vendredi 9 janvier 2015

Scotstown Chemin Dell, Marsden, Prêtres, Religieux et Religieuses suite 3

Scotstown
Suite 3
Pasteurs
 
Achille Rousseau 1888-1898
Le premier curé de Scotstown est d'un grand dévouement : il organise non seulement la vie spirituelle de ses ouailles mais également la vie sociale, culturelle et morale

Joseph-Eugène Lemieux 1898-1906
Son ministère chez nous sera un prolongement bienfaisant de tout ce que le curé Rousseau a semé.
Louis-Honoré Nicol 1906-1912
Le curé Nicol est un pasteur bien apprécié des gens même s'il ne semble pas un très bon financier. Il a fondé l'ordre des "Chevaliers de la Tempérance.


Joseph-Alcide Vaudreuil 1912-1924
L'Abbé Vaudreuil est un homme sévère qui n'a jamais de demi-mesure: tout doit contribuer à la gloire de Dieu et tout ce qui mérite d'être fait, se doit d'être fait à la perfection. Son idéal consistait à faire de l'église un grand livre ouvert devant Dieu
Pierre-Rodrigue Desnoyers 1924-1927
Ce dernier est organisateur, on profitera donc de son passage pour remettre de l'ordre dans les différents dossiers de la paroisse


Joseph-Eugène Leblanc 1927-1934
Le curé Leblanc a laissé chez nous le souvenir d'un homme très humain qui aimait taquiner ses collaborateurs en leur jouant différents tours. Il parlait fort, il avait une grosse voix et était bon acteur et bon raconteur
Antoine-Léon Ledoux 1934-1943
Il a travaillé très fort chez nous : il nous a laissé le meilleur de lui-même. Il a voulu construire une communauté unie dans la fraternité et la joie de vivre


Anatole Bachand 1943-1948
Cet homme est distingué et aristocrate : on dit de lui qu'il était conçu pour la pastorale des grosses paroisses urbaines. Il était gêné, donc gênant



Adélard Belval, curé 1948-1970
Non seulement a-t-il exercé le mandat le plus long chez nous (22 ans), mais il a travaillé avec acharnement à reconstruire l'église, le presbytère et la salle de quilles.
De plus il s'est battu férocement contre la pauvreté

L’abbé Adélard Belval

Dès 1836, une première église fut érigée dans cette région au village de Victoria. Elle servait à chaque dénomination religieuse. Un pasteur protestant ou un prêtre catholique passait: les gens du village se rassemblaient pour écouter sa prédication sans distinction de religion. Lorsque le prêtre catholique voulait célébrer la messe, il se retirait dans une maison privée avec ses gens. Jusqu'en 1888, Scotstown, petite colonie sise dans le canton de Hampden, était desservie par les prêtres de Cookshire et de La Patrie.
En 1888, Mgr Antoine Racine nomma un premier curé résident: l'abbé Achille Rousseau; cependant, l'érection canonique de la paroisse Saint-Paul ne se fit que le 18 mars 1891. Le jeune curé fit bâtir une chapelle et un presbytère.
Madame Marie-Ange Cyr

Au C.H.S.L.D. du Haut St-François, le 11 février 2002, est décédée
madame Marie-Ange Cyr, à l'âge de 91 ans, fille de feu Philias Cyr et de
feu Rose-Anna St-Cyr, demeurant à Scotstown.

Madame Cyr repose au cimetière St-Michel de Sherbooke. Madame
Cyr a été servante du curé Adélard Belval durant 24 ans. Elle s'est
impliquée dans tous les organismes de sa paroisse. Elle n'a jamais
compté ses heures données aux autres particulièrement au moins bien
nantis. Elle a donné beaucoup de soins infirmiers à plusieurs familles.
L'abbé Adélard Belval,
Arrivé le 3 mai1948, fonda une coopérative d'habitation en février 1949. Il fit construire un nouveau presbytère, terminé à la fin d'octobre 1949. Le 21 mars 1954, Mgr Georges Cabana autorisa la construction d'une nouvelle église, parachevée le 28 août 1955. Le 19 juillet 1974, la foudre tomba sur l'église; les dommages furent limités au toit. Dans cette paroisse, il ya depuis 1932, à l'initiative du curé Joseph-Eugène Leblanc, un sanctuaire dédié à Notre-Dame-des-Victoires.
Ce lieu de prières a bénéficié, au cours des ans, de nombreuses améliorations; le 15 août, on y célèbre, de façon grandiose, la fête de l'Assomption de Marie au ciel. De 1985 à 2001, cette paroisse faisait partie de la Zone Saint-Joseph; en 2001, elle a été dissoute et la paroisse Saint-Joseph-des-Monts de La Patrie a été fondée.
Ce fonds permet de découvrir l'histoire et les événements qui ont marqués la paroisse de Saint-Paul de Scotstown. Il témoigne également des activités pastorales et de son territoire. Le fonds se compose d'un plan, de rapports financiers, d'un album historique et de documents relatifs à l'érection de la Congrégation de la Sainte-Vierge pour jeunes filles et du Congrès des Dames de Sainte-Anne.






