Cliche ou Clisse
Première génération
Nicolas Cliche et Catherine Poete
Nicolas Cliche
Marié en France avec
Catherine Poete
Enfant
Nicolas Cliche
Deuxième génération
Nicolas Cliche et Marie-Madeleine Pelletier
Nicolas Cliche
Né vers 1653 à Saint-Jean, Noyon, Compiège, Picardie, Oise, France
Inhumé le 23 décembre 1687 à Québec
Occupation: Armurier et serrurier
Serviteur de Nicolas Gauvreau en 1672 et se fixera à Québec
Parents: Nicolas Cliche et Catherine Poete
Château de Saint-Jean
Première noce
Marié le 13 octobre 1675 à Sainte-Anne-de-Beaupré
Contrat de mariage le 02 septembre 1675 chez le notaire Pierre Duquet
Marie-Madeleine Pelletier
Née le 06 août 1658 à Sainte-Anne-de-Beaupré
Baptisée le 18 octobre 1658 à Québec
Décédée à l'âge de 43 ans
Inhumée le 04 décembre 1701 à Québec
Parents: Georges Pelletier -/1708 et Catherine Vanier -/1684
Enfants
Marie-Madeleine Cliche, Claude Cliche, Vincent Cliche
Deuxième noce
Mariée le 13 novembre 1690 à Québec
Contrat de mariage le 09 novembre 1690 chez le notaire François Genaple
Pierre Millier
Baptisé le 01 septembre 1653 à Mirebau, Notre-Dame, Vienne, France
Décédé le 15 octobre 1715 à Saint-Laurent Île d'Orléans
Inhumé le 16 octobre 1715 à Saint-Laurent Île d'Orléans
Occupation: Voyageur
Parents: Vincent Millet -/1690 et Claude Penin
Enfant
Claudine Millier
Nicolas Cliche
Nicolas Cliche était originaire de la Picardie. Lors de son mariage en Nouvelle-France, le fils de Nicolas Cliche et de Catherine Poëte se disait originaire de la paroisse de Saint-Jean, évêché de Noyon.
Acte de naissance de Nicolas Cliche
Lorsque Nicolas Cliche quitta sa patrie pour le Canada, Mgr François de Clermont-Tonnerre dirigeait les destinées de ce diocèse. À la Révolution française, cet évêché fut supprimé et réuni à Beauvais.
Nicolas Cliche n'était pas scolarisé, il ne savait pas signer. L'histoire ne nous a rien livré au sujet de sa vie française et de son passage en Nouvelle-France.
Lorsque Nicolas Cliche quitta sa patrie pour le Canada, Mgr François de Clermont-Tonnerre dirigeait les destinées de ce diocèse. À la Révolution française, cet évêché fut supprimé et réuni à Beauvais.
Nicolas Cliche n'était pas scolarisé, il ne savait pas signer. L'histoire ne nous a rien livré au sujet de sa vie française et de son passage en Nouvelle-France.
Le départ pour l’Amérique
Nicolas Cliche vient d'atteindre 25 ans, lorsqu'il décide de partir pour le Nouveau Monde. Il a sûrement l'expérience du travail. Fut-il arquebusier, ouvrier de fabrique, laboureur ou manouvrier, journalier dans la cité ou dans les champs de lin qui l'entourent? Le contrat d'engagement pour l'Amérique, s'il y en a un, pourrait éclairer notre lanterne.
À l'hiver 1671, Nicolas Cliche s'affaire aux préparatifs pour le départ. Il doit prévoir le temps nécessaire sans oublier les imprévus pour se rendre au port d'embarquement, probablement le port de Dieppe, le plus rapproché de Saint-Quentin et un port d'embarquement important pour les vaisseaux à destination de la Nouvelle-France, au XVIIe siècle.
À l'hiver 1671, Nicolas Cliche s'affaire aux préparatifs pour le départ. Il doit prévoir le temps nécessaire sans oublier les imprévus pour se rendre au port d'embarquement, probablement le port de Dieppe, le plus rapproché de Saint-Quentin et un port d'embarquement important pour les vaisseaux à destination de la Nouvelle-France, au XVIIe siècle.
