jeudi 2 mai 2024

Val Racine - Nos ancêtres - Laprise - Mercier - Trépanier - Autres

Val Racine- Nos ancêtres- Laprise-Mercier-Trépanier

  
Val Racine 1930 les familles Dubé et Delay


Nous ne savons pas laquelle parmi les familles fondatrices s’est la première établie, vers 1877, sur le territoire qui allait devenir officiellement en 1900 Saint-Léon de Marston.


Mais nous pouvons imaginer une jeune famille, issue des terres maintenant surpeuplées des rives du Saint-Laurent, partie à la découverte d’un nouveau territoire à défricher, pour y prospérer dans la paix et le travail.

Comme beaucoup d'autres, cette famille aura peut-être d'abord fait un séjour dans les villes manufacturières en pleine expansion de la Nouvelle-Angleterre, pour ensuite revenir en pays français et catholique. 


À l'époque des années 1850, les élites locales encourageaient la colonisation en dirigeant les colons vers des territoires où certaines infrastructures étaient préparées à leur intention.


Val-Racine (Saint-Léon-le-Grand)

Paroisse: Saint-Léon-le-Grand
Municipalité: Val-Racine
MRC/Territoire équivalent: Le Granit
Diocèse: Sherbrooke
Ouverture des registres: 8 janvier 1893

Histoire
Val Racine

Comté de Frontenac. Diocèse de Sherbrooke. Desservi par voie de mission de 1883 à 1892, date de la nomination du premier curé résidant et de l'ouverture des registres de la paroisse. 

Érection canonique: 22 décembre 1899. Érection civile: 31 juillet 1900. 

Le territoire de cette paroisse comprend une partie des cantons de Marston et de Chesham. Voir Gazette Officielle de 1900, page 1543.

La municipalité de la paroisse de Saint-Léon-de-Marston a été érigée le 26 avril 1907. Voir Gazette Officielle de 1907, page 802. 

Le village est situé à 9 milles de la station de Milan, sur le parcours du chemin de fer Pacifique Canadien. La paroisse fut mise sous le patronage de saint Léon en l'honneur de Sa Sainteté le Pape Léon XIII.

Le nom du bureau de poste, Val-Racine, a été donné en l'honneur de Mgr Antoine Racine, premier évêque de Sherbrooke. 

Le canton de Marston, érigé le 24 novembre 1866, a été dénommé d'après un village du comté de Yorkshire, en Angleterre. Pop. 378. (Source: Magnan, Hormisdas, Dictionnaire historique et géographique des paroisses, missions et municipalités de la Province de Québec, 1925, p.521) 

Mais rien de tel à Saint-Léon de Marston: les gens sont arrivés, se sont retroussé les manches et se sont mis au travail. Aussi nous pouvons voir chez nos ancêtres fondateurs le goût de l’aventure, de la liberté et des grands espaces.

Parmi les dates à retenir, le recensement de 1881 qui révèle la présence de 84 personnes. 


Pour la plupart, les hommes sont cultivateurs; il y a un menuisier, un cordonnier, un chasseur. Chez les femmes, nous avons une couturière.


De ce groupe, le doyen Léon Giguère est souvent désigné comme le «fondateur» de la colonie.


C’est d’ailleurs chez ce M. Léon Giguère que séjournera en 1883 Mgr Antoine Racine, celui-là même qui donnera le nom de Saint-Léon à la future paroisse, à la fois, dit-on, en hommage au pape Léon XIII et en reconnaissance de l’accueil de son hôte.

Dès 1892, la paroisse compte au-delà de 300 habitants dont deux marchands, trois forgerons, un jardinier, une institutrice et même… un accordeur de piano. 

Val Racine 


En 1900, au moment de l’érection civile de la municipalité, la population atteint 463 habitants, qui ont désormais à leur disposition une boucherie, une fromagerie, un moulin à scie et trois écoles. 


Vers 1920, la population atteindra 545 personnes, pour demeurer à peu près stable jusqu’aux années 1960. Dès lors, elle n’échappera pas au mouvement d’exode rural qui a frappé tant de villages à cette époque la population diminue pour s’établir maintenant à environ 125 personnes. 


