mardi 17 juin 2014

Frères Musulmans ont déjà conquis le Canada avec votre argent Hallal

Frères Musulmans ont déjà conquis le Canada



Décembre 2010: Les dirigeants des Frères Musulmans en encouragent les musulmans à «conquérir le monde via le mouvement halal»


Par Point de Bascule | le 21 mars, 2012 |

L’objectif des islamistes impliqués dans le halal c’est de contrôler toutes les étapes qui vont de la production, au transport, à la commercialisation des produits. C’est ce qui amène Mustafa Ceric à prôner la conquête du monde via le halal. Contrairement à ce que plusieurs commentateurs québécois font valoir, le halal déborde largement la question de la bénédiction des poulets chez Olymel.


Dans un discours prononcé à Islamabad (Pakistan) en décembre 2010 devant les délégués à un congrès sur le halal (Global Halal Congress), le mufti de Bosnie-Herzégovine Mustafa Ceric a enjoint les musulmans à «conquérir le monde via le mouvement halal».


À l’époque, la déclaration avait été rapportée par le Daily Mail d’Islamabad (archivée sur GMBDR): “The Grand Mufti of Bosnia Herzegovina, Dr Mustafa Ceric urged the Muslim Ummah to conquer the world through Halal movement”.


Mustafa Ceric (Ciric) fait partie du Conseil européen de la fatwa et de la recherche, un organisme qui regroupe des leaders des Frères Musulmans et qui est dirigé par leur guide spirituel Youssef Qaradawi. Jamal (Gamal) Badawi, un autre leader du réseau basé en Nouvelle-Écosse, fait également partie du Conseil. Badawi a été l’un des directeurs de la Muslim Association of Canada (MAC), la principale organisation des Frères Musulmans au pays, de 2002 à 2006. Il est toujours impliqué dans la direction de plusieurs autres organisations de la confrérie islamiste en Amérique du Nord.


L’exhortation à la conquête lancée par Mustafa Ceric s’ajoute aux nombreuses autres déclarations suprématistes de leaders islamistes de différentes époques. Point de Bascule en a rapporté plusieurs dans un article intitulé «Le projet de conquête islamique».


En juillet 2011, devant ses supporteurs de l’Islamic Circle of North America (ICNA) réunis à Dallas (TX), Tariq Ramadan a déclaré : «Ça devrait être nous, avec notre compréhension de l’islam, avec nos principes qui colonisons positivement les États-Unis d’Amérique.» La transcription des principaux extraits du discours est disponible sur Point de Bascule.


En janvier 2012, Tariq Ramadan a été nommé directeur d’un nouveau centre de recherche sur la charia basé au Qatar. Lors de l’annonce officielle, il était accompagné de Mustafa Ceric et de Youssef Qaradawi.
Canadian Muslim Association


Dans un mémorandum écrit en 1991 et produit en preuve lors des procès pour terrorisme de leaders de la Holy Land Foundation (HLF) aux États-Unis en 2007 et 2008, les Frères Musulmans encouragèrent le recours aux institutions et aux principes en vigueur dans les sociétés occidentales pour les détruire de l’intérieur:


(Traduction PdeB) «Les Frères Musulmans doivent comprendre leur travail d’implantation en Amérique comme une sorte de grand jihad visant à éliminer, à détruire de l’intérieur la civilisation occidentale et à saboter sa misérable demeure afin que la religion d’Allah soit victorieuse sur toutes les autres religions. (…) C’est la destinée du musulman que de mener le jihad peu importe où il se trouve et ce, jusqu’à son dernier souffle.»


Investigative Project on Terrorism: Mémorandum en arabe et traduction anglaise


GMBDR (25 novembre 2008): Les leaders de la Holy Land Foundation reconnus coupables de toutes les accusations (Holy Land Foundation Leaders Found Guilty On All Charges)
Quand les Frères Musulmans parlent de «mener le jihad», ils ne parlent pas nécessairement de recourir au terrorisme mais de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour miner la société occidentale de l’intérieur. Ainsi, Youssef Qaradawi, le guide spirituel des Frères Musulmans, a expliqué à ses supporteurs dans une fatwa de 2009 qu’ils doivent participer au dialogue interreligieux pour convertir les chrétiens et les juifs. Dans un discours de 1990, il leur a dit qu’ils devaient le faire pour décourager les leaders chrétiens de supporter d’autres chrétiens impliqués dans des conflits avec les musulmans. À l’époque, Qaradawi avait mentionné les cas spécifiques du Soudan et des Philippines.
En Algérie


Point de Bascule (9 septembre 2011): Ce que recherchent les Frères Musulmans quand ils participent au dialogue interreligieux


Point de Bascule (31 août 2011): La conférence interreligieuse de Montréal: un appel à la censure


L’islam des Frères Musulmans est une doctrine de guerre, de désinformation et de sédition. Le recours actuel au halal fait partie de cette stratégie


«Détruire de l’intérieur la civilisation occidentale et saboter sa misérable demeure», voilà ce qui est l’ordre du jour.


