jeudi 8 janvier 2015

Scotstown Chemin Dell, Marsden, Histoire de 1923 à nos jours suite 2

Scotstown


Suite 2


1923: L'école, située en plein champ à proximité du village, par un immeuble de deux étages et de quatre salles de classe construit tout près de la résidence des religieuses. En 1945, on ajoute une aile de deux classes du côté Est de la bâtisse. La résidence des religieuses, d'aspect plus que modeste au début, reçoit, en 1925, d'appréciables modifications.


La commission scolaire fait construire en 1955 une nouvelle résidence attenante à l'école, plus spacieuse et plus fonctionnelle que la précédente. Toujours fidèles à la tâche reçue en 1916, les religieuses y ajoutent, vers 1935, le secondaire. En 1950, la Commission scolaire de Scotstown se dote d'un collège pour les garçons de la 3e à la 9e année, le futur collège Saint-Jean-Baptiste administré par les Frères des Écoles Chrétiennes. Les religieuses œuvrent alors auprès des filles du primaire et du secondaire ainsi qu'auprès des garçons de 1re et de 2e année.  
Écoles de rang
 
En plus, notre ville compte quatre écoles de rang: la plus ancienne est celle du "Ballalen"(coin chemin Milan et Franceville). Puis vint l'école du MacManamee, celle du chemin de Lingwick et celle du rang 4 Milles qui ouvrit ses portes en 1948. Mlle Agathe Blanchette enseigna à l'école MacManamee de 1928 à 1931 et à celle du Ballalen de 1931 jusqu'à son mariage en 1933 à
Monsieur Émile Lebeau
 
Couvent des religieuses _   



Sœur Louise Anita et Soeur Georges Étienne    


1932 : Monsieur Moïse Lambert construit, en actions de grâces, pour une faveur obtenue, un chalet et une grotte dédiée à Notre-Dame-des-Victoires sur sa propriété sise sur le chemin de Milan à 3 km à l'est de Scotstown    








Moïse Lambert devant la chapelle du sanctuaire
 
   


À la mort de Monsieur Lambert, le sanctuaire est légué à la fabrique St-Paul. Les Chevaliers de Colomb, Conseil 7455 de La Patrie ont entretenu le site durant de nombreuses années. Des bénévoles de notre communauté chrétienne ont pris la relève.
 
1948-1949


Le chemin de croix


Durant le carême, le chemin de la croix se faisait tous les jours à l'église et ensuite à tous les vendredis. Pendant quelques années, les paroissiens de Scotstown et de Milan, (accompagnés de paroissiens d'autres villages) avaient décidé de faire la Marche du Pardon à partir du Sanctuaire Notre-Dame-des-Victoires à 14:00h jusqu'à l'église pour la célébration du Vendredi-Saint de 15:00h
 
En 1950, en cette Année Sainte, les Chevaliers de Colomb érigent une croix lumineuse auprès du sanctuaire Notre-Dame-des-Victoires.
   
À chaque année, la fin de semaine de la fête de l'Assomption, un pèlerinage est organisé. Plusieurs paroissiens de notre communauté et des environs viennent célébrer cette grande fête et quelques autres célébrations durant l'année dans ce bel environnement sous la voûte des érables.

L'endroit est paisible et la grotte est ouverte aux pèlerins qui viennent s'y recueillir. Un "Chemin de Croix" et des fleurs décorent le sous-bois. Des tables de pique-nique sont installées et plusieurs automobilistes fréquentent le sanctuaire, qui constitue une halte routière rafraîchissante et paisible en été.
   
Curé Ledoux dans la chaire de Notre-Dame-des-Victoires lors d'un pèlerinage paroissial Décoration de la chapelle avec un grand chapelet fabriqué par M. Moïse Lambert.
Messe à la chapelle du Sanctuaire lors d'un pèlerinage autrefois.

École St-Jean-Baptiste de La Salle _   
 
 
1950 : Une école neuve est construite pour les garçons de la paroisse. La direction est confiée aux Frères des Écoles Chrétiennes.    
 
Frère Marcel Joseph, Frère Louis, Frère Léopold, Frère Armand, Frère Raoul    
 
Frères des Écoles Chrétiennes


Les religieux Frères, membres d'un Institut de vie consacrée voué à l'éducation humaine et chrétienne des jeunes, spécialement des pauvres.

