mardi 21 octobre 2014

Louis XIV - Conditions de vies des paysans - nos ancêtres en FRANCE - Partie 1

Louis XIV - Conditions de vies des paysans, nos ancêtres en France
La France d'en bas les paysans sont en guenilles

Au XVIIe siècle, sur les vingt millions d'habitants que compte la France, un sur deux est un ouvrier agricole, sans autre bien qu'un lopin de terre de quelques ares. Bien loin des grandes propriétés des nobles de la France d'en haut.

L'ouvrier agricole habite généralement une maison d'une seule pièce, parfois partagée avec une autre famille. A l'intérieur, des paillasses sur le sol en terre battue, une cheminée où pend la crémaillère, une armoire où il range sa vaisselle en terre cuite, ses chemises de chanvre, quelques draps et des couvertures de laine. Dehors, un cabanon avec quatre ou cinq poules, deux ou trois brebis que les enfants mènent paître sur les terrains communaux ; elles sont élevées pour la laine et la reproduction, pas question de les abattre pour la viande. Attenant à la maison, un potager, où l'on cultive quelques légumes (choux, fèves ou bettes, lentilles, pois ou navets).
Ces manouvriers, comme on les appelle alors, ne possèdent que de rares outils à main, une bêche et une faux, voire simplement une fourche de bois et une faucille. De mai à octobre, ils vont sur les domaines des nobles, du clergé ou chez les laboureurs, ceux qui possèdent des terres, un cheval et une charrue, se louer pour aider à la moisson, aux foins, à la vendange. Journées épuisantes où hommes, femmes et enfants, cassés en deux pendant des heures, s'échinent à scier, couper, lier, entasser. Du moins, peuvent-ils être assurés de manger à leur faim. Le reste de l'année, le manouvrier offre ses services comme maçon de terre, couvreur de chaume, débardeur de bois ou charbonnier, tandis que sa femme tisse à domicile pour un marchand de toile.
Le repas des paysans consiste presque exclusivement en un pain, mélange de seigle et de blé, dont on consomme 700 grammes par jour et par personne, trempé dans une soupe de légumes cuite lentement dans le pot de terre accroché à la crémaillère. Chacun y plonge des morceaux du pain que, traditionnellement, le père de famille rompt au début du repas. Un repas à peine agrémenté par quelques œufs et, selon les provinces, par une galette de sarrasin, une bouillie de maïs ou une purée de châtaignes. Presque jamais de viande ni de laitages, d'où une carence en graisses dont on aurait grand besoin, surtout l'hiver pour lutter contre le froid. Au dessert, selon la saison, un fruit, des baies, quelques tartines frottées d'ail ou trempées dans du cidre. La chasse et la pêche sont réservées au seigneur, mais certains se risquent à braconner pour ramener un lapin ou un peu de poisson.
Presque partout les terres arables sont réservées à la culture des céréales  (seigle, blé, orge, avoine, millet, maïs). L'élevage reste rare, sauf celui du cheval ou du mulet. Aucune autre machine agricole que la charrue. Aussi, à l'exception des labours, tout le travail des champs reste manuel. Or semer à la main prend du temps et la pluie interrompt souvent les semailles, qu'on n'a pas toujours le temps de terminer avant l'hiver, ce qui rend les récoltes aléatoires. D'autant que, faute d'insecticides, les semis restent exposés aux rongeurs et aux maladies. On moissonne à la faucille ; même en embauchant les jeunes enfants, la famille du laboureur ne suffit pas à la tâche, aussi fait-on appel aux manouvriers.
Le rendement (le rapport de la récolte aux semences) est en moyenne de quatre ou cinq grains récoltés pour un grain semé, mais sur les mauvaises terres, ou pendant les années de disette, il peut tomber à trois pour un: si l'on déduit de la récolte le montant des impôts et la réserve de grains nécessaire à l'ensemencement de l'année suivante, il ne reste rien pour nourrir une famille.


