Guillaume Poulain
Prêtre, récollet
Premier missionnaire chez les Hurons de la région des Népissingues
Né en France vers 1594
Décédé à Châlons en Champagne, France en 1623
Entré chez les Récollets en 1615, il y faisait profession le 13 avril 1616. Au printemps de 1619, il s’embarquait pour la Nouvelle-France en compagnie du père Paul Huet et du frère Pacifique Duplessis.
Dès son arrivée à Québec, le père Poulain se voyait confier le poste de Trois-Rivières où il demeura jusqu’au printemps de 1622. À cette date, se joignant aux Français et aux sauvages qui se dirigeaient vers l’Ouest pour y faire la traite, il gagna la Huronie. Ce long voyage fut marqué d’un incident qui faillit lui coûter la vie. Les Iroquois attaquèrent la flottille et le père « qui était dans un canot séparé, étant descendu à terre, fut surpris avec un Français dans les bois par des Iroquois. Ce bon religieux souffrit avec toute la force et la patience les indignités et les cruautés des barbares. » Les Iroquois avaient déjà commencé à le torturer quand ils acceptèrent de l’échanger contre plusieurs des leurs, prisonniers des Français.
Cet incident ne l’empêcha cependant pas de poursuivre sa course vers l’Ouest, comme le rapporte Le Clercq : « depuis qu’il fut échappé des Iroquois, il s’était parfaitement rétabli et avait été en état de poursuivre avec les quatre canots français jusqu’aux Népissiriniens ». Il ajoutait : « que les Sauvages qu’il avait trouvés sur sa route lui avaient paru assez dociles et traitables qu’il avait baptisé depuis son départ plus de trente personnes, tant enfants que différents adultes malades à l’extrémité. »
Dès son arrivée à Québec, le père Poulain se voyait confier le poste de Trois-Rivières où il demeura jusqu’au printemps de 1622. À cette date, se joignant aux Français et aux sauvages qui se dirigeaient vers l’Ouest pour y faire la traite, il gagna la Huronie. Ce long voyage fut marqué d’un incident qui faillit lui coûter la vie. Les Iroquois attaquèrent la flottille et le père « qui était dans un canot séparé, étant descendu à terre, fut surpris avec un Français dans les bois par des Iroquois. Ce bon religieux souffrit avec toute la force et la patience les indignités et les cruautés des barbares. » Les Iroquois avaient déjà commencé à le torturer quand ils acceptèrent de l’échanger contre plusieurs des leurs, prisonniers des Français.
Cet incident ne l’empêcha cependant pas de poursuivre sa course vers l’Ouest, comme le rapporte Le Clercq : « depuis qu’il fut échappé des Iroquois, il s’était parfaitement rétabli et avait été en état de poursuivre avec les quatre canots français jusqu’aux Népissiriniens ». Il ajoutait : « que les Sauvages qu’il avait trouvés sur sa route lui avaient paru assez dociles et traitables qu’il avait baptisé depuis son départ plus de trente personnes, tant enfants que différents adultes malades à l’extrémité. »
A l’automne de cette même année, le père Poulain revint à Québec pour repasser en France et y refaire sa santé. Il ne devait pas revenir. Le 12 mars 1623, il mourut au couvent de Châlons, en Champagne.
Nous allons examiner les voyages d'un homme peu connu dans l'histoire, mais célèbre en son temps parmi les Français de la Nouvelle-France, puisqu'il dépassait en connaissances géographiques tous les explorateurs du Haut-Canada et pays circonvoisins. Il lui a manqué, pour attirer l'attention de l'Europe, le concours des journaux et des sociétés savantes.
En outre, Guillaume Poulain opérait seul, sans l'aide de personne, sans ambitionner la gloire, comme un humble coureur de bois qu'il était. Son goût pour la vie sauvage lui servait d'inspiration, il en tirait ses moyens d'existence; son tempérament, son origine européenne le disposaient à élargir d'année en année le cercle de ses courses.
La vocation qui était en lui se manifesta dès qu'il aperçut les forêts du Nouveau-Monde. Un peu comme cet enfant qui s'écriait à la vue d'un tableau : « Et moi aussi je suis peintre !» il dut se persuader qu'il possédait toutes les aptitudes de l'homme de la nature, aussi le voyons-nous se jeter à corps perdu dans les entreprises lointaines, rompant à jamais avec les coutumes de sa jeunesse, parce que ce n'était plus le milieu qui lui convenait.
Par la suite, nombre de coureurs de bois ont fait comme Guillaume Poulain, sauf que leurs découvertes ne sont rien à côté des siennes. Dès 1616, il avait traversé le Haut-Canada du nord au sud, visité la Pennsylvanie, la baie de Chesapeake jusqu'à la mer. En 1622, il parcourait le lac Supérieur. C'est à peine si l'on peut citer trois ménages à Québec entre ces deux dates.
Il est regrettable que, sous le rapport moral, l'on ne puisse admettre Étienne Brulé dans la catégorie de Jean Nicolet, Jacques Hertel, Jean et Thomas Godefroy, qui ont rempli dignement leurs carrières d'interprètes, puis sont devenus de colons sérieux. Il a fait comme d'autres que la vie sauvage a absorbés. Toutefois, ceux-là n'ont pas d'histoire tandis que notre héros a gravé son nom sur de vastes domaines et, tel qu'il est, nous devons l'accepter, sous peine de commettre une injustice en gardant le silence à son sujet.
Au mois de juillet 1615, Champlain, avec Brulé, un domestique et dix sauvages, descendait la rivière des Français, prolongeait la côte de la baie Georgienne, allant droit au sud, et débarquait, le 1er août, dans le village d'Atouacha, chez les Hurons Attignaoriantan ou tribu de l'Ours, dont le petit territoire se composait principalement de la pointe du comté de Simcoe qui s'avance au nord-ouest dans la baie Georgienne.
Quelques jours auparavant, le Père Le Caron avait mis pied à terre, non loin de là, au village de Toanché ou Toanchain, dans le fond de la baie du Tonnerre ; prenant ainsi possession du Haut-Canada, il plaçait ce pays sous le vocable de saint Joseph, nommait le port de débarquement Saint-Joseph et la future mission de ce lieu Saint-Nicolas.
Marc André Poulin marié à Madeleine Louisette Mercier
Lewiston Maine
Julien Mercier et Marie Poulin
Julien Mercier
Né 27-02- 1621
Décédé 18-10-1676
Notre-Dame de Québec
18 janvier 1654
Marie Poulin ou Poulian
Claude-Basile Poulin et Jeanne Mercier
(c) Alain Laprise 09 mars 2014
Aucun commentaire:
Publier un commentaire