Rancourt
Pierre Rancourt et Jeanne-Claude de Boisandré
Pierre Rancourt
Né vers 1630 Lisieux, Calvados
Décédé en 1667 à Caen, Calvados, Basse-Normandie
Parents: Inconnus
Marié en 1650 à Caen, Bayeux, Normandie Calvados
Jeanne-Claude Boisandré
Née vers 1635 à St-Jean, Caen Bayeux, Normandie, Calvados
Décédée avant le 24 juillet 1671 à l'Hôtel Dieu de Québec
Occupation: servante
Parents: Jacques de Boisandré – 1650 et Marie de Vieuville
Enfant
Joseph Rancourt
Deuxième génération
Joseph Rancourt et Marie Parent
Joseph Rancourt
Il est aussi connu sous le nom de Joseph Noël de Rancourt et Joseph Rancourt
Né en 1655 à Saint-Jean-de-Lizieux, France
Décède le 21 mars 1719 à Notre-Dame, Québec
Inhumé le 21 mars 1719 à Notre-Dame, Québec.
Parents: Pierre Rancourt et Jeanne-Claude de Boisandré
Il est nommé au recensement en 1716 habitant à la basse ville,
Québec, Capitale-Nationale,
Marié le 05 février 1685 à Beauport
Première noce
Marie Parent
Née le 25 novembre 1655 à Québec
Baptisée le 05 décembre 1655 à Québec
Décédée peut être à l'âge de 45 ans
Inhumée le 06 décembre 1700 à Québec
Parents: Pierre Parent – 1698 et Jeanne Badeau – 1706
Enfants
Marie-Angélique Rancourt,, Claude Rancourt,
Jean-François Rancourt, Marguerite Rancourt,
Charles-François Rancourt, Jean-Baptiste Rancourt
Autre noce de Marie Parent David Corbin avec Marie Parent Première noce Marié le 25 novembre 1670 à Québec Contrat de mariage le 13 février 1670 chez le notaire Paul Vachon David Corbin Né vers 1641 à Lacaune, Castres, Languedoc, Tarn, France Décédé le 19 août 1684 à Québec Inhumé le 20 août 1684 à Québec Occupation: boucher Parents: Jean Corbin et Anne Carmel Enfants Marie-Anne Corbin, Pierre Corbin, Geneviève Corbin, André Corbin, David Corbin |
Deuxième noce
Joseph Rancourt et Françoise Daveau
Françoise Daveau
Née le 14 septembre 1680 à Neuville
Baptisée le 15 septembre 1680 Paroisse de St-François de Neuville
Décédée le 24 novembre 1759 à Québec à l'âge de 79 ans
Inhumée le 25 novembre 1759 à Québec
Parents: Charles Davaux-dit-Laplante d'Orveillis and Marguerite d'Aubigny.
Enfant
Jean-Baptiste Rancourt
Joseph Rancourt Lieutenant à la Compagnie de Contrecoeur appartenant à la Compagnie Dupras du Régiment de Carignan
Joseph Rancourt est présent au mariage de Marie-Thérèse Chevalier et Étienne Parent entrele premier février 1696 et le 27 février 1696 à Notre-Dame, Beauport .
Probablement embarqué sur le Saint-Louis; arrivé avec sa mère, des Filles du roi de 1667 et son frère Noël Rancourt; cité le 09 mai 1680 St-Pierre Ile d'Orléans; à la basse ville Québec au recensement 1716, 60 ans; Premier noce: famille établie à Beauport, 9 enfants, Deuxième noce famille établie à Château-Richer
Jeanne-Claude de Boisandré
Fille Jacques de Boisandré, sieur de L’Ormelée, écuyer et Marie de Vieuville, veuve Pierre Rancourt et inventaire le 24 juillet 1671 Vachon, Ste-Famille Ile d'Orléans; sans aucun doute arrivée le 25 septembre 1667 Québec dans le Saint-Louis; arrivée avec ses fils Noël et Joseph Rancourt; sa sœur Catherine, Fille du roi de 1663, l’a précédée au pays; 23 ans au recensement de 1667 à Québec, servante chez sa sœur Catherine; Deuxième noce avec Louis Lachaise; famille établie à Québec; aucun enfant; Troisième noce avec Jean Létourneau; famille établie à Ste-Famille Ile d'Orléans; aucun enfant.