Fondé par saint Jean-Baptiste de La Salle à Reims, en France, vers 1680, l'Institut des Frères des Écoles chrétiennes s'est d'abord développé en France, puis a atteint aux 19e et 20e siècles de nombreuses régions du globe.  Il s'est implanté au Canada en 1837.


Scotstown Frère Raoul

Les Frères des Écoles chrétiennes sont aujourd’hui 4 605 dans le monde et leurs institutions son réparties en 76 pays, sur les cinq continents.  Sur ce nombre, 1 736 travaillent dans le domaine scolaire dans une mission qu’ils partagent avec 88 000 collègues laïques et 720 religieux et religieuses d’autres congrégations et prêtres.   

Jean-Baptiste de La Salle


Né à Reims en 1651, il était l'aîné de 11 frères et soeurs.  Dès son enfance, il ressentit l'attrait pour le sacerdoce.

Ordonné prêtre à 27 ans, il se trouva peu après entraîné à prendre la direction d'un groupe de maîtres engagés pour tenir des écoles paroissiales en faveur des enfants pauvres. Il s'occupa de plus en plus de ces maîtres, les aidant matériellement, organisant leur vie, les assistant dans leur travail et améliorant leur formation d'éducateurs. Docile à la voix de Dieu qui l'appelait à mettre toute sa confiance en Lui, Jean-Baptiste se dépouilla de tout: de son titre de chanoine en premier lieu, puis de son patrimoine qu'il distribua pour nourrir les pauvres au cours de la famine qui désola la France en 1683 et 1684.

Il prit alors conscience que Dieu l'avait conduit à une entreprise imprévisible: la création d'une société composée uniquement de laïques qui consacreraient leurs forces et leur vie à Dieu pour la cause de l'éducation des enfants, spécialement des plus pauvres. Un nouveau type de vie religieuse masculine naissait dans l'Église.

Comme cela se produit souvent dans les oeuvres inspirées par Dieu, les difficultés surgirent nombreuses: reproches des membres de sa famille, incompréhensions de la part des autorités religieuses, procès intentés par les maîtres écrivains, trahisons de la part d'amis... Et au milieu de tout cela, il n'eut jamais qu'un seul but: accomplir la volonté de Dieu.

De La Salle céda la direction de la communauté à un Frère et, sentant le besoin de prendre une distance de tout ce qui l'occupait, il se retira à Parménie, près de Grenoble. Il n'y resta que peu de temps, les Frères l'ayant rappelé à Paris pour résoudre de nouvelles difficultés.


Il passera les dernières années de sa vie à la maison de formation de
St-Yon, révisant la Règle de la communauté et rédigeant divers documents pour les Frères.
Scotstown, Frère Léopold, photo prise par Donald Poisson
Frère Léopold Scotstown photo de Donald Poisson
Scotstown le frère Léopold photo prise par Donald Poisson

Il mourut saintement le vendredi saint 7 avril 1719, à l'âge de 68 ans. L'Institut qu'il avait fondé comptait alors 104 Frères, en France, répartis en 16 diocèses.  Il fut canonisé en 1900 et déclaré patron des éducatrices et éducateurs chrétiens par Pie XII, en 1950.


Histoire


Quatre Frères français débarquent à Montréal, en 1837, pour répondre à une demande pressante de Mgr Lartigue qui croit en l’importance de l’éducation et est conscient des grands besoins du Québec en ce domaine.  Dans les années qui suivent, le nombre de Frères augmente rapidement grâce à une nombreuse relève locale.  Puis, en 1904, près de 200 Frères français, exilés à cause des lois sur la laïcité en France, viennent donner un nouvel essor à la communauté. Les Frères atteignent le nombre de 1 300 membres au Canada (Québec et Ontario) dans les années 1960.


Établis d’abord à Montréal, les Frères s’installent à Québec en 1843, à Trois-Rivières une année plus tard et à Ottawa en 1864.  L’Institut prend son envol à New York en 1848 sur l’initiative des Frères fondateurs au Québec.


Suivant les traces de leur Fondateur qui a toujours privilégié l’éducation pour tous, les Frères s’occupent des classes primaires pour les garçons, dans les écoles de paroisse. Au cours du 20e siècle, ils s’occupent aussi des classes de niveau secondaire et un certain nombre d’entre eux jouent un rôle important au niveau universitaire.  À chaque époque, ils prennent les initiatives nécessaires pour répondre aux besoins des jeunes.
Scotstown Frère Gabriel


Quelques personnages marquants


Quelques Frères ont été particulièrement connus à cause de leur carrière scientifique ou de leurs écrits.


