mercredi 5 août 2015

Filion ou Fillion ou Philion - Carole Filion-Laplante

Filion ou Fillon ou Philion ou Phillion ou Feulion ou Feuillon ou Feuillant


Michel Filion, Antoine Filion,  Jeanne Filion et Pierre Filion
arrivent à Québec, Nouvelle-France en mai et juin 1665


Parents: André Filion de Le Mans, France et Gabrielle Senlet Senber de Le Mans France. Enfants: Michel Filion et Antoine Filion
Parents: Jeanne Filion, parents: Antoine Filion et Anne d’Anneville de par. St-Germain-l’Auxerrois, v. Paris, Île-de-France. Enfants: Jeanne Filion et Pierre Filion
St-Germain-l’Auxerrois,
Michel Filion
Michel Filion nait autour de 1633 à Saint-Germain-l'Auxerrois, France. Il épouse Marguerite Aubert fille d’Anne Fauconnier et François Auber le 26 septembre 1661 à Québec, Capitale-Nationale, Québec, Canada. Michel Filion est nommé greffier de la sénéchaussée en 1662.


Michel Filion est greffier en chef. Michel Filion est nommé notaire royal par le Conseil souverain le 28 septembre 1663 à Québec. Michel Fillion est nommé greffier en chef en 1664 10. Étienne-Jean Pezart et Mathurin Lelièvre sont engagé de Michel Filion en 1666 à Québec.
Étienne-Jean Pezart, Mathurin Lelièvre, Élie Voyzin, Urbain Douesmont, Marguerite Aubert et Michel Filion résident à Québec en 1666. Urbain Douesmont est domestique engagé de Michel Filion de 1666 à 1667 à Québec et côtes de Beauport, Notre-Dame-des-Anges ou autres lieux, Québec.
Élie Voyzin est engagé de Michel Filion de 1666 à 1667 à Québec et côtes de Beauport, Notre-Dame-des-Anges ou autres lieux, Québec, Québec. Il épouse Anne D’Anneville en 1667 5. Michel Filion est notaire royal en 1667 aux côtes de Beauport, Notre-Dame-des-Anges ou autres lieux, Québec.
Beauport Québec attaqué par Phipps
Pierre Sicar est domestique de Michel Fillion en 1667 à Québec et côtes de Beauport, Notre-Dame-des-Anges ou autres lieux.
Michel Fillion possède onze bestiaux et cinquante arpents de terre en valeur en 1667. Michel Filion est substitut du procureur général au conseil du 29 février 1668 au 31 janvier 1669. Il est tombé "en démence d'esprit" entre 1671 et 1674. Il épouse quelqu'un en 1677.
Thomas Langlois est domestique de Michel Filion en 1681 à la seigneurie de Beauport, Québec.  Antoinette et Jean Fillion sont domestiques de Michel Filion en 1681 à la seigneurie de Beauport.
Antoinette Fillion, Jean Filion, Thomas Langlois, Marguerite Aubert et Michel Fillion résident à la seigneurie de Beauport en 1681.
Michel Filion possède un fusil, un pistolet, dix bêtes à cornes et vingt-cinq arpents de terre en valeur en 1681. Il est nommé juge sénéchal de Beauport le 20 mai 1686. Il décède le 6 juin 1689. Il est inhumé le 7 juin 1689 à Beauport.
Antoine Filion
Antoine Filion, parents : André Filion et Gabrielle Sensé, de par. St-Germain-l’Auxerrois, v. Paris, Île-de-France; arrivé avec sa femme et ses deux enfants Pierre et Jeanne, sa belle-sœur Gabrielle et sa belle-mère Marguerite Roy, Filles du roi de 1665, son frère Michel, m 1661 Québec avec Marguerite Aubert, l’a précédé au pays; 30 ans au rec. 67 à Québec; cité 27-07-1665 Québec; maître chaudronnier; d avant 16-11-1669 Québec; m vers 1656 Paris avec Anne d’Anneville; famille établie à Québec; 4 enfants. (DGFQ: 430)


Jeanne Filion
Jeanne Filion, parents: Antoine Filion et Anne d’Anneville, b 07-04-1665 St-Jean-du-Perrot, v. La Rochelle (Charente-Maritime); arrivée avec ses parents, sa sœur Jeanne, sa tante Gabrielle d’Anneville et sa grand-mère Marguerite Roy, Filles du roi de 1665, son oncle Michel Filion l’a précédée au pays; 10 ans au rec. 67. (DGFQ: 420)
Pierre Filion
Pierre Fillion parents: Antoine Filion et Anne d’Anneville, de par. St-Germain-l’Auxerrois, v. Paris, Île-de-France; arrivée avec ses parents, sa sœur Jeanne, sa tante Gabrielle d’Anneville et sa grand-mère Marguerite Roy, Filles du roi de 1665, son oncle Michel Fillion l’a précédée au pays; 10 ans au rec. 67. (DGFQ : 420) 
 