Navire venu en Nouvelle-France
Navire numéro 836 Le Saint-Jean-Baptiste en provenance de Dieppe au début de 1670
Selon les archives de Dieppe, transportait quatre ouvriers, ainsi qu'une centaine d'hommes et vingt-six filles du roi. Il lève l'ancre à la fin juin et il est presque certain qu'il a embarqué l'ancêtre des Cliche. Ce voilier dirigé par le capitaine Pierre Lemoyne n'en est pas à son premier voyage en Amérique; il est signalé en 1664.
La traversée de l’Atlantique au 17è siècle présente de multiples dangers et bien peu de plaisir. La durée est imprévisible, de 20 à 100 jours. Les tempêtes, les naufrages, la maladie et la mort guettent les prisonniers de ces boîtes d’allumettes ballottées par des vagues sournoises. Vers la mi-août 1671, le Saint-Jean-Baptiste arrive en face de Québec et jette l’ancre dans le port du Cul-de-Sac à quelque distance du rivage.
La traversée de l’Atlantique au 17è siècle présente de multiples dangers et bien peu de plaisir. La durée est imprévisible, de 20 à 100 jours. Les tempêtes, les naufrages, la maladie et la mort guettent les prisonniers de ces boîtes d’allumettes ballottées par des vagues sournoises. Vers la mi-août 1671, le Saint-Jean-Baptiste arrive en face de Québec et jette l’ancre dans le port du Cul-de-Sac à quelque distance du rivage.
Québec 1671-1675
Lorsque Nicolas Cliche met pied à terre à Québec en 1671, ça ne fait que 37 ans que la colonisation du Canada est réellement commencée. Même si Québec a été fondée par Champlain en 1608, la prise de Québec par les Anglais en 1629 remet tout en question. Il faut repartir pratiquement à zéro, après leur départ, le 13 juillet 1632.
Nicolas Cliche doit s’adapter à la ville et au pays. A-t-il un contrat d’engagement ou est-il recruté sur place? Aucun document ne tranche ces questions, mais nous savons qu’il a été engagé à titre de domestique par Nicolas Gauvreau, maître arquebusier, armurier et même serrurier. Les conditions d’engagement doivent ressembler à celles du domestique précédent, Henri Piot, c’est-à-dire logement, nourriture et quarante-six livres de gages. Il doit servir son maître «et faire tout ce que peut et doit faire un bon et fidèle domestique selon ses forces sans pouvoir s’absenter pendant tout le temps de son engagement». La durée de l’emploi semble plus flexible que pour les apprentis et les gens de métier qui sont sous le régime des 36 mois.
Est-ce la servitude qui ne lui convient pas, la rigueur du climat, la vie à Québec, la nostalgie du pays d’origine, l’ennui ou l’attirance de la vie libre des coureurs des bois qui l’ont poussé à commettre un geste illégal? Après huit mois de service, Nicolas Cliche prend la poudre d’escampette. Laissons la personne lésée décrire le crime commis dans la requête à Monseigneur l’intendant, le 20 mai 1672: «suppliant humblement Nicolas Gauvreau, maître armurier de cette ville disant qu’il y a quinze jours que les nommés Claude Couturier et Nicolas Clisse, des domestiques se seraient évadés? De son service et accompagnés de trois hommes se seraient embarqués dans un canot pour aller à l’Isle de Percé après avoir pris cinq fusils dans la boutique…».
Les relations du patron avec ses nombreux employés, domestiques et apprentis, sur plusieurs années, semblent irréprochables. D’ailleurs, il affirme dans la requête «qu’il n’a jamais donné aucun subjet aux dits Couturier et Clisse de le quitter et de déserter de cette manière».
Sachant que ses serviteurs ont été faits prisonniers à Percé et ramenés à Québec, il demande à l’intendant de rendre justice, en les obligeant à payer les journées perdues et à remettre les fusils pour qu’ils soient «rendus aux particuliers à qui ils appartiennent».
Le document qui rapporte la fuite de Nicolas Cliche est très important pour l’histoire des Cliche parce qu’il constitue la première mention de la présence de l’ancêtre dans le Nouveau Monde. Il confirme aussi, hors de tout doute, son arrivée en 1671. Il s’agit bien de notre Nicolas, même si l’orthographe est Nicolas Clisse que l’on reverra dans d’autres documents.
