MILAN - MARSDEN
Deuxième partie
Le chemin de fer «Grand Trunk»
Le passage du chemin de fer a joué un rôle majeure dans l'édification du village de Milan. Le village se met rapidement à grandir. Les résidants travaillent à la construction de la voie ferrée ou dans les moulins à scie.
Le passage du chemin de fer a joué un rôle majeure dans l'édification du village de Milan. Le village se met rapidement à grandir. Les résidants travaillent à la construction de la voie ferrée ou dans les moulins à scie.
En 1877, avant que le chemin de fer n'ait été construit jusqu'à Marsden (Milan), on change le nom de la l'entreprise pour celui de Compagnie de Chemin de Fer Internationale. En 1886, la Cie. l'International est acquise par la Compagnie de Chemin de Fer de l'Atlantique et du nord-ouest, laquelle est à son tour louée sous bail à la Compagnie du Pacific Canadien. Ainsi n'aît en 1877 avec la venue du chemin de fer, le village de Marsden, 23 ans après l'arrivée de Norman MacDonald.
Duncan McLeod achète un terrain à Norman MacDonald et se bâtit une maison et un magasin. Les affaires prenant de l'ampleur à cause de la construction du chemin de fer. Il agrandit sa maison, pour loger le public voyageur et fait de même pour son magasin général afin de répondre à l'affluence des familles dans le village et dans les campagnes environnantes.
Comme il n'y avait qu'un train par jour, le voyageur descendait, passait la nuit à l'hôtel McLeod et prenait le train du jour suivant pour le village voisin. Monsieur McLeod avait aussi des écuries de louage. Comme il possède aussi un commerce de bois; il achète des billots des colons-fermiers et les expédie par chemin de fer aux opérateurs de moulins à scie de la région de Sherbrooke aussi bien que vers des endroits au New Hampshire et au Vermont.
Les premières locomotives employées vers les années 1877 sur la ligne Sherbrooke-Mégantic sont bien petites comparativement aux locomotives à vapeur des années 50. Elles comprennent des wagons de "freight" (marchandises) et d'une voiture de voyageurs. Elles ont des engins à vapeur alimenté de bois.
Les premières locomotives employées vers les années 1877 sur la ligne Sherbrooke-Mégantic sont bien petites comparativement aux locomotives à vapeur des années 50. Elles comprennent des wagons de "freight" (marchandises) et d'une voiture de voyageurs. Elles ont des engins à vapeur alimenté de bois.
Parfois, elles sont incapables de remorquer les wagons au sommet des pentes entre Scotstown et Milan et l'on doit employer une locomotive supplémentaire pour emmener le train jusqu'à Milan, quelquefois Springhill. Pour retourner une locomotive, on utilise " l'Y" L'i grec" est une section de voie ferrée de la forme d'un Y renversé. Quand on détache une locomotive supplémentaire du train, on la place sur une plaque tournante, on la fait pivoter et on la renvoie à l'aide du prochain train.
Duncan contracte pour bâtir tous les ponceaux nécessaires sur la servitude entre Milan et Echo Vale, qui est d'abord le terminus jusqu'à ce que la ligne ne soit construit jusqu'à la rivière Chaudière en 1879. M. McLeod est le premier opérateur-télégraphistes du C.P.R. (Canadian Pacific Railway) à Mégantic. Il enseigne le morse, ou code des télégraphistes, à plusieurs jeunes types et l'un d'eux, D.K. MacDonald, est l'agent du chemin de fer à Milan et Springhill jusqu'à ce qu'il atteigne l'âge de la retraite.
La Gare de Milan
Duncan contracte pour bâtir tous les ponceaux nécessaires sur la servitude entre Milan et Echo Vale, qui est d'abord le terminus jusqu'à ce que la ligne ne soit construit jusqu'à la rivière Chaudière en 1879. M. McLeod est le premier opérateur-télégraphistes du C.P.R. (Canadian Pacific Railway) à Mégantic. Il enseigne le morse, ou code des télégraphistes, à plusieurs jeunes types et l'un d'eux, D.K. MacDonald, est l'agent du chemin de fer à Milan et Springhill jusqu'à ce qu'il atteigne l'âge de la retraite.