À Québec, on se souvient du Frère Clément Lockquell, professeur à l’Université Laval, qui avait une chronique littéraire dans le quotidien Le Soleil et présentait la pensée du soir sur les ondes d’un poste radiophonique.  La Faculté d’administration de l’Université Laval porte toujours le souvenir de ses fondateurs, notamment des Frères Palasis Prince et Siméon Hardy.  Ces derniers ont contribué à créer la Faculté de commerce qui est devenue la Faculté des sciences de l’administration.
Scotstown frere des ecoles chretiennes (2)Scotstown Frères des Écoles Chrétiennes

Entomologiste reconnu et professeur, le Frère Firmin Laliberté s’est également illustré par son travail remarquable dans cette discipline.  À l’instar de quelques autres personnalités, il a cédé sa collection de papillons à l’Insectarium de Montréal.


Mais le plus célèbre des Frères est sans aucun doute le Frère Marie-Victorin, fondateur du Jardin botanique de Montréal et de l’Institut botanique et auteur de la Flore Laurentienne.  Il a inspiré plusieurs générations de jeunes scientifiques qui poursuivent aujourd’hui son œuvre.
Montréal, Jardin botanique


Lutte pour le fait français en Ontario


Arrivés en 1864 dans cette province, les Frères seront appelés à jouer un rôle important dans la lutte pour le fait français en Ontario.  En 1912, ils prendront une part importante dans la contestation d’un règlement du Gouvernement interdisant l’enseignement en français.  Ils furent les pionniers des premières écoles secondaires françaises.


Une présence toujours active


Depuis le début des années 1970, le nombre de Frères a décliné.  Le district du Canada francophone regroupe aujourd’hui tous les Frères du Québec et ceux de la ville d’Ottawa, en Ontario.  Il compte actuellement 188 Frères.  Malgré une moyenne d’âge assez élevée, les Frères sont toujours présents dans un certain nombre d’œuvres scolaires, sociales et pastorales


1954 : La vieille église est détruite, rendue trop petite pour la population catholique.
Construction de la nouvelle église
 
Avec l'arrivée du printemps de 1954, la fabrique St-Paul de Scotstown, annonce officiellement la construction d'une nouvelle église. Cette nouvelle était attendue de la population depuis quelques années.


Église de Scotstown
Scotstown église Saint-Paul Apôtre

En Avril, on procède à la démolition de la vieille église. Les travaux se réalisent en trois semaines seulement! La fabrique nomme Monsieur Joseph Poirier comme surveillant des travaux de la nouvelle église. La firme Alphonse Bélanger de Sherbrooke prépare les plans d'architecture. La firme d'ingénieurs Côté, Lemieux, Carignan et Bourque prépare les plans des fondations, des planchers et du clocher en béton armé.

Les travaux de construction sont confiés aux entrepreneurs Dumoulin et Poirier. La taille et la pose de la pierre est confiée à Monsieur Arsène Lacroix de St-Sébastien. En passant, toute la pierre du presbytère et de l'église provient de la Carrière Scotstown Granite située sur la rue Albert, en direction de Gould, aujourd'hui le terrain de Monsieur Jules Couture.

La compagnie E.T. Terrazo de Sherbrooke obtient le contrat pour les planchers en terrazo. Monsieur Pamphyle Fortier est nommé contremaître du chantier et Monsieur Emmanuel Doyon est nommé commis-comptable.
 
Aussitôt les débris de la vieille église enlevés, on procède au creusage des fondations, on installe les coffrages pour le solage et les planchers de la construction. Dès que le solage est prêt pour la construction, on se prépare pour monter les arches. Savez-vous que, pour le solage, les planchers et les cloches on a eu besoin de 3,000 ou plus de sacs de ciment.

Les arches sont faites de bois laminé provenant de la Colombie Britannique. La pose de ces arches a nécessité toute une planification entre tous les intervenants, car tous ces travaux on été effectués par la force de bras de plusieurs travailleurs, seulement avec des poulies à câble; un exploit pour le temps.

Tous les travaux de construction on été faits à force de bras, par les ouvriers à l'exception du creusage des fondations, du malaxage du ciment. On a eu besoin d'environ 3 semaines pour monter, assembler et relier les arches ensemble.
 
Par la suite, on se serait crû travailler dans une ruche d'abeilles à voir tous les travailleurs sur le chantier: il y en avait partout. Au plus fort de la construction, il devait y avoir environ 100 employés sur le site. Il y avait une date limite, non écrite, pour terminer la construction et c'était le 24 Décembre 1954 pour la messe de minuit.
 