Malgré la faute commise par Nicolas Cliche, un maître acceptera de lui montrer un métier. Selon la coutume et les règles du temps, il est fort possible qu’il soit retourné chez les Gauvreau pour payer sa dette. Une chose est certaine, il s’est amendé et raccommodé avec ceux-ci. L’artisan se retrouve dans le petit groupe des parents et amis rassemblés, lors de la rédaction du contrat de mariage, le 2 septembre 1675. Il laisse sa signature au bas du parchemin. Son épouse, en plus d’être la sage-femme, sera la marraine du premier bébé des Cliche.
Jean Talon en 1671
Sachant que ses serviteurs ont été faits prisonniers à Percé et ramenés à Québec, il demande à l’intendant de rendre justice, en les obligeant à payer les journées perdues et à remettre les fusils pour qu’ils soient «rendus aux particuliers à qui ils appartiennent».
Le document qui rapporte la fuite de Nicolas Cliche est très important pour l’histoire des Cliche parce qu’il constitue la première mention de la présence de l’ancêtre dans le Nouveau Monde. Il confirme aussi, hors de tout doute, son arrivée en 1671. Il s’agit bien de notre Nicolas, même si l’orthographe est Nicolas Clisse que l’on reverra dans d’autres documents.
Malgré la faute commise par Nicolas Cliche, un maître acceptera de lui montrer un métier. Selon la coutume et les règles du temps, il est fort possible qu’il soit retourné chez les Gauvreau pour payer sa dette. Une chose est certaine, il s’est amendé et raccommodé avec ceux-ci. L’artisan se retrouve dans le petit groupe des parents et amis rassemblés, lors de la rédaction du contrat de mariage, le 2 septembre 1675. Il laisse sa signature au bas du parchemin. Son épouse, en plus d’être la sage-femme, sera la marraine du premier bébé des Cliche.
Jean Talon en 1671
Nicolas Cliche apprenti serrurier doit gagner la confiance de son maître et respecter les règles d’apprentissage du métier. Contrairement à la France où la maîtrise s’obtient par la production d’un chef-d’œuvre après les stages d’apprentissage et de compagnonnage (apprenti–compagnon–maître), en Nouvelle-France, l’intendant Jean Talon a supprimé des étapes. Il accorde la maîtrise à «toute personne ayant pratiqué un métier pendant six ans sans interruption» ou après trois ans ou plus d’apprentissage auprès d’un artisan.
Les quatre premières années de Nicolas Cliche à Québec s’écoulent surtout dans les rues Sous-le-Fort et de la Fontaine de Champlain, où se concentrent les gens de métier qui y tiennent boutique, y compris Nicolas Gauvreau et Jean Amiot, ses maîtres et amis.
Arrivée pour les noces
En quelle année Nicolas Cliche arriva-t-il au Canada? Bien savant celui qui peut le dire avec certitude! À la fin de l'été 1675, le 2 septembre, à Québec, devant le notaire Duquet il acceptait une convention matrimoniale avec une fille de la Côte de Beaupré. C'était la première fois que l'ancêtre apparaissait dans les annales de notre histoire.
Nicolas Cliche était-il un habitant du pays depuis trois ans, selon l'engagement coutumier des immigrants? Aucune preuve. S'il épousait une fille de la seigneurie de Beaupré, c'est sans aucun doute parce qu'il y avait travaillé depuis un certain temps.
Quelle était cette future épouse? Nulle autre que Marie-Madeleine Pelletier, fille du pionnier Georges Pelletier et de Catherine Vannier, habitants de Sainte-Anne du Petit-Cap. Ses parents s'étaient mariés vers 1645, à Dieppe, où leurs trois premiers enfants étaient décédés. En 1656, Georges et Catherine demeuraient à la Côte de Beaupré.
Sainte-Anne-de-Beaupré
C'est là que naquit leur deuxième enfant canadien, Marie-Madeleine Pelletier, le lundi 6 août 1658. Le missionnaire jésuite Paul Ragueneau lui conféra le sacrement de baptême,
le 18 octobre suivant. Avec son frère aîné Claude, elle reçut le sacrement de confirmation de Mgr de Laval, le 28 février 1666, à Château-Richer.
Les Pelletier envoyèrent leur fille Marie-Madeleine étudie chez les Ursulines de Québec. Elle signait Marie Magdelene Peltier.