La Gare de Milan
On construit la première gare quelques pieds à l'est du passage à niveau. On dit qu'on soupçonne un agent de détournement de fonds et que le bâtiment brûle le jour précédant la venue des vérificateurs aux comptes. Les résidents ne sont pas satisfaits de l'insignifiante petite construction de la gare que la compagnie se propose de bâtir. La charpente est tout juste terminée qu'elle disparaît une nuit. La compagnie décide alors de répondre aux souhaits des villageois et érige un beau grand édifice. C'est l'une des plus jolies gare sur la ligne entre Mégantic et Farnham. Le plus haut point sur la voie du C.P.R. à l'est de Broadview, Saskatchewan, est à environ quatre milles à l'est de Milan, près de Springhill ou Nantes
CPR's Milan train station as seen from looking west at the road crossing. The final week of December 1965 saw train 202 from Montreal arriving in Milan at about noon. The consist was an unidentified F unit, a baggage car and four coaches instead of the usual single rail diesel car. Every train nut has to start with a first train photograph and this was the author's first.
Les accidents de trains
En 1908, un feu de forêt, s'étendant de l'est de Scotstown vers les fermes défrichées de St-Léon, détruit plusieurs milles carrés de forêt vierge entre le village et le mont Mégantic. Il tombe heureusement de fortes pluies qui amortissent le feu puis l'éteigne de sorte qu'il ne n'ait pas nécessaire de procéder à l'évacuation totale de la population.
Les accidents de trains
En 1908, un feu de forêt, s'étendant de l'est de Scotstown vers les fermes défrichées de St-Léon, détruit plusieurs milles carrés de forêt vierge entre le village et le mont Mégantic. Il tombe heureusement de fortes pluies qui amortissent le feu puis l'éteigne de sorte qu'il ne n'ait pas nécessaire de procéder à l'évacuation totale de la population.
En juillet 1917, Nanaan McLeod écrit à sa soeur": Le jour précédent mon arrivée, lundi, notre église a été détruite, le presbytère, la grange et la maison Montgomery sont aussi en mauvais état; des gens sont blessés sans parler de la très grande peur qui s'installe. Les récoltes subissent de lourds dommages.
En décembre 1919, il y a déraillement en face de la gare de Milan. Un train de marchandises roulant vers l'ouest se range sur la voie de service pour permettre à un train de passagers filant dans la même direction de le dépasser. Mais un mauvais aiguillage lance le train de passager sur la voie de service. Il emboutit le fourgon du train de marchandises, tuant le contrôleur Walter Booth et un passager, Johnny Buchanann de Keith, Lingwick.
En décembre 1919, il y a déraillement en face de la gare de Milan. Un train de marchandises roulant vers l'ouest se range sur la voie de service pour permettre à un train de passagers filant dans la même direction de le dépasser. Mais un mauvais aiguillage lance le train de passager sur la voie de service. Il emboutit le fourgon du train de marchandises, tuant le contrôleur Walter Booth et un passager, Johnny Buchanann de Keith, Lingwick.
Le train de passagers transporte des travailleurs chinois revenant d'Europe qui retournent dans leur pays. Un wagon fermé voisin du fourgon du train de marchandises contient du sucre en poches de 100 livres. Il en disparaît plusieurs avant l'arrivée de la police. On raconte bien des histoires de poches de sucre prises dans le wagon et cachées dans des tasseries, dans des hangars, etc. Et ce sucre volé est recueilli par quelqu'un d'autre et caché ailleurs.
Accidents mortels à Milan
Accidents mortels à Milan
Un peu plus tard un autre déraillement survient près de Whitton Crossing, en direction de Springhill, il coûte la vie à John "Cook" McLeod.
Une autre vie est prise à un individu par une locomotive. Duncan ne mentionne pas le nom de la personne. M. Beauregard, un employé cu C.P.R. perd une jambe lorsque celle-ci est coincée dans la plaque tournante en train de pivoter.
John O. MacDonald aperçoit un matin Mme McAulay qui passait devant le magasin le long de la voie ferrée, en direction de l'ouest, vers McLeod's Crossing; on apprend plus tard qu'elle a été écrasée à proximité du village par le train du matin. Elle s'était de toute évidence assise entre les rails avant d'être frappée par la locomotive.
Une autre vie est prise à un individu par une locomotive. Duncan ne mentionne pas le nom de la personne. M. Beauregard, un employé cu C.P.R. perd une jambe lorsque celle-ci est coincée dans la plaque tournante en train de pivoter.