À la fin du mois d'Août, Monseigneur Georges Cabana procède à la bénédiction à la pose de la pierre angulaire, lors d'une cérémonie officielle à laquelle tous les travaillants y participent.
Mgr Georges Cabana Sherbrooke 
Monseigneur Georges Cabana diocèse de Sherbrooke


Les travaux se continuent en mode accéléré et nous voilà rendu au 24 décembre et il reste encore beaucoup de travaux à effectuer et c'est à ce moment que la population se mobilise, organise une corvée pour effectuer les travaux de nettoyage, le transport et l'installation des vieux bancs de l'ancienne église et de beaucoup de chaises en bois.
  
Il est environ 11:45h, les premiers fidèles sont arrivés. Messieurs Gilles Gaudreau et Lucien Valcourt ainsi que le bedeau Louis (Ti-Louis) Cadorette terminent l'installation de la crèche et pour la première fois, on peut entonner le "Minuit Chrétiens" dans la nouvelle église.


1957. Le contreplaqué de bouleau jaune qui orne l'intérieur de l'église St-Paul de Scotstown provient de cette manufacture, en témoignage d'une industrie locale révolue.
 
1966 : Le 18 Juin, un comité du cimetière est formé. Ses membres sont : Messieurs Fernand Gilbert, Léo Désilets, Émile Laprise, Ronaldo Godin, Gérard Beaudoin, Agénor Vallières et Alfred Lizotte, secrétaire.
  Emile Laprise et Irène Mercier Émile Laprise et Irène Mercier


Avant la formation de ce comité, l'entretien du cimetière se faisait par des corvées demandées par le curé en poste. Parfois quelques personnes y répondaient. Souvent, dit-on, le "bedeau" Louis Cadorette allait travailler seul au cimetière.
 
Le cimetière a été laissé à l'abandon durant plusieurs années.
 
Monsieur Émile Laprise, qui avait perdu un de ses fils âgé de 21 ans Renald Laprise dans
Renald Laprise


Un accident de voiture en 1962, et qui était enterré dans le cimetière de Scotstown, ne pouvait imaginer son fils repose dans un lieu si peu entretenu.


C'est lui, avec les membres du comité, qui a incité les gens à collaborer en assistant à un Bingo organisé par ce comité, ou en donnant des dons pour amasser des fonds pour remettre le cimetière en bon état. Messieurs Émile Laprise et Fernand Gilbert sont allés à Lac-Drolet pour ramener deux poteaux de granite pour la construction d'une clôture (installés de chaque côté de la barrière du centre du cimetière). Ils ont nettoyé, aplani le terrain autant qu'ils le pouvaient, planté des arbres, coupé et arraché l'herbe, etc.
Renald Laprise-2  Renald Laprise


Depuis ce temps, des gens se sont succédés dans le comité et ont trouvé des personnes nécessaires à la concession des lots et à l'entretien du cimetière.
 
1970 : Construction d'un charnier neuf et rénové en 1997 par Construction Poirier.
 
Religieuses
   
Congrégation des Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus


1970 : Soeur Simone Arguin, de la Congrégation des Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus, demeurant à Bury et directrice à l'école de ce village, est nommée directrice à l'école St-Paul de Scotstown où deux religieuses des Saints Noms de Jésus et de Marie enseignent encore à cette école.
 
1971 : Arrivée des Soeurs Johanna Arguin, Denise Harvey et Thérèse Pouliot (qui demeura ici un an seulement). Soeur Simone Arguin vient s'installer elle aussi à Scotstown où elle cumule la fonction de directrice des écoles de Scotstown et de La Patrie.


Soeur Johanna Arguin était cuisinière de la Communauté et a donné de son temps comme aide-sacristine à la paroisse. Cette dernière est décédée le 12 Avril 1999. Soeur Denise Harvey a enseigné durant tout son séjour dans notre paroisse. Elle fit partie du Comité de Pastorale Paroissiale et en fut même présidente un certain temps. Elle préparait les enfants au sacrement du Pardon et de l'Eucharistie à l'école et ensuite, à tous les samedis, au presbytère.
Soeur Simone a occupé le poste de directrice durant toutes ces années passées à Scotstown. Elle allait aussi dans les différentes écoles apporter son support aux parents et aux personnes responsables de la préparation aux sacrements. C'est elle, avec l'aide et l'appui de Monsieur le curé Ayotte, qui a formé une chorale de jeunes. En 2004, elle fête son 60e anniversaire de vie religieuse.
Scotstown école 1953-1954


Au début de leur séjour dans la paroisse, les religieuses ont demeuré quelque temps en loyer sur la rue Hope et ensuite, la Communauté acheta la maison de Monsieur Paul Beaudoin, coin Osborne et Union.