C'est donc cette jeune fille de 17 ans que Nicolas Cliche épousait ce 13 octobre 1675, à l'église de Sainte-Anne. L'abbé François Fillon bénit le mariage devant la petite assemblée de parents et d'amis. Du côté de l'épousée, Guillaume Morel, nouvel arrivant, et Robert Foubert, un voisin, servirent de témoins. François Ringault, un inconnu, servit de témoin du côté du nouvel époux. La première génération Cliche au Canada avait le vent dans les voiles.
Les Pelletier envoyèrent leur fille Marie-Madeleine étudie chez les Ursulines de Québec. Elle signait Marie Magdelene Peltier.
C'est donc cette jeune fille de 17 ans que Nicolas Cliche épousait ce 13 octobre 1675, à l'église de Sainte-Anne. L'abbé François Fillon bénit le mariage devant la petite assemblée de parents et d'amis. Du côté de l'épousée, Guillaume Morel, nouvel arrivant, et Robert Foubert, un voisin, servirent de témoins. François Ringault, un inconnu, servit de témoin du côté du nouvel époux. La première génération Cliche au Canada avait le vent dans les voiles.
Dis-moi qui tu hantes
Ceux qui se ressemblent se rassemblent. Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es.
Après plus de trois siècles, comment trouver les préférés d'un foyer? Chez les témoins des grands événements de la vie. Les participants au baptême des enfants nous révèlent souvent bien des secrets: le lieu de résidence, le voisinage, les amis privilégiés.
Régiment de Carignan
Après plus de trois siècles, comment trouver les préférés d'un foyer? Chez les témoins des grands événements de la vie. Les participants au baptême des enfants nous révèlent souvent bien des secrets: le lieu de résidence, le voisinage, les amis privilégiés.
Régiment de Carignan
L'aîné de la famille Cliche naquit à la basse ville de Québec et fut baptisé le 10 octobre 1676. Jean Charron, dit Laferrière, ancien soldat du régiment de Carignan, pour lors taillandier, se présente comme le parrain du fils Nicolas. De plus, Simone Bisson, sage-femme, épouse de Nicolas Gauvreau, armurier, serrurier et arquebusier, avait été choisie comme marraine. Or, à partir de 1677, Nicolas Cliche a toujours porté le titre de maître serrurier, et même une fois, celui d'armurier. Qui nous empêche de conclure que Nicolas fréquentait les gens du métier, en particulier Nicolas Gauvreau, peut-être son maître et son employeur?
Le perfectionnement de l'outillage et le travail de la machine ont presque éliminé le métier de serrurier. Cependant, la serrure, ce petit appareil de fer ou de cuivre appliqué sur le bord du vantail de porte ou d'une armoire, sur les coffres, les tiroirs et les secrétaires, sert encore à les tenir fermés au moyen d'une clef.
Nicolas Cliche connaissait le palastre, la gâche, l'ergot du ressort formant l'arrêt du pêne. Il possédait des limes, des pinces, différents marteaux, un étau, une enclume, etc., tout ce qu'il fallait pour mériter le titre de maître spécialisé en serrurerie. Quant au métier d'armurier, il consistait à réparer et à nettoyer les armes à feu. L'armée recourait souvent au service d'un armurier.
Location et achat
Nicolas Cliche, le 5 septembre 1677, avait décidé de louer pour trois ans une maison à la basse ville de Québec, rue Notre-Dame. Les voisins nommés au bail avaient nom Thierrey Delestre, dit DuVallon, maître tailleur d'habits, et le sieur bailleur lui-même, Noël Pinguet, bourgeois, qui jouissait d'une partie "dud bastiment".
La maison de Robert Paré jouxtait celle de Pinguet. Les Cliche vivraient désormais moins à l'étroit dans un loyer possédant "cave, cuisine, cabinet et Grenier". Pour être bien logé, il leur en coûta 100 livres par année.
Posséder un lopin de terre bien à soi, voilà le rêve de la majorité des humains. Nicolas Cliche désirait avoir sa portion de ville sur laquelle il pourrait bâtir ce qu'il voudrait.
Philippe Gauthier, sieur de Comporté, consentit à vendre un terrain près du quai de Québec, à "l'air du cul de Sacq à la Fontaine de Champlain, comptant vingt huict pieds de front sur le fleuve saint-Laurent à prendre au dessus de la haute marée et de profondeur jusqu'au bout de la coste du cap aux diamants".