Lionel Ayotte 1970-1980
L'Abbé Ayotte est un prêtre au coeur d'or qui dispose de plusieurs habiletés: musique, photographie, sports, maison, étant diabétique, sa maladie gagne de plus en plus de terrain sur sa santé
Ange-Aimé Montminy 1980-1985
Il nous arrive avec la somme de ses expériences acquises comme professeur, aumônier, animateur de pastorale : certains disent de lui qu'il nous menait comme des enfants d'école, mais au moins on savait où aller."


Lionel Lisée 1985-1991
Sa réputation est celle d'un sage qui sait nous conduire sur les voies de l'Évangile. Beaucoup se plaisent à le comparer au saint curé d'Ars.
Il reflète à merveille la "douceur d'être" qu'on peut attribuer qu'à des âmes entièrement habitées par Dieu.    
Paul Duncan 1991-1995
Il a ouvert les portes du presbytère et celles de son grand coeur
pour accueillir les moins bien nantis et à tous ceux qui avaient besoin de lui. On a dit après sa mort : "Un saint est passé chez nous."

Gilles Baril 1995-1996
Gilles Baril est un homme dynamique et totalement donné à l'oeuvre de Dieu. Il est un homme de défi, de communication facile et d'une audace à toute épreuve.


François Paré
1996-1997
Son passage parmi nous fut de courte durée.
Les paroissiens ont su accueillir en lui l'homme de Dieu
Daniel Gilbert
1997-2009
Jeune prêtre dynamique, passionné, réfléchi, qui sait où il veut aller. Il est un travailleur acharné qui ne compte jamais ses heures
pour servir ses paroissiens. Il est animé d'une grande vie intérieure et est profondément humain.



 
Madame Irène Mercier


Un grand merci des hommages et de l'ouverture d'esprit que vous avez fait, M Daniel Gilbert prêtre lors de la cérémonie d'inhumation de notre mère Madame Irène Mercier épouse d'Émile Laprise en mai 2009. De la part des enfants de la famille Laprise qui vécurent à Scotstown
   
Léo Durocher
Prêtre 2009-2012
Jocelyn Plante Prêtre
2012 à nos jours


Vocations religieuses de Scotstown


Laval Girard
Fils d'Antonia Dion et d'Albert Girard, né le 26 octobre 1916.
Il est ordonné prêtre dans la Compagnie de Jésus.
De 1952 à 1954, il a enseigné au Collège St-Ignace de Montréal.
De 1955 à 1969 au Collège Ste-Marie de Montréal aussi.
De 1969 à 2001 il fut préfet (curé) de l'église du Gésu à Montréal. Il est maintenant à la maison de retraite des Jésuites de St-Jérome.    


Yves-Antonin Girard
Fils d'Antonia Dion et d'Albert Girard, né le 12 mai 1927.
Il prononça ses voeux le 1er novembre 1956 dans l'Abbaye cistercienne d'Oka.
Il a exercé plusieurs fonctions, dont celle d'apiculteur. C'est lui qui avait repris en main depuis 1965 la production apicole de la Trappe. Ensuite, il a écrit au moins 10 volumes sur l'Intériorité et beaucoup de cassettes de ses nombreuses conférences ont été vendues, autant au Canada qu'en France. Depuis sept ans, il s'occupe des Trappistines à St-Romuald, près de Québec.
Bertrand Girard 
Fils d'Antonia Dion et d'Albert Girard, né le 5 février 1921. Ordonné le 21 Juin 1944. Jusqu'en 1951, il occupa la fonction de jardinier-peintre à Montréal et de 1951 à 1991, il occupa la fonction de cuisinier à Montréal, St-Jérôme et à Akwesasne où il est encore en 2004    
Photo non disponible

Lucille Désilets
Fille d’Yvonne Perreault et de Georges Désilets, née le 4 décembre 1931. Elle prononça ses voeux de profession religieuse chez les Soeurs de la Présentation de Marie. Elle a oeuvré dans l'éducation de 1953 à 1982 à Stanhope, Acton Vale, Coaticook et à Drummondville.

En 1982, elle se rendit à Cap Rouge où elle exerça la fonction d'économe et d'animatrice jusqu'en 1987. Depuis, elle cumule des fonctions dans les services communautaires à la Maison-Mère Rivier de Sherbrooke.
Clément Roy
Fils de Délia Busque et de Ferdinand Roy, né le 28 octobre 1933. Il fut ordonné prêtre dans la cathédrale de Sherbrooke par Mgr Georges Cabana le 23 mai 1959.

De 1959 à 1964, il fut vicaire à St-Joseph de Valcourt.

De 1964 à 1969, vicaire à la paroisse Ste-Agnès de Lac Mégantic.

De 1970 à 1983, aumônier à l'Hôpital Frère André de Lac Mégantic et animateur de pastorale scolaire.

En 1983-1984, vicaire à Coeur-Immaculée-de-Marie de Sherbrooke
Il devint curé à St-Gabriel de Stratford en 1984 et de St-Gérard en 1985.

