mardi 21 juillet 2015

Saint-Samuel-de-Gayhurst - Lac-Drolet - Nos ancêtres Laprise - Mercier - Trépanier - Première partie



Lac Drolet anciennement
(Saint-Samuel de Gayhurst)


Deuxième partie


Weedon et premier missionnaire de la paroisse. Mgr adressa des félicitations à M. le curé, aux syndics et aux paroissiens pour le bon esprit et l’union qui avaient toujours régné dans la paroisse. Cette bonne entente existe encore de nos jours.
Lac-Drolet Claude Grenier photographe2


1913: 16 janvier


M. le curé Dodier reçoit sa nomination pour Ste-Cécile. II prit possession de son poste le 2 février.


1914:


Permission est accordée de construire un presbytère en pierre Cette maison est une des plus belles du diocèse, servant au logement des curés.


1915: 8 décembre


Vente du vieux presbytère pour $400.00  à Joseph Belleau. Cette résidence cléricale est aujourd’hui la propriété de M. Léandre Boulanger.


1919:17 août


Dans une assemblée de fabrique, il est proposé par M. Augustin Roy, secondé par M. Cyrille Lessard, que la fabrique paie $0.90 par jour au sacristain, salaire peu élevé pour le travail d’alors. En 1932, il fut de $1,25.
Lac-DroletLac-Drolet terrain


1931: 5 janvier


Mort de M. le curé Dodier remplacé par M. l’abbé Ernest Turgeon.


1931:


Électricité à l’église et au presbytère.


1935:10 juillet


Un bazar a rapporté la somme de $1,250.00, somme remarquable pour ce temps.


Abbé Joseph Marie Vital Dodier
 
ll fallait aux nouveaux colons un courage plus qu'ordinaire pour franchir les distances de ralliement sans chemin, à travers une épaisse forêt dans un pays de montagnes et de rivières à traverser. Le chemin le plus probable que nos ancêtres ont emprunté pour se rendre ici vers les années 1880 est à partir de Lambton où toutes les commodités du temps y sont présentes. Ils empruntent le chemin de St Sébastien et de Lac-Drolet, arrivés à la rivière nos hommes devaient traverser à pied ou en berge.
C:\Users\Alain1\Pictures\Enfant en prière.jpgEnfant qui prie
 
Les premiers colons, étant donné qu'ils devaient contourner les terres du comté d'Odet d'Orsennens pour se rendre sur leurs lots à Spalding, ont appelé la grande côte « les côtes d'Orsennens ». Donc ils ont probablement suivi le même chemin que les colons de Risborough car la colonisation s'est faite en même temps, soit de la pointe ronde au rang 7 de Risborough jusqu’aux rangs 3 et 4 et ainsi que le rang 5 et 6. Plus tard, ils ont fait un chemin en longeant les terres soit en ligne droite vers la rivière.
 
Le gouvernement lorsqu'il donnait des lots en concession. Exigeait la somme de 10$ dans notre région et tous les lots du canton devaient être cadastrés avant J'obtention de ses droits de propriété. Ce qui fut terminé par les arpenteurs et enregistré au mois de février 1897. Et c'est à partir de cette date que les concessionnaires ont pu faire la demande à Québec. Ils devaient avoir respecté aussi les autres conditions: soit d'avoir défriché 4 acres de terre et avoir construit leur demeure. Par la suite, ils ont reçu leur lettre patente qu'ils ont faite
Enregistré.
Premiers arrivants
 
Il y a des gens qui sont venus vivre dans ce canton et qui n'ont jamais eu de droit de propriété, découragement ou pauvreté a fait partir bien des familles. Des terres de roches difficiles  à cultiver, ne pouvaient fournir la nourriture nécessaire à ces familles.


De ce fait une liste de gens qui ont belle et bien vécu à Spaulding et qui étaient là avant l'érection de la paroisse soit 1901 mais que je n'ai pas nécessairement localisé où ils ont érigé leur demeure. (Grâce à des signatures de document officiel, l'année du document)
Joé Marry et Marie-Louise 
  Rivière Chaudière
Rivière Chaudière


Vers 1858, vivait dans un camp de la rivière Chaudière une d'Amérindien probablement d'origine Abénakise. Joé Marry était un exeIlent chasseur, trappeur et pêcheur.
 
