samedi 8 novembre 2014

Louis XIV - Conditions de vie des marins et des colons français - Nos ancêtres étaient à bord des navires vers la Nouvelle-France- Découvertes des Iles des Caraibes - Madagascar - Document 9

Conditions de vie des marins et des colons français
Nos ancêtres étaient à bord des navires vers la Nouvelle-France
Document 9


L'expédition méconnue de Mathurin Gabaret dans la mer des Antilles
 
Profitant de la minorité du roi Louis XIV et de la régence de la reine-mère Anne d'Autriche, des groupes sociaux se révoltent. Ils sont soutenus en cela par les puissances étrangères contre laquelle la France est en guerre ouverte (Espagne) ou non (l'Angleterre). Le summum est atteint au cours des années 1648-1652, période connue sous le nom de «La Fronde». Ces troubles civils accentuent les difficultés financières du royaume et ont un impact sur la marine de guerre. Certains officiers cherchent à s'employer dans d'autres pays (en Suède pour les Duquesne, chez les États Italiens comme le commandeur de Neuchèze) ou dans d'autres activités comme la guerre sur terre aux côtés des troupes royalistes ou frondeuses (Guillaume Alméras). Aux autres, il reste la guerre de course.


Reine-mère Anne d’Autriche
 
Mathurin Gabaret, officier de la marine du roi depuis 1621, est un armateur comme bien d'autres de ses confrères (Abraham Duquesne, les Beaulieu, Nicolas Gargot, etc.). Des actes notariés des années 1650 le montrent propriétaire, en partie ou pour l'intégralité, de navires de commerce ou de pêche. Il investit dans différents secteurs dont la course.
Ainsi au début de l'année 1650, il se saisit de deux pipes de vin d'Espagne sur une prise ramenée par Nicolas Gargot, officier de marine rochelais parti en course sur le navire Le Léopard de 300 tonneaux, avec 34 canons et 250 hommes. Cette nourriture a sans doute servi à l'avitaillement de l'armement en cours. En effet, Gabaret arme à La Rochelle, le Phénix, de 350 tonneaux 30 canons, dont il a financé une partie de l'armement. Au début de l'année, il possédait la moitié de ce bâtiment, l'autre étant à Édouard Gould, un marchand irlandais. Le 8 novembre, il rachète à Gould sa part et, le lendemain, partage l'armement du Phénix avec Noël Poitel.
 
Mathurin Gabaret ne part pas immédiatement en course. Il sert dans la flotte du duc de Vendôme, grand maître de la Navigation, qui bloque la Gironde afin de faire tomber Bordeaux. La campagne terminée, il revient à La Rochelle pour faire le radoub du navire. Cette opération est effectuée par Pierre Moreau, maître-charpentier à La Rochelle, pour 450 livres tournois, selon un contrat signé le 22 octobre 1650. Le carénage se déroule courant novembre, car on sait que Mathurin Gabaret a quitté le port au 1er décembre 1650. On ne connaît pas la composition de son équipage ni le nombre exact. On peut cependant estimer la taille de cet équipage à 150 à 200 hommes. Parmi ceux-ci, on trouve le fils de Mathurin, Jean Gabaret alors lieutenant de vaisseau, et Louis (fils de Pierre de la branche des Gabaret d'Oléron), enseigne, pratique courante à cette époque.


Aucun rapport de cette campagne n'a été retrouvé: chose peu surprenante. Les documents ont pu disparaître pour diverses raisons, peut-être notamment, afin de cacher les résultats de cette campagne.
 
En effet, dans ces années 1650-1657, les officiers de l'amirauté de Brouage et de La Rochelle ne sont pas d'une grande probité. Nicolas Gargot raconte que, lors du déchargement des navires La Nuestra Señora del Rosario et La Santa María, il n'a été dérobé que peu de lingots et autres marchandises (19 marcs d'argent sur les 20 000 que contenaient les navires). Mais cela reste une exception : Gargot rencontrera des difficultés avec les officiers de l'amirauté, et il n'est pas le seul.
 