John O. MacDonald aperçoit un matin Mme McAulay qui passait devant le magasin le long de la voie ferrée, en direction de l'ouest, vers McLeod's Crossing; on apprend plus tard qu'elle a été écrasée à proximité du village par le train du matin. Elle s'était de toute évidence assise entre les rails avant d'être frappée par la locomotive.
Arrivent les trains à vapeur et ils sont des gros consommateurs d'eau. Chaque localité a sont réservoir à eau le long de la voie ferrée. À l'avènement des locomotives à pouvoir Diésel qui ne nécessitent pas d'eau, le réservoir devient inutile et on le démolit vers 1960. Parmi les gens qui travaillent sur le chemin de fer, on compte plusieurs écossais et quelques canadiens: Émile Turcotte, Cyrille Poulin, Alfred Morin, Fernand, Pierre et Jean-Marie Bergeron, Antoine Boisvert etc.. Ils sont cheminots.
Les commerces
Il y a deux hôtels à Milan dans les premiers temps. Une, appelée "sec" ou hôtel de tempérance, propriété de Duncan McLeod et l'autre avec un bar, propriété de McIver. L'hôtel de McIver a la réputation d'être un établissement dur et bruyant. Après sa fermeture, plusieurs vagabonds dorment là et c'est probablement l'un d'eux que l'on impute sa destruction par le feu, une nuit.
Pendant la période de 1887-1889, alors que police et soldats sont à la recherche de Donald Morrison, le hors-la-loi de Mégantic, les officiers logent à l'hôtel McLeod tandis que les soldats séjournent dans celui que tient McAulay à l'époque.
En 1890, une entreprise coopérative est instituée par les "Patrons of Industry", le chapitre de Milan se désigne de "Highland Star no. 19. ( Cet organisme est apparemment de nature coopérative, les cultivateurs se regroupent pour acheter en bloc les articles de première nécessité pour la maison et le bétail, sous la responsabilité d'un gérant en charge des achats et des ventes.).
Pendant la période de 1887-1889, alors que police et soldats sont à la recherche de Donald Morrison, le hors-la-loi de Mégantic, les officiers logent à l'hôtel McLeod tandis que les soldats séjournent dans celui que tient McAulay à l'époque.
En 1890, une entreprise coopérative est instituée par les "Patrons of Industry", le chapitre de Milan se désigne de "Highland Star no. 19. ( Cet organisme est apparemment de nature coopérative, les cultivateurs se regroupent pour acheter en bloc les articles de première nécessité pour la maison et le bétail, sous la responsabilité d'un gérant en charge des achats et des ventes.).
Lors d'une assemblée de la loge Highland Star no. 19, dans les minutes, on adopte une proposition qui stipule l'acceptation de l'offre de R. McDonald de faire le feu et l'éclairage de la salle au taux de 0.10 cents par soir; la location de la salle de Milan coûte .29 cents pour la soirée.
Le 25 juin 1895, toujours dans les minutes des assemblées du Highland Star, on propose de payer à McDonald son billet de Milan à Scotstown et celui de son retour, 0.65 cents, et son dîner, 0.25 cents pour un total de 0.85 cents. Le 10 septembre 1895, on s'entend entre la Cie et le forgeron sur les prix suivants: 0.70 cents pour ferrer les chevaux avec de nouveaux fers; avec retour de fers, 0.29 cents, ses autres prix à l'avenant. Limage des fers 0.35 cents.
Donald McIver va même jusqu'a Hong-Kong avec son régiment et est fait prisonniers pour le reste du conflit quand la colonie tombe aux mains des Japonais le jour de Noël 1941. Dans les années 20-30 plusieurs garçons se joignent à l'Association des Fusiliers du Dominion du Canada. Ils s'exercent au champ de tir de Bishops Crossing, maintenant nommé Bishopton.
Le 25 juin 1895, toujours dans les minutes des assemblées du Highland Star, on propose de payer à McDonald son billet de Milan à Scotstown et celui de son retour, 0.65 cents, et son dîner, 0.25 cents pour un total de 0.85 cents. Le 10 septembre 1895, on s'entend entre la Cie et le forgeron sur les prix suivants: 0.70 cents pour ferrer les chevaux avec de nouveaux fers; avec retour de fers, 0.29 cents, ses autres prix à l'avenant. Limage des fers 0.35 cents.