Il a ensuite cumulé les 2 cures jusqu'en 1999. Il est maintenant à sa retraite à Sherbrooke.


Richard Désilets
Fils de Yvonne Perreault et de Georges Désilets, né le 18 septembre 1937.
En 1958, fit sa profession dans la communauté des Pères Blancs d'Afrique.
Il est décédé le 3 décembre 1974 à Sumbawanga, en Tanzanie où il a passé la majeure partie de sa vie religieuse.


Voir ci-dessous l’histoire des missionnaires de Sumbawanga en Tanzanie 
Jean Lebeau
Fils de Agathe Blanchette et de Émile Lebeau, née le 28 décembre 1944.

Entré chez les Prêtres des Missions Étrangères à Pont-Viau, et ordonné diacre le 18 Juin 1972. Sa communauté l'envoie à Tokyo, au Japon où il est responsable d'un centre d'itinérants.

Jean est maintenant directeur d'un centre pour sans-abri à Sanyukaï à Tokyo.    








Jean Lebeau travaillant au Japon
Les pays développés et riches n’échappent évidemment pas au phénomène de l’itinérance. Ainsi, le Japon, pourtant 3e économie mondiale, n’arrive pas à loger convenablement tout son monde.
Jean Lebeau, diacre québécois associé à la Société des Missions-Étrangères (SMÉ), travaille depuis 30 ans dans un quartier de Tokyo, Sanya, au Centre Sanyukaï. Cette organisation comprend une clinique gratuite, une salle de consultation avec des travailleurs sociaux, une équipe qui s'occupe des soupes populaires, en plus d’abriter une vingtaine de personnes.
Selon Monsieur Lebeau, « le terme ‘itinérance’ ne reflète pas toute la réalité des sans-abri de la région » de la capitale japonaise, une ville de 13 222 760 d’habitants, et dont l’agglomération urbaine compterait… 38 millions d’habitants! Cinq millions de personnes de plus que la population canadienne en 2011 – 33 476 688 millions –  comprimée dans un rayon de 70 kilomètres.
La majorité des itinérants japonais sont d’anciens travailleurs journaliers qui ont perdu leur travail – pour plusieurs raisons –  dont certains ont fait faillite. « Beaucoup d’entre eux ont fait des emprunts lors du boom économique des années 70 et 80 », indique Monsieur Lebeau. « Lors de la récession des années 90, ils furent du jour au lendemain incapables de rembourser les dettes, ni même les intérêts. »
C’est pourquoi « les chômeurs se sauvent à Tokyo, sous un faux nom, et sont incapables de trouver du travail à cause de l'âge, ou du manque de qualifications ». Donc, ils se retrouvent à la rue. Jean Lebeau indique également que le pays a pris du temps à réagir, « parce que le Japon n'a pas d'histoire de services sociaux et de bien-être social » assurés par le gouvernement.  Auparavant, c'était la famille ou la compagnie qui s'occupaient des personnes dans le besoin.
« Sous la pression des médias, le gouvernement a commencé à bouger, avec des erreurs ou des échecs au début », continue le diacre. « Ce fut en même temps le phénomène des milliers de tentes bleues en plastique dans les parcs ou sur les bords des rivières. »
Aujourd’hui, Monsieur Lebeau estime qu’il y a une baisse de 70% des personnes sans-abris, « à cause des services du pays, par exemple les nouveaux services de bien-être et aussi les services assurés par les organisations civiles ».
Enfin, quel est le jugement social que l’on porte sur ces gens? « Le jugement des Japonais là-dessus varie selon le statut des personnes. Il y a ceux qui travaillent fort et qui les voient comme des paresseux ou des soulards, et d'autres sont plus sympathiques au problème, mais avec une vision assez superficielle », affirme-t-il.



Marcel Poirier
Fils de Lucienne Roy et de Dorès Poirier, né le 3 octobre 1941.
Le 13 juillet 1968, à Scotstown, il était ordonné prêtre dans la Communauté des Assomptionnistes.

Il a oeuvré dans le domaine de l'éducation et de la formation (de 1973 à 1985) à titre de professeur de CEGEP au Séminaire St-Augustin de Cap Rouge et à titre de directeur de Résidence (de 1975 à 1981) toujours à Cap Rouge.

En 1981, il fut nommé vice-provincial de sa Communauté jusqu'en 1990.

Le Père Poirier a résidé et fut curé à la paroisse de Beauvoir de 1985 à 1993.

Il est actuellement à Rome, économe général et personne-ressource des Communautés des Assomptionnistes déjà établies dans les Amériques. Son mandat à Rome se terminera en 2005.

Saint Augustin a été baptisé en 386 par Saint Ambroise, à Milan. Il est décédé en 430. Il a occupé les fonctions de prêtre et d’évêque à Hippone. Bien qu’il n’ait pas fondé de congrégation au sens institutionnel du terme, il a constitué une communauté d’hommes ayant pour objectif la recherche de la foi. Ses écrits relatent sa pensée sur la grâce, la foi, la raison et bien d'autres sujets. Le fondateur des Augustins de l’Assomption, le père Emmanuel d’Alzon, s’est inspiré des réflexions d’Augustin pour constituer une communauté d’hommes partageant la vie quotidienne, la recherche de Dieu et le service de l’Église, en 1850.