Ces années-là, lorsque l'humidité empêche les grains de mûrir et que la moisson se révèle mauvaise, les laboureurs préfèrent moissonner uniquement avec l'aide de la main-d’œuvre familiale. Le chômage s'ajoute alors à l'envolée des prix des céréales, et le manouvrier en est réduit à envoyer d'abord ses enfants mendier aux portes des couvents et des villes, puis, la misère s'accentuant, les parents prennent eux-mêmes la route et finissent par constituer de petites troupes de chapardeurs, voire de vrais brigands, ou, pour les hommes, par se faire enrôler comme soldats du roi.
Si les paysans les plus aisés, les laboureurs, semblent manquer de charité chrétienne, c'est que, depuis les guerres de Richelieu, ils sont écrasés d'impôts, devenus la principale cause de la misère.
Le clergé, la noblesse, les titulaires des offices en sont exempts ; les impôts retombent entièrement sur le peuple, surtout celui des campagnes. La taille absorbe en moyenne 20 % du revenu des paysans. En y ajoutant la gabelle, les aides, la dîme due au clergé (qui varie de 3 % à 12 %), les droits seigneuriaux, etc., la moitié environ du revenu paysan est ponctionnée par l'impôt. De quoi décourager les plus entreprenants : à quoi bon, en effet, travailler davantage, pour engraisser les agents du fisc ?
On ne croit pas plus aux révoltes, l'agitation paysanne diminue sous Colbert. Sa mandature ne connaît en effet que deux émeutes, l'une en Vivarais, en 1670, l'autre en Bretagne, en 1675.
Dans le Vivarais, le bruit a couru que deux nouveaux impôts allaient être établis, l'un sur les chapeaux, l'autre sur les naissances. Après avoir écrasé la révolte, les mousquetaires pendent quelques centaines de montagnards cévenols et en envoient d'autres aux galères. En Bretagne, la révolte des Bonnets rouges contre le papier timbré est tout aussi aisément réprimée. « Nos pauvres Bas-Bretons, écrit Mme de Sévigné, s'attroupent par les champs et, dès qu'ils voient les soldats, ils se jettent à genoux et disent mea culpa : c'est le seul mot de français qu'ils sachent... On ne laisse pas de les pendre, jusqu'à quatorze au même arbre. Ils demandent à boire et du tabac, et qu'on les dépêche. »
La quasi-totalité des revenus du manouvrier est dépensée pour subvenir aux besoins en nourriture. Il ne reste donc pas grand-chose pour acheter du linge, de l'huile pour s'éclairer, et un morceau de lard pour les jours de fête. Car, dans cette existence désespérément triste, de loin en loin, la fête de village met une note de gaieté. Ce jour-là, on mange des crêpes ou des galettes, avec du lard et des châtaignes. Sur la place de l'église, au milieu des gueux, des colporteurs et des arracheurs de dents, on prend plaisir à regarder un acrobate, à écouter jouer du hautbois, de la flûte ou de la cornemuse. On danse le menuet, le branle ou la courante, tandis qu'un aveugle joue du violon ou chante une complainte. Mais il se trouve toujours quelque capucin ou cordelier pour rappeler la crainte de l'enfer.
Vie des paysans
Après vingt-cinq ans de répit relatif, correspondant à peu près au ministère de Colbert, la France d'en bas renoue avec le malheur. Ce n'est plus la peste ou la révolte contre le fisc, comme sous Richelieu, mais la disette. En 1686, au mois de mars, l'intendant du Poitou note : « Les habitants sont obligés de manger de l'herbe bouillie », et celui du Languedoc : « Il y a une misère extrême dans les Cévennes, parce que le blé et les châtaignes y ont manqué et beaucoup de paysans ne vivent à présent que de glands et d'herbe. » Pire encore! La récolte médiocre de 1692 est suivie à l'automne de pluies diluviennes qui détruisent les semailles et provoquent, en juillet 1693, une moisson désastreuse. « La misère et la pauvreté sont au-delà de ce que vous pouvez imaginer, écrit le lieutenant général en Normandie. Dans le pays de Caux, une infinité de peuple meurt fréquemment de faim. Il est à craindre que le peuple, qui ne mange que des herbes, ne coupe et ruine tous les blés avant qu'ils ne soient mûris. » Des spéculateurs accaparent le grain, de sorte que son prix va jusqu'à quintupler.
A chaque disette, marginaux, infirmes, malades, veuves sans ressources, paysans dépossédés de leur terre affluent vers les villes pour y trouver assistance. Mais, éconduits par les bureaux des pauvres, qui réservent leurs aumônes aux gens du cru, ils sont dûment enregistrés et pourvus d'un signe distinctif ; ils échouent alors dans les faubourgs des villes. Oubliant son devoir de charité, la société prend peur devant ces vagabonds indésirables, oisifs, asociaux, fauteurs de troubles ou porteurs d'épidémies.
Aussi, tant pour assurer le salut des âmes que par mesure de police, Mazarin promulgue, en 1656, un édit de grand renfermement, confirmé par Colbert quelques années plus tard. Tous les démunis de Paris sont, de gré ou de force, internés dans un hôpital général, qui compte bientôt trois établissements, la Salpêtrière, Bicêtre et la Pitié, et plus tard l'hospice des Enfants trouvés. Le régime de Bicêtre, réservé aux hommes, ressemble à celui d'une maison de redressement : les plus violents reçoivent le fouet ou sont mis aux fers. Au moins, chacun y mange à sa faim, un privilège.
Ces mesures d'enfermement ne choquent guère à l'époque. « Les pauvres étant nés tels ou étant réduits à cette condition par l'ordre de la Providence, disait l'évêque de Grasse, ne doivent pas songer à vivre ni abondamment ni délicieusement. Ce n'est leur ôter la liberté que de les enfermer, c'est leur ôter leur libertinage. »
Durant l'hiver 1693, l'Hôtel-Dieu de Paris voit chaque jour mourir de faim plusieurs centaines de personnes. D'autres, faute de lit, périssent en pleine rue. La Reynie, lieutenant général de la police, tente de
                                       Hôtel-Dieu de Paris en 1693
Paysans Français (2)prévenir d'éventuelles émeutes en faisant construire une trentaine de grands fours dans la cour du Louvre pour y cuire chaque jour 100 000 rations de pain vendues deux sous la livre. La vente s'effectue en cinq endroits: le Louvre, la place des Tuileries, la Bastille, le Luxembourg et rue d'Enfer. On se dispute, on se bat, on s'écrase pour acheter ce pain vendu à perte. Une bourgeoise qui, par curiosité, était allée voir la distribution du pain périt étouffée.

