mardi 21 juillet 2015

Saint-Samuel-de-Gayhurst - Lac-Drolet - Nos ancêtres Laprise - Mercier - Trépanier - Première partie

Lac Drolet anciennement
(Saint-Samuel de Gayhurst)


Première partie
 
Situé près de Lac-Mégantic, en Estrie, Cantons de l’est, Québec, Canada

Si les frères Jean Drolet et Godefroy Drolet fondent la municipalité en 1851, elle n’est constituée qu’en 1885. Érigée dès 1898, l’église Saint-Samuel fait encore l’orgueil des Drolettois. Bâtie avec du granit brut, tiré de la carrière de Saint-Sébastien, on l’a citée monument historique.


C’est aussi le cas de l’ancien presbytère de style néo-classique, aujourd’hui converti en
résidence privée, et du vieux couvent des années 1906, qui abrite la salle communautaire et le centre de la petite enfance. Les amateurs de plein air peuvent emprunter le sentier du mont Morne. À son sommet, une tour d’observation.  À proximité, dans une ancienne carrière, perchée à 640 mètres d’altitude sur le mont St-Sébastien, se dresse la Maison du Granit, centre d’interprétation du granit.

Située aux confins de l'Estrie et à la frontière de la Beauce, la municipalité du Lac-Drolet se niche sur un territoire montagneux caractéristique de la chaîne des Appalaches. On y accède par les routes 204 et 263 dans la MRC du Granit. L'origine de son appellation tient, d'une part, au fait que les premiers habitants avaient pour patronyme Drolet. Les Droletois habitent un coin de pays qui constitue un centre de villégiature pittoresque de la région estrienne.


Le lac Drolet a été découvert par les frères Jean et Godefroy Drolet vers les années 1851 et 1853. D'abord érigée sous la dénomination de municipalité de Saint-Samuel de Gayhurst en 1885, cette entité municipale allait adopter, en 1968, le nom de Lac-Drolet en mémoire des deux découvreurs.
Lac-Drolet, l’intérieur de l’église Saint-Samuel

La municipalité du Lac-Drolet a son centre municipal depuis 1990, où l'on y retrouve l'Hôtel de ville, un centre communautaire ainsi qu'une bibliothèque affiliée. Les propriétaires des nouvelles résidences construites dans le périmètre urbain de la municipalité sont éligibles au programme de revitalisation qui leur permet de toucher un montant équivalent à 2,5 fois le montant de la taxe foncière.

En 2003 et 2004 d'importants travaux ont été réalisés à notre réseau d'eau potable afin de parer aux sécheresses et d'assurer à nos citoyens une eau d'excellente qualité et en quantité suffisante et ce, pour plusieurs années à venir.

En 2003 également, la municipalité s'est dotée d'un lit de séchage qui permet, par un procédé écologique, de disposer des eaux usées qui se sont accumulées au fil des années dans des étangs. 
Saint-Samuel de Gayhurst
 
Dès 1886, le service postal se rend à Saint-Samuel une fois par semaine. Peu après, les colons obtiennent leur bureau de poste au village, qui se nomme Saint-Samuel de Gayhurst.

D'année en année, le service s'améliore si bien qu'en 1891, le courrier est quotidien et en 1901, il arrive deux fois par jour. Joseph Mercier ainsi que son frère furent postillons durant les quelques années au début du service postal.



Musée des insectes l'Argus Bleu
 
Le Musée des insectes l’Argus bleu est peut-être l’un des musées les plus originaux et intéressants des musées méconnus québécois. Ce musée est situé en Estrie, aux frontières de la Beauce.
 
Ce musée conserve plus de 1 600 espèces d'insectes naturalisés provenant de dizaines de pays du monde. Parmi les spécimens du musée, on retrouve des mantes religieuses, des sauterelles, des papillons, des tarentules, des cigales, des libellules, des guêpes, des criquets, des fulgores et un grand nombre d'autres espèces.
 