Nicolas et Marie-Madeleine se déclarèrent prêts à verser un jour 200 livres comme prix de cette acquisition. En attendant, ils verseront 10 livres annuelles de rente, soit 5%. Le vendeur posa cependant une condition, du reste bien accueillie par les acheteurs, celle de construire une maison avant deux ans "sur led emplacement".
Pourront-ils tenir leur promesse? Est-ce bien là qu'ils transporteront leurs pénates?
Bâtir, c'est pâtir
Le maître serrurier Cliche pouvait même se permettre d'engager des apprentis. Avoir des élèves étudiant un métier, c'était en somme se faire aider à remplir mieux ses commandes.
Jacques Guay, fils de Jean Guay et de Jeanne Mignon, 14 ans, s'était engagé à l'été 1679 comme apprenti serrurier chez Nicolas Cliche. L'adolescent malingre et souffreteux, peut-être même un tantinet capricieux, ne tint pas le coup. Sa mère, une femme de cran, s'appuyant sur les propos d'un chirurgien, profita de l'absence de son mari pour casser l'engagement, le 07 décembre 1679. Jeanne Mignon s'en tira avec 12 livres de frais de scolarité au lieu de 30.
Pour se faire aider, Nicolas Cliche, armurier, prit à son service, le 2 avril 1680, Nicolas Pré.
Dès le 4 avril 1680, Nicolas Cliche engageait les maçons Louis et Sylvain Duplais pour faire toute la maçonnerie "de sa maison au cul de sac laquelle est déjà commencée pour et moyennant le prix et somme de 4 livres et 5 sols par chacune toise de la muraille".
Les engagés tailleront eux-mêmes les pierres de coin de la maison. Cependant, s'ils taillent les pierres de la cheminée, Louis et Sylvain recevront un supplément monétaire pour leur travail, qui devra être terminé le vendredi 9 août.
Restait une partie importante de la maison à réaliser, la couverture. Pierre Gatien, dit Tourangeau, couvreur et ramoneur, promit, le 18 juillet 1680, et s'obligea à fournir tout le matériel nécessaire: planches, clous, bardeaux de cèdre, et à faire lui-même les travaux. Mais, Nicolas Cliche devait trouver les planches pour les trois lucarnes dont deux devront être placées du côté de la rue. L'entrepreneur reçut 5 livres, 5 sols pour la toise de couverture "faicte et parfaicte".
Les Cliche purent emménager dans leur belle maison avant la fin de cette année-là. Le recensement de l'hiver 1681 indique qu'ils vivent à la basse ville entre Nicolas Rousselot et la veuve Martin Fouquet. Ils ont quatre enfants et possèdent un fusil.
La maison Cliche n'était pas encore terminée que le voisin Rousselot s'aperçut qu'elle empiétait sur son terrain d'au moins un pied sur un coin.
L'erreur aurait pu soulever une tempête devant la Justice et causer des sueurs froides au nouveau propriétaire.
Il n'en fut rien. Le 4 novembre 1680, Cliche et Rousselot procédèrent devant notaire à un simple échange de terrain. Bâtir, ce n'est pas toujours pâtir.
Un deuil
Les Cliche n'avaient pas eu peur de l'avenir en se construisant une maison de pierre à la basse ville de la capitale. L'avenir semble leur avoir démontré qu'ils avaient risqué peut-être au-delà de leurs moyens. Ils liquidèrent leur nouvelle propriété à un plus fort, un bourgeois, un seigneur de plusieurs seigneuries, Charles Aubert, sieur de La Chesnaye. Comme il avait le gros bout du bâton, l'acheteur n'ouvrit pas sa bourse d'un seul coup en payant comptant la valeur globale de la propriété. Le 07 avril 1682, il offrit de payer une rente perpétuelle de 70 livres par année, pour l'emplacement de 40 pieds de front, de 30 de profondeur, et la maison. Il fallut bien trouver un logis ailleurs.
Catherine Vannier, mère de Marie-Madeleine Pelletier, décéda le 18 mars 1684, à
Sainte-Anne du Petit-Cap. Ce fut un grand deuil pour les membres de cette digne famille.
