Chartierville
Population: 388
Chartierville (municipalité)
Superficie - 139,13 km2.
Gentilé - Chartiervillois, Chartiervilloise
Éphémérides
Vers 1869 Arrivée des premiers colons venus de Saint-Hyacinthe.
Jean-Baptiste Chartier, prêtre
1870 Proclamation du canton d'Emberton.
1873 Fondation d'une mission catholique.
1875 Adoption de la Loi de rapatriement favorisant le retour au Canada de Canadiens qui avaient dû s'exiler pour trouver du travail aux USA ; des organisations sont alors créées pour permettre l'établissement de ces personnes dans de nouvelles concessions. Ici, il s'agit de la Société de colonisation de Saint-Hyacinthe et de Bagot fondée par l'abbé Jean-Baptiste Chartier. Un certains nombre d'entre eux s'établissent dans le canton d'Emberton.
1878 (18 janvier) Érection canonique et ouverture des registres de la paroisse de La Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste-d'Emberton; son territoire couvre une partie du canton de Ditton et le canton d'Emberton. C'est l'un des villages les plus élevés du Québec, à une altitude de 515 mètres.
1879 (1 janvier) Constitution de la municipalité du canton d'Emberton. Le bureau de poste est nommé Chartierville.
1883 Nomination du premier curé résidant.
1923 La population de la paroisse est de 975 âmes.
1937 (6 mai) Fondation de la Caisse populaire de Chartierville.
1978 La municipalité d'Emberton adopte le nom de Chartierville.
1990 La population de Chartierville est de 327 habitants.
2000 La population de Chartierville est de 380 habitants.
2005 La population de Chartierville est de 363 habitants.
Le titre de fondateur religieux de Coaticook revient au curé Jean-Baptiste Chartier, qui a laissé de très bons souvenirs dans la population, en plus d’être à l’origine de bâtiments religieux, d’écoles, de maisons et de manufactures.
Jean-Baptiste Chartier, prêtre
Il a exercé son ministère de 1868 à 1877 à Coaticook avec la création de la paroisse Saint-Edmond, mais il servait déjà les paroissiens de Compton de 1863 à 1868, pour un total de 15 années d’engagement dans la communauté.
Presbytère Saint-Edmond
Jean-Baptiste Chartier est né dans la région de Saint-Hyacinthe en 1832 d’une famille de cultivateurs. Il fut ordonné prêtre en 1856 avant un bref passage au Collège de Sherbrooke en 1862.
Son rayonnement dépassait les limites de Compton, car le curé Chartier s’occupait aussi des paroissiens de Coaticook aussi tôt qu’en 1864. Une jolie chapelle est à l’époque déjà érigée sur une élévation sur les limites de Barford et la population totale compte alors 1200 âmes.
La sollicitude du curé Chartier s’adresse d’abord à la jeunesse de la paroisse de Coaticook. Il fait l’acquisition d’un terrain et d’une maison qu’il convertit en une école sur la rue Sainte-Anne. La première institutrice était Mme Beaudry, sœur de l’abbé Beaudry.
Collège Rivier Coaticook
Tout près, un presbytère fut construit près de la chapelle, là où se trouve l’actuel presbytère de Saint-Edmond. À l’époque on dénombre un grand nombre d’activités religieuses avec 97 baptêmes, 25 sépultures et 20 mariages par année.
Dès 1870, l’école catholique ne suffit plus et le curé Chartier songe alors à l’établissement d’un couvent pour les filles. Il communique avec les religieuses de la Présentations de Saint-Hyacinthe, qu’il connaît, pour leur confier cette mission. L’actuelle Collège Rivier, qui célébrait en 2010 son 140e anniversaire de fondation, accueille ses premières élèves en 1870.
Le curé Chartier était très estimé par la population. Son esprit d’initiative et son grand désir de voir progresser la localité étaient appréciés aussi par les Anglophones et les Protestants. Toutefois, quelques-unes de ces initiatives ne sont pas toutes couronnées de succès.
Par exemple, une manufacture de moulins à laver et tordeurs, érigée sous ses soins dans la pointe formée par la rivière et la rue Saint-Jean-Baptiste, a été vendue à un mauvais acheteur à la suite de problèmes financiers. L’église et le presbytère tombèrent aussi entre les mains d’institutions financières en raison de tracas financiers.
Malgré ses problèmes, il a aussi occupé la responsabilité d’agent de colonisation pour les Cantons-de-l’Est. Il laissa d’ailleurs son nom au village de Chartierville. On dit aussi qu’il mérite la reconnaissance de beaucoup de familles qui, en revenant au Canada après le courant d’émigration vers les États-Unis, ont pu garder la langue et la foi des ancêtres.