Suite en partie 2

Louis XIV- Term of lives of farmers, our ancestors in France Part 1

Louis XIV - Terms of lives of farmers, our ancestors in  France
Francefrom below farmers are ragged

In the seventeenth century, on the twenty million inhabitantsof the France, one in two is an agricultural worker, although no other piece of land a few acres. Far from the large estates of the nobles of France from above.

workers Agriculturalusually live in a house in one piece, sometimes shared with another family. Inside, mats on the dirt floor, a fireplace where the hanging rack, cabinet where he keeps his plate terracotta his shirts hemp, some sheets and blankets. Outside, a cabana with four or five hens, two or three sheep that graze on the children lead the commons; they are raised for wool and reproduction, not cut them down for meat. Attached to the house, a vegetable garden, where they grow a few vegetables (cabbage, beans or chard, lentils, peas or turnips.)
These laborers, as they were then called, have only rare hand tools, a spade and a scythe, or simply a wooden fork and sickle. From May to October, they go on the estates of the nobles, clergy or among laborers, those who own land, a horse and a plow, be rented to help harvest the hay at harvest. Exhausting days where men, women and children, broken in half for hours toiling to saw, cut, bind, cram. At least they can be assured of their hunger. The rest of the year, the laborer serves as a mason earth, thatched roofing, tank timber or coal, while his wife weaves home for a linen merchant.
Meal peasants consists almost exclusively of bread , a mixture of rye and wheat, which are consumed 700 grams per day per person, soaked in a vegetable soup slowly cooked in the clay pot hanging from the rack. Everyone dips pieces of bread, traditionally, the father breaks before meals. Meal only enhanced by a few eggs and, by province, by a galette, a corn porridge or mashed chestnuts. Almost never meat or dairy products, resulting in a deficiency of fat which we have great need, especially in the winter to fight against the cold. For dessert, depending on the season, fruit, berries, some bread rubbed with garlic and soaked in cider. Hunting and fishing are reserved to the lord, but some are likely to reduce poaching a rabbit and some fish.
Almost all arable land is reserved for the cultivation of grain (rye, wheat, barley, oats, millet, corn ). Breeding is rare, except for the horse or mule. No other machine that agricultural plow. Also, with the exception of plowing, all field work remains manual. Or sow by hand is time consuming and often interrupts the rain sowing, we do not always have time to finish before winter, making random crops. Especially since, in the absence of insecticides, seedlings are exposed to rodents and diseases. Is harvested with a sickle; even hiring young children, the family of the farmer is not sufficient to the task, as we used the laborers.
yield (the ratio of the crop seed) is an average of four or five grains harvested for grain sown but on bad land, or during the lean years, it can drop to three to one: if we deduct harvesting the amount of taxes and reserve grain necessary for sowing the following year, there is nothing left to feed a family.


then these years, when the humidity prevents grains ripen and the harvest turns out bad, laborers prefer to harvest only with the help of family labor. Unemployment is then added to the surge in grain prices, and the laborer is reduced to first send his children to beg at the doors of convents and cities, then, misery escalating, parents take them- same route and end up small troops pilfering or real brigands, or, for men, to enlist as soldiers of the king.
If the wealthier peasants, laborers, seem to lack Christian charity, c is that since the wars of Richelieu, they are overtaxed, become the main cause of miseryexempt.;
The clergy, thenobility,the holders of the offices are  taxes fall entirely on the people, especially the campaigns. The size absorbs on average 20% of the income of farmers. By adding the salt tax, aid, tithes due to the clergy (which varies from 3% to 12%), the manorial rights, etc., about half of the peasant income is siphoned off by taxes. Enough to discourage the most enterprising: what good, in fact, work more, to fatten tax officials
can not believe no more revolts, peasant unrest decreases under Colbert. His term only knows two riots, one in Vivarais in 1670 and the other in Britain, 1675
In the Vivarais, word got around that two new taxes were to be established, one at top and the other on births. After crushing the revolt, the Musketeers hang a few hundred mountaineers Cevennes and send others to the galleys. In Britain, the revolt against the Red Hats stamped paper is just as easily repressed. "Our poor Lower Brittany writes Madame de Sevigne, flock by fields and when they see the soldiers, they throw themselves on their knees and say mea culpa: this is the only word they know French We ... do not let them hang up fourteen on the same tree. They ask to drink and tobacco, and that the dispatch.
"Almostall revenues laborer is spent to meet the food needs. It is therefore not much left to buy clothes, oil for light, and for the holidays a piece of lard. For in this desperately sad existence, at long, the village festival puts a note of gaiety. That day, we eat pancakes or pancakes with bacon and chestnuts. On the place of the church in the midst of beggars, hawkers and their teeth, is fun to watch an acrobat, listening to play the oboe, flute or bagpipes. We dance the minuet, the motion or current, while a blind man playing the violin or singing a lament. But there is always a Capuchin friar or to recall the fear of hell.
Peasants Life
After twenty-five years of relative respite, corresponding roughly to the Department of Colbert, France from below revives misfortune. This is not the plague or rebellion against the tax, as under Richelieu, but scarcity. In 1686, in March, the steward of Poitou note: "The people are forced to eat grass porridge" and the Languedoc: "There is extreme poverty in the Cevennes, because wheat and chestnuts have missed it, and many farmers are now live on acorns and grass. "Worse! The poor harvest of 1692, followed in the fall of heavy rains that destroy the crop and cause in July 1693, a disastrous harvest. "Misery and poverty are beyond what you can imagine, writes Lieutenant General in Normandy. In the Pays de Caux, endless people often starve. It is feared that the people who only eat grass, not cut and ruin all the corn before they ripened. "Speculators corner the grain, so its price is up fivefold.
Each scarcity, marginal, infirm, sick, destitute widows, dispossessed peasants of their land flock to the cities to find assistance. But spurned by the offices of the poor, who book their alms to the locals, they are duly registered and provided a distinctive sign; then they fail in the suburbs of cities. Forgetting his duty of charity, the company is frightened to these unwanted vagrants, loafers, unsocial, troublemakers or carriers of disease.
Also, both to ensure the salvation of souls by police measure, Mazarin promulgatedin 1656 a Edict of great confinement, Colbert confirmed a few years later. All are disadvantaged in Paris, willingly or unwillingly, interned in a general hospital, which has nearly three institutions, the Salpetriere, Bicetre and the Pity, and later the hospice Foundling. The regime of Bicetre, reserved to men, resembles that of a reform: the most violent get the whip or are shackled. At least everyone has enough to eat, a privilege.
Such confinement measures do little shocking at the time. "The poor are so born or being reduced to this condition by the order of Providence, said the Bishop of Grasse, should not think of living or profusely or deliciously. It's not deprive them of the freedom of locking is to deprive them of their debauchery.
"Inthe winter of 1693, the Hôtel-Dieu de Paris sees every day starving hundreds of people. Other lack of bed, perish in the street. Reynie, lieutenant general of the police, trying to
                                       Hôtel-Dieu de Paris in 1693
prevent possible riots by building thirty large ovens in the courtyard of the Louvre to cook it every day 100,000 rations of bread sold in two pound. The sale takes place in five locations: the Louvre, the Place des Tuileries, the Bastille, Luxembourg and the Rue d'Enfer. We argue, we fight, we got to buy this bread sold at a loss. Bourgeois who, out of curiosity, went to see the distribution of bread smothered perished.Paysans Français (2)
 