1972 à 1991

1972 : Départ des Frères des Écoles Chrétiennes.


1974 : Le 19 Juillet, la foudre s'attaque au système électrique de l'église. Un incendie en résulte et les dommages s'élèvent à plus de 15,000.00$


1975 : En Septembre, on démolit la salle paroissiale.
1989 : Départ des Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus. Depuis ce temps, l'enseignement à l'école St-Paul est donné que par des laïcs.
Magasin Lambert


1990 : Mérites diocésains
 
Les récipiendaires du Mérite diocésain de l'ordre St-Michel

1953: Joseph Poirier, Émile Lebeau, Laurent Charbonneau et Charles Beaudoin
1957: Eugène Lareau
1959: Armand St-Laurent
1964: Georges Désilets
1966: Léo Désilet
Yvette B. Legendre
1990:
Mgr. Fortier remet la médaille et le certificat du mérite diocésain à:
Rhona P. Langlois     écusson du centenaire1995: René et Gervaise Tétreault



17 mars 1991 après la messe d'ouverture des fêtes du Centenaire


1991 : La paroisse St-Paul de Scotstown fête ses 100 ans.
C'est une page importante dans la vie d'une paroisse!
    
Un comité du centenaire est formé et n'a jamais ménagé son temps et ses énergies pour préparer les activités de cet évènement mémorable, qui fut un réel succès et surtout une fête de Reconnaissance.


Pierrette Pelletier, président, Bertrand Bergeron, président d'honneur, Jacqueline Myre, vice-présidente.
Maurice Boulanger, secrétaire, Gaston Duperron, Roger Rouleau, Roger Roy, Robert Guillette. Absent: Gilles Baril, prêtre
   
C'est aussi l'année où notre paroisse est regroupée avec sept autres paroisses dans la Zone pastorale St-Joseph du diocèse de Sherbrooke. Comme partout au Québec, les curés commencent à desservir plus d'une paroisse. Graduellement, des réaménagements pastoraux sont nécessaires, vu le vieillissement et la raréfaction des vocations religieuses et la diminution du nombre de catholiques pratiquant régulièrement.


 
1991 à aujourd'hui
 
Messe du pèlerinage au sanctuaire Notre-Dame des Victoires

Suite à deux ans de réflexion, le 18 Juin, un pèlerinage de la fraternité inter-paroissial marque dans la prière le début d'un processus de réaménagement des huit paroisses de la zone en une seule paroisse, tout en respectant le désir des communautés chrétiennes locales de garder une autonomie de gestion et de vie pastorale
 
1997 : Les Religieuses Servantes du Saint Coeur de Marie viennent s'installer dans le presbytère laissé vacant depuis la mort du Père Paul Duncan. 
 
Scotstown ReligieusesScotstown religieuses


1998 : Le sous-sol de l'église est aménagé en salle paroissiale multifonctionnelle. Cette magnifique salle dotée d'une scène, d'une cuisine et d'un vaste espace sans colonnes, accueille de nombreuses activités communautaires et familiales. Le Club Nouvelle Saison, mouvement des aînés, qui a fêté son 30e anniversaire d'existence en 2003, y tient les mercredis son dîner mensuel, ses diverses activités sportives et récréatives.
 
De nombreux soupers paroissiaux y ont été organisés, des spectacles d'amateurs, des parades de mode, des cours et soirées dansantes, etc.
 
Le Conseil de gestion du secteur St-Paul loue cet espace pour différentes activités sociales ou familiales, et la salle sert aussi, à l'occasion, de Salon funéraire, de salle de réception lors de mariage, funérailles, etc.
 
2000 : En cette Année Sainte du Jubilé, la Zone pastorale St-Joseph et ses huit communautés chrétiennes catholiques amorcent un regroupement des services sacerdotaux.


2001 : Après 110 ans d'existence, la fabrique St-Paul est dissoute simultanément avec les autres fabriques de la zone St-Joseph, pour se regrouper ensemble dans l'érection canonique d'une nouvelle paroisse : St-Joseph-des-Monts.
 
