Moussa Sidimé tueur de fille
Reportage de TVA
Détenu depuis mercredi dernier, un homme de 71 ans de Longueuil aurait sévèrement battu sa fille. L’adolescente de 13 ans a succombé à ses blessures ce week-end. Une voisine qui connaissait la jeune fille s’est confiée à Claude Poirier lors du Vrai négociateur.
La femme qui préfère ne pas être identifiée a appris la mort de Nouténé Sidimé hier matin. «Plus d’une trentaine de personnes entraient dans l’appartement du père [domicilié au 3075, chemin de Chambly à Longueuil]. Comme ce sont des amis de mes filles, je suis allée voir ce qui se passait. On m’a dit de prendre mes filles dans mes bras et de leur expliquer qu’elle était décédée.»
Nouténé Sidimé tuer par son père
La voisine explique que la petite était une adolescente très joyeuse. «Elle avait toujours le sourire aux lèvres. Elle était très polie. Nous sommes sous le choc», laisse-t-elle tomber.
Elle a été témoin de l’arrestation du père. «Il avait un gros smile. Il riait. On dirait qu’il n’avait aucun remords, bien que je ne sois pas experte là-dedans.»
La femme a décidé d’aller offrir ses sympathies à ses voisins. «Ils étaient six dans l’appartement. Je leur ai demandé où était le père? Ils m’ont dit qu’il était là et qu’il était innocent. Je leur ai dit que c’était impossible, et là ils m’ont lancé des injures».
Le fil des événements
Mercredi soir, l’homme de 71 ans a appelé le 911 pour dire qu’il avait giflé sa fille, selon Mark David du Service de police de la Ville de Longueuil. «À l’arrivée des policiers, l’adolescente était inconsciente et elle saignait du nez. Elle a tout de suite été conduite à l’hôpital», a fait savoir l’agent David.
La jeune fille était dans un état critique depuis mercredi soir et elle est décédée vers 22 heures samedi, a poursuivi le policier.
Son père n’a aucun antécédent judiciaire, et la police ne s’est jamais rendue au domicile du septuagénaire d’après Mark David.
Il a comparu au palais de justice de Longueuil jeudi dernier et il reviendra en cour demain mardi. De nouvelles accusations pourraient être déposées contre lui.
- 60 jours de prison pour une gifle mortelle à son enfant
Valérie Gonthier/Agence QMI
Mercredi 21 mai 2014 23:07:25 HAE
MOUSSA SIDIMÉ
Meurtrier musulman ( Les accommodements raisonnables canadiennes et québécoises) De plus vu la surpopulation dans les prisons québécoises ce tueur n’aura pas de temps de prison à faire, il aura tout simplement à signé sur une feuille comme quoi il s’est présenté. Le message donné par ce juge, inconscient, si vous faites parties d’une origine que canadienne chrétienne vous avez le droit de tueur vos enfants et vos femmes, c’est-à-dire la Charia Canadienne
LONGUEUIL - Moussa Sidimé qui a tué sa fille de 13 ans en la giflant au visage a écopé de 60 jours de prison, mercredi, au palais de justice de Longueuil. Une sentence que le juge Richard Marleau a lui-même qualifiée de «clémente».
Le juge de la Cour du Québec a été catégorique dans son jugement: le geste posé par Moussa Sidimé sur sa fille Nouténé n’est pas qu’une «simple gifle».
Selon lui, la correction d’un père qui utilise des gifles ou des coups à la tête est «déraisonnable», même «illégale». Malgré tout, il a conclu que la sentence que mérite l’accusé de 74 ans «ne peut être que clémente».
En effet, même si le geste commis par le père de famille s’est avéré fatal, il ne s’agit pas d’une infraction qui visait au départ à laisser des séquelles à l’enfant.
«On ne peut prétendre que ces gestes, aussi répréhensibles soient-ils, sont susceptibles de mettre la vie de l’enfant en danger à première vue», a expliqué le juge. Surtout qu’en Guinée, pays d’origine de l’accusé, la gifle est tolérée comme mesure disciplinaire, a-t-il aussi noté.
«Chose certaine, l'accusé est déjà dissuadé de répéter son geste. De manière plus générale, il semble aussi que le message de dissuasion se soit propagé dans sa communauté», a ajouté le magistrat.
«Si j'avais su qu'une seule gifle allait la tuer...», avait laissé tomber l'homme de 74 ans, lors des représentations sur sentence en février.
Le drame remonte au 6 octobre 2010. Au retour de l’école de sa fille, Moussa Sidimé lui a demandé de nettoyer la cuisine. Insatisfait de son travail, il a dû insister à deux reprises pour qu’elle reprenne sa corvée. En quittant la cuisine, il dit avoir entendu sa fille murmurer «ce qu’il a cru être des insultes».
Cela a donc valu à son ado une gifle sur chaque joue, ainsi qu’une tape sur les fesses. Mais quelques minutes après, sa fille s’est effondrée au sol, inconsciente. Elle est décédée d'une rupture de l'artère vertébrale, vraisemblablement causée par un mauvais mouvement de rotation du cou, en recevant la gifle ou en voulant l’éviter. Après avoir appelé les services d’urgence, Moussa Sidimé a été arrêté, puis accusé d’homicide involontaire.
Peine ajustée au plus bas
Même si la gifle mortelle peut être passible d'une peine d'emprisonnement à perpétuité, le juge Richard Marleau a imposé à l’accusé une sentence de 60 jours, à purger de façon discontinue les lundis et mardis, notamment «compte tenu de son âge».
«La peine doit donc être ajustée en bas de l'échelle de peines compte tenu de l'ensemble de tous les facteurs mis en balance», a argumenté le juge.
La défense proposait une sentence suspendue, ce que le juge n'a pas retenu.
«Une telle peine ferait abstraction du geste illégal commis et que les actes de l'accusé ont mis en cause la sécurité et l'intégrité d'une jeune enfant amorçant son adolescence. Cet agir doit être dénoncé et dissuadé», a ajouté le juge.
La Couronne proposait pour sa part une peine de deux ans.
«La violence n’est jamais une réponse à un comportement d’un enfant. C’est un message qui a été reçu par l’accusé et sa communauté, selon le juge. Maintenant, on souhaite que l’ensemble du public l’entende de la même façon», a dit Me Julie Laborde à la sortie de la salle d’audience.
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