Divers documents d'archives nous fournissent quelques minces éléments sur cette expédition en course de Mathurin Gabaret. On a déjà une confirmation de celle-ci par une lettre du gouverneur Du Lion qui écrit:
 
«Vous avez assez de relations des côtes de ces pays-là. J'ai eu l'honneur de vous en envoyer des mémoires, il y a plus de quatre ans, qui m'avaient été dictés par un navigateur qui y avait fait un grand séjour. M. Forant et M. de Beaulieu, capitaines des vaisseaux du roi, ont bien navigué dans ces mers-là, et je crois que M. Gabaret le père y a été aussi.»

Parti de La Rochelle, Mathurin Gabaret sillonne dans le golfe du Mexique : plusieurs navires espagnols sont chassés. La plus grosse prise est faite dans les environs de Santa Marta (actuelle Colombie) : un navire y est acculé et détruit. Le succès fera que le lieu prendra, selon les gens de la région, le nom de la baie de Gabaret. Le chemin de retour est quelque peu étonnant. Au lieu de revenir directement, Gabaret effectue un crochet par le Canada. Parlant du Cap Salle en Acadie, Nicolas Denys dit : «en y passant en 1651, j'y


rencontrai monsieur Gabaret, capitaine pour le Roi en la Marine, qui était mouillé et revenait de course dans le Golfe de Mexique».
 
Pourquoi passer par le Canada au risque de se faire intercepter au large par les Espagnols ou les Anglais avec qui les relations ne sont pas excellentes? Rappelons que La Rochelle était l'un des principaux ports d'armement à destination du Canada. Gabaret avait éventuellement prévu de vendre des marchandises amenées ou capturées (absence de mention de la prise dans les archives de l'amirauté des Charentes Maritimes) et d'importer en métropole des fourrures et autres produits coloniaux.

Entre la mention de Nicolas Denys en 1651 et le retour de Gabaret attesté par sa présence au port au mois d'octobre 1652, on ne connaît pas ce qui s'est passé au cours de la fin de cette campagne. Il semble qu'il n'ait pas mené son action en solitaire mais avec l'appui d'un autre corsaire. Je n'ai aucune certitude sur l'identité de ce corsaire, mais je pense que c'est sur ce navire que Louis Gabaret (cousin de Mathurin) servira comme lieutenant jusqu'en 1657, date à laquelle, à son retour, il est nommé lieutenant du vaisseau La Françoise commandé par Mathurin Gabaret. À cette date, plusieurs Français croisent dans ces mers comme corsaires ou flibustiers. C'est le cas notamment de Jérôme Augustin de Beaulieu, autre futur officier de la marine.

La famille Beaulieu, normande d'adoption, s'intéresse très tôt à la marine. Originaire du Valenciennois, cette famille de marchand tisserand essaime à la fin du 16e siècle vers la Normandie et obtient des lettres de naturalisation. Coïncidence ou pas, les Beaulieu sont liés à d'autres familles brabançonnes et font, sans doute, parti des personnes qui aident financièrement les Gueux de la mer. La branche normande des Beaulieu a donné plusieurs officiers de la marine aux rois de France mais aussi à ceux d'Espagne: un frère de Jérôme Augustin meurt sur les galions de l'armada, un autre (François) et deux oncles (Augustin et David) servent comme officiers sous Louis XIII et Louis XIV, tandis qu'une sœur épouse le marquis Ponce de León, officier général de l'Armada Real. La carrière de Jérôme Augustin comporte un blanc sur cette période, sauf qu'en 1658 il obtient commission du duc de Vendôme, grand maître de la Navigation, pour armer en course une frégate en Nouvelle-Hollande. Mais, d'après les archives américaines, il agissait déjà en 1657 dans les Antilles, de même deux ans plus tard (1659) avec d'autres corsaires étrangers. Il reviendra dans ces mers en 1663-1664 et en 1668-1669.

