Population 1,000
La géographique et son histoire, on fait des découvertes peu banales et même uniques en région.
Église de Sainte-Martine-de-Courcelles
Située à 350 mètres d’altitude sur le plateau de la Haute-Beauce au pied du pluton granitique du mont St-Sébastien qui domine le paysage du haut de ses 820 mètres.
Des flancs du Morne jaillissent les sources de la rivière aux Bluets qui traverse le village de Courcelles avant d’aller se jeter dans une baie du Grand Lac St-François (Massanbesek en Abénakis)
Aujourd’hui, Courcelles est la porte d’entrée de la région touristique des Cantons de l’Est sur la route nationale 108 reliant la Beauce à L’Estrie.
Mais fait plus significatif encore, notre village occupe le centre du triangle formé par les trois villes de services que sont Thedford-Mines au nord, St-Georges à l’est et Lac-Mégantic au sud. Courcelles est à plus ou moins 50 kilomètres de distance de ces centres.
Mont Morne
Rémy de Courcelle
Daniel de Rémy de Courcelles (1626-1698) gouverneur de la Nouvelle-France (1665-1672)
Rémy de Courcelle (Courcelles), Daniel, sieur de Montigny, de La Fresnaye et de Courcelle, seigneur de Rouvray et Du Bourg; né en 1626; mort célibataire, peut-être à Toulon, en France, le 24 octobre 1698.
Courcelle succéda à Saffray de Mézy au poste de gouverneur de la Nouvelle-France en 1665 et, de concert avec Prouville de Tracy, contribua à soumettre les Iroquois qui ravageaient périodiquement la colonie depuis le temps de Champlain.
Avant sa nomination à titre de gouverneur général de la Nouvelle-France le 23 mars 1665, il était gouverneur de Thionville, en Lorraine.
Il arriva à Québec avec l’intendant Jean Talon le 12 septembre. Tracy, lieutenant général de toutes les possessions françaises en Amérique du Nord, était arrivé au mois de juin précédent avec le régiment de Carignan-Salières, envoyé pour écraser les Iroquois.
Dès son débarquement, Courcelle, « ne respirant que la guerre », s’occupa de construire et de garnir de troupes les forts dont Tracy avait ordonné la construction le long du Richelieu, route d’invasion dont se servaient les Agniers pour attaquer les établissements français.
A cette époque, la confédération iroquoise subissait les assauts répétés de ses ennemis indiens et elle avait été décimée par une épidémie de petite vérole.
Mont Morne
Quand les tribus qui la composaient apprirent que les Français avaient reçu de grands renforts de troupes et de colons, leurs chefs s’empressèrent de s’enquérir auprès des missionnaires des possibilités d’un accord de paix.
Toutefois, Tracy, Courcelle et Talon étaient convaincus qu’on ne pourrait espérer jouir d’une paix durable tant que les Iroquois n’auraient pas été battus à plate couture. Ils décidèrent donc d’envahir le pays des Agniers au cours de l’hiver, alors que l’ennemi s’y attendrait le moins.
Le 9 janvier 1666, Courcelle partait de Québec à la tête de 600 hommes. Quand ils arrivèrent aux forts du Richelieu, plusieurs des hommes souffraient de fortes engelures aux membres et à la figure.
On comptait sur un parti d’Algonquins pour guider l’armée, mais il ne se présenta pas et, le 29 janvier, Courcelle donna l’ordre de marcher sans les Indiens. Les hommes, portant leurs armes et leurs approvisionnements sur le dos et peu habitués à la marche en raquettes dans la neige épaisse, se trouvèrent vite épuisés.
Le froid intense aggravait leur embarras. À cause de l’absence de guides, ils suivirent plusieurs pistes fausses, de sorte qu’ils durent souvent revenir sur leurs pas.
Le 15 février, ne sachant guère où ils se dirigeaient, ils aboutirent près de l’établissement hollandais de Schenectady, à trois jours de marche des villages Agniers.
Jusque-là, les seuls Agniers qu’ils avaient rencontrés avaient dressé une embuscade au détachement envoyé à leur poursuite, tuant un officier et dix hommes.