Donald McIver va même jusqu'a Hong-Kong avec son régiment et est fait prisonniers pour le reste du conflit quand la colonie tombe aux mains des Japonais le jour de Noël 1941. Dans les années 20-30 plusieurs garçons se joignent à l'Association des Fusiliers du Dominion du Canada. Ils s'exercent au champ de tir de Bishops Crossing, maintenant nommé Bishopton.
Donald McIver va même jusqu'a Hong-Kong et fait prisonnier
Dès 1936, la colonie britannique de Hong Kong commence à se préparer contre une éventuelle menace posée par les troupes japonaises, l’armée impériale japonaise occupe Canton en octobre 1938, construisant la ligne de fortifications Gin Drinkers. Le territoire ne disposait cependant que d'une force armée limitée,
Hong Kong prisonniers des japonais en 1941
malgré le renfort de deux bataillons de soldats coloniaux indiens des régiments du Rajput et du Punjab et d'une milice locale, le Corps des Volontaires de la Défense de Hong Kong (Hong Kong Volunteer Defense Corps). Le 2e bataillon du régiment Royal Écossais était stationné à Hong Kong, de même que le 1er bataillon du régiment du Middlesex.
Malgré les intentions manifestement belliqueuses du Japon dans les mois précédents, le gouvernement du Royaume-Uni n'avait envoyé que peu de renforts de troupes, préférant se concentrer sur la défense de ses autres territoires asiatiques. Le Canada avait néanmoins fourni un contingent issu des corps des Winnipeg grenadiers et des Fusiliers royaux du Canada, arrivé six semaines avant l'attaque japonaise, et dont une partie n'avait pas encore d'expérience du combat.
Bataille et reddition britannique
Les Britanniques, les Canadiens, les soldats Indiens et les volontaires, soutenus par des renforts de la Royal Air Force, résistèrent 17 jours aux troupes japonaises commandée par Sakai Takashi.
Les Japonais gagnèrent la supériorité de l'air le premier jour de la bataille et les forces défensives étaient trois fois moins nombreuses que l'ennemi.
L'équipement des troupes postées dans la Gin Drinkers Line s'avéra insuffisant pour arrêter l'avance des Japonais. Les Anglais et les Indiens se retirèrent de la ligne, et par conséquent de Kowloon, sous le bombardement de l'aviation et de l'artillerie. Un combat féroce continua sur l'île de Hong Kong ; le seul réservoir dans Hong Kong fut perdu. Les Winnipeg Grenadiers défendaient le quartier stratégique de Wong Nai Chong Gap qui contrôlait le flux entre le centre-ville et les parties sud de l'île plus reculées.
Les quarante membres du comité local de la France libre, constitué en 1940 par le consul de France, participèrent à la défense parmi les unités de volontaires. La République de Chine venant d'intégrer les Alliés, il fut question que les troupes chinoises interviennent pour prêter main-forte aux Britanniques, mais la défense de Hong Kong tomba avant qu'une action ne puisse être entreprise.
À la date du 25 décembre 1941, connue sous le nom de « Noël noir » par les habitants de Hong Kong, les hauts fonctionnaires coloniaux britanniques, avec à leur tête le gouverneur de Hong Kong, Mark Aitchison Young, se rendirent au lieutenant-général Takashi et à son chef d'état-major, Tadamichi Kuribayashi, au troisième étage du Peninsula Hôtel.
Donald McIver va même jusqu'a Hong-Kong et fait prisonnier le 25 décembre 1941
Hong Kong Noël 1941
Conséquences
Au matin du 25, des soldats japonais investirent l'hôpital installé dans le St Stephen's College, et massacrèrent une soixantaine de soldats blessés, ainsi que le personnel hospitalier. On estime que 10 000 femmes ont été violées dans les premiers jours après la chute de Hong Kong. Un grand nombre de résistants réels ou supposés furent exécutés.
Hong Kong fut ensuite soumise à une administration militaire japonaise. Rensuke Isogai en devint le premier gouverneur.
Philip Snow, un historien de la période, raconte que les rations des civils furent sévèrement réduites afin de conserver la nourriture pour les soldats. Il y eut de nombreuses expulsions vers des régions de la Chine continentale qui étaient encore plus dépourvues et plus touchées par la famine et les maladies. Les expulsions visèrent la plupart des rapatriés chinois qui avaient rejoint Hong Kong quelques années plus tôt, lors de la guerre sino-japonaise.