Navire venue en Nouvelle-France
Navire # 816 Le Saint-Louis de Dieppe 250TX Départ de Dieppe en 1667 et arrive à Québec le 25 septembre 1667, retourne en France le 11 novembre 1667
Troisième génération
Jean-François Rancourt et Louise Poulin
François Rancourt
Né le 02 octobre 1694 à Québec
Baptisé le 04 octobre 1694 Paroisse Notre-Dame de Québec
Décédé le 01 décembre 1773 à Saint-Joachim de Montmorency
Inhumé le 03 décembre 1773 à Saint-Joachim de Montmorency
Occupation: capitaine de milice
Parents: Joseph Rancourt et Marie Parent
Première noce
Marié le 04 mai 1718 St-Joachim
Contrat de mariage le 04 mai 1718 chez le notaire Delabouteillerie
Louise Poulin
Née vers 1692
Décédée avant le 05 avril 1739
Parents: Jean Poulin et Louise Paré
Enfants
Joseph Rancourt, Marguerite Rancourt, Marie-Louise Rancourt,
Élisabeth Rancourt, Marie-Josephe Rancourt
Deuxième noce
Marié le 09 avril 1740 à Québec
Contrat de mariage le 05 avril 1740 chez le notaire Étienne Jacob
Marie-Claire Jodoin
Née 15 mars 1713 Québec
Décédée le 28 mai 1789 à Saint-Joachim de Montmorency
Inhumée le 29 mai 1789 à Saint-Joachim de Montmorency
Parents: Claude Jodoin et Louise Renaud
Enfants
Jean-Baptiste Rancourt, Marguerite Rancourt, Marie-Claire Rancourt,
Le 25 septembre le navire St-Louis arrive avec le P. Louis de Beaulieu, maître Pierre Pierson et frère Pierre Maigneret quantité de filles plus de 80 et plus de 100 travailleurs, 14 ou 15 chevaux, etc. d'après le Journal des Jésuites.
Une lettre de Jean Talon datée du 27 octobre 1667 au ministre Colbert l'informe que les filles à marier sont arrivées en deux contingents pour 1667: «quatre vingt quatre de Dieppe et vingt cinq de La Rochelle», soit 109 en tout. Yves Landry en a répertorié 63 venues de Dieppe.
Navires à Québec en 1667
« Il est venu onze navires à la rade de Québec chargés de toutes sortes de marchandises. Plusieurs travailleurs et aussi filles pour peupler notre colonie et augmenter
le nombre de champs cultivés. Des troupeaux de moutons et de chevaux qui croissent en nombre et ont rendu de grands services », rapporte le Journal des Jésuites de 1667.
Il y a deux personnes de passage à Québec : le frère franciscain Jérôme de Roille et le chirurgien Pierre Saint-Laon.
Départ du régiment de Carignan-Salières
Le vaisseau du roi le Saint-Sébastien repart de Québec le 28 août 1667, écrit le Journal des Jésuites, avec monsieur de Tracy, commandant des troupes en Nouvelle-France et le
corps expéditionnaire français s'embarque aussi à bord du navire pour la métropole. « Sur les 1200 soldats du régiment de Carignan-Salières venus en 1665 seulement 550
embarquèrent pour rejoindre la France : 250 étaient morts pendant leur séjour en Amérique, et 400 autres recrues décidèrent de rester vivre au Canada ».
Les soldats demandent des femmes et des habitations
Parmi les soldats demeurés au pays l’intendant Talon écrit au ministre le 27 octobre 1667 que déjà à cette date deux capitaines se sont mariés à des demoiselles du pays, un lieutenant à la fille du gouverneur des Trois-Rivières, un autre lieutenant et quatre enseignes ont signé des contrats de mariage. Plusieurs officiers et soldats, mariés ou non, travaillent à la mise en valeur des habitations qu’il leur a données. Un très grand abattis sera fait cet hiver pour leur établissement. Il pourrait compter sur l’engagement de la meilleure partie du régiment, beaucoup de soldats demandent des femmes et des habitations, mais il a rencontré des obstacles avec « des esprits qui se plaisent à traverser les desseins du roi, et ne se faire
valoir qu’en contrôlant la sage conduite de messeigneurs ses ministres ».