2002 : Journée mondiale des jeunes (JMJ): À l'été 2002, la paroisse St-Joseph-des-Monts reçoit un groupe de 15 allemands venus passer 5 jours dans nos communautés avant de se rendre à Toronto. Deux jeunes vont séjourner chez Mme Legendre. Une expérience inoubliable
 
Scotstown Résidence Sherman
   
Départ de Johanna et Brigit de leur maison d'accueil chez Yvette Legendre en compagnie de Sr Georgette.


Le presbytère de St-Paul de Scotstown a servi de halte pour de nombreux prêtres et religieux de passage, surtout du temps où Monsieur le curé Belval et sa "ménagère" Mademoiselle Marie-Ange Cyr vivaient sur place. Le Père Paul Duncan, décédé en 1997, alors qu'il était curé de Scotstown et de trois autres paroisses de la Zone St-Joseph, fut le dernier curé résident.
   
L'année 2004 est une année d'un double cinquantième anniversaire 
Mois de Marie
 
À tous les soirs du mois de mai (mois de Marie) le chapelet se récitait à l'église toute ornée de lilas (que les paroissiens apportaient) et qui embaumaient ce lieu sacré. À la fin du mois, se déroulait une grande célébration, préparée par les religieuses: le couronnement de la Sainte Vierge. Plus tard, la récitation du chapelet se faisait les après-midis de mai.
   
Fête du Saint-Sacrement
Reposoir Fête-Dieu
 
La fête du Saint-Sacrement (Fête-Dieu) était célébrée avec grands déploiements : procession dans les rues, cortège formé de fillettes, toutes de blanc vêtues (anges), des membres des associations diverses avec leurs bannières, de paroissiens, d'enfants de choeur, du prêtre sous le dais...tout se déroulait avec piété, dans la prière et les cantiques.
Adélard Belval

La procession se terminait au reposoir où le prêtre célébrait avec grande dévotion cette grande Fête. Chaque année, une famille faisait la demande pour avoir le reposoir chez elle l'année suivante
 
Durant le séjour du Curé Belval, une vingtaine de personnes se rassemblaient à l'église à tous les après-midis pour réciter le chapelet.
 
Les laïcs franciscains se rassemblaient, une fois par mois, après la messe, pour des prières et l'absolution générale donnée par le prêtre.
 
Messe au cimetière


La messe au cimetière, fut célébrée plusieurs années. Ensuite, il a été décidé de commémorer nos parents et amis défunts au début de novembre par une cérémonie toute aussi touchante à l'église.
 
Pèlerinage au Sanctuaire Sainte-Anne de Beauvoir
 
Au mois de Juin, un pèlerinage est organisé au Sanctuaire de Beauvoir. Durant plusieurs années, plusieurs paroissiens s'y rendaient en faisant du co-voiturage et pour ceux qui n'avaient pas d'auto, "Autobus Claude Langlois" offrait le transport à ces personnes. Les gens étaient très pieux : le chapelet se récitait et on chantait des cantiques tout au long du trajet en partant de Scotstown jusqu'au sanctuaire de Beauvoir. Après avoir participé à la messe et à la procession aux flambeaux, les personnes, dans l'autobus, en revenant, chantaient des chansons qui étaient plutôt "à répondre". Le pèlerinage se constitue encore, mais moins de paroissiens y participent.
 
Célébrations œcuméniques
 
Un rapprochement pastoral avec les autres églises de Scotstown se fait à tous les ans, avant la Fête de Noël. Il se vit des cérémonies œcuméniques dans l'une ou l'autre église, qui rassemblent beaucoup de paroissiens (nes) de chez nous et même d'ailleurs.
 
Dans un souci de fraternité, à compter de Janvier 1983, le feuillet paroissial mentionnera, de semaine en semaine, la liste des personnes qui célèbrent leur anniversaire de naissance, de mariage durant les jours qui viennent. Une prière est dite pour ces personnes. (Monsieur le curé Montminy fut celui qui mit en oeuvre la parution du feuillet paroissial hebdomadaire : le premier numéro sera publié le 7 Septembre 1980)
 
Fête de St-Pierre et St-Paul
 
À la fête de St-Pierre et St-Paul, une messe était célébrée, une année à La Patrie (St-Pierre) et l'autre à Scotstown (St-Paul) et enfin, une messe fut célébrée chez Monsieur Germain Carrier, en face du chemin du 4 Milles, entre Scotstown et La Patrie.

