lundi 4 août 2025

Arthur Laprise , en 1933 - sculpteur de croix - Saint-Samuel de Gayhurst - Lac-Drolet – nos origines- Laprise Mercier- Trépanier nos ancêtres

 Arthur Laprise, en 1933 - sculpteur de croix - Saint-Samuel de Gayhurst - Lac-Drolet – nos origines- Laprise Mercier- Trépanier nos ancêtres



Au mois de juillet 1933, un violent orage s'abattit sur la paroisse avec vent et à la stupeur de nos bonnes gens, il tombait des chenilles, pire qu'une épidémie. 


Il s'ensuivit une dévastation des jardins et des potagers en quelques jours, mais ça ne s'arrêta pas là; voilà qu'on s'aperçut que les arbres feuillus fanaient


















Que dieu bénisse nos champs


Les feuilles et même les jeunes écorces se faisaient dévorer. Beaucoup d'arbres ont péri cette année-là. 


Devant la gravité de la situation pour chaque cultivateur de la paroisse qui se voyait perdre sa récolte et de ce fait, son moyen de bien nourrir sa famille pour la saison d'hiver qui suivrait.


Le curé Ernest Turgeon leur demanda, le dimanche au prône, de faire le sacrifice de la tempérance et de construire une croix d'au moins deux pieds de haut puis de la planter bien en vue sur chaque terre, tout en bénissant et en demandant à Dieu de sauver les récoltes et de conserver les forêts, sans oublier de le remercier pour le déjà reçu. 


Carmen Trépanier et je savais que la plupart d'entre-nous travaillent en dehors six jours par semaine; on permet de la fabriquer le dimanche, qu'elle soit en planche ou en branche, pas d'importance; on posa cet acte de foi et le bon Dieu sauva ce qui restait des récoltes. 


C'est ainsi que chacun, quittant l'église, se rendit le jour même planter une croix sur sa terre. 


Pendant  plusieurs années, près de la route, on pouvait voir une croix de bois surmonter une digue de roches. Cependant, une seule demeure aujourd'hui; elle a été faite en fer forgé dans une petite boutique propriétaire Arthur Laprise 


Arthur Laprise  avait décidé de la poser solidement dans la plus grosse roche, où son terrain était le plus élevé. 


Comme il était tailleur de pierre, il a sculpté dans cette grosse roche un cercle autour du pied de la croix avec points et tranches qui voulaient dire quelque chose qui m'échappe étant trop jeune, moi,  Carmen Trépanier à ce moment-là pour tout comprendre. 

  

Sur la petite face, une croix avec un «  M » qui est le même dessin que sur l'envers d'une médaille miraculeuse, tandis que sur la plus grande face, il grava de son mieux cette invocation « Mon Dieu Bénissez Nos Champs ». 


Par un beau matin d'août, étant en promenade chez mon parrain, sa croix étant prête ainsi 


Que la roche, nous montâmes en famille, oncle Arthur Mercier, tante Marie-Ange Trépanier Laprise, Rose-de-Lima Laprise, Émile Laprise, Louis Laprise et moi-même Carmen Trépanier 


Nous sommes montés jusqu'au cap, à environ deux mille de la maison, sur la côte. Rendu là, il fallait se rendre à pied en traversant une clôture et en marchant environ deux cents pieds dans le clos de pacage. 


Carmen Trépanier écrivait que  nous sommes  et je suis resté marqué par la piété avec laquelle Arthur Laprise  chargea sur son épaule cette croix en fer de ¾ de pouce d'épais et de 36 pouces par 26 pouces pour se rendre la déposé solidement dans son trou, face à la maison.

 

Puis il nous commanda de nous agenouiller tous autour de la croix pour la bénédiction et il remercia Dieu  pour avoir une excellente récolte . 


Arthur Laprise était maintenant convaincu de récolter assez de patates, et autres légumes pour toute sa famille.


À sa demande précise à tante Marie-Ange Trépanier Laprise sortit de son tablier un long chapelet que nous avons tous récité à genoux. 


Plusieurs années plus tard, soit en 1959, en allant cueillir des bleuets, remarqua une couronne fraîche de lierre sauvage qui était déposée au pied de cette croix et chaque année par la suite, cette couronne fut enlevée, mise par terre et remplacée par un frais faite. 


Longtemps on se posa la question, qui vient chaque année refaire cette couronne?


Cependant, ainsi qu’Émile Laprise et avions remarqué le pèlerinage annuel de son fils Louis Laprise, chaque automne venait faire une marche sur la terre où son père avait été élevé, Louis est décédé le 6 janvier 1979 et en cette année-là, pas de couronne. 


Donc, j'en conclu que c'était bien lui, Louis Laprise qui venait rendre hommage à Dieu et au travail de son père Arthur Laprise. 


Texte de Mme Carmen Trépanier 


Alain Laprise en 1969 à l’école Le Ber de Sherbrooke pour sa douzième année - président du Journal étudiant et du festivals étudiants etc.

 Alain Laprise en 1969 à l’école Le Ber de Sherbrooke pour sa douzième année - président du Journal étudiant et du festival étudiant une semaine,  etc. et notre conducteur bus scolaire est mort lorsqu'un camion à East Angus lors de l’accident vers 08H00

En 1970 la douzième année ne sera plus au calendrier du ministère de l’éducation remplacé par Secondaire V – une année non reconnue de surcroits

En 1969 je demeurais chez mes parents à Scotstown et la douzième année était disponible seulement à Sherbrooke distance de 60 km matin et soir dans un petit autobus scolaire dont la neige rentrait de tout côté.