Il n’ose demander au ministre une gratification pour chacun des officiers qui s’établissent, quoiqu’il en demande pour certains avec des lettres de témoignage d’estime du roi et du ministre, et aux autres des moyens pour l’avancement de la colonie mais à son avis 2000 écus seraient bien employés. Il a fait former trois villages attachés au fort de Saint Louis de Québec et distribuer des habitations aux soldats et volontaires du pays, qui se marient aux filles envoyées, et aux familles nouvellement venues. Cela contribuera à la défense de la ville. À cet effet il a fait mélanger dans les bourgs et villages, soldats et habitants, qui s’instruiront ainsi de la culture de la terre et s’entraideront au besoin.
Engagés et filles du roi envoyés de France
Dans la même lettre Jean Talon informe le ministre Colbert qu’au lieu des 400 « bons hommes » prévus, il n’en a reçu que 127 « très faibles, de bas âge et de peu de service ».
Et que la Compagnie s’est reprit en envoyant au contraire plus du double des 50 filles prévues, soit 84 venues de Dieppe et 25 de La Rochelle, sans compter les enfants accompagnant les chefs de famille. Il devra faire à la Compagnie un recouvrement considérable non seulement pour les avances qu’elles ont reçues en France et leur nourriture mais surtout parce qu’on a laissé entendre à la plupart particulièrement à « celles qui sont de quelque naissance…plusieurs bien demoiselles et bien élevées », soit 15 ou 20, que le roi leur donnerait.
Une lettre de l’intendant Jean Talon, datée du 27 octobre 1667, informe le ministre Colbert que les filles à marier sont arrivées en deux contingents pour 1667 et vingt cinq de ces immigrantes sont venues de La Rochelle. Yves Landry, qui a répertorié treize Filles du roi de 1667 originaires de l’Aunis et du Poitou, mentionne que le premier arrivage de ces filles
cette année-là est arrivé à Québec avant le 1er juillet. La Constance est le seul navire arrivé à cette date, elles se sont donc sans aucun doute embarquées dans ce navire.
Chevaux et brebis envoyés de France
Jean Talon, qui surveille l'arrivage des animaux, blâme les employés de la Compagnie : les chevaux, envoyés sur le Saint-Louis, sont trop âgés Ils ont dû chercher à épargner
4 ou 5 pistoles par tête à l’achat des chevaux, par ailleurs bien arrivés, car certains ont neuf ans. Il est de même avec les brebis envoyées outre qu’elles « sont très faibles et d’un
petit corsage », un berger malicieux en a empoisonné vingt. Le conducteur lui a donné son procès verbal, qu’il envoie à M. de Bechemeil.
Bois utiles à la construction des vaisseaux
Jean Talon raconte aussi que ses voyages de l’hiver et du printemps derniers l’ont convaincu, et aussi les charpentiers envoyés, que la Nouvelle-France peut fournir à la France, au lieu des pays de la Baltique, tous les bois nécessaires à la construction des vaisseaux. De forts beaux sapins, épinettes et pins rouges font de forts bonnes mâtures. Aucun des navires venus cette année n’étant ouvert par leur dernier il a fait charger une flûte hollandaise et un autre vaisseau par la sainte-barbe des mâtereaux, des épars et des damoiselles pour Colbert de Teron à Rochefort. À l’avenir il pourra en envoyer encore bien plus parce que les chemins ne sont pas encore ouverts dans les bois.
Un capitaine du régiment de Carignan, et commandant de Montréal, abuse de son autorité.
Le colonel de Salière se plaint le 1er septembre 1667 qu'Annibal-Alexis de Flotte de Lafredière, capitaine d'une compagnie au régiment de Carignan, va être jugé par les
autorités civiles alors qu'il relève de lui. En effet celui qui est aussi gouverneur de Montréal par intérim a abusé de son autorité. L'interprète de langue iroquoise Pierre Caillé dit
Larochelle dépose une plainte au baillage de Montréal contre lui au sujet de boissons vendues aux Indiens. Le capitaine, celui que l'historien Benjamin Sulte décrit comme «déjà
disgracié par la perte d'un œil, il cachait sous des extérieurs repoussant une âme asservie aux passions les plus avilissantes, avare, fourbe, tyrannique et débauché», sera alors jugé lors d'un procès qui se déroule du 15 au 21 septembre 1667. Ce qui sera l'occasion pour tous ceux qui ont des griefs contre lui de témoigner.
