Stornoway
Stornoway, dont on aperçoit le clocher au sommet d'une montée, est bien loti au croisement des routes 161 et 108, un carrefour naturel maintenant reconnu comme Village-Relais.
Son toponyme choisi par ses fondateurs écossais rappelle le chef-lieu de l’île de Lewis en Écosse. Pour mémoire, trois cimetières servent de dernier repos et un monument, face à l’église, exhume l’histoire des familles fondatrices.
L'église catholique (1920) abrite une superbe statue de Saint-Alphonse, du réputé sculpteur Louis Jobin. Au croisement de la Route des Sommets, avec une vue imprenable sur les montagnes, et le parc national de Frontenac à proximité, une halte propose, en plus des panneaux d'information, un cherche-étoile lumineux rappelant la thématique de la Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic. Sur la route 161, aux abords de la rivière Legendre, un ancien moulin à farine.
Stornoway fut fondé en 1858 par l’arrivée des Écossais venus s’y établir pour échapper à la famine et à la misère. Vers 1860, la première famille canadienne française, les Legendre, s’établit. Ils construisent successivement un moulin à carde (pour filer la laine), un moulin à foulon (pour faire l’étoffe), un moulin à farine, un moulin à scie et une manufacture de portes et fenêtres. Vers 1885 les Écossais, par manque de travail, quitteront la région et en 1912 les Canadiens français s’y installeront définitivement
La municipalité de Stornoway fut fondée au croisement des chemins Lambton, Saint-Francis et Mégantic, dans les années 1840. En 1849, un premier magasin général y ouvre ses portes.
À l'origine, la localité s'appelait Bruceville. En 1852, Colin Noble, un riche marchand et fabricant de potasse, s'y établit. C'était le personnage le plus en vue de toute la région. Il était aussi juge de paix, commissaire d'école et maître de poste. Il rebaptise le village Stornoway, en l'honneur d'une ville écossaise, chef-lieu de l'Île Lewis.
Attraits touristiques
Le village conserve plusieurs monuments patrimoniaux tels que les quatre cimetières qui servent de dernier repos aux colons écossais des Cantons de l'Est. Un monument, installé face à l'église, rappelle l'histoire des familles fondatrices.
L'église catholique, qui date de 1920, abrite une superbe statue de Saint-Alphonse, sculptée par le célèbre sculpteur Louis Jobin.
Mont-Mégantic
Un ancien moulin à farine, le moulin Legendre, situé au 495 de la route 161, aux abords de la rivière Legendre, témoigne de l'arrivée des Canadiens français.
Une partie du Parc national de Frontenac couvre le territoire de Stornoway. Le circuit thématique La Route des Sommets, aménagé en 2007, passe par cette municipalité.
Le Centre équestre Vallée Winslow se trouve également sur le territoire de Stornoway.
Stornoway est une municipalité dans la municipalité régionale de comté (MRC) Le Granit au Québec, (Canada), située dans la région administrative de l'Estrie. Ce village compte un peu moins de 600 habitants. Il est situé au croisement de deux routes provinciales importantes (la route 108 et la route 161).
La municipalité est membre de la Fédération des Villages-relais du Québec. En effet, le 1er octobre 2009, elle a été nommée «village-relais» par le Ministère des Transports du Québec. Cette appellation implique que la municipalité doit offrir des services comparables à ceux des grandes villes (commerces ouverts plus longtemps, installations sanitaires disponibles 24 h sur 24 h, endroit où coucher, etc.).
La première famille canadienne-française à s'établir à Stornoway est la famille Legendre dont l'histoire est le sujet du livre L'âge du bois - Stornoway de Jean O'Neil.
Stornoway - L'Âge du bois: Auteur : Jean O'Neil
Ellen, la mère, est décédée la première, et Joseph-Alphonse a passé le restant de sa vie à s'ennuyer d'elle. L'un après l'autre, Rose, Keenan, Blanche, Peg, Ellèrt, Lou, Bonhomme, Pit et Bijou sont venus les rejoindre au cimetière d'en haut de la côte.
Il reste Thérèse, qui va souvent les visiter. Avec son neveu Gérard et son fils Jean, elle raconte ici l'histoire de sa famille, quand son père et ses oncles sont venus s'installer à Stornoway, dans le canton de Winslow, entre Sherbrooke et Lac-Mégantic, entre la Beauce et les «États-Unis», entre l'âge de la fourrure et l'âgé de la bière, en plein dans l'âge du bois.
L'histoire des Legendre, c'est celle d'une famille travailleuse et visionnaire à l'heure où les pionniers écossais, ff landais et canadiens-français les plus pauvres envahissent les Cantons-de-l'Est.
Le peintre Gilles Archambault a accompagné Jean O'Neil dans ce pays abrupt et a réalisé trente illustrations qui nous emmènent dans les divers lieux et moments de cette aventure.
L'âge du bois réveille un passé encore palpable. Stornoway ajoute un volet à la fresque du pays dans l'œuvre de Jean O'Neil, avec cette authenticité, cette simplicité et cette évocation d'humble grandeur qui sont devenues la signature même de l'écrivain.
ISBN : 2-89111-686-0
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