La vie communautaire est un élément important pour les Augustins de l’Assomption. Il ne s’agit pas seulement d’être membre d’une même association, mais aussi de vivre sous le même toit et de vivre le quotidien.

En 2010, au Montmartre canadien, deux communautés se côtoient. L’une est composée de 5 personnes âgées entre 29 et 42 ans, dont 3 d’entre eux sont étudiants. L’autre compte 5 personnes dont 3 aînées de plus de 80 ans. Les membres de ses communautés récitent la prière en commun et ont une action commune.

Un individu n’est jamais propriétaire de la mission qu’il a reçu: «Même s’il n’y a qu’un seul individu impliqué dans une action, cela demeure une mission reçue de la communauté, en fait une action de la communauté elle-même.» affirme le père Marcel Poirier. Le membre rend compte de ses actions à la communauté et choisit avec elle les orientations qu’il doit prendre.

La journée d’un augustin de l’Assomption débute généralement par une méditation ou les laudes. La méditation est une activité commune se déroulant en silence. Lorsqu’elle n’est pas effectuée en commun, chacun trouve un moment pour la faire. Les laudes ou prière du matin, consistent à réciter un passage du bréviaire.

Ce livre à l’usage des religieux et des prêtres contient des psaumes, des antiennes, des hymnes et autres prières. Le soir, les vêpres sont également récitées en commun à partir du bréviaire. Cette forme de prière unit la communauté à l’Église universelle. «Actuellement dans le monde il y a certainement quelqu’un en train de réciter son bréviaire.» mentionne le père Marcel Poirier.
Une eucharistie est célébrée chaque jour à 11h15 et à laquelle se joignent les fidèles. Il y a donc 3 moments de prières communes. Dans certaines communautés, il n'y en aura qu’une. En raison de leur travail, les Augustins de l’Assomption ne sont pas toujours présents à chacune des eucharisties ou autres activités communes.
Marcel Poirier

Néanmoins, il importe qu’au moins une ou deux fois par semaine ils participent ensemble à l'eucharistie. L’eucharistie résume la foi et la démarche des chrétiens.
Les repas sont communautaires. Il s’agit d’un moment de détente, d’échanges de nouvelles et de relaxation. Ces diverses activités communes assurent la cohésion du groupe : «Chacun a choisi la communauté, mais il n’a pas choisi les individus qui en font partie […] [Pour] vivre avec des gens qu’on n’a pas choisi, il faut qu’il y ait quelque chose d’autres qui nous unit.» soutient le père Marcel Poirier.
Certaines communautés vivent une partie de leurs vacances annuelles en commun. Ce n’est toutefois pas le cas au Montmartre canadien où chacun dispose à sa guise de ses trois semaines de vacances. Chaque année, un Augustin de l’Assomption doit faire au moins une retraite spirituelle d'une semaine.
L’intégration à la vie quotidienne de la communauté débute avant le postulat. La personne rencontre d’abord la communauté et partage le quotidien avec le groupe pendant quelque temps. Par la suite, il devient postulant. Il est alors invité à penser à la communauté et non plus en fonction de lui-même, par exemple en informant de ses sorties, et ce en préparation du vœu perpétuel d’obéissance. Il est alors accompagné tout au long de son cheminement. Plus tard, il accède au noviciat où il assimile la règle de vie et la spiritualité de la communauté avant d’être intégré à la congrégation, d'abord par des vœux temporaires et plus tard par des vœux perpétuels.
Monique Robidas

Fille d'Alice Bergeron et de Wilfrid Robidas, née le 17 mars 1940.
Elle fit profession chez les Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie le 22 août 1961.

Après quelques années d'études à la Maison-Mère d'Outremont, elle viendra enseigner à l'école St-Joseph de Sherbrooke de 1962 à 1965.

L'année 1965 se vivra au scolasticat d'Outremont.

De retour à Sherbrooke en 1966, el
le enseignera à l'école Buissière jusqu'à 1991.
Malgré son opération pour le cancer du sein le 1er novembre 1990 et ses traitements qui ont suivi, elle enseignera quelques mois encore à plein temps et ensuite, deux jours par semaine ; elle ne voulait pas quitter ses élèves et ces derniers non plus.

Elle est décédée le 1er février 1992
Madeleine Tétreault

Fille de Marie-Claire Beaudoin et de Félix Tétreault, née le 15 Juin 1942.

Le 30 mars 1964, elle prononça ses voeux de religieuse. Elle oeuvra au sein de la Communauté des Religieuses de Marie à la Maison Provinciale de Jésus-Marie à Sillery. Pendant plus de quinze ans, elle fut enseignante tant au niveau primaire que secondaire pour devenir directrice du pensionnat de Beauceville.

Elle y demeura jusqu'en 1982 et fut ensuite transférée au Collège Jésus-Marie de Sillery où elle fut directrice des pensionnaires et enseignante à temps partiel au secondaire jusqu'en 1993.