Pour les voyageurs qui voulaient franchir la rivière, Joé aidait ces personnes à traverser. Marie-Louise s'occupait beaucoup du soin des malades, ainsi que les sœurs Malthide et Clothide. Dans leur cabane, il n’avait aucune chaise, on s'assoyait par terre pour manger comme pour travailler. Ces quatre indiens venaient de la région de St-Georges de Beauce.
 
Vers 1879. Clothide se rendait à la chasse à Holeb Maine, le long des lignes américaines, elle fut tuée d'une balle. Trois ans plus tard MathiIde traversait les bois se dirigeant vers Lambton pour s'approvisionner d'aliments que les indiens appelaient «des vivres» en échangeant le produit de leur chasse.
 
Le froid était intense et une forte tempête s'éleva
 
On trouva quelques jours plus tard la malheureuse mortellement gelée dans le bois, au début du rang 7 de St-Samuel. Joé Marry un jour se rendant à Lac-Mégantic et fut victime d'un accident. Il tomba en bas du balcon de l'hôtel du Lac et s'ouvrit le ventre. M. Philias Robert qui était le transporta chez-lui pour lui prodiguer les premiers soins.  M. Robert demeurait près de la Rivière Chaudière. Joé Marry expira quelques temps plus tard soit le 23 avril 1889 (certificat de décès 80 ans).


Après la mort de son frère Joé, Marie-Louise demeura la seule survivante de cette famille indienne.  Le curé Deschênes entreprit de faire une corvée pour lui construire une maison du côté de St-Samuel à l'endroit où se trouve aujourd'hui Monsieur Lessard au chemin de la rivière. Elle décède le 24 août 1902 âgée d'environ 100 ans.

Maison rené Robert Lac-Drolet
 
Maison historique René Robert au Lac-Drolet, lieu patrimonial


La maison René-Robert, citée monument historique, est un ancien presbytère construit en 1887. Cette demeure en bois, d'un étage et demi et de plan rectangulaire, est coiffée d'un toit à deux versants droits inégaux percé de lucarnes. Une galerie protégée par le prolongement de la toiture est implantée en façade. Le bâtiment comprend également un porche vitré sur la façade latérale gauche et un appentis à l'arrière. La maison René-Robert est située légèrement en retrait de la voie publique, dans le noyau villageois de Lac-Drolet.


Valeur patrimoniale


La valeur patrimoniale de la maison René-Robert repose sur son intérêt historique. La maison est l'un des rares témoins des débuts de Lac-Drolet. Les frères Jean et Godefroy Drolet, premiers colons du canton de Gayhurst, s'installent à proximité d'un plan d'eau. Celui-ci va être appelé lac Drolet au commencement des années 1850. Trente ans plus tard, en 1882, l'endroit est assez peuplé et une chapelle y est érigée. La maison René-Robert est construite pour servir de presbytère à la paroisse catholique.


Le nom de Saint-Samuel lui est donné pour honorer l'abbé Samuel Garon qui dessert les colons de l'endroit. Les matériaux de construction du presbytère sont offerts par les paroissiens. Ils élèvent le bâtiment par corvée en septembre 1887. La paroisse Saint-Samuel-de-Gayhurst est érigée canoniquement et civilement en 1907. À la suite de la construction d'un nouveau presbytère en 1912, la maison curiale est convertie en résidence privée. En 1968, Saint-Samuel-de-Gayhurst adopte le nom de Lac-Drolet en hommage aux premiers colons du canton.


La valeur patrimoniale de la maison René-Robert repose en outre sur son intérêt architectural. La demeure évoque la transition entre l'architecture traditionnelle québécoise et les nouveaux modèles d'inspiration étasunienne. Ceux-ci font leur apparition au tournant du XXe siècle.
C:\Users\Alain1\Pictures\Lac-Drolet carte géographique.jpg
La composition symétrique de sa façade, le toit à deux versants droits de pente moyenne, le porche vitré de la façade latérale gauche, le retour de l'avant-toit et les planches cornières sont des caractéristiques de la maison néoclassique québécoise. Par ailleurs, la maison René-Robert présente également des éléments semblables aux premiers bungalows étasuniennes, dont la galerie s'insérant sous le versant avant du toit en façade et les piliers doubles et triples sur embases massives, qui soutiennent le toit de cette galerie.