Quand les autorités d’Albany apprirent qu’une forte troupe de Français se trouvait dans les environs, ils envoyèrent une délégation demandé pourquoi les Français avaient amené une armée dans le territoire du roi d’Angleterre sans d’abord en informer le gouverneur de la province de New York.
(Il était sans doute heureux pour tous les intéressés que ni Courcelle ni les autorités d’Albany ne sachent que l’Angleterre et la France se trouvaient en guerre depuis une quinzaine de jours.)
Mont Morne sentier
En réalité, Courcelle fut étonné d’apprendre que les Hollandais avaient cédé la Nouvelle-Amsterdam (New York) aux Anglais et il fit la remarque désabusée « que le roi d’Angleterre mettait la main sur toute l’Amérique ».
Il assura aux délégués d’Albany qu’il n’avait aucunement l’intention de molester les sujets de Sa Majesté britannique, ni d’envahir son territoire.
Il acheta des vivres à Schenectady, mais, quand on l’invita avec ses hommes à profiter de l’hospitalité de cette bourgade, il déclina cette offre, craignant que, si ses hommes s’approchaient d’un coin de cheminée, il serait bien difficile de les en arracher.
On porta sept des blessés à Albany, où les colons hollandais en prirent bien soin.
Un dégel soudain et de fortes pluies obligèrent Courcelle à abandonner la campagne. Le 21 février, il reprit la longue marche du retour, harcelé par des partis de guerre Agniers. Plus de 60 hommes, affaiblis par le froid et la faim, périrent en route.
Cette campagne avait frôlé le désastre complet. Courcelle voulut rejeter sur les Jésuites la responsabilité de ce triste résultat, prétendant que c’était à cause d’eux que les guides algonquins n’avaient pas rejoint l’expédition. Privés de ces guides, les Français n’avaient pu atteindre les bourgades des Agniers.
Vallées du Mont Mégantic
Le marquis de Salières, colonel au régiment de Carignan-Salières, avec qui Rémy de Courcelle avait déjà eu des démêlés, rejetait nettement le blâme sur ce dernier, soutenant que le gouverneur avait négligé de fournir à ses hommes l’équipement et les vêtements d’hiver nécessaires pour une telle expédition.
Quels qu’en fussent les responsables, l’expédition n’avait pas atteint son but. Les Agniers n’avaient plus grand sujet de craindre les Français. Une autre campagne s’imposait pour rétablir le prestige des Français et mettre un terme aux attaques des Iroquois contre la colonie.
A la fin de septembre 1666, Tracy et Courcelle, à la tête de 1400 hommes, accompagnés de 100 Hurons et Algonquins, quittaient le fort Sainte-Anne, au pied du lac Champlain, pour envahir le territoire des Agniers.
Ceux-ci s’enfuirent devant cette armée, la plus forte qu’on n’eût jamais vue dans cette partie du monde, et qui s’avançait, intrépide, bannières au vent et tambours battant. On mit la torche aux quatre bourgades des Agniers et l’on détruisit tous les approvisionnements de vivres.
On planta une grande croix et un poteau portant les armoiries de la France sur l’emplacement du principal village. On prit ensuite possession des terres des Agniers au nom de Louis XIV par droit de conquête, et l’armée rentra dans ses quartiers.
Les Iroquois acceptèrent alors les conditions de paix des Français et, cette fois, ils les respectèrent. Il était toutefois évident qu’ils ne resteraient en paix que tant que les Français pourraient les tenir « dans un état de crainte ». Le maintien de cette paix devait constituer la tâche principale de Courcelle pendant les six années suivantes.
Le 6 décembre 1666, Courcelle, Talon et Tracy reconstituaient le Conseil souverain. Auparavant, l’intendant Talon rendait lui-même la justice. Par suite de l’augmentation rapide de la population, le nombre des causes soumises au Conseil augmentait considérablement.
Courcelles barrage
En août 1667, désireux de hâter les choses, le conseil convint que Talon examinerait tous les litiges au préalable, puis les répartirait à son gré entre le Conseil souverain et la cour de Prévôté, ou les retiendrait pour les régler lui-même d’une façon expéditive. Courcelle refusa d’approuver cet édit sous prétexte qu’il contrevenait à l’autorité dont il était investi à titre de gouverneur, et qu’il n’était pas dans l’intérêt public.