Hong Kong noël 1941
Les prisonniers de guerre furent envoyés dans des camps de travail, situé sur le territoire de Hong Kong ou bien au Japon. Des forces de résistance chinoises, comptant notamment les réseaux du Parti communiste chinois basés dans le Guangdong, furent actives dans les Nouveaux Territoires. Ces colonnes menèrent des actions de guérilla et informèrent les forces armées britanniques jusqu'à la fin du conflit mondial, amenant les Japonais à organiser des opérations de répression et à raser plusieurs villages.
Milan et les moulins à scie
Le premier moulin à scie est construit par John D. Morrison. Il le vent ensuite à Duncan et celui-ci le garde en service jusqu'en 1940 Il y a aussi des moulins "portatifs" quelques-uns actionnés par un pouvoir d'eau. On fait un barrage dans un ruisseau ou un cours d'eau, on bâtit un moulin et on traîne les billots avec un attelage jusqu'au site de la scierie. Les frères Olson (amis de Narcisse) ont un moulin à scie et font de bonnes affaires pendant bien des années.
Vers 1920, la Compagnie Mégantic Manufacturing de Philibert Cliche loue du terrain à la famille Rory MacDonald et construit un moulin a scie avec étang chauffé à l'ouest du village. Il produit principalement des traverses pour chemin de fer. Il vend à Fidèle-Aimé et Léonard Beaudoin de St-Léon qui à leur tour le vende à Roger Beaudoin. C'est à ce moulin à scie là qu'ira mourir Antoine Boisvert.
Drave
Vers 1920, la Compagnie Mégantic Manufacturing de Philibert Cliche loue du terrain à la famille Rory MacDonald et construit un moulin a scie avec étang chauffé à l'ouest du village. Il produit principalement des traverses pour chemin de fer. Il vend à Fidèle-Aimé et Léonard Beaudoin de St-Léon qui à leur tour le vende à Roger Beaudoin. C'est à ce moulin à scie là qu'ira mourir Antoine Boisvert.
Drave
Dans les années 25-30, la grande dépression, le prix du bois de pulpe atteint $31.00 la corde et du jour au lendemain, il tombe à $8.00. Les frères Arthur et Canut Olson qui sont commerçants de bois et possèdent beaucoup de cordes de bois, essuient de lourdes pertes.
Le Matheson Silver Fox Ranch Inc.
Le Matheson Silver Fox Ranch Inc.
Une entreprise connaît beaucoup de succès à Milan c'est le Matheson Silver Fox Ranch Inc. C'est la plus grande ferme d'élevage de renards argentés de la province de Québec et l'une des plus grandes au Canada. Aux alentours de 1920, James Matheson achète un couple de renards argentés pour faire de l'élevage. L'expansion de ce commerce se fait en 1928-29 jusqu'a ce qu'il atteigne 1000 bêtes. On considère Bernard Matheson comme l'un des hommes les plus "connaissants" dans l'industrie du renard argenté au Canada.
Les premiers arrivants canadiens-français et leurs occupations
Le premier canadien français à vivre à Milan est J.B. Ouellette. Il travaille pour le C.P.R. Louis St-Pierre arrive autour de 1909-1910. Il construit une crémerie puis revend la crémerie à Normand MacDonald en 1920-21.
La famille Poulin arrive vers 1911, Cyrille travaille pour le chemin de fer et achète en 1924 le commerce de Damase Breton.
En 1926, lorsque John D. Morrison démissionne comme maître de poste, la fille aînée de Cyrille Poulin, Imelda est nommée maîtresse de poste et elle y reste jusqu'en 1946. Sa soeur Lucienne lui succède et remplira le rôle jusqu'en 1972. Émile Turcotte dit "Ti-Rouge" déménage de St-Léon à Milan en 1915. Il sera plus tard le contre-maître de mon père et de mes oncles.
Adélard Roberge est forgeron et exerce son métier pendant plusieurs années tout en faisant de la prospection d'or dans la région; il y aura aussi comme forgerons: Angus McDonald et Albert Bolduc. Éphrem Jacques arrive dans les années 20. Il achète la maison de Morrison et ouvre un salon de barbier et une petite épicerie. Ce lieu est pendant les années de dépression, le rendez-vous favori des joueurs de cartes et d'échecs. Il vendra sa propriété plus tard à l'Église Catholique. Romaine.