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dimanche 19 octobre 2014

Louis XIV Conditions de vie des marins, colons français - Nos ancêtres étaient à bord des navires vers la Nouvelle-France - La santé et les punitions Partie 7

Conditions de vie des marins et des colons français
Nos ancêtres étaient à bord des navires vers la Nouvelle-France
Partie 7
Santé

Le lien entre nourriture et santé reste très fort, comme encore aujourd'hui. Le déséquilibre du régime alimentaire des marins, notamment dans l'apport journalier des vitamines du fait du manque de produits frais, est à la source de carence provoquant à court terme des maladies comme le scorbut, des retards de croissance chez les plus jeunes, voire le rachitisme, ainsi que des maladies de peau et une baisse de l'acuité visuelle.

Les épidémies, comme la dysenterie ou le typhus, provoquées par l'ingestion de nourriture avariée ou gâtée ou le manque d'hygiène, prennent des proportions catastrophiques sur l'eau du fait de la promiscuité des marins et de l'impossibilité d'isoler les malades hormis avec un simple carré de toile.


L'expédition Hozier de la Royal Navy dans les Antilles, menée en 1726 contre l'Espagne, s'est soldée par la mort de 4 000 hommes sur les 4 750 qui en prirent le départ.

L'hygiène corporelle n'est pas le souci premier du capitaine d'un vaisseau.   Le savon est encore un produit de luxe, et le branle-bas de propreté n'est pas systématique, surtout pas en cas de mauvais temps, et se laver fréquemment avec de l'eau de mer provoque, de toutes façons, des ulcérations de la peau.
L'alcoolisme et les maux vénériens figurent parmi les maladies les plus fréquentes des matelots.

En mortalité de crise, les pertes oscillent entre un cinquième et plus de la moitié le record, si on peut appeler ça un record, est de 61,6 % sur un navire de la Royale le Palmier au XVIIIe siècle.  En mortalité ordinaire, le taux de perte varie entre 8 et 15 % selon les destinations et la durée de la mission, taux similaire à celui de la marine marchande. Cela n'inclut pas les décès en captivité ni ceux survenus dans les hôpitaux à terre de 3% à 5 %.
 
Le combat
 
Le Téméraire conduit à la casse, de Turner, illustre parfaitement la fin de la marine à voile au profit de celle à vapeur, symbole de la Première Révolution Industrielle
« Savez-vous ce qu'est un combat naval ?


Navire Le Téméraire
On manœuvre, on se tire des coups de canon, puis chacune des deux armées navales se retire, et la mer n'en est pas moins salée.

Le vaisseau en campagne n'est pas forcément un vaisseau navigant: plus le navire est imposant et difficile à manœuvrer, moins il sert effectivement.
 
Dans la Royal Navy, un 3 ponts restent les 4/5 du temps au mouillage durant la campagne, alors que dans le même temps, le sloop ou la corvette, voire la frégate, passent les 3/4 de la campagne à sillonner les mers.