Le musée a ouvert ses portes en 2006, mais son fondateur et propriétaire, un homme passionné des insectes, rêvait de ce musée depuis l’enfance.


Les premiers colons qui arrivèrent en Nouvelle-France trouvèrent un pays tout nouveau, dans lequel il y avait tout à faire. Devant par nécessité se suffire à eux-mêmes, ils Si improvisèrent donc laboureur s, maçons, meuniers, boulangers, cordonniers, etc.


Cependant, le nombre de colons croissant de jour en jour, les corps de métiers commencèrent peu à peu à être représenté s chez nous. Il arriva de France des boulangers, des plâtriers, des barbiers, et même des passementiers et boutonniers. Christophe
Drolet fut précisément un des premiers passementiers et boutonniers à venir au Canada.
Né à Paris, Christophe Drolet y avait épousé une parisienne, Jeanne Le Vasseur. Attiré sans doute par les émigrations de la famille Le Vasseur au Canada, il y vint lui aussi avec l'intention d’y faire rapidement fortune, puis de rentrer en France. Il lais sa donc à Paris sa femme, Jeanne LeVasseur.


Toutefois, la solitude commença bientôt à lui peser. Il emprunta donc de la Fabrique de Québec la somme de trois cents livres pour payer le voyage de sa femme, et le 13 août 1654 il faisait baptiser à Québec un fils, Pierre.


Mais demandons-nous en quoi consistait exactement le métier de Christophe Drolet. Comme leur nom l'indique, les passementiers et boutonniers étaient spécialisés dans la fabrication des passements (broderies) et des boutons. Comme tels, ils confectionnaient donc des dentelles d'or et d'argent, de soie et de fil, au fuseau ou à la main, les bourses, les ceintures, les cordons, les bracelets, les guipures, les guirlandes et les nœuds. Quant aux boutons, ils étaient d'archal (cuivre jaune), de laiton et de coivre neuf et vieux. Les passementiers et boutonniers fabriquaient enfin « les dés à darnes pour coudre».


Après quelques années passées au Canada, Christophe Drolet et sa femme rentrèrent en France. Pourquoi laissèrent-ils leur fils Pierre Drolet au Canada? Toutes les hypothèses sont permises. Ce qui est certain en tout cas el est qui en restant ici, Pierre Drolet as saurait la continuité du nom.


Lac-Drolet
Les premiers colons


Voilà que vers 1870 arrivent les premiers colons. On compte parmi ceux-ci: Louis Cadi, Jérôme Bélanger, François Roy, jean et François Aube et David Morin. Ces colons venaient de St-Romain et de St-Sébastien, où la colonisation était plus avancée. Ils reculèrent la frontière jusqu’au village.
 
On raconte que M. David Morin pendant le premier hiver allait chercher sa farine à St-Romain, à pied, avec une poche à demi remplie sur son dos. La seconde année, il avait pris la précaution de semer du sarrasin mais il fallait encore aller le faire moudre. Plus tard, il se fabriqua une petite voiture qui, tirée par un cheval, lui procurait un luxe assez rudimentaire pour accomplir son voyage d’approvisionnement au village natal.
 
D’autres colons anglais avaient élu domicile dans le rang 10. Quelques écossais avaient pris possession d’un lopin de terre dans Chaltôt (6 et 7ième rang) et s’assuraient par les produits de celui-ci d’une précaire subsistance.
 
Peu à peu, de nouveaux colons vinrent s’établir. La station de St-Samuel, le 9ième rang et les Duquette, Coulombe, Cameron et O’Hara. On nomma cette région du toponyme de "Whitton Nord", jusqu’à la fondation de la paroisse de Ste-Cécile, en 1882.
 
