jeudi 29 mai 2014

Paradis Pierre et Barbe Guyon dite Dion - Généalogie Famille Champagne et Poulin Lewinston Maine USA

Paradis



Pierre Paradis et Barbe Guyon
Pierre Paradis
Né le 20 juillet 1604 Notre-Dame de Mortagne, Chartres
Décédé le 29 janvier 1675 Sainte-Famille, Ile d’Orléans
Parents: Jacques Paradis et Marie LePelle
Marié le 11 février 1632 Mortagne, Sees, Perche
Barbe Guyon dite Dion
Née le 19 avril 1617 Saint-Jean de Mortagne
Décédée le 27 novembre 1700 Saint-Pierre, Ile d’Orléans
Parents: Jean Guyon et Mathurine Robin
Enfants
Marie-Anne Paradis, Jacques Paradis, Guillaume Paradis, Pierre Paradis,
Jean Paradis, Madeleine Paradis, Marie-Madeleine Paradis,
Jean Paradis, Louise Paradis, Charlotte Paradis, Marguerite Paradis


Chartres France
Sa profession était maître coutelier


Le métier de coutelier était jadis fort respecté. Dès le X11e Siècle, ce terme
regroupait des spécialités. ll y avait par exemple des fèvres-couteliers, le premier de ces deux mots signifiant "artisan", des couteliers faiseurs de manches, car l'on attachait beaucoup d'importance à l'élégance de l'instrument, et des taillandiers-émouleurs, chargés d'assurer le fil tranchant des lames. A la fin du XVe siècle, chaque maître coutelier devait posséder son poinçon déposé en lieu sûr pour éviter toute contrefaçon.


Pierre Paradis est baptisé le 20 juillet 1604, à la paroisse Notre-Dame de Mortagne, dans la capitale du Perche. Il est le fils de Jacques Paradis, coutelier de métier et de Michelle Pelle.


Tous ceux qui portent le nom de Paradis, descendent de Pierre et de son mariage le 11 février 1632, avec Barbe Guyon. Cette dernière, baptisée le 19 avril 1617, est plus jeune que son mari de 13 ans. Elle est la fille aînée de l'ancêtre Jean Guyon, sieur DuBuisson et, de Mathurine Robin qui sont aussi venus, en Nouvelle-France, au printemps de 1634.
Pierre Paradis arrive en Nouvelle-France le 01 juillet 1652, comme armurier, de son métier. Le couple a douze enfants, dont huit sont nés en France, puis de ceux-là, trois nous lient avec l'ancêtre, dans cette généalogie. Une quatrième nous lie aussi, née à Beauport, dans le fief du Buisson et baptisée Madeleine Paradis, à Québec, en 1653. Elle est la neuvième enfant du couple.


Madeleine Paradis épouse Nicolas Roussin, en 1667, mais décède à la naissance de son premier enfant Marie Roussin, en 1669. Cette dernière épouse en 1685, Pierre Tremblay, fils des ancêtres Pierre Tremblay et Ozanne Achon. Par Marie Roussin et Pierre Tremblay, neuf enfants du couple créent des liens de descendance jusqu'à nous, toujours dans cette généalogie.


Revenons aux trois enfants nés en France et qui ont franchi l'Atlantique avec leurs parents. Tout d'abord, Marie Paradis, née à Mortagne, en 1642, qui devient l'épouse le 16 octobre 1656, à l’âge de 14 ans, de l’ancêtre Guillaume Baucher, dit Morency, à qui elle donne treize enfants. Guillaume Baucher est originaire de la ville de Montmorency, près de Paris, où il est né vers 1630, dans la paroisse de l’église Saint-Martin. Guillaume Baucher est mort en octobre 1687 et sa veuve, Marie Paradis, le 15 décembre 1708.
Le deuxième enfant venu de France, Guillaume Paradis, est baptisé le 24 septembre 1644, à Sainte-Croix de Mortagne au Perche. Il épouse en 1670, Geneviève Milloir, fille de l'ancêtre Jean Milloir et de Jeanne LeRoy. Douze enfants naissent au couple, dont Ignace Paradis qui épouse Marie-Anne Turcotte.