Éphrem Benoit a une boucherie ainsi que Frank Langlois. Les voitures des bouchers itinérants leur font abandonner les affaires.
On installe une première ligne téléphonique qui vient de Stornoway. Le central est situé au magasin Murry. On interrompt le service après quelques mois seulement. La Cie. de St-Léon Téléphone a une ligne dans le village dans les années 20 et il y a une demie-douzaine d'abonnés. Le service laisse a désirer, une hausse soudaine des tarifs en signe la mort dans la localité.
Estrie renard argenté
La Compagnie Canadian Téléphone de Cookshire, amène le téléphone à Milan à partir de Scots, au début des années 30. La Compagnie Eastern Township téléphone de Sherbrooke prend la relève et est a son tour relayé par la Cie de téléphone Bell du Canada en 1951 et le système de cadran arrive en 1964.
Les taxes
Les taxes
Dans les années 1910-1930, je n'ai pas de reçus pour vous dire à combien se chiffrent les montants de la taxe municipale et scolaire; par contre, Adélard St-Laurent (grand-père maternel de Roméo Couture) vit à Winslow sud. Son compte de taxe scolaire est de $00.25 dans la piastre en 1909 et la facture s'élève à $10.63.
En 1914, la taxe monte à 80ct sur un terrain évalué à $1,200.00 En 1917, la cotisation est à 100 dans la $, ce qui veut dire que ca lui coûte $12.00. Il doit aussi payer $1.00 pour ses 2 enfants. En 1818, on évalue sa propriété à $1100.00 toujours à 100 dans la $ plus 0.50 par enfants, le compte fait $12.50.
En 1920, on augmente à 1.25 dans la piastre + 3 enfants à 0.50 cents. Les années suivantes le "millins" baisse et il reprend des forces en 1929. C'est le cure Tétrault qui signe les reçus dans les années 29-30. En 1930, le "millins" est fixé à 1.40 dans la $.
La taxe municipale de 1914 est de 40ct (millins) dans la $, la terre est évaluée à $1,200. Le compte est de $4.80. En 1930, sur une propriété évaluée à $1,700 le montant de la taxe s'élève à $51.00 et le reçu est signé par Albert Tétrault curé.
Milan taxes municipales
En 1920, on augmente à 1.25 dans la piastre + 3 enfants à 0.50 cents. Les années suivantes le "millins" baisse et il reprend des forces en 1929. C'est le cure Tétrault qui signe les reçus dans les années 29-30. En 1930, le "millins" est fixé à 1.40 dans la $.
La taxe municipale de 1914 est de 40ct (millins) dans la $, la terre est évaluée à $1,200. Le compte est de $4.80. En 1930, sur une propriété évaluée à $1,700 le montant de la taxe s'élève à $51.00 et le reçu est signé par Albert Tétrault curé.
Milan taxes municipales
Ce n'est qu'à partir de 1948 qu'il commence à payer des taxes à Milan. Le secrétaire de la municipalité D.A. Nickolson, lui envoie un compte au montant de $10.03. Le taux est à 2% et l'évaluation du lot $500.00, il doit payer .03 cents d'intérêt et les intérêts sont à 5%. En 1951, le taux est à 1.5% en 1952, 1.65% et en 1953 il est rendu à 1.65% et c'est Adélard St-Laurent qui est secrétaire de la municipalité.
Souvent dans ces temps de pauvreté, les colons ne peuvent payer leurs taxes, ce qui fait qu'on accumule les arrérages et ça n'en finit plus. Il faut dire que le "millins" par dollar est élevé comparé à ce que gagnent les défricheurs.
En 1927, une tondeuse à mouton coûte à Adélard St-Laurent $28.75. Il achète des graines de semence pour la somme de $14.14. En 1938, il a un reçu fait par Alex M. MacDonald au montant de &36.00 pour son loyer. La Presse, quotidien et hebdomadaire le plus fort tirage de tous les journaux du Canada, coûte $1.50 par année en 1928.
Il fait affaires avec la Compagnie Révillon Frères (Trading Company Limited) en 1918; il vend des fourrures: renard rouge, bêtes puantes, belettes, hermines, rats et 1 chat maison pour une valeur de $52.50. Dans son catalogue de la Pharmacie Vétérinaire de 1916 du docteur Grignon de Saint-Adèle, nous trouvons le nom et le prix des médicaments pour les animaux. Nous y retrouvons aussi des huiles pour toutes sortes d'utilités de "graisser les souliers" à "parfumer les pièges destinés aux visons" etc...