Lors du procès Mathieu Masta déclare que le capitaine Lafredière se sert de son frère Henri, lieutenant dans sa propre compagnie, pour son commerce d'eau-de-vie avec les Indiens. En effet Caillé mentionne que cet Henri lui aurait demandé son aide pour traiter d'eau-de-vie avec les Indiens puisqu'il parle leur langue. Mais ces derniers se seraient plaint qu'elle contenait de l'eau. Non seulement le capitaine pratique la traite illégale de l'eau-de-vie avec les Indiens mais en plus ils les exploitent en diluant avec de l'eau du fleuve cette eau-de-vie que l'on surnomme « eau du Saint-Laurent ».
D'autres viennent témoigner des divers abus du capitaine. Ainsi Joseph Boucherot dit Le Vau, Ampessade de première classe de la compagnie de Salière au régiment de Carignan, déclare avoir eu la garde de trois prisonniers, dont le chirurgien André Baset dit Dutertre, que le colonel de Salière lui avait bien recommandé de ne pas libérer. Dès le départ du colonel le capitaine Lafredière l'obligea à les libérer. Quant à André Demers il se plaint lors du procès des mauvais traitements que lui aurait infligé le capitaine. Il aurait reproché au capitaine de chasser sur ses terres avec plusieurs de ses soldats en marchant dans ses champs de blé. Furieux ils tentent de l'attraper pour lui faire un mauvais traitement mais il leur échappe.
Le lendemain de l'incident Demers est arrêté par deux soldats et emprisonné. Il subit pendant deux jours, des heures durant, le supplice du cheval de bois à chaque jambe avec des poids de 60 livres. Claude Jodoin, un jeune marié, se plaint que le capitaine l'a forcé à travailler
16 jours de plus que les trois jours que chaque charpentier devait donner gratuitement pour la construction de deux redoutes au Sault Saint-Louis. Pendant ce temps il aurait abusé de sa femme Anne Thomas. Prétextant qu'elle était pauvre il lui aurait donné de l'argent en échange de ses faveurs. Ce qui se passa à plusieurs reprises, avoue la jeune femme, dans les fardoches le long du fleuve.
Comme en témoignent aussi des ouvriers réparant une cheminée sur le toit d'une maison. Le capitaine échoue toutefois dans sa tentative de séduction de Marie-Anne Hardy. Elle se rend au moulin du fort pour obtenir de la farine. Le meunier, qui a ordre de ne moudre que pour les soldats, reçoit l'ordre du capitaine d'en moudre pour la jeune femme. Il exige en retour d'avoir ses faveurs ce qu'elle refuse. Il l'a poursuit jusque chez elle. Son mari, Pierre Mallet, est à la maison et le capitaine abandonne. Le lendemain Mallet va chercher la farine au moulin mais le meunier, sur ordre du capitaine, refuse de lui donner.
À l'issue du procès les autorités suggèrent au capitaine Lafredière de quitter la colonie, mais devant son refus obstiné elles lui en donnent l'ordre formel. Il se rembarque pour la France à l'automne 1667. Quant à son frère Henri, resté au pays, il continue le commerce de son frère. L'année suivante sur le point de s'embarquer pour la France, il est interpellé par le marchand Charles Aubert de La Chesnaye, qui fait saisir les 350 peaux d'orignal et 1032 livres de castor, qu'il avait fait charger sur le navire du capitaine Gosse, le Saint-Antoine l'Espagnol. Il lui répond que les pelleteries appartiennent à lui et à son frère, le capitaine Lafredière, et que le gouverneur de Courcelles lui a donné l'autorisation de les rapporter en France.
Quatrième génération
Joseph Rancourt et Élisabeth-Barbe Gagnon
Joseph Rancourt
Né vers 1721
Décédé le 12 septembre 1811 à Beauceville
Occupation: cultivateur
Parents: Jean-François Rancourt et Louise Poulin
Marié le 21 novembre 1746 à Saint-Joachim
Élisabeth-Barbe Gagnon
Née vers 1719
Décédée le 08 août 1799 à Beauceville
Parents: Jean-Baptiste Gagnon et Geneviève Chamard
Enfants
Marie-Charlotte Rancourt, François Rancourt,
Joseph-François Rancourt, Jean-Baptiste Rancourt,
Marie-Geneviève Rancourt, Marie-Élisabeth Rancourt,
Marie-Louise Rancourt, Monique Rancourt
Nouvelle-Beauce, Beauceville
Suite au Traité d’Utrecht, la Paix de 30 ans s’installe de 1713 à 1744. Comme la Nouvelle-Angleterre vise à étirer ses frontières jusqu’au Saint-Laurent, les autorités de la Nouvelle-France décident d’installer une colonisation-tampon vers le sud de Québec, longeant la rivière Chaudière. La Nouvelle-Beauce naît officiellement le 30 avril 1737.