En janvier, il rejetait encore cette proposition. Il pensait apparemment qu’il lui appartenait, en sa qualité de gouverneur, et non pas à l’intendant, de tenir les rênes du pouvoir dans la colonie.
Il était toujours en bons termes avec le lieutenant général, mais Tracy quitta la colonie en août 1667 et, à partir de ce moment, les relations de Courcelle avec Talon et avec Boutroue, qui remplaça Talon au poste d’intendant pendant deux ans, allèrent de mal en pis.
En 1669, Colbert lui faisait sévèrement observer qu’un homme dans sa situation devait se montrer tolérant envers les fautes des autres et tirer le meilleur parti possible de leurs bonnes qualités pour réaliser les intentions du roi à l’égard de la colonie.
En 1670, au retour de Talon en Nouvelle-France, ses relations avec Courcelle devinrent fort tendues. Au mois de novembre cette année-là, Talon informa Colbert que le gouverneur paraissait fort jaloux de l’influence que lui, Talon, possédait auprès du ministre et manifestait une grande irritation chaque fois que l’intendant ne partageait pas son avis.
L’année suivante, Talon se plaignit que Courcelle le traitât en inférieur, presque en valet, et agit de façon à nuire à la réalisation de ses plans relatifs à la colonie. Par malheur, la correspondance de Courcelle n’est pas parvenue jusqu’à nous, et les dépêches de Talon au ministre ne présentent, naturellement que son interprétation du différend.
Dans un domaine qui relevait proprement de lui, c’est-à-dire celui de ses relations avec les nations indiennes, Courcelle fit preuve d’une grande habileté et s’attira le respect aussi bien des Français que des Indiens.
Quand, en 1669, trois soldats de la garnison de Montréal assassinèrent un chef tsonnontouan, Courcelle agit avec rapidité, de crainte que les Iroquois ne con sidèrent l’incident comme un casus belli.
Les trois soldats furent rapidement arrêtés, jugés et exécutés, avant l’arrivée d’un fort groupe d’Iroquois qui venaient à, Montréal pour la traite. Les Iroquois furent très impressionnés de ce que les Français eussent condamné à mort trois des leurs pour le meurtre d’un seul Iroquois et la paix fut maintenue.
Toutefois, l’année suivante, les Iroquois reprirent la guerre contre les Algonquins, en tuant plusieurs et en emmenant certains en captivité.
La riposte des Algonquins ne se fit pas attendre. Il semblait que les hostilités dussent s’étendre à toutes les tribus alliées aux Français et, en fin de compte, aux Français eux-mêmes. Courcelle ordonna aux deux côtés d’arrêter les combats et de rendre les prisonniers.
Les Iroquois se montrant peu disposés à obtempérer,
Cour celle menaça de conduire une armée dans leur pays. Les Iroquois de l’Ouest le défièrent, confiants que leurs villages étaient trop éloignés pour qu’une armée française pût les atteindre. Ils répondirent avec hauteur : « Le gouverneur nous menace de ruiner notre pays ? Nous verrons s’il aura les bras assez longs, pour enlever la peau & la chevelure de nos têtes ».
L’année suivante, le gouverneur fit construire à Montréal un grand bateau plat capable de transporter une plus grande quantité d’approvisionnements que les canots ; il réunit 56 volontaires et, le 2 juin, se lança dans les rapides turbulents du Saint-Laurent pour démontrer aux Iroquois de l’Ouest que leur pays n’était pas hors de sa portée.
Dix jours plus tard, sa troupe arrivait au lac Ontario, à la grande consternation des Iroquois qu’ils rencontrèrent sur leur chemin. Courcelle leur dit que, s’ils voulaient continuer à se battre contre les Algonquins et attaquer les Français, comme certains les en avaient menacés, ils étaient parfaitement libres de le faire ; toutefois, s’ils agissaient ainsi, ajouta-t-il, il mènerait une armée au lac Ontario dans de grandes barques pour les détruire.
Ce geste audacieux impressionna si fort les Iroquois qu’ils cessèrent de parler de guerre et firent la paix avec les Algonquins.