Collecte de fourrure de renards
La vie religieuse
Il vient à Milan un fin de semaine par deux mois. Il arrive le samedi après-midi, rend visite aux familles, confesse les pécheurs et distribue conseils et encouragements Pendant 6 ans, le curé loge chez Louis St-Pierre et c'est dans cette maison qu'est célébrée la messe le dimanche matin. En 1917, il est remplacé par Raoul Dubé.
La messe est alors dite dans l'école anglaise du village
De 1911 à 1930, la future paroisse est connue sous le vocable de St-Joseph de Milan. Au début des années 20, c'est le curé Alphonse Roy qui est curé de Springhill et c'est lui qui vient desservir Milan une fois par mois. Lorsqu'il fait beau, il marche jusqu'à Springhill en empruntant la voie ferrée. En 1921, le curé Edmond Lacombe prend la cure de Springhill. Il n'est pas un vrai curé; en effet, un jeune prêtre en visite chez ses parents, réalise que le curé Lacombe escamote des gestes liturgiques durant la messe et qu'il ne récite jamais son bréviaire.
De 1911 à 1930, la future paroisse est connue sous le vocable de St-Joseph de Milan. Au début des années 20, c'est le curé Alphonse Roy qui est curé de Springhill et c'est lui qui vient desservir Milan une fois par mois. Lorsqu'il fait beau, il marche jusqu'à Springhill en empruntant la voie ferrée. En 1921, le curé Edmond Lacombe prend la cure de Springhill. Il n'est pas un vrai curé; en effet, un jeune prêtre en visite chez ses parents, réalise que le curé Lacombe escamote des gestes liturgiques durant la messe et qu'il ne récite jamais son bréviaire.
Il confie ses doutes à un curé d'une paroisse voisine et à l'évêque. On fait enquête. Le curé réalise la situation et il s'enfuit. Il finira par avouer qu'il ne n'a jamais été prêtre. Il est un imposteur. Il voulait perpétuer la vocation de son frère-prêtre mort au combat à la première guerre mondiale. On s'organise pour étouffer cette histoire.
En 1924, on construit la première école française. Cet édifice sert aussi au service religieux. On construit aussi une école primaire dans Victoria, près de la traverse vers le Dell et une autre petite école "école de rang" le long du prolongement de la route de la "Yard"
1930-1940
Quand les automobiles font leur apparition dans les années 30, les marchands commandent leur essence par baril de 45 gallons. Un dépôt d'essence est installé à Scotstown par Impérial Oil Ltée. La livraison à Milan se fait dans un wagon-citerne tiré par des chevaux. Charles Bennett est l'agent. McLeod et Louis St-Pierre ont les premières pompes à essence.
Le premier modèle pompe l'essence dans une jauge d'un gallon; on le verse ensuite au moyen d'un entonnoir dans le réservoir à essence de l'auto. Arrive alors une pompe à main qui met jusqu'à 5 gallons, plus tard encore, avec le compartiment vitré, on peut pomper 10 gallons d'un coup et ensuite arrivent les pompes électriques.
Lors de la dépression dans les années 30, le gouvernement ouvre à la colonisation les terres à l'est de la "Yard" (aujourd'hui, rang St-Louis) et déménagent 5 ou 6 familles sur les lots à bois. On trace la route du rang et on l'ouvre à la circulation. Il y a parmi les premières familles canadiennes-françaises
Lors de la dépression dans les années 30, le gouvernement ouvre à la colonisation les terres à l'est de la "Yard" (aujourd'hui, rang St-Louis) et déménagent 5 ou 6 familles sur les lots à bois. On trace la route du rang et on l'ouvre à la circulation. Il y a parmi les premières familles canadiennes-françaises
à coloniser cette section, celles d'Antonio Lapierre, d'Edward Bergeron, d'Edmond Roberge, de Joseph Maheu, d'Odilon Grenier et de Joseph Du
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Hong_Kong
http://www.munmilan.qc.ca/indexFr.asp?numero=15
http://www.munmilan.qc.ca/indexFr.asp?numero=15
http://pages.videotron.com/dianebc/histoire/marsdensuite.htm
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