Le toponyme de Beauce rappelle la plaine agricole française du même nom; la Beauce d’ici est, quant à elle, une vallée. En 1775, souvenir du passage de Benedict Arnold qui attaquera Québec via la Chaudière…et, par crainte d’une réattaque américaine, le petit blockhaus levé en 1778 à Saint-François-de-Beauce.
En Beauce, les premières seigneuries (rectangulaires) sont une affaire de famille. Le 23 septembre 1737, le véritable promoteur régional, Joseph Fleury de la Gorgendière (1676-1755), marchand de Québec, agent de la Compagnie des Indes occidentales et gendre de l’explorateur Louis Jolliet, se voit concéder la seigneurie de la Gorgendière dite de Saint-Joseph. Ses deux gendres auront les lotissements voisins.
En effet, Thomas-Jacques Taschereau (1680-1749) possède celle de Sainte-Marie et François-Pierre Rigaud-Vaudreuil (1703-1779), celle de Saint-François-de-Beauce. En 1737, Rigaud-Vaudreuil et son beau-père ont échangé leurs concessions, officialisé en 1747. D’après une rumeur, Rigaud-Vaudreuil aurait perdu la concession soreloise, la plus belle des trois premières seigneuries de la Beauce, lors d’une beuverie dans une taverne du Vieux Québec dite du Chien d’or…Je suis un chien qui ronge. « En le rongeant je prend mon repos / Un tems viendra qui n’est pas venu Que je morderay qui maura mordu.»
Trois seigneuries de trois lieues de front sur deux de profondeur, soit 15 kilomètres de chaque côté de la Chaudière. Les toponymes parlent. À la même époque, on aura eu le temps de créer les seigneuries de Saint-Étienne (1737), précédées de celle de Jolliet (1697), et Lauzon en 1636, au nord de Sainte-Marie.
Le 24 septembre 1737, veuve la seigneuresse Thérèse de Lalande Gayon (1691-1738) reçoit le territoire de la rive ouest de la Chaudière, à la hauteur de Saint-Georges. Son mari, François Aubert de la Chesnaye, n’a jamais été seigneur. L’est sera l’affaire de Nicolas-Gabriel Aubin de l’Isle (1698-1747). En 1807 arrive Jean Georges Pozer, (1752-1848) véritable promoteur géorgien.
Le peuplement se fait très lentement. Les premiers habitants origines de la Côte de Beaupré, de l’Île d’Orléans et de la seigneurie de Lauzon. Les liens de parenté sont tricotés serrés. Les Poulin, Bolduc, Létourneau, Doyon, Roy, Vachon, Grondin, Cloutier, Lessard, Jacques…Au 1er recensement nominal de 1762, on dénombre 730 habitants. Le régime seigneurial (aboli en partie en 1854, complété en 1935) oblige les censitaires et les seigneurs à des droits et devoirs réciproques : droits de quinte, lods et ventes, droit de retrait, rente foncière, droits de banalité…
Ces huit seigneuries épousent l’allure d’un ruban de 12 milles de largeur et de 60 milles de longueur. Comme la vallée du Saint-Laurent est pleine, et que les loyalistes arrivent en Estrie, l’Acte constitutionnel de 1791 réorganise le territoire, avoisinant les seigneuries : des townships dits cantons, avec la tenure en franc et commun socage.
Carrés, les cantons avaient une superficie de 10 milles carrés (16 km carrés)…et si le long d’un cours d’eau navigable, ils avaient alors 9 par 12 milles. En général, un lot mesure 200 acres. 1/7 du canton est réservé à la Couronne, un autre 1/7 au clergé protestant. Les rangs font leur apparition. Après avoir demandé un lot par pétition au gouverneur, les lettres patentes s’obtenaient en défrichant au moins 4 acres avec cabane dessus. Naturellement, des servitudes minières et forestières sont encore d’usage. Les seuls frais du nouveau propriétaire d’un lot est celui des lettres patentes et de son enregistrement. Dans une seigneurie, l’habitant dit censitaire est un locataire.