Courcelles
Pendant qu’il se trouvait sur les lieux, Courcelle explora l’extrémité orientale du lac Ontario afin d’y trouver un emplacement convenable pour un fort et un poste de traite, pour obtenir des Iroquois les pelleteries qu’ils réunissaient sur la rive nord du lac et dont ils faisaient la traite avec les Hollandais à Albany. Il proposa d’établir un fort près de l’embouchure du lac Ontario, mais Colbert rejeta cette proposition.
Talon proposa aussi d’établir deux postes de traite au lac Ontario, l’un sur la rive nord et l’autre au sud. Courcelle désirait un fort militaire, mais son successeur, Buade de Frontenac, deux ans plus tard, établit un poste de traite à l’embouchure de la Cataracoui, là où s’élève aujourd’hui la ville de Kingston.
Quand Louis XIV finit par voir une carte de la région, il s’étonna qu’on ait pu avoir l’idée de placer un « fort » au lieu que Frontenac avait choisi, puisque, du point de vue militaire, l’emplacement qui s’imposait devait commander le Saint-Laurent.
Courcelle se préoccupait aussi des tentatives que faisaient les Outaouais, principaux fournisseurs de fourrures des Français, pour traiter avec les Hollandais et les Anglais, soit à Albany même, soit par l’intermédiaire des Iroquois. Il réussit à semer la suspicion dans l’esprit et des Iroquois et des Outaouais, déclarant que chaque nation entendait se servir de ce commerce comme d’un appât pour attirer l’autre dans un piège et l’y détruire. Il sauvegarda de cette façon la traite des pelleteries à laquelle les Français se livraient dans l’Ouest.
Courcelle favorisa activement l’exploration de l’Ouest par Cavelier de La Salle, Daumont de Saint-Lusson, Peré, Jolliet, Dollier de Casson et Bréhant de Galinée.
De vastes régions, inconnues jusque-là, étaient désormais réclamées pour la France et des relations commerciales établies avec les nations indiennes de ces régions.
C’est aussi sous le régime de Courcelle, agissant selon les ordres de Louis XIV, que furent instituées les milices de la Nouvelle-France qui permirent d’exercer au maniement des armes les hommes valides de 16 à 60 ans. Cette milice devait supporter le poids du combat dans les guerres futures de la colonie.
En 1671, Courcelle, désireux de rentrer en France, demanda son rappel en invoquant le mauvais état de sa santé.
L’année suivante, on fit droit à sa requête. Un de ses derniers gestes dans la colonie consista à faire un don de 1 000# à Dollier de Casson, supérieur du séminaire de Montréal, en faveur d’une petite Iroquoise de six ans qu’il avait adoptée et confiée aux soins des sœurs de la Congrégation.
Vers la fin de novembre 1672, il s’embarqua pour la France où il reçut le commandement de la citadelle d’Arras. On pense qu’il était gouverneur de Toulon au moment de sa mort, survenue le 24 octobre 1698.
En tant que gouverneur de la Nouvelle-France, Courcelle eut avec certains de ses subordonnés des relations qui laissaient peut-être parfois à désirer, mais, si sa correspondance avait été conservée, elle pourrait révéler qu’ils avaient tort autant que lui. Certes, l’administration de la colonie n’a pas souffert de ces querelles, comme ce fut le cas sous le régime de son prédécesseur et de son successeur.
Courcelle Moulin Bernier
En tant que commandant des troupes, son expédition d’hiver contre les Agniers n’a guère servi sa réputation, mais c’était la première campagne jamais menée par les Français et ils en tirèrent des leçons utiles. Sa réalisation la plus notable, qui est grandement à son honneur, c’est qu’il enraya les attaques des Iroquois contre les alliés indiens des Français.
Il les détourna de s’en prendre aux établissements français et il atteignit son but sans effusion de sang. Quand il rentra en France, il laissa la colonie en paix et le prestige de la France rehaussé de beaucoup aux yeux aussi bien des alliés indiens que des Iroquois.
Courcelles est une municipalité rurale d’environ mille habitants. En étudiant sa situation
longtemps habitée en hiver par des chasseurs itinérants de la nation abénakise, il faut attendre l’année 1851 pour voir s’établir le long du Grand Rang (la 108) les premiers habitants permanents de Courcelles. Vers 1865, Pierre Morin eut l’idée de bloquer un saut de la rivière par un barrage en billes de bois pour y alimenter un moulin à scie et à farine.