De 1993 à 2002, elle fut seulement directrice du pensionnat.

En août 2002, elle fut nommée à St-Jean Chrysostôme où elle travaille à la paroisse, aide pour les sacrements du Pardon et de l'Eucharistie, mouvement eucharistique des jeunes, service à l'entraide, chorale, et toujours disponible pour répondre aux besoins de la paroisse.
Colette Beaudoin

Fille de Gracia Turcotte et de Gérard Beaudoin, née le 12 mai 1946.

Elle entra chez les Filles de la Charité du Sacré-Coeur de Jésus, à Sherbrooke, où elle fit sa profession le 19 Août 1967.

Après un stage d'études (1967-1971) à l'Université de Sherbrooke, elle enseigna pendant 12 ans dans cette ville.

En 1983, elle retourna aux études à Montréal. En 1984, elle vient habiter à la Maison Prunier de Sherbrooke et enseigne à l'école Champlain jusqu'à sa retraite le Jeudi-Saint 2002. En 1995, elle s'est dévouée à La Chaudronnée et a fait partie (pendant plusieurs années) de la chorale " Le Sortilège". L'été, elle entretenait les jardins à résidence des soeurs. (Elle avait le pouce "vert" et y a même planté des arbres).

En 2003, elle demeura à La Résidence Jean-Maurice et fut transférée à la Maison Rose-Giet le 19 mars 2004 pour y mourir le 7 avril.

Elle est enterrée au cimetière des Filles de la Charité du Sacré-Coeur de Jésus , rue Bowen à Sherbrooke.    
Marcel Dumoulin

Fils de Léo Dumoulin et de Marie-Paule Baillargeon. Fit ses études au Séminaire de Sherbrooke et demeurait chez sa grand-mère Arzélie à Scotstown. Prêtre et curé dans le Diocèse d'Augusta (Maine) durant plusieurs années.
Il est à sa retraite depuis fin Avril 2004.

Canton-Reverend Marcel L. Dumoulin, 78, a priest of the Diocese of Portland, who died Wednesday, July 30th at the Victorian Villa Rehabilitation & Living Center in Canton, ME. Fr. Dumoulin had suffered from Alzheimer’s Disease for several years.

Born to Leo J. and Marie-Paule (Baillargeon) Dumoulin in Lewiston, Maine, on October 3, 1934, Marcel completed his clerical studies at Le Grand Seminaire in Montréal. He was ordained to the priesthood at the Cathedral of the Immaculate Conception on May 27, 1961 by the Most Reverend Daniel J. Feeney, Seventh Bishop of Portland.

Fr. Dumoulin’s assignments included: St. Joseph’s Parish, Old Town – Parochial Vicar (June 1961-January 1966) Holy Family Parish, Lewiston – Parochial Vicar (January 1966-June 1972) St. Rose of Lima Parish, Jay (Chisholm) – Parochial Vicar & Temporary Administrator (June 1972-September 1975) St. Joseph’s Parish, Biddeford – Parochial Vicar (September 1975-June 1976) St. Philip’s Parish, Auburn

– Temporary Administrator (June 1976) St. Ann’s Parish, Bradley – Pastor (July 1976-September 1977) St. Gerard’s Parish, Grand Isle – Administrator (started September 1977) Our Lady of Mount Carmel, Lille – named Pastor of both parishes (January 1978-January 1979) St. Francis Xavier Parish, Winthrop

– Administrator (January 1979-June 1979) Our Lady of Peace, Berwick – Pastor (June 1979-June 1985) St. Augustine Parish, Augusta – Pastor (June 1985-June 1990) Augusta Mental Health Institute, Augusta (June 1987 – sacramental care) Immaculate Heart of Mary Parish, Fairfield – Pastor (June 1990-until his retirement for reasons of health on May 3, 2004)

In addition to these parish and institutional assignments, Fr. Dumoulin also served the diocese in the following capacities: Father Prior of the Columbian Squires, Old Town; member of the Diocesan Priests’ Senate (2 terms) and the Council of Priests (1 term); volunteer staff member of the Diocese Marriage Counseling Program and team member for Marriage Encounter weekends; member of the Advisory Board to the Vicar for Religious; Chaplain to the Knights of Columbus Council, Waterville; Faithful Friar to the Knights of Columbus Assembly, Waterville; and Confessor to the Sisters of the Presentation of Mary, Holy Cross Convent, Lewiston and to the Ursuline Sisters of the Mount Merici Convent, Waterville;

Please pray also for the consolation of his family, especially his sister, Louise Smith of Rumford, and his brother, Robert, of Worthley Pond, Peru.

He was predeceased by both of his parents and his niece, Jane L. Jacques.
Fr. Dumoulin will be remembered for his humility, a gentle and joyful spirit, a wonderful wit, and for his kind, pastoral leadership and uplifting homilies.