Durant le combat, sur un 74 canons, la plupart des matelots sont astreints au service des pièces, il ne reste qu'une centaine d'hommes pour la manœuvre du navire sur le pont.

La ligne de bataille reste la formation de combat par excellence 

Les écarts sensibles entre les pertes subies par les marines de guerre britannique et française au cours des affrontements successifs qui les mettront aux prises s'expliquent par deux approches tactiques différentes.
 
Les Français tirent  à démâter  pour immobiliser l'adversaire alors que les Britanniques tirent  plein bois  dans la coque, pour neutraliser l'ennemi en détruisant ses batteries et par conséquent en causant le plus de pertes possibles à son équipage.
 
Le prince de Joinville écrit dans ses Vieux Souvenirs
 
« Nos équipages étaient d'une vaillance, qui a souvent été jusqu'à l'héroïsme, mais ils ne savaient rien; ils recevaient la mort sans la donner; tous les boulets anglais portaient; tous les boulets français s'en allaient en l'air.»
 
Par contre lorsque des navires de pêche sont mentionnés dans des sources, celles de l'histoire dite « officielle », M. Charles Vianney CAMPEAU a répertorié ces informations, car parfois certains de ceux-ci ont aussi amené des passagers. Toutefois il faudrait un site spécial pour ces navires de pêche. L'on sait que certaines années, au 17e siècle par exemple, de France seulement, il en est venu plus de 600, sans parler des îles britanniques, de l'Espagne, du Portugal, des Pays-Bas et aussi surtout sans oublier les innombrables bateaux basques; donc infiniment plus, que les rares navires de commerce. Avant l'avènement d'Internet et de la numérisation des documents dans les centres d'archives, il existait très peu de listes de passagers des navires pour la Nouvelle-France.
Ile-aux-Grues
Le 1er septembre 1729, un bâtiment de guerre français, l’Éléphant, fait naufrage près de l’île-aux-Grues. Ce navire amenait à Québec des personnages importants comme Mgr Pierre-Herman Dosquet, quatrième évêque de Québec, l’Intendant Gilles Hocquart et le lieutenant de vaisseau Louis-Philippe de Rigaud de Vaudreuil, fils aîné de l’ancien gouverneur de la Nouvelle-France. L’équipage et les passagers sont sauvés par miracle.

Le 14 novembre 1736, le navire français La Renommée, parti de Québec pour La Rochelle le 3 novembre 1736, s’échoue à la pointe méridionale de l’île d’Anticosti. Parmi les 60 marins et passagers, un petit nombre réussit à atteindre l’île d’Anticosti où ils passent l’hiver sans provisions, sans feu et sans vêtements chauds. Ils sont nombreux à mourir sur l’île et les quelques survivants de la Renommée ne reviendront à Québec que le 13 juin 1737.

L’île d’Anticosti est la plus grande île du Québec avec une immense superficie de 7 923 kilomètres carrés.


L’Île d’Anticosti est la porte d’entrée du golfe Saint-Laurent, au large de la Gaspésie, s’étendant sur une longueur de 220 kilomètres et une largeur de 56 kilomètres. La topographie de l’île est peu accidentée, plutôt plane.


L’histoire de l’île d’Anticosti est ponctuée de nombreuses légendes, liées aux naufrages de bateaux et aux voyages d’aventuriers.


C’est 1895 qu’Henri Menier dont le seul village porte son nom Port-Menier, un homme d’affaires français, en fait l’acquisition dans le but d’en faire un lieu de chasse et de pêche. À cette fin, Menier a introduit quelque 220 cerfs de Virginie avec succès, mais le bison et le wapiti-cervus elaphus n’ont pas proliféré.


Aujourd'hui, cinq pourvoiries à droits exclusifs de chasse et de pêche occupent la majorité du territoire de l’île. La pêche sportive au saumon y est très répandue.


Le parc national d’Anticosti a été créé en 2001 et deux réserves écologiques, soit la réserve de la Pointe-Heath et la réserve du Grand-Lac-Salé y sont situées.


Plusieurs attraits peuvent être visités sur l’île : la Chute Vauréal qui fait 76 mètres de haut et se jette dans un canyon d’une longueur de plus de trois kilomètres ; le Cap de la Vache-Qui-Pisse ou Cap de la Vache-Pisseuse, une falaise d’une quinzaine de mètres située dans la partie occidentale de l’île, ayant la forme d’une tête de vache au profil couronné de quelques touffes d’épinettes noires. L’eau s’infiltrant dans la masse calcaire resurgit en filets, d’où son nom évocateur.  