Trente ans plus tard, après beaucoup de discussions et tracés, la compagnie ferroviaire Québec Central choisit de relier la région du Lac-Mégantic à la Beauce en franchissant la rivière aux Bluets par un pont de fer érigé juste à côté de ce moulin.
En moins de huit ans, la gare baptisée Lambton-Station sera flanquée d’une vingtaine de maisons. Ce hameau deviendra Courcelles en 1903.
Comme l’église sera construite un peu en retrait de la rue Principale, la vie à Courcelles rayonne autour de deux places centrales: place de la gare et place de l’église.
En 1995, un groupe visant la mise en valeur de l’environnement et du patrimoine, le comité MAP, a entrepris la restauration du Moulin Bernier pour en faire un centre d’animation touristique où on présente des expositions.
On a aussi aménagé un parc sur le site de l’ancienne gare. On a également érigé un belvédère qui permet de contempler la chute, le barrage et le petit canyon de la rivière aux Bluets. Chaque année, dans le bassin de rétention en amont du barrage, on organise la Fête de la Pêche.
Avec ce site patrimonial et ses deux places centrales, Courcelles est un village où il est intéressant de déambuler à pied ou à vélo loin de la circulation intense de la route 108 à 2 kilomètres plus au nord.
Dans les quatre rangs de Courcelles qui s’étirent du nord au sud, ont retrouve des entreprises agricoles en vaches et bœufs, des érablières ainsi que des plantations d’arbres de Noël qui ont entraîné la présence d’une main d’œuvre d’origine mexicaine. Enfin, les regroupements et travailleurs forestiers ont entrepris de reboiser avec des résineux la plupart des champs abandonnés et les terrains en friche.
Dans le 6e rang, l’Auberge d’Andromède est reconnue pour la qualité de ses repas champêtres et par le charme bucolique de ses randonnées équestres. La maison voisine abrite aussi une auberge : l’Engoulevent.
Fondée en 1947, la compagnie Chemise Perfection demeure le plus gros employeur. Plusieurs autres industries s’y sont implantées depuis et un comité de développement économique voit à la bonne marche de ce secteur. Bref, il fait bon vivre et travailler à Courcelles. L’air est pur. Et on aime encore la visite.
De: Guy Baron
Responsable Moulin Bernier
Dans le village de Courcelles, vous trouverez un barrage en billes de bois, qui fut érigé en 1865 sur la rivière aux Bleuets.
Ce petit village compte également deux places publiques, soit une de chaque côté de la rivière. Arrêtez-vous aussi au Moulin Bernier, ancien moulin à farine et à scie qui date de 1888 et qui a été complètement restauré en 2003. Chaque été, une nouvelle exposition y est présentée à l’intérieur.
Les expositions permanentes « Meuniers d’antan » et « La Chemise Perfection Inc. » vous feront découvrir l’histoire et le processus du moulage à travers les âges ainsi que le développement des cantons. Un parc a aussi été aménagé sur le site de l’ancienne gare et vous aurez également accès à une passerelle qui vous permettra de contempler la chute, le barrage et le petit canyon de la rivière aux Bleuets. Chaque année, dans le bassin de rétention en amont du barrage, une pêche en ville est organisée et attire toute la population.
Le député de Beauce-Sud et ministre du Revenu, monsieur Robert Dutil, ainsi que le ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux et député de Mégantic-l’Érable à la Chambre des communes, monsieur Christian Paradis, ont annoncé, hier à Courcelles, une aide financière gouvernementale de 73 278 $ à la Paroisse de Courcelles pour la restauration du moulin Bernier.
Courcelles
Plus spécifiquement, les travaux comprennent notamment l’aménagement de deux nouvelles pièces adjacentes à la salle polyvalente pour la tenue de rencontres et de conférences, le colmatage d’importantes fuites dans le canal d’amenée d’eau s’étendant depuis le barrage existant sur la rivière aux Bleuets jusqu’au moulin Bernier ainsi que, pour la passerelle, la reconstruction du canal d'irrigation, la remise en état des fondations et la réfection du pavage.