À cause de leur épouse, les beaux-frères Guillaume Morel et Nicolas Cliche devenaient héritiers d'une portion des biens de Georges Pelletier. Les choses s'arrangèrent à l'amiable. Nicolas vendit sa part à Guillaume Morel, habitant de Sainte-Anne, le 17 juillet 1685.
Et la vie continua sans anicroche au foyer Cliche, mais pas pour tellement longtemps.
Et la vie continua sans anicroche au foyer Cliche, mais pas pour tellement longtemps.
Troisième génération
Vincent Cliche et Marie-Anne Choret
Vincent Cliche
Né le 02 février 1685 Québec
Décédé le 05 mars 1751 Charlesbourg
Parents: Nicolas Cliche et Marie-Madeleine Pelletier
Marie-Anne Choret
Né le 31 octobre 1690 Beauport
Décédée le 20 mars 1761 Charlesbourg
Parents: Pierre Choret et Marie-Madeleine Giroux
Enfants
Louis-Vincent Cliche, Jacques Cliche, Marie-Charlotte Cliche, Ignace Cliche,
Joseph Cliche, François Cliche, Jean Cliche, Marie-Anne Cliche,
André Cliche, Geneviève-Hélaine Cliche, Marie-Charlotte Cliche, Marguerite Cliche,
François Cliche, Marie-Madeleine Cliche (1), Marie-Madeleine Cliche (2)
Quatrième génération
Jean Cliche et Jeanne Verret
Jean Cliche
Né le 10 août 1721 Charlesbourg
Décédé le 31 janvier 1752 Charlesbourg
Parents: Vincent Cliche et Marie-Anne Choret
Marié le 21 février 1746 Charlesbourg
Jeanne Verret
Née le 01 octobre 1722 Québec
Décédée le 11 septembre 1799 Québec
Parents: Jacques Verret et Marie-Perrine Dequise
Enfants
Marie-GenevièCliche, Jean-Baptiste Cliche, Françoise Cliche, François Cliche
Autre mariage de Jeanne Verret avec
Pierre-François Drouin et enfant Jean-Baptiste Drouin
Cinquième génération
Jean-Baptiste Cliche et Geneviève Bourbeau
Jean-Baptiste Cliche
Né le 05 novembre 1748 Charlesbourg
Décédé le 24 septembre 1838 St-Joseph-de-Beauce
Parents: Jean Cliche et Jeanne Verret
Première noce
Marié le 10 janvier 1771 Charlesbourg
Geneviève Bourbeau
Née le 17 août 1745 Charlesbourg
Décédée le 08 mai 1791 St-Joseph de beauce
Parents: Jacques-Marie Bourbeau et Marie-Louise Thibault
Enfants
Jean-Baptiste Cliche (1), Jean-Baptiste Cliche (2), Ignace Cliche,
Geneviève Cliche, Rose Cliche, Pierre Cliche, Pierre-Nichel Cliche,
Marie-Marguerite Cliche, Pierre Cliche, Marie-Euphrosine Cliche
Deuxième noce
Marié le 22 octobre 1793 St-Joseph-de-Beauce
Marie Lagueux dite Lalague dite Charpentier
Née le 18 août 1770 St-Joseph de Beuace
Décédée le .............................
Parents: Joseph Lagueux et Louise racine
Enfants
Joseph Cliche, Augustin Cliche, Marie Cliche, Marie-Archange Cliche, François Cliche,
Olivier Cliche (10, Olivier Cliche (20, Alexis Cliche, Antoine Cliche (1), Antoine Cliche (2)
Sixième génération
Jean-Baptiste Cliche et Marie-Claire Lambert dite Champagne
Jean-Baptiste Cliche
Né le 01 juillet 1774 St-Joseph de Beauce
Décédé le 18 décembre 1864 St-Joseph de Beauce
Parents: Jean-Baptiste Cliche et Geneviève Bourbeau
Marié le 22 janvier 1799 St-Joseph de Beauce
Marie-Claire Lambert dite Champagne
Née le 02 juin 1777 Ste-Marie-de-Beauce
Décédée le 27 décembre 1855 St-Joseph-de-Beauce
Parents: Pierre lambert et Claire-Félécité Cloutier
Enfants
Jean-Baptiste Cliche, Pierre Cliche, Marcelline Cliche,
Francois Cliche, Louis Cliche,
Modeste Cliche, Marcelline Cliche
Septième génération
François Cliche et Angélique Groleau
François Cliche
Né le 13 septembre 1805 St-Joseph-de-Beauce
Décédé le 19 novembre 1864 St-Joseph-de-Beauce
Parents: Jean-Baptiste Cliche et Marie-Claire Lambert dite Champagne
Marié le 23 octobre 1827 St-Joseph-de-Beauce
Angélique Groleau
Née le 07 novembre 1812 St-Joseph de Beauce
Décédée à St-Joseph-de-Beauce
Parents: Joseph Groleau et Angélique Poulin
Enfants
Sophie Cliche, François Cliche, Benjamin Cliche, Jean Cliche,
Jean-Baptiste Cliche, Vital Cliche, Louis Cliche,
Joseph Cliche, Magloire Cliche, Eugénie Cliche
Huitième génération
Joseph Cliche et Georgina Groleau
Joseph Cliche
Né vers 1874
Décédé le..............................