C’est en 1957, sous l’administration du maire Gérard Gagné, que la municipalité prendra officiellement le nom de Val-Racine.

Notre histoire aura-t-elle une fin heureuse? Depuis quelques années, plusieurs jeunes familles reviennent s’installer et la population a repris une courbe ascendante. Tous les espoirs sont permis dans la tradition de la ténacité héritée de nos ancêtres. 


Sur l’un des trois sommets du mont Mégantic, une croix, une petite chapelle, et un paysage à couper le souffle: «Le site est féerique. Il est classé parmi les trois plus beaux endroits panoramiques de la province de Québec.» 

Au mois d’août 1878, l’abbé Ferdinand Corriveault et un groupe de colons de Notre-Dame-des-Bois entreprennent d’ériger une croix au sommet de la montagne.


En 1880, ils décident de construire aussi une chapelle dédiée à Saint Joseph pour obtenir sa protection contre les tempêtes et les ouragans si fréquents dans la région. Un concours de circonstances fera que la montagne sera annexée à Saint-Léon en 1897 et le site, grâce à la participation de gens de toute la région, continuera de se développer.

En 1918, un premier pèlerinage est organisé par le curé Raoul Dubé, pèlerinage qui deviendra tradition, si bien qu’entre 1940 et 1955, on parle de trois à cinq mille pèlerins à la montée diocésaine annuelle. «En 1949, les archives mentionnent la présence de 6000 personnes.» 

Encore aujourd’hui, certains dimanches d’été, les fidèles peuvent entreprendre la rude montée pour assister à la messe en après-midi, ce qui chiffre à quelques milliers de personnes les visiteurs qui s’y rendent d’année en année, pour la prière bien sûr, et pour le paysage…  


1792 Ouverture à la colonisation des terres des Cantons de l’Est 


Vers 1850 Ouverture du Canton de Marston 


Vers 1877 Arrivée du premier colon à Saint-Léon 


1881 Recensement fédéral, le premier document officiel 


1883 Mgr Antoine Racine lui donne son nom à la paroisse de Saint-Léon 


1887  Premier bureau de poste au magasin général de Joseph Beaudry 


1899 Érection canonique de la paroisse, qui devient réellement autonome 

 

1900  Érection civile de la municipalité sous le nom de Saint-Léon-de-Marston 


1907   Premier conseil municipal 



Maire: Pierre Clouâtre 

Président du Conseil: Jean Turcotte 

Conseillers: 

Napoléon Beaudry, Hercule Breault, Pierre Dubé, David Giguère, Alphonse Grenier, 

Hilaire Turcotte 

Secrétaire municipal: Charles Beaudry, 

Cantonnier: Alphonse Grenier 


1957 Saint-Léon de Marston prendra officiellement le nom de Val-Racine  


  

  

Familles fondatrices


Recensement de 1881 

Napoléon Beaulé 

Jean-Baptiste Breault  

Gilbert Bouffard 

Léon Giguère 

Ignace Giguère 

Jean Guay   

Herménégilde Lamontagne  

Louis (inconnu)

Colons arrivés de France 

Les Mathias 

Lepelletier 

Petitfour 


                                              Recensement de 1892 

Adam    

Barsalou 

Beaudry    

Benoit 

Clouâtre 

Dufault   

Fluette 

Gagnier 

Gendron   

Godin   

Gosselin  

Grenier 

Jacques  

Lavallière 

Oisel   

Paradis 

Poulin  

Tétrault 



                                                         Recensement de 1897  

Dubé   

Martel  

Payette 

Saint-James 

Saint-Laurent 




Coordonnées


COORDONNÉES

Sonia Cloutier, maire

Chantal Grégoire, directrice générale

2991, Chemin St-Léon
Val-Racine, Québec, Canada, G0Y 1E1

Tel : 819-657-4790
Fax : 819-657-4790
Courriel: vracine@xplornet.com
Site Internet: www.municipalite.val-racine.qc.ca

Population: 189 habitants
Superficie: 116,80 km2
Gentilé : Val-Racinois, Val-Racinoise


La municipalité de paroisse de Val-Racine (ne pas confondre avec la municipalité de Racine, située elle aussi en Estrie) est nommée en l'honneur d'Antoine Racine (1822-1893), premier évêque de Sherbrooke et des Cantons-de-l'Est. La paroisse a été constituée en 1907 sur une superficie de 117 kilomètres carrés. Aujourd'hui, elle regroupe environ 140 résidents permanents.