Description du supplice de la bouline


On avait attaché pour cet effet une corde du gaillard d'avant au gaillard d'arrière, on dépouilla le soldat de son justaucorps, et on le lia par le travers du corps avec une corde qui était passé dans un anneau de fer qui coulait le long de la corde tendu; tout l'équipage était des deux côtés de cette corde avec des garcettes à la main: ce sont de petites cordes plates tressées, dont on se sert pour ferler les voiles; il devait courir sept fois de l'avant à l'arrière du vaisseau, et pendant sa course tous ceux qui étaient armés de garcettes les lui appuyaient sur le corps. Nous demandâmes grâce après trois courses, notre capitaine nous l'accorda.
Partirent une heure et demie ou environ et qu'ils burent pendant ce temps chacun une bouteille de vin. Ces matelots attendent la marée haute pour regagner leur bâtiment.
Pêche sur le Grand Banc

Pendant la traversée transatlantique, quelques événements rompent: la monotonie du voyage. Le plus important et sans doute le plus intéressant pour les matelots, est la cérémonie du baptême à laquelle doivent se soumettre tous les bâtiments et toutes les personnes qui passent sur le Grand Banc pour la première fois. Cette cérémonie se déroule également: à cinq autres endroits, soit en traversant les détroits de Gibraltar et des Dardanelles, le cercle polaire, l'équateur et les tropiques. Les marins et les passagers qui subissent le baptême de l'équateur sont exempts de tous les autres. Toutes les personnes qui en sont à leur première traversée se présentent devant un membre de l'équipage déguisé de la façon la pks hirsute possible.

Elles s'assoient sur une barre au-dessus d’une balle remplie d'eau, et versent alors une offrande en argent. Si elles refusent à faire cette petite contribution, les matelots les laissent tomber dans un baril. Au lieu d'un bain forcé, les températures sur le Grand Banc étant plutôt inclémentes, les matelots barbouillent les récalcitrants de noir de fumée. L'argent recueilli permet à l'équipage d'acheter un peu d'eau-de-vie pour se désaltérer. Mis à part l'équipage qui y trouve son compte, les passagers ne semblent pas apprécier l'expérience. Les missionnaires, entre autres, y voient une parodie du sacrement de baptême et trouve le tout assez grossier.


L'arrivée sur le Grand Banc permet à tous, marins comme passagers, de pêcher quelques morues et autres poissons. La consommation de ce poisson frais, après quelques semaines d'aliments fort salés, est particulièrement bien appréciée. Et comme autres distractions de la traversée, l'équipage décharge un peu de mousqueterie contre une banquise pendant que le capitaine fait tirer un ou deux coups de canons sur l'île aux Oiseaux en entrant dans le Golfe.


« Nous tirâmes un coup de canon, qui mit l'alarme dans toute cette république volatiles e il s'y forma au dessus des deux Isles un nuage épais de ces Oiseaux. Le voilier avait bien deux ou trois lieues de circuit j'écris à Charlevoix dans son carnet de voyage. Ceux qui sont à bord de voiliers le 25 août y fêtent la Saint-Louis en l'honneur du Roi. En mer, cette célébration signifie quelques coups de canon et un repas plantureux à la table du capitaine. Dans les ports, la cérémonie est plus élaborée; l'équipage pavoise le bâtiment.
 
Voyage avec la flibuste du Père Labat
   
Le mercredi 7, je donnai à dîner au capitaine Daniel, à son contremaître, son écrivain et son chirurgien, et nous nous embarquâmes sur les quatre heures du soir, comptant d’aller


déjeuner le lendemain à la Guadeloupe. La barque qu’il montait était bermudienne, très bonne voilière ; il avait quatre-vingt-dix bons hommes et six canons. C’était plus qu’il n’en fallait pour attaquer un galion d’Espagne ou un anglais de quarante canons. Nous mîmes en panne devant le Prêcheur, où, selon la bonne coutume de nos flibustiers, ils ont toujours quelque affaire, surtout ceux qui ont encore quelque argent, car les lois de la bonne flibuste ne permettent pas d’en porter en mer, et quand on se trouve dans le cas, il faut au plus vite le dépenser dans un cabaret. Le capitaine Daniel rassembla ses gens sur les neuf heures et fit servir ses voiles.
 
Nous fûmes à merveille jusqu’à mi-canal entre la Dominique et la Martinique, mais tout d’un coup le vent tomba et nous eûmes un calme tout plat. Notre pilote ne se trompa point dans le jugement qu’il porta de ce calme imprévu ; il dit que nous allions avoir une bourrasque ; il fit prendre les ris dans la grande voile, passer de nouvelles manœuvres au trinquet et au foc ; il visita les amarres des canons et renforça les amarres qui tenaient le canot. A peine avait-il achevé que nous fûmes pris d’un tourbillon de vent d’est-sud-est, si furieux et si incivile qu’il commença par enfoncer notre grande voile. Encore fûmes-nous heureux qu’il ne nous démâta pas ; nous sauvâmes les lambeaux de notre voile et nous bougeâmes d’abord à mâts et à cordes et ensuite avec un morceau de trinquet, grand comme une serviette. Quoique je fusse sans contredit un des meilleurs dormeurs de la mer, l’affaire était si brusque que je ne pus fermer les yeux ; d’ailleurs, mon matelas fut bientôt tout mouillé, car les lames nous couvraient à tout moment de l’arrière à l’avant. Je m’assis à plat à l’arrière du gaillard, enveloppé dans un capot et lié par le milieu du corps avec une bonne corde, à peu près comme un singe, de peur que quelque lame ou quelque roulis ne prît la liberté de me jeter hors le bord.
 