Parents: François Cliche et Angélique Groleau
Marié le 16 mai 1876 St-Joseph de Beauce
Georgina Groleau
Née vers 1856
Décédée le..................................
Parents: Eugène Groleau et Appoline Paré
Enfants
Angélina Cliche, Omer Cliche, Jean-Baptiste Cliche, Exerine Cliche,
Alfred Cliche, Napoléon Cliche, Poner Cliche, Thomas Cliche,
Ernest Cliche, Thadée Cliche, Onelly Cliche
Neuvième génération
Alfred Cliche et Marie Valérie Lessard
Alfred Cliche
Né le 11 janvier 1886 St-Victor de Tring, Beauce
Décédé le..................................
Parents: Joseph Cliche et Georgina Groleau
Marié le 16 octobre 1908 St-Frédéric de Beauce
Marie-Valérie Lessad
Née vers 1893
Décédée le..........................
Parents: Auguste Lessard et Elmire Turcotte
Enfants
Gérard Cliche
Dixième génération
Gérard Cliche et Marie-Joséphine Lessard
Gérard Cliche
Né le ....................................
Décédé le ...............................
Parents: Alfred Cliche et Marie Valérie Lessard
Marié le 04 août 1937 St-Ludger
Marie-Joséphine Lessard
Née le .................................
Décédée le .........................
Parents: Thomas Lessard et Rose-Aimée Talbot
Enfant
Gaston Cliche
Onzième génération
Gaston Cliche et Lisette Grenier
Gaston Cliche
Né ................................
Décédé le 20 août 2005 Fleurimon
Parents Gérard Cliche et Marie-Joséphine Lessard
Marié ............................
Lisette Grenier
Née...............................
Décédée........................
Parents..........................
Enfant
Liza Cliche, Dany Cliche
Douzième génération
Liza Cliche et Marc Bilodeau
Liza Cliche
Née le 05 juillet 1966 aux États-Unis
Occupation: Infirmière
Parents: Gaston Cliche et Lisette Grenier
Marié le 21 juin 1986 à Lac-Mégantic
Marc Bilodeau
Né le 29 juillet 1964 à lac-Mégantic
Occupation: Contremaître soudeur
Parents: Émile Bilodeau et Claudette Bégin
Enfants
Jenessa Bilodeau, Karine Bilodeau
Angéline Cliche et Aimé Nadeau
Parents: Thomas Cliche et Philomène Giguère
|
Henri-Louis Cliche et Cécile Lachance
|
( Gérard Vallerand et Émilienne Gilbert )
|
Mario Cliche et Nicole Quirion
|
Michel Cliche et Jacynthe Vallerand
|
Léopold Cliche 1917-2005 St-Georges de Beauce frère et soeurs
|
Henri-Louis Cliche ( Cécile Lachance)
|
Lisa Cliche et Raoul Parents
|
Florian Cliche et Rose Caron
|
Adrien Cliche et Henriette Lessard
|
Rita Cliche et Darius Turcotte
|
Cécile Cliche et Majella Paquet
|
Alicia Cluiche et Paulo Fortune
|
Rollande Cliche et Bertrand Champagne
|
Robert Cliche et Gérard Denis
|
Denis Cliche
|
Luciene Denis
|
Denise Denis
|
(c) Alain Laprise 07 octobre 2012
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