Fête de l'amour
 
Pendant plusieurs années, une cérémonie spéciale avait lieu une fois l'an pour souligner les 5-10-15-20-25 (etc.) ans de mariage des couples de notre paroisse. Ils renouvelaient leurs promesses conjugales.
 
Durant la messe, on nommait ces personnes et le nombre d'années de vie ensemble et une bénédiction très spéciale leur était accordée et des prières choisies uniquement pour elles étaient récitées à leur intention.
Cette fête était empreinte de piété, de joie et d'amour.
 
Retraite paroissiale
 
Une retraite paroissiale était organisée à chaque année...Après plusieurs années que les paroissiens n'avaient pas vécues de tels rassemblements, l'abbé Lisée réorganisa une telle retraite annuelle avec un prédicateur venu de l'extérieur.
 
Messe aux croix de chemin
 
Durant les mois de Juin et Juillet, des messes étaient célébrées à chaque croix de chemin ( 4 coins du village).
 
Messes des malades et des aînés


Les aînés et les malades ont eu droit à une messe spécialement à leur intention, une fois par année.

Fête de la sainte Famille

La fête de la sainte Famille était célébrée avec les enfants du village qui venaient offrir à Jésus naissant, au début de la messe, un petit cadeau qu'ils avaient reçu à Noël, et recevait en retour, à la fin de la célébration , un petit souvenir de la Paroisse.
   
Bénédictions des sacs d'école
 
Le début de l'année scolaire est souligné par la messe où les élèves du primaire et même du secondaire viennent avec leur sac d'école pour une bénédiction spéciale.
   
La Ligue du Sacré-Coeur  fit installer la statue du Sacré-Coeur sur le parterre
      
Plusieurs mouvements et association font partie de notre communauté de Scotstown


http://www.soeurs-sscm.org/h-fondateurs.html


Servantes du Saint-Coeur de Marie
Confrérie de Ste Anne    
Confrérie de St-François de Sales
Confrérie de la Ste Vierge    
Chevaliers de la Tempérance
Ligue des enfants de Marie    
Association de la Ste Famille
Association du Chemin de la Croix    
Dames de Ste Anne «Association des femmes chrétiennes»
Le Tiers-Ordre (Laïcat franciscain, fondé en 1909)    
La Société St-Jean-Baptiste
Chevaliers de Colomb    
La J.O.C.
La J.E.C.    
Club des 4 H
Cercle des fermières    
L'A.F.E.A.S.
Les Cursillos    
Le Corps de Cadets (fondé en 1972 par Monsieur Marcel Prince)
Âge d'or    
Service de Préparation à la Vie «S.P.V »
Popote Roulante    
La Relève
Le Journal Communautaire
L'Événement (né le 15 mars 1990)    
Les Gens Heureux
«Groupe de bénévoles »                                                                                           
  
François Jean-Baptiste Delaplace  et  Jeanne Marie Moisan

Louise Payeur S.S.C.M.
Supérieure général
Nos engagements sont nommément
 
Recherche de la volonté de Dieu
Simplicité - Esprit de famille - Abandon et confiance
Attention aux besoins perçus, particulièrement chez les plus démunis.
   
Engagées à la suite de Jésus, Serviteur du projet de son Père, à la manière de Marie, Servante au cœur apostolique, ensemble, nous vivons les trois axes de notre vie consacrée  à la vie de prière, fraternelle et apostolique à la suite de nos Fondateurs dont nous perpétuons et transmettons fièrement l’héritage.
 
En 1855, le Père François Jean-Baptiste Delaplace, C.S.Sp. devient directeur de l'œuvre de la Sainte-Famille du Saint-Esprit fondée à Paris pour l’évangélisation des familles éprouvées par la pauvreté; il est frappé par le triste état de ces familles réduites au chômage et aux misères de toutes sortes. L’ignorance religieuse de cette classe déshéritée le préoccupe tellement qu’il rêve d’assurer aux enfants une éducation chrétienne. Il pense surtout aux petites filles orphelines, abandonnées, privées d’instruction et d’éducation. Afin de réaliser ce projet, il fait appel à Jeanne-Marie Moisan, bretonne courageuse, au savoir-faire remarquable, femme de foi et d’une grande simplicité.


Le 19 mars 1860, à Paris, le Père Delaplace inaugure une œuvre de bienfaisance à l’intention des orphelines et des enfants abandonnées dont le nombre ne cesse de grandir. À mademoiselle Moisan s’associent bientôt d’autres collaboratrices désireuses de travailler à cette œuvre caritative.