En 1905, le 9ième rang comptait les Fortier, Roy, Mercier, Côté, Loubier, Carrière, Duquette, Coulombe, Cameron et O’Hara. Les Roy devinrent si nombreux qu’ils peuplèrent aussi les autres régions. En été, il accumulait son foin en petite veillotte dont la vente au printemps lui procurait un léger revenu.
Maison d’Olivier Dostie
 
Dans le 10ième rang, les anglais avaient les noms de Chilvers, Chesem, Dofey, Miler, Morrisson, O’Hara, Madison, Thivierge et Vachon. Dans la Chaltôt demeuraient les Écossais: Athène, Skive, De Vlinn, Jeysaw et quelques autres.
 
Organisation religieuse
 
La fondation religieuse est antérieure à la fondation civile. Les renseignements suivants ont été puisés dans les procès-verbaux des assemblées.
 
Les premiers colons arrivèrent vers 1870. En 1879, ils étaient 54. Ces ancêtres étaient de bons chrétiens. Voici la requête adressée à Mgr Antoine Racine, évêque de Sherbrooke, le 29 août 1879.
 
Les francs-tenanciers dans le canton de Whitton désirent une mission régulière et s’engagent à construire une maison convenable pour la célébration des saints mystères. La permission est accordée. Monsieur le curé Brassard, alors curé de St-Romain, est chargé de choisir le site de cette maison. La première messe fut dite dans la maison de David Morin. II fut décidé que la paroisse porterait le nom de Ste-Cécile en l’honneur de Mme Cécile Morin qui se nommait ainsi.
 
28 septembre 1882


Requête adressée par le curé Brassard pour l’érection d’une chapelle. Les travaux commencés en septembre se terminèrent au printemps. 1883 le 06 mai Bénédiction de la chapelle par M. le curé Dufresne, de St-Romain. La première messe se célébrait le lendemain. Puis il y eut érection du chemin de la croix, en octobre et la bénédiction du cimetière par le même desservant.  
Historique écuminique
 
26 janvier 1886


Bénédiction d’une cloche. Elle reçut le nom de Marie Cécile Antoine Philémon. Son poids était de 406 livres. La collecte en cette circonstance a rapporté $110.00. L’acte fut signé par plusieurs parrains et marraines chez M. David Morin, premier colon de cette mission.
Lac-Drolet maison d’Alfred Mercier et Adèle Rancourt


1888: 18 octobre


Décret de l’érection de la mission sous le vocable de Sainte Cécile, fête le 22 novembre, comprenant les rangs de 1 à 9.


1889: 24 février


M. le curé Cousineau de Ste-Agnès est chargé par Mgr de voir à la construction d’une sacristie, d’une cuisine pour le presbytère, d’une grange et de l’achèvement de l’intérieur du presbytère.


1889: 4 mars


Requête des habitants pour l’élection des syndics. La permission est accordée le 20 mars.


1889: 7 avril


Élection de 5 syndics: Messieurs Ferdinand Duquet, Pierre Audet, Laurent Goulet, Thomas Fortier, Louis Goulet, tous cultivateurs.


1889: 29 juin


Première séance des syndics pour déterminer les constructions et les réparations, et aussi la répartition attribuée aux francs-tenanciers pour une dette totale de $2,203.63.
rue Lacroix en hiver


1889: 10 septembre


II y avait 120 propriétaires inscrits au registre paroissial.


1890: 23 mai


Érection de la paroisse: M. l’abbé Bernier, desservant, devient le premier curé.


1891: 5 février


Avec l’érection canonique de la paroisse, il convient que s’établisse un banc de marguilliers.


1891: 22 février


Messieurs David Morin, Paul Rouleau, et Michel Roy sont élus. M. Pierre Rosa remplacera M. David Morin sortant de charge.


1893: 7 septembre


M. le curé Gaulin recevait sa nomination comme curé. II entra en charge le 1er dimanche d’octobre.


1898:14 mars


Mgr Paul Larocque permet la construction de l’église. La sacristie actuelle fut la première chapelle.


1900: 8 février


Érection du chemin de la croix dans l’église par le curé Bernier.


1901: 2 octobre


Bénédiction de l’église par Mgr Larocque. Le sermon fut donné par l’abbé Brassard, curé à


Voir suite en deuxième partie


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