dimanche 6 juillet 2014

CORRUPTION SOUS LOUIS XIV VERSUS LA CORRUPTION SOUS JEAN CHAREST Versailles le 11 décembre 1697 Québec le 06 juillet 2014

Montréal le 06 juillet 2014
Versailles, France le 11 décembre 1697
Corruption sous
Louis XIV versus la
corruption sous
Jean Charest
Voleurs et coupe-jarrets à Versailles versus voleurs et coupe-jarrets à l'Assemblée Nationale du Québec


Palais de Versailles vs l'Assemblée



Nationale du Québec


Définitions:
Voleur: personne, parti politique, firme de conseil, associations professionnels, etc. qui soustrait frauduleusement les biens à travers des supercheries et contrats qui appartiennent aux contribuables, à autrui. Personnage qui vit ou fait vivre certains groupes pour faire bénéficier ces salauds d'individus par le vol.


Le coupe-jarret est un brigand, qui frappe par derrière comme le maire de Laval Gilles Vaillancourt, les mafiosi, les firmes conseilles, architectes,  comme Roche, SNC Lavalin, association syndicales, patronales, professionnels,  et autres


Tire-gousset
Voleur à la tire qui a les poches biens garnis, la bourse, son porte-monnaie comme Monsieur 3% Gilles Surpenant  mais lui ni voit aucun mal car il récolte seulement les petits montants d'argents.  Par après il en fait un don gracieusement de son âme vers les voleurs, partis politiques qui se servent journalièrement au buffet royal de nos élus. L'État c'est à moi et l'État est à nous les corrompus élus.


Louis XIV


A l'intérieur même de l'enceinte du palais, les voleurs, coupe-jarrets et autres tire-goussets étaient en effet nombreux et d'une incroyable audace. La facilité avec laquelle on laissait pénétrer les gens clans le château explique partiellement leur impunité. Tant de valets, de gardes, de pages se croisaient à travers les galeries qu'il était bien difficile de déceler les inconnus et de prévenir leurs mauvais coups. On a souvent insisté sur le sans-gêne des curieux qui se glissaient dans le château et, à plus forte raison, visitaient les jardins.


Si Louis XIV a pu dire : «l'État, c'est moi», ces hôtes indésirables auraient pu ajouter « et l'État est à nous. »

Certains vols causèrent un tel scandale que les mémorialistes ne purent s'empêcher de les consigner.

A l'occasion du bal donné le 11 décembre 1697, bon nombre d'étrangers et de curieux se rendirent à Versailles. Gatien de Courtilz de Sandras, dont les satires sur la cour sont précieuses en dépit de leur venin, ne manque pas de souligner que les vide-goussets (voleur à la tire, pickpocket) ne laissèrent pas échapper pareille aubaine :

«Ils y vinrent parés comme les autres, si bien qu'à la réserve de leur visage qui n'était pas connu dans ce pays-là, il n'y eut personne qui ne les eût pris pour des gens de qualité.»


Marie-Adélaïde de Savoie en fit l'amère expérience:


D'une main habile, un audacieux découpa proprement un morceau de sa robe qu'un diamant fermait en guise d'agrafe. Quand elle s'en aperçut, le voleur était loin. Le chevalier de Sully fut plus heureux que la duchesse. Il mit la main sur un quidam qui tentait de lui dérober un joyau. Grande fut sa stupéfaction de reconnaître un gentilhomme de bonne famille. «Arthur Porter»


Louis XIV fut averti. Il montra moins de surprise. Il savait bien que ses courtisans usaient de tous les expédients pour se procurer de l'argent. «Philippe Couillard» Les fripiers, revendeurs et autres trafiquants faisaient fortune à Versailles et n'exigeaient pas d'éclaircissements sur l'origine des bijoux qu'on leur proposait. «Violette Trépanier»

Pour le gentilhomme pris sur le fait, Sa Majesté, conclut Courtilz de Sandras, voulut savoir qui c'était. On lui dit à l'oreille le nom de ce coupeur de bourse. Il ne voulut pas qu'on le lui dît autrement parce que, pour l'amour de ses parents, il était bien aise de sauver l'honneur de ce malheureux. «Commission Charbonneau personne ne sera condamner et en prison, ce sont les gros poissons»

Le prévôt de l'hôtel n'eut pas à intervenir... mais toute la cour connut le nom du personnage et celui-ci disparut.


Les petites gens


Moins hardis, les petites gens qui se promenaient dans les jardins se contentaient de cueillir les fleurs des parterres, de dérober les branches des arbres. Les larcins «petit peuple»  étaient parfois plus graves: on enlevait jusqu'aux conduits de plomb des canalisations du sieur Francine!


Il fallut prendre des mesures gigantesques de protection. Le roi Louis XIV fut contraint de faire entourer les bosquets et les plantations de grilles cadenassées.


Le prévôt de l'hôtel édicta un règlement menaçant des peines les plus sévères les gens convaincus de délits commis dans le parc. Il faut dissuader ces petites gens de commettre des crimes si audacieux en attaquant les bases fondamentales de notre monarchie puisqu'ils peuvent eux aussi déguster et jouir de notre invulnérabilité de gestionnaire crapuleux de l'État.  


Nous sommes la loi, nous créons les inégalités, nous divisions pour mieux régner, nous sommes les intouchables.

© Alain Laprise 06 juillet 2014


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