Quelques années à peine ont vu le commencement de l'œuvre et déjà, mademoiselle Jeanne-Marie Moisan et ses compagnes expriment le désir de se consacrer entière-ment au Seigneur. Le projet du Père Delaplace, conçu d’abord comme une œuvre caritative, devient donc une nouvelle Congrégation religieuse.
Difficultés du début
Les Servantes du Saint-Cœur de Marie connaissent, au cours de leur histoire, de nombreux exodes et quelques exils. En ses débuts, différentes raisons: exiguïté, conditions insalubres ou trop onéreuses des lieux, exigences de tranquillité du voisinage, périodes troubles à Paris, occasionnent de multiples déménagements pour la pauvre maisonnée d’orphelines toujours plus nombreuses.


Jeanne-Marie Moisan traverse avec ses sœurs les événements pénibles des désinstallations répétées, les incertitudes des nombreux lendemains remis entre les mains de la divine Providence.
Expansion de la Congrégation


Le nombre de sœurs augmentant, plusieurs fondations en faveur d’enfants et de jeunes filles deviennent possibles dans diverses régions de la France et même en Belgique. Le rêve des missions lointaines habite toujours le cœur du Père Delaplace; en 1889, dans une lettre adressée à Jeanne-Marie Moisan; il invite «à prier Notre Seigneur et sa sainte Mère de [leur] donner quelque coin de vigne à travailler dans les missions, en Amérique ou ailleurs.» Cette fervente prière est exaucée. Dès 1889, par un concours d’événements, les Clercs de Saint-Viateur préparent pour les Servantes du Saint-Cœur de Marie une voie d’accès aux Etats-Unis, et trois ans plus tard, au Canada et tout particulièrement à Scotstown, comté de Compton, Québec pour cette étude.

Engagées sur les traces des Fondateurs, les Servantes du Saint-Cœur de Marie suivent les sentiers de la volonté de Dieu les menant à Cuba en 1950, au Cameroun en 1953, en Argentine en 1963 et au Chili en 1997.
Pour établir les assises de l’Institut des Servantes du Saint-Coeur de Marie, Dieu se choisit deux êtres vraiment complémentaires aussi bien dans leurs dons de nature que dans ceux de la grâce. C’est dans une simplicité authentique, une confiance sans bornes en la Providence, un sens aigu de l’accomplissement de la volonté de Dieu sur eux-mêmes et sur leur oeuvre conjointe qu’ils se rejoignent. 

Sr Georgette Therrien, Sr Bernadette Giguère, Sr Madeleine Fecteau et Sr Raymonde Bégin (responsable de la communauté)

Le premier août, quatre religieuses de la Congrégation des Soeurs Servantes du Saint-Coeur de Marie viennent s'installer dans le presbytère laissé vacant depuis la mort du Père Paul Duncan. Leur seul mandat est de répondre à divers besoins venant du milieu en offrant leur aide et leurs services
     
Elles arrivent avec une longue carrière derrière elles. En effet, des habiletés manuelles en couture, des talents culinaires, des expériences en soins des malades, en milieu scolaire et en pays de mission constituent une partie de leur riche bagage qu'elles pourront mettre au service de notre communauté
   
Peu à peu, elles s'intègrent à la vie de notre paroisse. Elles s'ajoutent, tout d'abord, au groupe de la chorale existante et dans différents comités reliés à la pastorale, à la liturgie et à l'Initiation sacramentelle.
 
Puis, au fil des jours et des semaines, des besoins de nature différente s'identifient. C'est alors que ces religieuses s'impliquent auprès des enfants en difficultés d'apprentissage, lesquels leur sont référés par le personnel de l'école primaire.
     
Leur présence au milieu se traduit, encore, par des visites à domicile. Ainsi, les malades , les personnes seules et âgées peuvent bénéficier d'un coeur écoutant et accueillir un mot d'encouragement ou de réconfort.
 
Elles sont, de plus, disponibles pour accueillir les personnes qui se présentent à elles, au presbytère, et cela, pour de multiples raisons et en de nombreuses occasions. 
 
L'action apostolique exercée par chacune d'elles se fait totalement sur une base de bénévolat. Mandatées pour le service de la mission, leur rayonnement prend forme, aussi, dans les paroisses environnantes. Nous les voyons, alors, apporter leur collaboration aux diverses tâches pastorales de la Zone St-Joseph et participer à plusieurs activités paroissiales.
Alain Laprise 08 janvier 2014
Voir la suite Scotstown partie 3


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