Une application graduelle de la charia


Dans sa chronique du 15 mars 2012 à l’émission de Paul Houde (audio 01:21), Jean Lapierre a parlé d’un «halal léger» pour décrire le fait que toutes les règles du halal qu’on retrouve dans les manuels de charia ne sont pas appliquées à Olymel à l’heure actuelle. Ça ferait de nos islamistes qui poussent pour le halal au Québec des modérés alors que ceux qui appliquent 100% des modalités seraient des radicaux. C’est mal comprendre comment les islamistes procèdent pour appliquer la charia.


Les règles énoncées dans les manuels de charia représentent l’idéal. Ce sont les objectifs visés par les islamistes. Ceux-ci travaillent pour mettre en œuvre certaines de ces modalités à court terme et d’autres à plus long terme. Le rythme auquel ils appliquent les modalités de leur programme halal est fonction du rapport de force qu’ils arrivent à établir dans une région donnée. Dans un texte de décembre 2011, Youssef Qaradawi encourage précisément de «recourir au gradualisme dans l’application de la charia».


Pour comprendre les implications des programmes de certification halal, il est important d’examiner les rapports que les organismes qui fournissent l’accréditation entretiennent avec l’infrastructure des Frères Musulmans ou d’autres organisations islamistes qui utilisent la bénédiction des poulets ou d’autres opérations symboliques comme un levier vers l’interdiction des produits non-halal dans les sociétés où elles opèrent.


Plus le mouvement halal prend de l’ampleur dans une société donnée, plus la coercition des islamistes s’exerce contre ceux qui refusent de se conformer à leurs exigences. Il en va de l’interdiction des sandwiches au jambon en Malaisie aux menaces que des chauffeurs de taxi musulmans font peser sur la survie économique des entreprises qui les embauchent quand ils refusent de transporter de l’alcool.


Le premier exemple réfère à un directeur d’école de Kuala Lumpur qui a écrit aux parents de ses élèves non-musulmans pour les aviser que leurs enfants ne pouvaient plus apporter de lunchs non-halal à l’école «par respect pour l’islam qui est la religion officielle du pays et par respect pour l’opérateur de la cafétéria». (Jihad Watch – 26 juillet 2004)


À l’aéroport de Minneapolis, des chauffeurs de taxi musulmans menacent directement la survie économique de l’entreprise pour laquelle ils travaillent en refusant de prendre des voyageurs qui transportent de l’alcool. Dans une société fondée sur le respect des droits individuels, un chauffeur de taxi devrait pouvoir refuser des clients. Par contre, en contrepartie, son patron devrait pouvoir se départir de ses services parce qu’il a dérogé à son contrat. Les islamistes ont bien compris que plusieurs clauses de nos chartes donnent préséance aux soi-disant droits collectifs de groupes d’intérêt au détriment des droits individuels et ils exploitent à fond ce filon.


La plus petite minorité, rappelons-le, c’est l’individu et non un groupe d’intérêt. La liberté de religion consiste à pouvoir prendre ses propres ressources pour développer ses propres institutions. Elle ne signifie pas de pouvoir forcer d’autres individus à se conformer à des préceptes qu’ils refusent. Les chauffeurs de taxi qui ne désirent pas transporter d’alcool ont toujours l’option de partir leur propre compagnie et de s’afficher ouvertement halal. Personne ne devrait avoir à accommoder leur adhésion au halal et leur refus de transporter de l’alcool. (Jihad Watch – 28 février 2007)


Tout ce qui mène au haram (non-halal) est haram et sera combattu par les islamistes
En acceptant l’autorité morale d’organisations islamistes qui leur donnent le feu vert pour vendre leurs produits, les entreprises qui passent au halal établissent un précédent que ces mêmes organisations ne manqueront pas d’invoquer plus tard lorsqu’elles poseront de nouvelles conditions pour accorder leur certification.