Quatorze écoliers joyeusement motivés ont consacré 24 heures aux livres et au droit d'auteur. Commencé normalement, leur horaire s'est vu truffé de quizz et de jeux reliés à cette célébration. Un rallye coup de cœur pour un écrivain a renforcé leurs connaissances de la notion du droit d'auteur. La soupe aux alphabets a sustenté les appétits des plus gourmands (il ne restait plus aucune «lettre» au fond du chaudron...). Mais! Le clou de la soirée... Chantal Rhéaume, conteuse émérite, leur a livré trois récits tirés de la tradition de divers pays. Ils ont prolongé la soirée en pyjama en écoutant Marc-Olivier Poulin et Ariane Valcourt leur lire à tour de rôle une dernière histoire. Enfin, le film «Histoire sans fin» a su endormir les derniers festivaliers.
Chantal Rhéaume



Spécialisée dans l’art de conter des histoires et d’animer des ateliers d’initiation à la lecture, elle propage le plaisir de lire depuis plus de vingt ans. Véritable pédagogue ambulante, elle s’est donné comme mission de stimuler l’imaginaire des jeunes de niveaux préscolaire et primaire et de les éveiller à la lecture.
Rayon d’action : l’Estrie, la Montérégie et le Centre du Québec


Formations :
Université du Québec à Trois-Rivières
• Baccalauréat en récréologie
• Certificat en gérontologie
Cégep de Sherbrooke
• Attestation d’études collégiales en Techniques d’éducation à l’enfance
Profil :


De 1989 à 2003, Chantal Rhéaume a fait ses classes dans le domaine de la littérature jeunesse en travaillant à la Bibliothèque municipale Éva-Senécal de Sherbrooke, entre autres, en tant qu’animatrice de l’heure du conte, ainsi qu’à titre de régisseur responsable d’organiser et de gérer les activités à caractères littéraires et culturelles de la bibliothèque. Elle a également mis sur pied un programme innovateur de visites guidées de la bibliothèque, destiné aux groupes scolaires du primaire, et qu’elle a eu la charge d’animer pendant six ans.


Les nombreux témoignages d’appréciation qu’elle a reçus depuis ses débuts, tant de la part de centaines d’enfants, de parents et d’enseignants que de professionnels œuvrant dans le domaine de la littérature, l’incitent à mettre à profit le savoir-faire qu’elle a développé au fil des années. En 1997, elle rassemble tout son bagage d’expériences et offre ses services professionnels dans les écoles et les bibliothèques à titre de conteuse et d’animatrice de lecture. Depuis, chaque année, elle rencontre environ trois mille élèves.


Au fil des ans, Chantal Rhéaume est devenue une source d’inspiration pour des centaines d’adultes qui ont bénéficié de ses formations sur l’art de conter et d’animer un groupe scolaire à la bibliothèque.


Ses créations :
Seize spectacles de contes animés
Sept ateliers d’initiation à la lecture
Une formation sur l’art de conter des histoires
Une formation sur l’animation en bibliothèque avec des groupes scolaires
Pour l’Association des bibliothèques publiques de l’Estrie (ABIPE) :

• Un conte en ligne
• Un recueil d’activités intitulé 52 idées d’activités pour animer toute l’année
• Un guide intitulé En route vers la lecture! Trucs et conseils pour animer le plaisir de lire


Jean-Claude Vézina
Encadrés par leur professeur, Chantal Pratte et l'orthopédagogue Émilie Charest, les enfants ont participé activement aux événements de la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur (JMLDA). Depuis le 23 avril 1996, le Québec fête cette activité promue par l'UNESCO l'automne précédent. Il est de mise de distribuer des roses en cette occasion parce qu'un conte catalan du moyen-âge rapporte que le chevalier Jordi a sauvé une princesse des griffes d'un dragon à qui il a coupé la tête. Des roses en sont sorties plutôt que du sang.
 
Madame Rhéaume s'est donné comme vocation de garder et transmettre les histoires orales d'avant l'apparition du livre. «Ces récits savaient transmettre des valeurs morales et favorisaient l'éclosion de l'imaginaire», rappelait-elle. Elle se défendait bien d'être en avant-scène lors de ces narrations. «J'entre dans l'œuvre pour mettre en évidence le livre et l'auteur, qu'elle ajoutait».
 
L'enseignante Chantal Pratte soulignait que leur classe avait reçu des JMLDA une petite subvention pour payer la narratrice et offrir quelques prix aux enfants. Mme Charest, pour sa part, mentionnait que les jeunes s'étaient bien investis dans les activités de cette journée, pour eux très spéciale. Dormir à l'école après vécu dans, par et avec le livre n'est pas courant. Les deux dames ont bien l'intention de reproduire ces 24 heures, peut-être dans deux ans puisque l'an prochain, la fête tombe un samedi, avec de nouveaux écoliers qu'elles souhaitent aussi dynamiques.