Cette aide gouvernementale, est puisée à même le Fonds sur l’infrastructure municipale rurale, vise à moderniser le moulin et ses installations, en plus d’améliorer l’offre de services pour ainsi garantir sa pérennité.
« Depuis plus de quinze ans, le moulin Bernier présente des activités d’interprétation très appréciées par les touristes et les usagers. Le moulin et ses installations constituent une part importante de l’offre touristique régionale. Ainsi, les sommes officialisées aujourd’hui permettront d’améliorer la qualité des services offerts et présentés dans le cadre d’activités touristiques éducatives tout en développant le Moulin pour en faire un attrait touristique majeur pour notre région », a déclaré le député et ministre Robert Dutil.
Mentionnons que le moulin à farine et à scie de la famille Bernier occupe le territoire depuis 1888. En 1991, il est cité monument historique par la Paroisse de Courcelles pour sa mise en valeur des six municipalités incluses dans le bassin de la rivière aux Bleuets et son centre d’interprétation de l’histoire culturelle et patrimoniale de la région.
Ces améliorations permettront de rendre la salle polyvalente plus attrayante pour la tenue de congrès et de réunions et contribuant ainsi au financement des activités d’interprétation du centre. Le moulin Bernier sera alors plus accessible à un plus grand nombre de visiteurs, qui pourront apprécier le fonctionnement et le savoir-faire traditionnel des meuniers.
La réalisation de ces travaux nécessite un investissement admissible total de 109 918 $, en vertu du volet 3 du FIMR. Les gouvernements du Québec et du Canada participent respectivement à hauteur de 36 639 $, pour une aide financière gouvernementale totale de 73 278 $, alors que la Paroisse de Courcelles participe au projet pour un montant de
36 640 $.
Pour sa part, le maire de Courcelles, monsieur Mario Quirion, se réjouit des effets positifs de ces travaux qui permettront une plus grande fonctionnalité des installations, en plus de renforcer le pouvoir d’attraction de sa municipalité et de contribuer au développement économique et touristique de la région.
La pêche
Ce programme, qui sera en vigueur jusqu’au 31 mars 2010, est géré par le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire du Québec. La responsabilité du gouvernement du Canada relative au programme a été confiée à Développement économique Canada
Sur les berges de la rivière aux Bluets, dans la municipalité de Courcelles, se cache un joyau : le vieux moulin à farine et à scie de la famille Bernier. Complètement restauré en 2003 cet édifice, érigé en 1888, est le plus ancien du village.
Centre d'interprétation de la vie rurale, le Moulin Bernier a pour objectif de mettre en valeur le patrimoine des six municipalités incluses dans le bassin de la rivière aux Bluets.
À l'intérieur on peut y moudre de la farine et y voir des expositions :
Meunier d'antan: volet muséal qui vous fait découvrir tout le processus de la moulage à travers les âges ainsi que le développement de nos cantons jusqu'aux derniers meuniers de Courcelles que furent les Bernier père et fils.
Courcelles - équitation
La Chemise Perfection Inc.: industrie locale du domaine de la confection, l'histoire et le rôle que cette entreprise a joué dans le développement du village.
Aussi: exposition temporaire par un artiste professionnel du domaine des arts et une collection de toiles du «Printemps des artistes».
À l'extérieur le site comprend: un belvédère face au barrage en billes de bois, la vanne et le canal d'amenée d'eau, le viaduc du chemin de fer du Québec Central, notre meule égyptienne et une aire de repos.
De l'autre côté de la rue: le Parc de l'ancienne gare, avec sa cabouse et son Expo-train, devient un lieu d'animation et d'interprétation de l'histoire pour cette station devenue village en 1903.
Le centre d'interprétation du Moulin Bernier possède trois types d'objets dans sa collection. Il y a d'abord tout l'outillage de la moulange des céréales: du barrage à la vanne, de la turbine aux engrenages, des meules au bluteau.
Puis tous les objets liés au chemin de fer du Québec Central qui avec le moulin à farine est à l'origine de la fondation du village. Enfin nous possédons des objets liés à l'environnement et à l'histoire locale.