Les mers d'Amérique du Nord ne sont pas les seules qu'atteignent les corsaires français. Une autre expédition, plus mystérieuse encore, prend pour destination l'Amérique du Sud : c'est celle du chevalier de Fontenay.


La mystérieuse «escadre» du chevalier Timoléon Hotman de Fontenay


La principale source de cette expédition est un récit qui a été publié dans un Cahier des Amys du Vieux Dieppe avant la Seconde Guerre Mondiale. L'auteur est méconnu mais il semble être un noble normand, engagé volontaire, qui a une connaissance des affaires maritimes. Charles de La Roncière a utilisé cette source partiellement. Il y a aussi un texte dans les Mélanges Colbert: «La relation des voyages du sieur Accarette dans la rivière de la Platte et la par la terre au Pérou et des observations qu'il a faites».
 
Charles Armand de La Porte de La Meilleraye


Tout d'abord attachons-nous aux principaux protagonistes de cette affaire. Commençons par les armateurs. On trouve parmi eux un certain Gayen, un gentilhomme parisien qui a investi 2000 livres et qui mourra au cours de l'expédition lors d'une rixe. Il y en a d'autres mais, mis à part Gayen, on ne connaît le nom que de deux autres et non des moindres : César Chappelain et Charles Armand de La Porte de La Meilleraye. Le premier est secrétaire général de la Marine de 1648 au 31 octobre 1658, date de sa révocation (sans doute à la suite de l'échec de cette expédition) et de son remplacement par Louis Matharel.


Quant au sieur de La Meilleraye, cousin germain de feu le cardinal de Richelieu, son implication dans la marine est importante à cette date. Après avoir été nommé temporairement (1647) lieutenant général des vaisseaux et des galères, il se retrouve quelques temps plus tard gouverneur de la ville de Nantes. Il lui insuffle un certain dynamisme économique et architectural.

Mais La Meilleraye n'oublie pas son profit personnel : ainsi, entre 1650 et 1655, il arme une escadre de quatre à cinq navires corsaires sous le commandement d'Henri Danton de Pontezière et protège Nicolas Gargot de l'appétit du duc Daugnon. Cette escadre corsaire réalise plusieurs captures qui ne sont pas sans répercussions sur les relations diplomatiques avec les Provinces-Unies et les villes hanséatiques. En tant que fidèle membre de la famille de Richelieu, il poursuivra une politique coloniale. En octobre 1656, La Meilleraye envoie une escadre de quatre navires, sous Louis de La Roche Saint-André, à destination de Madagascar.
 
Arrivée au Sierra Leone, il ouvre un pli cacheté où il est prescrit de faire un détour par le Rio de la Plata, «le meilleur pays qui soit au monde» et où deux grands galions chargent huit millions de piastres. Mais La Roche-Saint-André avoue ne pas connaître la route de Buenos-Aires; et Rézimont, un capitaine qui a indiqué ce coup de main, n'est pas plus instruit. Il continue donc vers Madagascar. De cette expédition, il ne reviendra en septembre 1657 qu'un seul navire en piteux état avec moins de 170 hommes.
Ile de St-Christophe

Selon La Roncière, qui n'indique pas ses sources, La Meilleraye participe à l'armement de cette escadre du chevalier de Fontenay à destination de l'Amérique du Sud. Toutefois on constate que le navire qui revient de Madagascar s'appelle La Meautrice et que ce même nom apparaît dans la flotte de 1658. La composition géographique des armateurs montre une prédominance parisienne mais aussi sans doute normande, car l'armement est réalisé au Havre. Le choix des capitaines n'est pas anodin, ils sont trois : Daniel (le Normand), Job Forant (le Poitevin) et le chef de l'expédition Timoléon Hotman de Fontenay (le Parisien). On s'attardera surtout sur ces deux derniers.
 