Richard Desilets missionnaire à Sumbawanga en Tazanie

HISTOIRE DE L'ÉGLISE EN AFRIQUE DE L'OUEST : LES DÉBUTS
caravane dans le Sahara
Au milieu du 19e siècle, l'Église en Europe est menacée par l'hostilité du monde moderne. Les congrégations religieuses sont interdites et même chassées de France. C'est en même temps le siècle de découverte de l'Afrique par les explorateurs. C'est dans ce contexte que le 19e siècle sera un siècle d'évangélisation et de colonisation de l'Afrique, les deux étant parfois mêlées.
Il est bon de s'étendre un peu sur l'Afrique du nord, et en particulier sur l'Algérie, car c'est de là que partira le grand mouvement d'évangélisation de l'intérieur du continent africain avec le cardinal Lavigerie, fondateur des Missionnaires d'Afrique et des Sœurs de Notre Dame d'Afrique.
Abd El Kader
On sait que l'Algérie, comme toute l'Afrique du nord, était musulmane depuis la conquête du 7e siècle. Or, en 1827, le Dey d'Alger ayant frappé un représentant français, la France en profita pour commencer la conquête de l'Algérie. En 1830, Alger fut prise et le pays tout entier devint colonie française, malgré la résistance du chef arabe Abd El Kader. De nombreux colons français s'installèrent en Algérie qui fut dès lors commandée par des gouverneurs généraux.
Après de nombreux pourparlers avec le gouvernement français, qui alors était plutôt hostile au catholicisme, Rome érigea un évêché à Alger en 1838. Son premier évêque fut Mgr Dupuch à qui succéda en 1846 Mgr Pavie. A la mort de ce dernier en 1866, il laissait un grand et un petit séminaire, 187 paroisses et 273 prêtres. En 1867, Alger devenait archevêché avec Constantine et Oran comme évêchés suffragants. C'est cette situation que Mgr Lavigerie trouvera en arrivant comme archevêque d'Alger en 1867.
Pape Pie IX
Quand Mgr Lavigerie est nommé archevêque d'Alger, en 1867, l'Algérie est sous occupation française depuis 40 ans. Le pape est Pie IX, à qui succèdera, en 1878, Léon XIII. Tous deux porteront Lavigerie en haute estime.
Lavigerie voyait loin. S'il a accepté le poste d'Alger, c'est parce que, au-delà de l'archevêché d'Alger, il voyait le continent africain tout entier. L'Algérie était pour lui «une porte ouverte sur un continent de 200 millions d'âmes».
À l'époque de Lavigerie et du concile Vatican I, pratiquement toutes les côtes africaines connaissent la présence de missionnaires:
- les Franciscains, en Tunisie, Libye et Égypte;
- les Lazaristes, en Abyssinie (Éthiopie d'aujourd'hui);
- les Spiritains, au Sénégal, Gambie et Congo;
- les Missions africaines de Lyon, sur les côtes de Guinée et du Dahomey;
- les Jésuites, à Madagascar et au Zambèze.
Et on trouvait aussi le clergé diocésain d'Irlande dans la colonie du Cap; celui du Portugal en Angola; celui d'Espagne au Maroc; et celui de France en Algérie.
Mais si les rivages de l'Afrique avaient tous, plus ou moins, été touchés par l'Évangile, il n'en était pas de même de l'intérieur. C'est donc vers l'intérieur du continent que Lavigerie décida de faire porter son effort missionnaire.
Des missionnaires pour l'Afrique
Pour mettre à exécution son grandiose projet, Lavigerie fonde, en 1868, la Société des Missionnaires d'Afrique, qui sera plus connue sous le nom de Pères Blancs. Mais, conscient que l'évangélisation du monde féminin ne pourra être vraiment faite que par des femmes apôtres, il fonde aussi, en 1869, la Congrégation des Sœurs Missionnaires de Notre Dame d'Afrique, connue sous le nom de Sœurs Blanches.
À tous et à toutes, Lavigerie donnera des orientations missionnaires, des principes et des méthodes. Les missionnaires devront s'adapter aux usages des populations rencontrées, en ce qui concerne l'habit, le logement, la nourriture, la langue. Mais il ajoute que l'Afrique ne sera évangélisée que par les Africains eux-mêmes, «devenus chrétiens et apôtres». D'où une pastorale progressive basée sur le catéchuménat.
Au début, les missionnaires travaillèrent en Algérie. Justement, en 1867-1868, il y eut une grande famine en Algérie qui laissa de nombreux orphelins. Lavigerie revendiqua «le droit d'élever ces enfants sans père, sans mère, sans tuteur». C'est la première œuvre à laquelle il employa Pères Blancs et Sœurs Blanches.
Puis furent fondées les premières missions de Kabylie, à partir des années 1872-1873. Mais, comme dans tous les pays sous influence musulmane, Lavigerie avait interdit toute propagande catholique directe. L'action des missionnaires devait se limiter à l'école et aux soins médicaux. Il installa aussi des missions au Sahara et en Tunisie en 1875. Ce faisant, il pensait surtout à une base de départ pour les caravanes qui iraient vers le sud à travers le désert... car il ne perdait pas son objectif de vue.
En juin 1875, Mgr Lavigerie crut le moment venu de commencer la mission parmi les populations de ce qu'on appelait alors le Soudan. (appellation existant au temps de la colonisation et qui regroupe les territoires actuels du Mali, Ghana, Burkina Faso, Guinée). L'objectif était d'atteindre Tombouctou à travers le désert. Il nomma une première caravane de 3 missionnaires; des Touaregs amis s'étaient proposés pour les guider. La caravane se mit en route le 15 janvier 1876. Mais les missionnaires ont été tués par leurs guides touaregs. Pour Mgr Lavigerie, ce fut un choc terrible. Mais quand il annonça cette nouvelle aux missionnaires en Algérie, tous demandèrent à partir pour aller remplacer leurs frères martyrs...