Jean-Baptiste Chartier a quitté Coaticook en 1877 et se retira en 1897 après plusieurs années dans son patelin d’origine. Il est décédé en 1917 à l’âge de 85 ans.
Un neveu lui rend un vibrant hommage au lendemain de sa mort malgré ses embûches : «Ses entreprises à Coaticook ne furent pas en définitive un succès. Mais comme les entreprises matérielles portent rarement bonheur au prêtre, même animé des meilleures intentions, M. l’abbé Chartier ne recueillit de la sienne que des désagréments, sans compromettre toutefois sa réputation d’honnête homme et de bon prêtre resté très attentif aux besoins de son ministère spirituel.»
Côte Magnétique
Dans la région des Cantons de l'Est, près des frontières américaines, se trouve entre
La Patrie et Chartierville sur la route 257, la côte magnétique, la seule au Québec. Une côte magnétique est une route avec une pente accentuée qui a une force étrange même on dirait magnétique. Le conducteur automobile doit appuyer sur l'accélérateur pour descendre la pente vers le bas et lorsque le véhicule est, au neutre , on remonte la côte, et ce, sans même la propulsion du moteur. En fait, votre voiture réagira grâce à une force naturelle occulte!!!
Chartierville
Chartierville est une municipalité, constituée en 1870 sur une superficie de plus de 139 kilomètres carrés dans la région administrative de l’Estrie (municipalité régionale de comté du Haut-Saint-François). Chartierville se trouve près de la frontière avec les États-Unis, sur la route panoramique 257 Sud, au bord de la rivière aux Saumons, à 55 kilomètres de Sherbrooke. Elle regroupe environ 400 Chartiervilloises et Chartiervillois. D’ailleurs, c’est une des municipalités les plus hauts placés au Québec, car l’altitude moyenne des collines sur lesquelles le village est situé, est de 505 mètres.
On surnomme Chartierville: l’Eldorado des Cantons-de-l’Est, en raison de la beauté de ses paysages, de ses richesses naturelles et de sa faune sauvage, des cerfs de Virginie et des orignaux avant tout. Elle est aussi célèbre pour son phénomène optique de Côte magnétique qui attire un grand nombre de touristes.
À Chartierville, on pratique de nombreuses activités telles que les randonnées pédestres en forêt, la motoneige, la chasse et la pêche.
Les premiers colons, des Canadiens français venant des États-Unis en vertu de la Loi de rapatriement qui leur donna le droit d’obtenir des terrains, s’établissent à Chartierville vers le début des années 1870. En 1878, la paroisse est constituée canoniquement sous le nom de Saint-Jean-Baptiste. Cette année-là, on y compte 71 familles, totalisant 381 âmes. La paroisse et le village doivent leur nom à l’abbé Jean-Baptiste Chartier qui a été le premier curé de la paroisse et qui y a envoyé les premiers colons dans ces lieux.
Quant à la fameuse Côte magnétique qui a fait la renommée du village, elle constitue un phénomène tout à fait curieux : si on met son véhicule au point mort (N), on expérimentera ce phénomène naturel, c’est-à-dire qu’on verra que la voiture est attirée par des forces naturelles vers le sommet de la colline. Cependant, malgré son nom, ce phénomène n’est pas causé par des forces magnétiques ou supranaturelles, car il s’agit d’une étonnante illusion d’optique.
Attention! En faisant cette expérience, n’oubliez pas que vous vous trouvez sur une route où on se doit de respecter les règles de la sécurité routière. Il est préférable que quelqu’un surveille le trafic à ce moment.
Coordonnées de Chartierville
27, rue Saint-Jean-Baptiste,
Chartierville, Québec
Canada J0B 1K0
Téléphone : 819 656 2323
Pour accéder à la municipalité frontalière de Chartierville, on emprunte la route panoramique 257 Sud. Avant qu’elle ne soit fondée en 1870, par des colons partis de Saint-Hyacinthe, les chercheurs d’or sillonnaient déjà le territoire.
Sur une superficie de 139 km carrés, à 505 mètres d’altitude, cet «Eldorado» des Cantons-de-l’Est, un des plus élevés au Québec, fascine autant par ses paysages et son phénomène optique de la « Côte magnétique », que par ses richesses naturelles et sauvages. À la tombée du jour, dans la luminosité orangée du coucher du soleil, vous pourrez y découvrir quelques gracieux cerfs de Virginie ou d’imposants et majestueux orignaux.
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