Job Forant, fils de Jacques officier de marine, a commencé sa carrière comme officier dans la marine hollandaise. Jusqu'alors les historiens (Jal, Taillemite et Vergé-Franceschi) rappelaient qu'il avait servi dans ce pays mais sans en fournir la preuve, reprenant une note inscrite dans son dossier (Archives Nationales, Colonies, C7). Jacques, le père de Job, est signalé pour des prises ramenées dans le port de Flessingue dans les années 1630. Il se trouve aussi dans la flotte de l'amiral Tromp lors du blocus de Dunkerque. Job y est aussi et sera plus tard capitaine dans l'escadre de Witte De Witt qui amène des renforts au Brésil en 1646-1648. Mais il semble avoir commis un certains nombres de méfaits au cours de cette campagne (plus gourmand ou moins malin que les autres officiers) et il est contraint de déserter la flotte hollandaise.
Ifaty Beach Madagascar

On le retrouve au début des années 1650 à Dunkerque où il agit comme corsaire et commet un autre impair en attaquant un navire «diplomatique» hollandais, causant une blessure sérieuse à l'amiral Banckert. Ces agissements ne sont pas sans impacts sur l'expédition qui vient. Il est choisi car il connaît les côtes d'Amérique du Sud.
 
À mon avis, l'initiateur de cette expédition est Timoléon Hotman de Fontenay. Chevalier de l'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, fils d'un trésorier de France, il dirige des navires du roi mais aussi sert la cause des royalistes anglais en 1651. Arrivé à l'île de St-Christophe en 1652, sur une frégate de 22 canons, il s'entendit avec son supérieur, le commandeur de Poincy, pour reprendre l'île de la Tortue sur le protestant Levasseur. Ce dernier étant mort, il arrive avec M. de Tréval, neveu de Poincy, et est rapidement reconnu par les habitants de l'île après avoir amnistié les assassins de son prédécesseur. Gouverneur de l'île, il favorise la course contre les Espagnols en fournissant des commissions à tous.


Selon Dutertre, «son inclination n'était qu'à faire équiper des vaisseaux pour aller faire la guerre à Saint-Domingue, et sur la côte de Carthagène, où il prenait tout ce qu'il sortait ou qui voulait entrer dans les havres, de sortes que le commerce y était entièrement cessé». Les Espagnols réagissent et s'emparent de l'île en 1654. Son frère cadet Thomas ayant été conduit comme otage à Santo Domingo, le chevalier s'installa à Port Margot où il tenta sans succès de reprendre la Tortue avec l'aide de boucaniers avant de repasser en France. Il ramène avec lui sa fortune particulière qui comprend au moins quelques esclaves. Au cours de son gouvernement, Timoléon Hotman a sans doute connaissance de l'exploit réalisé 80 ans plus tôt par Drake dans le Pacifique.

Les guerres en Europe
 
Il est bien renseigné sur les colonies espagnoles grâces aux flibustiers mais aussi au flux de migrants juifs et hollandais qui commencent à quitter le Brésil. Après la chute de l'île de la Tortue, je suppose qu'il a gardé ses relations car son attaque ne s'effectue pas à n'importe quel moment.
Ile de la Tortue


Depuis 1655, l'Espagne et l'Angleterre sont en guerre, ce qui a un impact sérieux sur le commerce colonial. Les convois d'argent et d'or ne n'arrivent pas régulièrement en Espagne et les marchandises coloniales s'entassent. La demande en produits européens est énorme : les Hollandais sont conscient de cela et obtiennent des autorisations pour commercer.
 
Le chevalier de Fontenay prépare minutieusement son expédition: trois navires dont les frégates Le Gaspard et La Renommée (de plus de 20 canons chacune) et la flûte La Meautrice; le tout avec 200 ou 300 marins, soldats et volontaires. L'expédition part fin 1657, à une date inconnue. La traversée se passe sans incident: on capture un navire flamand abandonné par son équipage, et on rencontre un autre, Malouin, de plus de 1000 tonneaux, capitaine La Gardelle.