Étant étudiant à l’école Le Ber, le nouveau venu de Scotstown  après quelques mois, l’autorisation de créer un journal étudiant que j’ai nommé Le Ber Lu dont j’étais le président et rédacteur en chef. 

Comme toujours je n’avais pas un centime dans les poches et l’école ne pouvait financer et payer l’imprimerie de 1000 exemplaire par mois

J’ai rencontré la direction de La Tribune et leur demander d’imprimer gratuitement le journal étudiant et La Tribune a accepté   et  j’ai retrouvé à la Bibliothèque Nationale du Québec le Journal de La Tribune datée le 21 mars 1969   dont les images ci-après

Et ne voulant pas demeurer sur mes lauriers je suis allé rencontrer à nouveau  la direction de Le Ber mais cette fois-ci pour organiser une semaine étudiante dont nous avons nommés le festival Le Ber et que des groupes d’étudiants voulaient présentés, des documentaires  selon leurs souhaits, et plusieurs ont choisi de connaitre d’autre pays.  

Avec les signatures de la direction on devait communiquer avec les ambassades ou consulats pour avoir des films gratuitement de leur pays, moi j’ai choisi le Pérou, d’autre avaient choisi la médecine et nous leur avons demandés des films qu’était en enregistré sur  pellicule mais nous n’avion pas assez de projeteur

Donc je suis allé avec d’autres étudiants et  empruntés dans des commerces leur projecteur gratuitement et tout allait bien et le malheur nous frappait les écoliers de Scotstown voyageant avec l’autobus scolaire.

Un matin, je ne rappelle pas de la date en plein lors d’un très grosses tempêtes de neige le conducteur de l’autobus après nous avoir déposé à l’école Le Ber le matin retournait chez lui à Scotstown, Lorsqu’il retournait vers Scotstown un camion frappa le bus scolaire et il est mort sur le coup je ne rappelle pas de son nom.

Je crois que ce sont les policiers qui sont venu  rencontrer la direction de l’école Le Ber que le conducteur d’autobus scolaire était décédé et qu’il n’avait aucun autre bus ou conducteur

Donc la direction de l’école est venue voir les élèves de Scotstown et La Patrie car nous n’avons pas un centime en poche. Ils nous ont transférés pour environ 3 jours dans un couvent et ils nous ont nourris et garder

Après deux jours chez les bonne sœurs et n’ayant pas d’argent je suis allé prendre le Grand Trunk train qui faisait Vancouver, vers Montréal et Sherbrooke en passant par Scotstown vers Lac-Mégantic par après Halifax 

À la gare de Sherbrooke avec une note de la direction disant les faits sur le décès du conducteur de bus  et lui ai demandé de me laisser embarquer dans le train et sans payer un centime.  Je crois qu’il a envoyé une note au conducteur de train de m’accepter à bord et de me laisser à Scotstown

Première partie, mes déboires au cégep de Sherbrooke 2 ans   et je continuais à foncer, à  créer une coopérative étudiante et pas d’argent j’ai fait faillite après un mois ou deux

Je me rappelle qu’un homme du ministère des finances de Québec m'a demandé les retours pour taxes. Je lui ai tout simplement dit que nous avons pas un centime et ferma le dossier

Lorsque je faisais ma onzième année à La Patrie  et il y a eu Expo 67 et à nouveau je suis allé voir la directeur le curé  Adalard  Belval  pour avoir la salle paroissiale gratuitement et nous avons invités les anciens à voir les pièces de théâtres et ils sont venus avec leurs enfants je ne me rappelle pas combien était l’admission  à l’entrée etc. et  considérant que nous étions pauvre comme job  et avec d’autres étudiants nous avons décidé de ramasser des fonds, d’argents pour louer 2 bus avec chauffeurs pour que tous les étudiants aillent à l’Expo 67

Donc nous avons créé avec Mlle. Tessier une étudiante aussi - 2 pièces de théâtre à l’Église de Scotstown, gratuitement et il fallait de la nourriture pour l’entracte vente de sandwichs ligueurs etc. pain beurre et j’ai téléphoné à Coke pour avoir du Coke, compagnie de pain beurre etc. gratuitement après j’ai téléphoné à Pepsi pour leur demandé des articles et  nous avons demandés des disques de Michel Ricard avec tourne disque gratuitement et ils ont acceptés

Ce qu’arriva-t-on a nolisé deux bus scolaires pour l’expo 67 à Montréal et considérant que nous avions un surplus d’argent après avoir payé les passeports d’un jour, je ne me rappelle pas de les avoir payé. Bon on a donné comme argent de poches à chacun des élèves 2 ou 3$

J’avais gardé plusieurs de ces souvenirs, lors d'un voyage à la République républicaine à mon retour la porte de mon logement avaient été forcées  et volés tous mes souvenirs ma collection d’agents, mes vieux passeports mes vieux billets d’avions, mes rapports d’impôt et la policière m’a raconté que certain voleur d’identité se servaient de  ces informations sur le marché  international pour y faire des neufs.

Je ne sais pas qui m’a volé mais je sais et la porte pas défoncé  il avait utilisé seulement un tournevis  je crois qu’il avait la clé de mon logement  selon la policière res vous pouvez vous en doutez? C’était qui presqu’à 100% le concierge et plus tard il fut congédié ?