Éléments clés de cette maison


Les éléments clés de la maison René-Robert liés à son intérêt architectural comprennent, notamment :
- le volume, dont le plan rectangulaire avec un appentis à l'arrière, l'élévation d'un étage et demi, le solage peu apparent;
- les matériaux, dont le parement en planche à clins, la couverture en tôle à la canadienne, le bois des éléments architecturaux (ouvertures, saillies, ornementation);
- les caractéristiques liées à la maison néoclassique québécoise, dont la composition symétrique de la façade à cinq travées avec portail central, la symétrie des façades latérales, les fenêtres à battants à grands carreaux, la toiture à deux versants droits de pente moyenne, le retour de l'avant-toit sur le versant arrière, les planches cornières;
- les caractéristiques liées aux premiers bungalows étasuniens, dont la galerie en façade, les piliers doubles et triples sur embases massives, la grande lucarne pignon ouvrant sur le petit balcon, le solage peu apparent et caché en façade par le treillis sous la galerie;
- les ouvertures, dont la porte sans vitrage avec baies latérales, les fenêtres à deux battants à six grands carreaux, les lucarnes à pignon avec fenêtres à quatre carreaux, la porte vitrée de l'étage en façade, le porche vitré de l'entrée latérale;
- l'ornementation sobre, dont les chambranles de facture simple, le garde-corps à balustres carrés de la galerie, le garde-corps du balcon, les consoles décoratives le long des rampants du toit aux pignons.


Lac-Drolet a séduit Louis Morrissette et la petite séduction
C:\Users\Alain1\Pictures\Lac-Drolet Louis Morrissette et la petite séduction.jpg
Lac-Drolet séduit Louis Morissette.


Cette semaine, La petite séduction vous transporte aux limites des Cantons-de-l'Est. Fondé en 1851 par les frères Jean et Godefroy Drolet, ce village de 1100 habitants collé sur la Beauce est reconnu mondialement pour sa production de granite. Ses montagnes et son lac grandiose en font un endroit de choix pour s'emplir la tête de nature.


Pour séduire Louis Morissette, les gens de Lac-Drolet ont organisé un parcours gourmand et savoureux, avant de se rendre pratiquer l'un des sports préférés de Louis aux plus hauts sommets de la région. Une visite au garage du coin lui fait ensuite revivre une multitude de souvenirs, et nous découvrons alors les talents cachés de l'artiste! Le village a aussi organisé une course surprenante pour un invité compétitif. Les gens de Lac-Drolet rendent finalement un dernier hommage à Louis Morissette.


Concept


Dany Turcotte prend la route avec un invité et lui fait découvrir un coin de pays. Au village, tous se sont mobilisés afin de faire de ce passage un événement inoubliable. Il faut voir les villageois déployer toute leur créativité et mettre en branle d'incroyables stratégies afin de charmer l'invité. Rien n'est négligé et tout converge vers le même but : réussir leur séduction. Soyez les témoins privilégiés de ces rencontres exceptionnelles.


Au-delà des attraits touristiques, La petite séduction montre le coeur immense de ces gens qui font la richesse et la beauté des villages du Québec et des communautés francophones de partout au Canada.


Au cours de la nouvelle saison (la cinquième!), La petite séduction voyagera au Québec, de Franklin en Montérégie jusqu'à L'Anse-au-Griffon à la pointe de la Gaspésie. L'équipe fera également un saut dans les villages de Lamèque et de Chéticamp, respectivement au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse. Parmi les invités, Ima, Renée Martel, Luc Picard, Louis Morissette, Carl Marotte, Fabienne Larouche, Roch Voisine et Patrick Norman se laisseront séduire.


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Références sur le net
SUR LE WEB
 



https://ici.radio-canada.ca/television/la_petite_seduction/emissions/2010/lacDrolet/


http://www.historicplaces.ca/fr/rep-reg/place-lieu.aspx?id=8833



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