Nos gens dans un profond silence obéissaient à l’envi au moindre commandement et travaillaient de toutes leurs forces. La mer paraissait toute en feu ; le temps, qui était noir, avait quelque chose d’affreux ; je ne pouvais pas voir mes mains en les approchant de mes yeux quand il n’éclairait point, mais les éclairs étaient si vifs que je voyais alors tous les mouvements de nos gens. Le capitaine Daniel me donna une bouteille d’eau-de-vie, dont j’avalai adroitement un bon coup, car il ne faut pas être maladroit pour mettre une bouteille à sa bouche sans se rompre les dents. Cette liqueur, que je n’ai jamais aimée, me parut alors excellente ; elle me réchauffa, car j’étais à moitié glacé, l’eau de la mer ayant cette propriété dans les pays chauds d’être extrêmement froide, et je n’avais rien de sec sur le corps. Sur les quatre heures du matin la pluie tomba avec violence et abattit beaucoup le vent, et au point du jour un de nos gens cria terre sous le vent à nous.
 


À suivre voir partie 8


Louis XIV Living conditions of seafarers and French settlers - Our ancestors wre on ships to New France - Health and Punition Part 7

Living conditions of seafarers and French settlers
Our ancestors were on ships to New France
Part 7
Health

The link between food and health is very strong, like today. The imbalance of the diet of sailors, including daily intake of vitamins due to the lack of fresh produce, is the source of short-term deficiency causing diseases such as scurvy,growth retardation in younger or rickets and skin diseases and decreased visual acuity.

epidemics like dysentery and typhus, caused by eating spoiled food or spoiled or poor hygiene, take on catastrophic proportions water because of the promiscuity of sailors and the inability to isolate sick except with a simple square of fabric.


Hozier Shipping Royal Navy in the Caribbean, conducted in 1726 against Spain, s' resulted in the deaths of 4,000 men on the 4750 who took the start.

Personal hygiene is not the primary concern of the captain of a ship. The soap is still a luxury, and the commotion of cleanliness is not routine, especially not in the case of bad weather, and frequently wash with seawater causes anyway, ulcerations the skin.
Alcoholism and venereal ailments are among the most common diseases of the sailors.

mortality in crisis, losses ranged between a fifth and more than half the record, if you can call it a record is 61 6% on a ship of the Royal Palm in the eighteenth century. In normal mortality, the rate of loss varies between 8 and 15% depending on the destination and duration of the mission, similar to that of Shipping rates. This does not include deaths in captivity or those who died in hospitals ashore from 3% to 5%.
 
The fight
 
The Bold leads to breakage, Turner, perfectly illustrates the end of the sailing ships in favor of the steam symbol of the First Industrial Revolution
"Do you know what a naval battle?


ShipThe Bold
Onmaneuver we are shooting cannon, then each of the two naval forces withdrew, and the sea is not less saltyvessel.

vessel The campaign is not necessarily a seagoing  longer the ship is imposing and difficult to maneuver , unless it is used effectively.
 
In the Royal Navy a 3 bridges remain 5.4 time at anchor during the campaign, while at the same time, the sloop or corvette or frigate, pass three quarters of the campaign to sail the seas .

During the fight, a 74 guns, most of the sailors are obliged to parts department, there is only one hundred men to maneuver the ship on

deck.'sbattle line remains combat training by excellence

The substantial difference between the losses suffered by the British and French navies of war during successive confrontations that will struggle be explained by two different tactical approaches.
 
The French are coming to démâter to immobilize the opponent while the British fired solid wood in the hull, to neutralize the enemy by destroying its batteries and therefore causing the most possible his crew losses.
 
The Prince de Joinville wrote in his Old Memories
 
"Our crews were of valor, which has often been the point of heroism, but they knew nothing; they received death without giving; balls were all English; All French balls were going in the air. "
 
By cons when fishing vessels are mentioned in the sources, the history of those so-called "official" Charles M. Vianney Campeau has identified this information because sometimes some of these have also brought passengers. However it would take a special site for such vessels. We know that some years in the 17th century for example, only France, he came over 600, not to mention the British Isles, Spain, Portugal, the Netherlands and also everything without forgetting Basque countless boats; So far more than the few commercial vessels. Before the advent of the Internet and the digitization of documents in the archives, there were very few passenger lists of ships to New France.
Ile-aux-Grues
On 1 September 1729, a warshipFrench,Elephant,wrecked near the island-to-Crane. This ship brought to Quebec important figures as Bishop Pierre-Herman Dosquet, fourth bishop of Quebec, the Intendant Hocquart and Lieutenant Louis-Philippe de Rigaud deVaudreuil,eldest son of the former governor of New France . The crew and passengers were saved by a miracle.

November 14, 1736, the French ship Fame, out of Quebec to La Rochelle Nov. 3, 1736, ran aground at the southern tip of Anticosti Island. Of the 60 sailors and passengers, a few managed to reach Anticosti where they spend the winter without provisions, without fire and without warm clothes island. Many of them died on the island and the few survivors of fame revert to Quebec 13 June 1737

Anticosti Island is the largest island of Quebec with a huge area of 7923 squarekilometers.


L 'Anticosti Island is the gateway to the Gulf of St. Lawrence, off the Gaspé Peninsula, extending over a length of 220 km and a width of 56 km. The topography of the island is low relief rather flat.


History of Anticosti Island is dotted with many legends related to shipwrecks and travel adventurers.


Henri Menier It is 1895 which the only village bears his name Port-Menier, a French businessman, acquired it in order to make a place for hunting and fishing. To this end, Menier introduced some 220 ​​deer successfully, but the bison and elk Cervus elaphus-did not proliferate.


