Robert Gaudette s'évade de la prison Montée Saint-François à Laval, Québec
NOUS AVONS DE TRÈS BELLE PRISON AU QUÉBEC VS PANAMA
LAVAL – Un homme reconnu coupable de meurtre et qui purgeait une peine de prison à perpétuité s’est évadé mardi de l’Établissement Montée Saint-François, un pénitencier à sécurité moyenne et minimale de Laval.
Ce sont les agents correctionnels qui se sont aperçus que Robert Gaudette, 55 ans, manquait à l’appel lors du dénombrement de 5h dans l’Unité à sécurité minimale. «Il était présent au compte précédent de 2h», a indiqué Jean-Yves Roy, porte-parole de Service correctionnel du Canada.
M. Roy n’était pas en mesure de fournir des détails quant aux circonstances entourant l’évasion du détenu, mais il a précisé qu’une enquête a été ouverte sur cet événement.
Le criminel purgeait sa peine depuis 2002, après avoir été reconnu coupable du meurtre non prémédité de son épouse. En 2000, Robert Gaudette avait étranglé sa femme au retour d’une partie de balle molle, avant de jeter le corps aux ordures. La dépouille avait été découverte trois jours plus tard dans le camion venu récupérer les déchets.
Le fugitif est un Blanc qui mesure 1,80 m (5 pi 11 po) et pèse 86 kg (189 lb). Il a les yeux pers, les cheveux châtains et une cicatrice chirurgicale à l’abdomen.
Les services de police ont été avisés de son évasion et un mandat d’arrestation a été lancé contre lui.
Toute personne qui détient des informations permettant de le retrouver doit composer le 911
- Il a étranglé sa conjointe avant de la jeter dans des déchets
Après avoir étranglé à mort sa conjointe en 2000, Robert Gaudette avait mené en bateau les policiers en inventant une histoire d’enlèvement rocambolesque.
C’est trois jours plus tard qu’il a finalement été arrêté puis accusé du meurtre non-prémédité de Cindy Bouchard, avec qui il était alors en couple depuis 10 ans.
Au moment du drame, Gaudette et sa conjointe revenaient d’un match de balle-molle. Puis, une chicane est survenue au sujet du problème de jeu de l’homme. La dispute a dégénéré: il a étranglé sa victime, puis dissimulé son corps dans un conteneur à déchet derrière un édifice à Anjou.
«L’altercation aurait escaladé lorsque vous avez avoué des infidélités et que la victime vous aurait insulté en vous disant que vous n’étiez pas mieux que votre père», peut-on lire dans un rapport de la Commission des libérations conditionnelles du Canada daté de 2010, dans lequel on lit aussi que son père était un alcoolique violent qui a déjà abusé sexuellement de membres de sa famille.
Plusieurs versions
C’est Robert Gaudette qui a contacté les policiers après le meurtre. Il a inventé une histoire pleine de rebondissements, voulant que Cindy Bouchard avait été enlevée par quatre Asiatiques à qui il devait de l’argent. Une importante enquête policière avait alors été lancée. Les jours suivants, l’homme a changé sa version à plusieurs reprises, précisant notamment que les kidnappeurs étaient plutôt des Arabes. Au fil des versions, le statut de Gaudette est passé de victime à suspect. Après avoir été arrêté pour avoir fait entreprendre une fausse enquête, il a avoué son crime.
En mai 2002, un jury l’a reconnu coupable de meurtre non prémédité, sans possibilité de libération avant 12 ans. En 2006, sa demande d’appel a été rejetée.
30 juillet 2014
http://www.journaldequebec.com/2014/07/29/un-meurtrier-sevade-dun-penitencier
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