par un gros bateau le Jubilee qui commence le transport régulier deux fois par jour. 



  

Le lac Mégantic a une renommée d’un lac qui fait la joie d’amateurs de chasse et pêche. En 1887, le premier club de la pêche à être fondé par les mordus de ce sport, le Megantic Fish & Game Club, dont le fondateur a été le docteur Herber Bishop. 


Ce club regroupait 250 pêcheurs et il faut admettre que le club se voulait la mission de faire observer les lois et règlements en vigueur pour la protection du poisson et du gibier du lac Mégantic. 


Les membres du club ont engagé des gardes-chasses afin d’éviter le braconnage. 

La population compte près de 6 000 habitants, mais près de 10 000 si l'on compte les petites municipalités l'entourant telles que Frontenac, Marston et Nantes. 


Une grande partie de son moteur économique se base sur le bois et le granit, principales ressources naturelles de la région, ainsi que sur le tourisme, sans cesse grandissant, de par la grandeur et la qualité des forêts, lacs et montagnes des environs. 


Cette ville fait partie de la circonscription fédérale de Mégantic-L'Érable et de la circonscription provinciale de Mégantic-Compton. 

  

Jumelage 

Lac-Mégantic est jumelée avec la ville de Dourdan, dans le département français de l'Essonne depuis 1989. 


Historique


La date et les faits qui entourent les premiers développements de Mégantic ne sont pas très connus. 

L'hypothèse la plus plausible est que la découverte du site de Mégantic serait due au zèle d'un missionnaire catholique, le Père Druillettes, de la compagnie de Jésus, en 1646. Il était venu convertir les Abénakis. Cependant, c'est seulement deux siècles plus tard que l'on vit les premiers colons s'installer dans la région. 

  

L'industrie de la région à cette époque s'est orientée dans le domaine du bois à cause des nombreuses forêts disponibles naturellement. Elle comporte plusieurs secteurs dont le sciage (moulin Nantais), l'industrie du meuble, l'industrie des pâtes et papiers. 


Le lac Mégantic servait au flottage de billots de bois et le bateau à vapeur servait à remorquer les billots vers la scierie. Le premier bateau à vapeur de la région, construit par un dénommé Georges Flint en 1881, s'appelait le Lena. 


À l'époque de la révolution industrielle, Mégantic était composée d'une population provenant majoritairement des classes rurales et ouvrières. 


En 1907, le salaire quotidien pour un journalier se situait autour d'un dollar à 1,50 $. 


Ces classes habitaient, à l'époque, le quartier nord de la ville, tandis que les gens qui exerçaient une profession libérale ainsi que les commis de magasin et les employés d'institutions financières vivaient dans le quartier centre (centre-ville). 


Le premier maire de la ville (1885–1888) de Lac-Mégantic se nommait Malcom McAuley et fut connu par l'affaire Donald Morrisson. 


Dans la vie religieuse, un nom qui marqua l'époque est celui du curé Joseph Édouard Eugène Choquette, qui était, dans ses temps libres, un scientifique amateur.


Il a été l'instigateur d'un système d'éclairage électrique, qui, à la veille de Noël 1898, illumina toute la ville, et d'une compagnie d'électricité. Le curé Choquette était aussi un photographe amateur. 

  

La première banque à ouvrir une succursale dans la ville est la People's Bank of Halifax, au mois de décembre 1893. Le premier gérant de cette banque, qui fut acquise plus tard par la Banque de Montréal, se nommait M. Aitkens de Cookshire. 


La bâtisse originale, qui fut construite en 1905, en même temps que l'acquisition de la People's Bank of Halifax, est encore la même de nos jours. 


Comme dernière activité économique de la région de Mégantic, il y avait le tourisme qui attirait de nombreuses personnes venant de Sherbrooke, Boston, Montréal et New York. Les activités les plus appréciées par les touristes étaient la chasse et la pêche. 


Éducation

  

La ville compte deux écoles de niveau primaire : l'école Notre-Dame-de-Fatima et l'école Sacré-Coeur; une école de niveau secondaire : la Polyvalente Montignac. Il y a aussi le Centre de formation professionnelle Le Granit qui offre des formations professionnelles et le Centre d'études collégiales de Lac-Mégantic qui offre des formations techniques et préuniversitaires, et offira un programme en astrophysique unique au Québec. 


Également, il y avait la Maison familiale rurale de la région de Mégantic qui offrait une formation incluant à la fois le diplôme d'études secondaires et un diplôme d'études professionnelles, mais celle-ci sera relocalisée bientôt à la MFR de Saint-Romain. 

  

De plus, un nouveau complexe sportif devrait voir le jour en mars 2011, ce qui permettra d'offrir un large éventail d'activités sportives et éducationnelles.  

Zec Louise-Gosford 

  

La zec Louise-Gosford a été créée en 1978 lors de l'Opération gestion faune (O.G.F.). Deux secteurs forestiers, autrefois constitués en clubs privés de chasse et de pêche, sont alors devenus accessibles à toute la population. L'Association Louise-Gosford a été mandatée par le ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche de l'époque pour gérer ce nouveau territoire.   

  

La zec Louise-Gosford est particulière parce qu’elle est séparée en deux secteurs presque totalement entourés des États-Unis (Maine). 


L’appellation de la zec provient de deux monts dont le mont Louise qui est situé entre les deux secteurs (mi-américain et mi-canadien) nommé en mémoire de la princesse Louise, fille de la Reine Victoria. 


Le secteur Gosford possède le plus haut mont au sud du Québec habité, avec ses 1189 mètres d’altitude. Son nom rappelle Archibald Acheson, 2e comte de Gosford, gouverneur en chef de l’Amérique du Nord. Située dans la chaîne de montagnes des Appalaches, la zec bénéficie d’un paysage exceptionnel qui fait le plaisir des amants de la nature 

Mont Gosford 

  

En 1880 sous la poussée d’opérations visant la colonisation francophone, des Français de la Loire, la Bretagne , de Vendée et de Haute-Savoie s’installent dans le canton de Woburn, au cœur de la colonie de Channay. 

  

Une paroisse qu’ils baptisent en 1898 du patronyme actuel pour honorer le saint patron.  Située au sud de Lac-Mégantic et à l’est de Notre-Dame-des-Bois, la municipalité constitue une des portes d’entrée vers les États-Unis. 


Elle est établie sur un territoire boisé, au pied du mont Gosford, à 1 193 mètres d’altitude, ce qui lui confère un caractère unique. En plus d’exploiter trois scieries et une usine ultramoderne de transformation du bois, les Woburnois profitent de la zec Louise-Gosford ainsi que de la Forêt Habitée du mont Gosford. 

  

Le mont Gosford est l'une des montagne de la chaine appalachienne et se trouve au nord de la frontière du Maine. Le sommet de cette montagne culmine à 1189 mètres et permet une vue à 360 degrés avec l'aide d'une tour d'observation. Il est même possible d'apercevoir le mont Washington par temps clair. 

  

La ZEC Louise-Gosford dans laquelle le mont Gosford se trouve est sillonée de sentiers et il est donc possible de faire différents parcours qui varient de 9 à 40 km et plus encore. 

  



http://www.bibliomegantic.qc.ca/archives/ecoss.html



Aucun commentaire:

Publier un commentaire