En 1878. Léon XIII venait d'être nommé pape, et il inaugura son pontificat en confiant à Lavigerie et aux Pères Blancs la responsabilité des missions de l'Afrique centrale, immense territoire qui débordait largement le Congo actuel et qu'on prit l'habitude d'appeler «les Grands Lacs».
En 1878, une caravane de dix missionnaires pénétra l'intérieur du continent à partir de Zanzibar jusqu'en Ouganda : un voyage de 10 mois! En 1879, une deuxième caravane de 18 membres prenait la même route: c'était le début de la mission équatoriale (ou centrale, ou des Grands lacs). L'Ouganda connaîtra très vite les persécutions et la merveilleuse épopée des «martyrs de l'Ouganda» (1886).
Pendant que partaient les premières caravanes pour l'Afrique de l'est, Les Pères Blancs installés en Tunisie étudiaient la possibilité d'arriver au Soudan en partant de la Tripolitaine. Le 18 décembre 1881, après de sérieuses études sur les possibilités de traverser le désert, trois Pères quittaient Rhadamès pour le Soudan. Malheureusement, trois jours après, eux aussi furent massacrés par leurs guides touaregs. Il fallut momentanément renoncer à traverser le désert du Sahara.
En 1890, la Préfecture Apostolique du Sahara-Soudan était devenue Vicariat Apostolique, sous la responsabilité du cardinal Lavigerie. À la mort de ce dernier, en 1892, c'est un de ses fils spirituels, Mgr Toulotte, qui devient Vicaire apostolique.
Or, les progrès de la pénétration française sur le Niger et dans les régions soudanaises à partir du Sénégal allaient attirer l'attention de Mgr Toulotte et lui montrer la possibilité d'accéder, par là, aux territoires dont il avait la charge.
Soudan
Il désigna le P. Augustin Hacquart pour conduire la première caravane vers Tombouctou, mais à partir du Sénégal, et non à travers le désert. Le P. Hacquart parvint à Ségou le 1er avril 1895, et à Tombouctou le 2 mai 1895. Là, il fonda un poste de missionnaires où il resta lui-même pendant 3 ans. Mais cette mission fut fermée 15 ans plus tard. Il n'y avait aucun élément sérieux de succès possible. Par contre, la mission fut plus solidement implantée à Ségou en janvier 1899. A ce moment, Mgr Hacquart est nommé depuis un an Vicaire Apostolique du Sahara-Soudan. C'est à ce titre qu'il visita son immense territoire qui recouvrait l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest, les pays côtiers excepté.
Notons que les Pères du Saint Esprit, installés au Sénégal depuis 1843, avaient fondé la mission de Kita en 1888, et celle de Kayes en 1892 (actuellement au Mali). (Ces deux missions seront reprises par les Pères Blancs en 1901, lors de la division du Vicariat du Sahara-Soudan).
En janvier 1899, Mgr Hacquart fonde Ségou où il était passé 4 ans plus tôt. Et tout de suite après, il continua sa visite par le Moogo, pays mossi. Il passa à Ouagadougou en 1899, mais sans s'y arrêter. Il jugea Koupèla plus favorable, et c'est là que le premier poste de mission fut ouvert dans ce qui est devenu plus tard le Burkina Faso. C'était en 1900.
Malheureusement, le 4 avril 1901, Mgr Hacquart meurt accidentellement, noyé dans le fleuve Niger, à Ségou. Cette même année, son immense Vicariat est divisé en deux: Sahara d'un côté, Soudan de l'autre. C'est Mgr Bazin qui est nommé Vicaire Apostolique du Soudan. Et c'est cette même année, en juin 1901, qu'est fondée la mission d’Ouagadougou. Elle a le P. Templier pour premier supérieur.
Mgr Hacquart
Ainsi, en 1901, les Bambaras étaient évangélisés à partir de 3 postes: Ségou, Kati et Kayes. Et les Mossi étaient évangélisés à partir de 2 postes: Koupèla et Ouagadougou. La mission de l'Afrique occidentale avait commencé...
Vous trouverez la suite de l'histoire de l'implantation de l'Église en Afrique de l'Ouest, soit en Haute-Volta (aujourd'hui Burkina Faso), au Mali, au Niger, au Ghana et au Nigeria et en Côte d'Ivoire en allant visiter chacun de ces pays que vous trouvez dans le menu principal.
Texte tiré du livre du P. Georges Salles, MAfr., « De Jérusalem à Ouagadougou »,
troisième partie : L'époque contemporaine, tome 6, pp. 30-62.
http://www.mafrwestafrica.net/content/view/14/43/lang,fr/




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