Today, five outfitting exclusive hunting and fishing occupy most of the territory of the island. The salmon fishing is widespread.


D'Anticosti National Park was established in 2001 and two ecological reserves, reserve Heath Point and Reserve Grand-Lac-Salé located there.


Several attractions can be visited on the island: the Chute Vauréal which 76 meters high and flows into a canyon with a length of more than three kilometers; Cap de la Vache Qui-Pee or Cap de la Vache Pisseuse a cliff fifty feet in the western part of the island, in the shape of a cow's head in profile crowned few tufts black spruce. Water seeping through the limestone mass resurfaces in nets, hence its evocative.name


Descriptionof the execution of the gauntlet


had been attached to a rope that end of the forecastle to the quarterdeck, the soldier is stripped of his coat, and bound him by the across the body with a rope that was spent in an iron ring that ran along the rope taut; the whole crew was on both sides of the rope with blackjacks hand: they are small, flat braided rope, which is used to furl the sails; he had to run seven times from front to rear of the ship, and during its course all those who were armed with blackjacks he relied on the body. We said grace after three races, we gave our captain.
Went one thirty or so and they drank during that time each bottle of wine. These sailors are waiting for high tide to return to their buildingbreak.
on the Grand Bank Fishing

During the transatlantic crossing, some events  Monotony of the journey. The most important and probably the most interesting for sailors, is the ceremony of baptism which must pass all the buildings and all the people who pass on the Grand Banks for the first time. The ceremony also takes place: in five other locations, either by crossing the Straits of Gibraltar and the Dardanelles, the Arctic Circle, the equator and the tropics. Sailors and passengers suffer the baptism of the equator are free from all the others. All persons who are in their first trip to appear before a crew member disguised how shaggy pks possible.

They sit on a bar over a ball filled with water, and then pour an offering of silver. If they refuse to make this small contribution, the sailors drop them in a barrel. Instead of a forced bath, temperatures on the Grand Banks is rather inclement, sailors smear recalcitrant black. The money raised allows the crew to buy some water spirits to drink. Apart from the crew who is benefiting, passengers do not seem to enjoy the experience. The missionaries, among others, see it as a parody of the sacrament of baptism and finds all pretty


rude.'sArrival on the Grand Bank allows all sailors as passengers, catch some cod and other fish. Consumption of this fresh fish After a few weeks of very salty foods, is particularlyappreciated.And as other distractions of the crossing, the crew unloads a few muskets against an ice floe while the captain fired a cannon or two on Bird Island entering the Gulf.


"We cast a cannon , which put the alarm throughout this volatile republic he e y forma above both Isles a thick cloud of these birds. The boat had two or three leagues in Charlevoix I write in the trip. Those aboard sailboats August 25 there celebrating St. Louis in honor of the King. At sea, the celebration means a few guns and a hearty at the captain's table meal. In ports, the ceremony is more elaborate; jubilant crew building.
 
Travel with the filibuster Father Labat
   
Wednesday 7, I gave a dinner at the Captain Daniel, his foreman, his writer and his surgeon, and we embarked on the four o'clock spot to have


lunch the next day to Guadeloupe. The boat he was riding was Bermudian, very good sailer; he was ninety good men and six cannons. It was more than enough to attack a Spanish galleon and an English forty guns. We hove to the Preacher, where, according to our good custom filibusters, they always have a matter, especially those who still have some money, because the laws of the filibuster can not be good to wear at sea, and when it is in the case, you need to spend it faster in a cabaret. Captain Daniel gathered his people about nine o'clock and did serve its sails.
 
We were very well until mid-channel between Dominica and Martinique, but suddenly the wind dropped and we had a quiet any dish. Our pilot was not mistaken in his judgment brought this unexpected calm; he said we were going to have a squall; he take the reef in the mainsail, place new maneuvers foremast and foresail; he visited the moorings cannons and reinforced the ropes that held the boat. No sooner had he finished than we were taken with a swirl of wind from the east-southeast, so angry and so uncivil that began sinking our mainsail. Even were we glad that we did not dismasted; we rescued the shreds of our sailing and we bougeâmes first to masts and ropes and then with a piece of trinquet, great as a towel. Although I was without a doubt one of the best sleepers of the sea, the case was so sudden that I could not close my eyes; besides, my mattress was soon soaking wet, as the blades covered us at any time from back to front. I sat flat on the back of fellow, wrapped in a cover and bound by the waist with a good rope, somewhat like a monkey, lest any blade or a roll did not take the liberty of shed off the edge.
 
People in deep silence obeyed at will at the slightest command and working with all their might. The sea seemed all on fire; time, which was black, was something awful; I could not see my hands by approaching my eyes lit up when he does point but the lightning was so vivid that I then saw all the movements of our people. Captain Daniel gave me a water bottle of spirits, which I swallowed adroitly a good shot, because it should not be awkward to put a bottle in his mouth without breaking teeth. This liquor, which I never liked, then seemed excellent; it warmed me as I was half frozen, the water of the sea with this property in hot countries to be extremely cold, and I had nothing dry on the body. About four o'clock in the morning the rain fell and fell violently much wind, and at day one of our men shouted land downwind us.
 


Stay tuned to see part 8