Les escales dans les colonies portugaises du Cap-Vert et du Brésil permettent de trouver des rafraîchissements et un routier des côtes argentines, mais plusieurs membres d'équipage en profitent pour déserter ou s'installer à terre. Le 6 janvier 1658, on arrive devant Buenos Aires: la flotte s'installe à l'entrée de la rivière de La Plata sur un îlot. Dans le port de Buenos Aires, on compte alors 20 à 22 navires hollandais et deux anglais. Fontenay projette de piller la ville, mais l'opération se passe mal. Lors de l'embarquement des troupes, des chaloupes chavirent et le pilote, un marin anglais fraîchement capturé, se trompe.
Ile St-Maurice Hôtel Saint-Géran

La troupe débarque dans un site marécageux et retourne aux navires. Fontenay n'est pas mécontent de cet échec, car son but est de franchir le détroit de Magellan. Il en informe ses lieutenants lors d'un conseil de guerre qui suit cet échec. Fontenay prépare son ravitaillement en envoyant des équipes chasser à terre et ramener tous les fruits possibles. Mais ce voyage n'est pas du goût de tous: Daniel, le capitaine de la Meautrice, s'oppose à Fontenay et se joue de lui en l'abandonnant pour retourner en France.
 
Forant suivra l'exemple du capitaine Daniel, mais son stratagème est pernicieux. Il informe Fontenay que son équipage rumine, qu'on va vers la mutinerie. Fontenay lui propose d'y envoyer des hommes de confiance contre les mutins. Forant dit qu'il ne faut pas aller si vite mais que, s'il sent la situation empirer, on appliquera ce plan. Fontenay en sera tenu informé lorsque que lui et Forant se salueront le matin et le soir: si Forant dit qu'il fait beau temps, cela signifiera que tout va bien; si c'est «mauvais temps», alors Fontenay comprendra que l'équipage va se rebeller. Le stratagème dure une semaine mais un matin le navire de Forant disparaît.
 
À la suite de cette seconde désertion, Fontenay continue seul le voyage. Après quelques erreurs, il arrive devant le détroit de Magellan mais le temps et le sentiment qu'il est difficile d'exécuter son opération seul, l'incitent à rebrousser chemin. Le retour s'effectue dans des conditions exécrables : vents contraires, mer déchaînée.
Détroit de Magellan


Fontenay retrouve Forant dans le Rio de la Plata. Celui-ci justifie son abandon en alléguant avoir été séquestré par son équipage, mais il semble en réalité qu'il leur a opposé très peu de résistance. Il a peut-être alors comme autre projet de s'emparer des navires dans la rivière. Fontenay est du même avis : revenir sans rien mettrait en péril l'armement dans lequel le chevalier a sans doute aussi des intérêts.

Mais le gouverneur espagnol ayant été averti de la présence de Fontenay et ayant fait libéré les prisonniers après la tentative de débarquement, fait ériger des défenses. Pendant trois semaines, les Français passent leur temps à se rafraîchir dans l'attente de la sortie d'un navire. Cela eut lieu un matin : trois navires hollandais sortent du port. Fontenay n'hésite pas à engager le combat contre le plus puissant des trois, jaugeant 1400 tonneaux. Mais il n'est pas soutenu par Forant qui n'attaque même pas les deux autres hollandais de cinq à six cents tonneaux chacun.


Le combat fait rage : les pertes sont lourdes du côté français parce que les Hollandais ont installé quatre petits canons chargés de mitraille dans la dunette. Le chevalier de Fontenay meurt ainsi fauché par un boulet, mais le navire hollandais est pris. Y arrivant, Forant constate le décès de son chef et déclare que tous ceux qui veulent rentrer n'ont qu'à le suivre. Un certain nombre de soldats et marins sautent sur son navire, abandonnant leurs camarades qui se trouvent en infériorité numérique face aux Hollandais du grand navire, mais aussi face aux deux autres qui, voyant partir Forant, reviennent soutenir leur amiral.

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