                            Navires venues en Nouvelle-France en mai 1665
Navire numéro 782 Le Vieux Diméon de Dunkerque France, Tirant de 200 tonnes, Maître : Simon Doridod, Armateur: Pierre Gaigneur, En provenance de La Rochelle le 19 avril 1665 et arrive à Québec le 19 juin 1665, retourne en France le 3 août 1665
Ou
Navire numéro 781 Navire Le Cat de Hollande, Tirant 200 à 250 tonnes, Maître Charles Babin, Propriétaire : AI. Cornelis Kadt, Armateur Sieur petit ou Gaigneur Départ de La Rochelle le 27 avril 1665 départ pour Dieppe, France, Départ de Dieppe le 10 mai 1665 et arrive le 18 juin 1665, retourne en France le 03 août 1665
Parti de La Rochelle le 27 avril, le navire armé par Alexandre Petit, fait escale à Dieppe, le propriétaire était Albert Cornelis Kadt. Le «navire du sieur Petit» accoste à Québec le 18 juin. À bord  il y a 155 hommes dont les 67 engagés ci-contre et le correspondant général de la Compagnie des Indes. Le 3 août trois vaisseaux repartent ensemble, dont celui-ci, le Vieux Siméon, de Dunkerque et la Marie Thérèse. Delafosse écrit que Pierre Gaigneur arme le navire en 1665.


Les Filles du Roy
Yves Landry mentionne que le premier arrivage de Filles du roi en 1665 est arrivé à Québec avant le 1er juillet. On ne sait pas dans quel navire ces quinze Filles du roi de 1665, répertoriées par Landry, et ceux qui les accompagnaient, se sont embarqués :
Gabrielle d’Anneville de paroisse de Saint-Eustache, ville de Paris, Île-de-France; arrivée avec sa mère Marguerite Roy, Fille du roi de 1665, sa sœur Anne d’Anneville, son beau-frère Antoine Filion, son neveu Pierre Filion et sa nièce Jeanne Filion; présente à Québec contrat de mariage du 2 juillet 1665 (notaire Duquet), elle et sa famille se sont embarquées soit dans le «vaisseau du sieur Petit », soit dans le Vieux Siméon, de Dunkerque.
              Le régiment de Carignan-Salières et la pacification des Iroquois
Pour mâter les Iroquois Louis XIV envoie un régiment d'élite : le régiment de Carignan-Salières. Ces 1200 hommes sont arrivés sur six vaisseaux le Vieux Siméon, le

Brésé, l'Aigle d'Or, la Paix, le Saint-Sébastien et la Justice; un septième, le Jardin de Hollande a transporté les provisions. Un vice-roi, le marquis Alexandre de Prouville de Tracy, les accompagne. Délégué aux possessions de toute l'Amérique sa mission est de chasser les Hollandais de la Guyane et rétablir la paix aux Antilles. En
Nouvelle-France de concert avec le nouveau gouverneur, Daniel de Rémy de Courcelle, il fait d'abord fortifier le Richelieu, la «rivière des Iroquois». Puis après que trois des cinq nations iroquoises soient venues à Québec demander la paix le gouverneur part en expédition en janvier 1666 contre les deux autres nations. Sans guides algonquins les soldats s'égarent et se retrouvent près de Schenectady, un établissement hollandais.
Un brusque dégel les force à rebrousser chemin sans avoir attaqué les villages iroquois. Le 14 septembre1666 Tracy et le gouverneur partent de Québec avec de puissants effectifs. Le 16 octobre ils atteignent les premières bourgades des Agniers dont la population épouvantée fuit dans les bois. À la fin de la même journée le cinquième village, le plus considérable, est atteint. Il abrite de 800 à 900 familles derrière une palissade haute de 20 pieds.
Tracy
Tracy fait tout incendier, de même que d'immenses provisions de maïs. Selon le voyageur Nicolas Perrot dans son rapport: 400 Indiens ont périt de famine par la suite. Après que le vice-roi ait fait chanter un «Te Deum», il prit possession du territoire. L'année suivante (1667) les Agniers et les Onneyouts viennent à Québec signer la paix qui durera 17 ans.
                                             Deuxième contingent de chevaux 
Le 16 juillet 1665 à Québec douze chevaux sont débarqués du navire la Marie-Thérèse. Les « Sauvages » sont étonnés des « orignaux de France, si souples et traitables aux volontés de l'homme ». Venant des écuries de Louis XIV ils descendent, croit-on généralement, de chevaux arabes croisés avec des chevaux indigènes de Normandie et de Bretagne. Ils viennent grossir le groupe des chevaux arrivé en 1663; deux autres contingents de chevaux seront importés en 1667 et 1669.
                                                  Filles du roi à Québec