Le guide spirituel des Frères Musulmans, Youssef Qaradawi, consacre un passage spécifique de son livre Le licite et l’illicite dans l’islam (The Lawful and the Prohibited in Islam) à l’aspect englobant du halal:


(Traduction PdeB) Un autre principe islamique c’est que si quelque chose est interdit, tout ce qui y mène est également interdit. Ainsi, l’islam vise à bloquer toutes les voies qui mènent au haram (non-halal).


(…) Les juristes musulmans ont établi que tout ce qui contribue ou mène au haram est également haram.


(…) Ainsi, dans le cas des boissons alcoolisées, le Prophète a maudit non seulement celui qui boit mais également celui qui produit les boissons, celui qui les sert, celui à qui elles sont servies, celui qui se fait payer pour elles, etc. (page 22)


L’objectif des islamistes impliqués dans le halal, c’est de contrôler toutes les étapes qui vont de la production, au transport, à la commercialisation des produits. Voilà pourquoi Mustafa Ceric peut raisonnablement parler de «conquérir le monde via le mouvement halal». S’il ne s’agissait que d’une bénédiction de poulets chez Olymel comme plusieurs commentateurs québécois tentent de présenter la question, les Frères Musulmans n’auraient pas les ambitions de conquête que leur leader Ceric a exprimées.


Au fur et à mesure que les organisations islamistes augmenteront leurs exigences pour accorder la certification halal, elles organiseront des actions ciblées contre les entreprises qui refusent d’obtempérer. En 2000, quand les Frères Musulmans du Parti Justice et Développement au Maroc tentèrent de bloquer des réformes favorables au statut de la femme que le roi voulait apporter au Code de la famille, ils eurent recours à ce que Dominique Lagarde de l’Express qualifia de technique du débarquement (inzal). Dans ce cas-là, les militants islamistes arrivèrent en nombre aux réunions qui discutaient de la réforme du Code de la famille, ils monopolisèrent la parole, etc.


Dans le cas de campagnes contre des entreprises qui refusent de passer au halal, on doit s’attendre à des pressions semblables à celles que les islamistes et leurs alliés exercent contre le magasin Le Marcheur de Montréal pour le forcer à fermer ses portes car il vend des souliers fabriqués en Israël. Assiéger des entreprises qui vendent des produits d’Israël, c’est aussi ça le halal.


La légitimité du recours à la force pour faire appliquer la charia et imposer le halal
Jusqu’où iront les islamistes pour imposer le halal? Au chapitre 4 de son livre sur Les priorités du mouvement islamique (Priorities of the Islamic Movement in the Coming Phase), Youssef Qaradawi déclare que l’islam permet de recourir à la force pour éliminer ce qui est mauvais à toutes les fois que c’est possible (“changing wrong by force whenever possible”).


Dans un texte publié sur Islam On Line en 2011, Qaradawi a tenu à rappeler que le jihad offensif (attaquer les non-musulmans sur leur territoire) fait bel et bien partie de ce qu’il défend. La décision des Frères Musulmans de recourir à la force dépend uniquement de considérations de nature tactique, du niveau d’appui dont ils bénéficient dans une région donnée, etc.


Les ristournes de certification et la zakat servent à financer le programme de conquête des islamistes.


Lors du reportage sur le halal diffusé durant l’émission Mario Dumont Le midi le 13 mars dernier, le représentant d’Olymel a reconnu que sa compagnie payait «plusieurs milliers de dollars» par année pour la certification halal. (audio 05:52)


Les marchands musulmans qui vendent les produits halal doivent également redonner une partie de leurs profits sous forme de zakat (contribution obligatoire à l’autorité musulmane). Les sections h8.7-h8.18 du manuel de charia Umdat al-Salik (Reliance of the Traveller – La dépendance du voyageur) précisent que la zakat peut être utilisée pour payer trois grandes catégories de personnes : ceux qui collectent la zakat, des personnes dans le besoin et ceux qui mènent le jihad. Ce manuel de charia est endossé par l’International Institute of Islamic Thought, une organisation des Frères Musulmans basée aux États-Unis proche de Mustafa Ceric.


Insister pour que les produits halals soient correctement identifiés est loin d’être une demande excentrique. C’est rien de moins qu’une question de sécurité nationale. Dans d’autres pays, des défenseurs des libertés individuelles ont pris une approche proactive et


mis sur pied des agences qui garantissent que la viande qu’ils certifient provient d’animaux qui ont été insensibilisés avant d’être abattus et qu’aucun profit découlant de la vente des produits qu’ils certifient ne sera versé au financement du jihad islamique.




© Alain Laprise 17 juin 2014




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