Jouxtant la Nouvelle-Beauce, on créa, dans Dorchester, les cantons de Frampton 1806, Cranbourne 1834, Watford 1864 et Metgermette 1885. Broughton 1800 dans Mégantic. Tring 1804, Forsyth 1849, Shenley 1810, Dorset 1799, Gayhurst 1868 à l’ouest de la Chaudière et à l’est; Jersey 1829, Marlow 1850, Risborough 1896, Spalding et Ditchfield. Linière 1852 à l’est de la rivière du Loup.
Cinquième génération
Jean-Baptiste Rancourt et Marie-Madeleine Busque
Jean-Baptiste Rancourt
Né le 22 novembre 1758 Saint-Joseph de Beauce
Décédé le 23 janvier 1841 à Saint-François de Beauce
Parents: Joseph Rancourt et Élisabeth-Barbe Gagnon
Marié le 26 janvier 1784 à Saint-François de Beauce
Marie-Madeleine Busque
Née le 08 juillet 1759 à Saint-Joseph de Beauce
Décédée le 09 janvier 1849 à Saint-François de Beauce
Parents: Jean-Charles Busques et Marie-Louise Rodrigue
Enfants
Jean Rancourt, Jean-Baptiste Rancourt, Marie-Marguerite Rancourt,
Madeleine Rancourt, Anne-Catherine Rancourt, Louis Rancourt,
Charles Rancourt, Pierre Rancourt, Nymphe Rancourt
Sixième génération
Jean-Baptiste Rancourt et Marie-Anne Doyon
Jean-Baptiste Rancourt
Né le 12 novembre 1784 à Beauceville
Parents: Jean-Baptiste Rancourt et Marie-Madeleine Busque
Marié le 21 octobre 1811 à Beauceville
Marie-Anne Doyon
Née le 05 novembre 1786 Saint-Joseph-de-Beauce
Parents: François Doyon et Geneviève Gagnon
Enfants
Théotiste Rancourt, Sylvain Rancourt
Septième génération
Sylvain Rancourt et Marie-Renée Lambert dit Champagne
Sylvain Rancourt
Né vers 1825
Parents: Jean-Baptiste Rancourt et Marie-Anne Doyon
Marié le 03 juillet 1838 à Beauceville
Marie-Renée Lambert dit Champagne
Née vers 1825
Parents: Zacharie Lambert dit Champagne et Marie-Reine Bourque
Enfants
Sylvain Rancourt, François Rancourt, Pierre Rancourt
Huitième génération
François Rancourt et Marie-Elmina Boulet
François dit Francis Rancourt
Né le 20 juin 1850 à Saint-Samuel de Gayhurst (Lac-Drolet)
Décédé le 15 février 1935 à Saint-Samuel de Gayhurst (Lac-Drolet)
Occupation: cultivateur
Parents; Sylvain Rancourt et Marie-Renée Lambert
Marié le 05 février 1872 à Saint-Georges de Beauce
Marie-Elmina Boulay
dit Boulet, Boulé
Née le 15 août 1848 St-Georges de Beauce
Parents: Pierre Boulet et Henriette Desmouth
Enfants
Alvine Rancourt, Pierre Rancourt, Marie Rancourt,
Anonyme Rancourt 20 janvier 1881 – 20 janvier 1878,
Anonyme Rancourt 26 juin 1881 – 26 juin 1881,
Anonyme Rancourt 18 février 1882 – 26 janvier 1882,
Adèle Rancourt
Neuvième génération
Adèle Rancourt et Alfred Mercier
Adèle Rancourt
Née le 24 novembre 1883 à St-Samuel de Gayhurst (Lac-Drolet)
Décédée le 26 janvier 1958 à St-Samuel de Gayhurst (Lac-Drolet)
Mariée le 15 mai 1906 à St-Samuel de Gayhurst
Alfred Mercier
Né le 30 août 1881 à Saint-Sébastien
Décédé le 16 août 1955 à Saint-Samuel de Gayhurst (Lac-Drolet)
Occupation: Cultivateur
Parents: Joseph Mercier et Philomène Bédard
Parents: François Rancourt et Marie-Elmina Boulet
Enfants
Lucia Mercier, Zélia Mercier, Edouard Mercier, Arthur Mercier,
Albert Mercier, Léo Mercier, Liliane Mercier,
Théophile Mercier, Irène-Cécile Mercier, Joseph-Albert Mercier,
Lucienne Mercier, Rita Mercier, Anita Mercier, Marie-Hélène Mercier
© Alain Laprise
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