Jean Talon écrit le 22 avril 1665 dans une lettre au ministre Colbert que 100 filles vont s’embarquer pour la Nouvelle-France, soit 90 à partir de Dieppe et 10 de La
Rochelle. Yves Landry a répertorié six Filles du roi de 1665 originaires d’Aunis, de la Saintonge et du Poitou. Elles se sont sans aucun doute embarquées à La Rochelle dans la Marie Thérèse, commandée par le capitaine Poulet. Puis le 2 octobre, d'après les relations des Jésuites le « vaisseau de Normandie », soit le Saint-Jean-Baptiste, arrive avec 82 tant filles que femmes entre autres 50 d'une maison de charité de Paris ... item 30 hommes de travail », commandé par le capitaine Pierre Fillye
Association des familles Filion
Il y a deux ancêtres F(Ph)il(l)ion au Québec. Le premier, Michel Feulion né vers 1630 à Saint-Pierre-le-Vieux au diocèse de Maillezais, dans l'ancienne province du Poitou, dans l'actuel département de la Vendée. Nous connaissons les noms de ses père et mère, René et Mathurine Micou, et celui d'une sœur, Françoise, née en 1640.
Le nom de cet ancêtre était Fillon et non Filion, un nom qui, dans le patois poitevin que parlait Michel, se prononce quelque chose comme "Feuillon" ou "Feuillant", une graphie que l'on retrouve dans les documents anciens qui le concernent. Michel Feulion est venu au Canada en qualité de "volontaire": il a quitté la France de son plein gré sans même s'engager. Michel est un homme de métier : c'est un menuisier-charpentier qui peut donc être assuré d'un travail stable dans ce pays tout neuf ou tout est à construire.
Probablement embarqué au port de La Rochelle, Michel Feulion semble arriver ici au début des années 1660. Il est signalé dans la région des Trois-Rivières en juin 1663 et il est confirmé au Cap-de-la-Madeleine le premier mai 1664.
Il épouse le 19 octobre 1668, une jeune fille nommée Louise Le Bercier originaire de la paroisse d'Auvergnat (aujourd'hui : Avrillé), une orpheline, une fille du roi venue en Canada en compagnie de ses oncle et tante, Louis Bercier et Anne Cochet. Le couple aura cinq enfants Magdeleine, Michel, Antoine, Marie-Louise et Barbe. Michel décède peut après la naissance de son dernier enfant en 1698.
Le second ancêtre est Antoine Fillion originaire de la ville de Paris comme ses parents et grands-parents d'ailleurs. Son grand-père Edmond Fillon (et non Fillion) et son père André, y exerçaient le métier de maître corroyeur baudroyeur, artisan spécialisé dans l'apprêtage du cuir. Antoine est né vers 1637 exerça à Paris le métier de maître chaudronnier. Il se maria une première fois, vers 1656, à une fille dont nous ignorons le nom. Le couple aura au moins un fils, qui se prénommera Pierre. Probablement suite au décès de sa première épouse, il se maria à nouveau vers 1664 avec une dénommée Anne d'Anneville, originaire de la paroisse St-Eustache à Paris.
Antoine, sa femme Anne d'Anneville, accompagnée de sa sœur Gabrielle et de sa mère Marguerite Leroy, filles du roi, embarquèrent à La Rochelle le 27 avril 1665 à bord du Cat de Hollande, un navire marchand de 250 tonneaux. Ils arrivent à Québec le 18 juin 1665. Antoine aura deux enfants en Nouvelle-France, Jean-Baptiste, baptisé le 17 juillet 1666 et qui ne survivra pas trois mois, et Jean, né le 31 octobre 1667, qui sera à l'origine de la nombreuse descendance d'Antoine en Amérique. La présence d'Antoine nous est signalée une dernière fois en août 1668 et la confirmation de sa mort nous est relevée en 1669. Anne d'Anneville se remariera en novembre 1669 avec Jean Charron dit La Ferrière, un ancien soldat de la compagnie de La Fouille et qui exercera par la suite le métier de taillandier.
Antoine avait au moins un frère prénommé Michel Fillion, né vers 1632, sera le premier de la famille à venir s'installer en Nouvelle-France (Beauport). Il y connaîtra une belle carrière, huissier en 1658, procureur fiscal en à Beauport en 1658, greffier de la Sénéchaussée de Québec en1662, notaire royal à partir du 23 septembre 1662, greffier au Conseil souverain de la Nouvelle-France le 24 septembre 1664. Michel épousa le 26 septembre 1661 Marguerite Aubert, veuve de Martin Grove. Il demeura sans descendance et mourut le 6 juin 1689 à Beauport.
http://www.genealogie.org/ancetres/fillion.htm


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