Selon une expression de Rita Blais, résidente de Val-Racine, la petite localité, «c'est la douce paix, la forêt verte et le chant des oiseaux.»


Église St-Léon le Grand à Val Racine


Avant la colonisation, ces terres appartenaient à une compagnie de bois d'origine écossaise, la Bristol American Land Co.


Les familles fondatrices de Val-Racine, venues des terres surpeuplées des rives du fleuve Saint-Laurent, s'y établissent vers 1877. Une première chapelle y est érigée et la paroisse de Saint-Léon est fondée.


Dans les années 1890, la paroisse compte au-delà de 300 âmes dont deux marchands, un jardinier, trois forgerons, une institutrice et un accordeur de piano!


En 1900, le territoire devient Saint-Léon de Marston.


Au moment de l'érection civile de la municipalité, la population atteint 463 habitants. Ils ont désormais à leur disposition une boucherie, une fromagerie, un moulin à scie et trois écoles.



C'est en 1957 que la municipalité prendra officiellement le nom de Val-Racine.


ATTRAITS DANS LA MUNICIPALITÉ


Aujourd'hui, Val-Racine est devenue une des destinations touristiques par excellence de la région du Granit. Le parc national du Mont-Mégantic se trouve tout près de son territoire. 

Observatoire du Mont Mégantic 


D'ailleurs, le Sanctuaire du Mont-Saint-Joseph (le Mont St-Joseph est voisin du Mont-Mégantic), lieu de pèlerinage et de contemplation très populaire, est situé à Val-Racine.


Le sanctuaire de Saint-Joseph de la Montagne Le sanctuaire de Saint-Joseph de la Montagne, lieu de pèlerinage et de contemplation, est situé sur l’un des trois sommets du mont Mégantic, dans la région des Cantons-de-l'Est, sur le territoire de Val-Racine. 

Il s'agit d'une une croix, une petite chapelle et un paysage à couper le souffle Ce site est féerique. Depuis la fin du XIXe siècle, il était classé parmi les trois plus beaux endroits panoramiques du Québec. C'est au mois d’août 1878 que l’abbé Ferdinand Corriveault et un groupe de colons de Notre-Dame-des-Bois érigent une croix au sommet de la montagne. 


En 1880, ils décident de construire aussi une chapelle dédiée à Saint Joseph pour obtenir sa protection contre les tempêtes et les ouragans si fréquents dans la région.


En 1918, un premier pèlerinage a lieu. Ce pèlerinage, organisé par le curé Raoul Dubé, deviendra tradition. Entre 1940 et 1955, de trois à cinq mille pèlerins participent à la montée diocésaine annuelle. En 1949, les archives mentionnent la présence de 6000 personnes. 


Encore aujourd’hui, certains dimanches d’été, des fidèles entreprennent la rude montée pour assister à la messe en après-midi, ce qui chiffre à quelques milliers de personnes les visiteurs qui s’y rendent d’année en année, pour la prière et pour le paysage… 


Pour joindre le Sanctuaire du Mont St-Joseph: 


189 route du Parc, Notre-Dame-des-Bois J0B 2E0 

Téléphone : 819-888-2941 

Sanctuaire Saint-Joseph, photo 

© Tous droits réservés: Carol Proulx, cadrenature.blogspot.com 


Pour plus d’informations: http://grandquebec.com/musees-du-quebec/sanctuaire-st-joseph/#sthash.GyQzTDoZ.dpuf


http://grandquebec.com/musees-du-quebec/sanctuaire-st-joseph/


Lien Français https://laprisemerciertrepanierorigines.blogspot.com/

Venez nous visitez !


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