mardi 22 décembre 2015

Animaux sont mélangés comme nos élites politiques

Animaux sont mélangés comme nos politiciens
Les ours sont plus grognons, les orignaux sont attaqués par des tiques, les chevreuils s’empiffrent d’herbe et les lièvres blancs courent pour leur vie comme jamais.


Ce mois de décembre anormalement chaud dérègle le monde animal.
Les ours ne dorment pas, mais il n’y a plus de petits fruits dehors. Est-ce qu’ils auront assez de nourriture? Ils aiment se laisser enterrer par la neige sous un arbre renversé.» Impossible d’hiverner ainsi, vu que la neige n’a pas recouvert tout le Québec.
Les orignaux, les cerfs de Virginies, au sud-ouest du Québec se font continuellement sucer le sang par les tiques d’hiver. La tique d’hiver continue de s’y agripper et d’en sucer le sang, puisqu’elle n’est pas paralysée par le froid ni ensevelie sous la neige. Les orignaux perdent leurs poils à force de se gratter pour s’en débarrasser. Certains meurent.
Quant aux lièvres, ils ont de quoi trembler de peur. Chaque fin d’automne, le pelage de ces petits mammifères devient blanc pour qu’ils puissent se camoufler dans la neige pendant l’hiver. Résultat cette année: ils brillent dans des forêts sans neige. Leurs prédateurs et les chasseurs les repèrent de loin. Être une proie aux poils blancs ces jours-ci «n’est pas excellent», mais ils se reproduisent trois ou quatre fois par année.


Les chevreuils et les dindons sauvages n’ont qu’à se baisser pour manger de l’herbe, ils n’ont pas besoin de gratter la neige. Par contre les écureuils, eux, se gavent tellement que certains deviennent obèses cette année. Le sol n’étant pas gelé, les herbivores continuent  ils continuent à manger des matières végétales au sol, qui produira un déséquilibre hormonale des animaux.