Puis, le troisième, Pierre Paradis, est baptisé le 2 octobre 1647, à Ste-Croix de Mortagne au Perche. Il suit fidèlement l'exemple de son frère et choisit pour compagne de vie en 1674, Jeanne Milloir, la sœur de Geneviève. Ils ont quant à eux, quinze enfants, dont Anne Paradis qui épouse Pierre Bouchard, dit Dorval, en 1709.


L'ancêtre, Pierre Paradis décède le 29 janvier 1675, à St-Pierre de l’île d’Orléans et est inhumé le 30, à Ste-Famille de l’île d’Orléans. Sa veuve, Barbe Guyon, demeure plusieurs années chez sa fille Marie Paradis, épouse de Guillaume Baucher, dit Morency, à Ste-Famille de l’île d’Orléans. Elle est inhumée le 29 novembre 1700, à St-Pierre, de l’île d’Orléans.


Navire venue en Nouvelle-France


Navire numéro 674 de Jean Pointel Maître Jean Pointel En provenance de Rouen Arrive à Québec le 01 juillet 1652 et le navire au retour vers la France le 20 octobre 1652 à l’Ile aux Coudes
Deuxième génération


Pierre Paradis et Marie-Jeanne-Anne Milloir ou Millouer
Pierre Paradis
Né le 02 octobre 1747 Sainte-Croix, Mortagne, Perche
Décédé le 03 décembre 1700 Saint-Pierre Ile d’Orléans
Parents: Pierre Paradis et Barbe Guyon
Marié le 23 août 1674
Marie-Jeanne-Anne Miloir, Milouer
Née le 24 mars 1656 Québec
Décédée le 10 décembre 1700 Saint-Pierre Ile d’Orléans
Enfants
Marie Paradis, Joseph Paradis, Jeanne Paradis, Claire Paradis (1),
Anne Paradis, Charles Paradis, Angélique Paradis,
Madeleine Paradis, Geneviève Paradis (1), Charles Paradis (2),
Barbe Paradis, Élisabeth Paradis, Geneviève Paradis (2), Pierre Paradis
Flotte à Québec en 1652
La flotte de trois navires arrive à Québec en juillet, août et septembre. Selon Marcel Trudel, le pilote Jean Labrecque a peut-être servi soit dans le « navire de Jean Pointel » soit dans le «navire du capitaine Poulet». Il mentionne aussi comme présents à Québec: Raphaël Thierry, François Ballon, Godefroy Martin et Gilbert Furmoleau. La flotte amène 100 hommes de travail, Trudel identifie 112 sur environ 150 immigrants, dont 12 pour Montréal.
Massacre de 22 colons et soldats, dont le gouverneur des Trois-Rivières, puis Pierre Boucher sauve la colonie.
Entre 1648 et 1649 les Iroquois menacent d’anéantir la colonie française. Ville-Marie n’est plus sûre. Trois-Rivières est le seul bourg «pour empêcher l’ennemi de se jeter sur Québec sans défense et dont la prise serait la ruine du pays». Le nouveau gouverneur Louis d’Ailleboust nomme Pierre Boucher, «capitaine du bourg», et lui demande de préparer un plan de défense qui deviendra une ordonnance officielle. Boucher recommande que les habitations trop éparpillées soient regroupées à l’intérieur d’une enceinte de palissades protégées par des corps de garde. La population trop éparse est une proie facile pour l’ennemi. Les attaques des Iroquois, les corps des colons trouvés tous les jours dans les champs et surtout la découverte de quatre colons morts au Cap, révoltent le gouverneur des Trois-Rivières, Guillaume Guillemot de Kerbodot. Même s’il n’est pas un militaire
Il veut tenter une sortie pour exterminer les ennemis. Boucher, qui connait bien les tactiques indiennes, redoute un échec et s’y oppose. Il protègera le fort avec quelques hommes valides. De ce conflit d’autorité résulte l’hécatombe du 19 août 1652. Ce matin-là sous les ordres du gouverneur environ 60 hommes, dont 12 Indiens alliés, s’embarquent dans deux chaloupes. La petite troupe longe les rives boisés du Saint-Laurent. Lorsqu’elle débarque elle tombe alors dans l’embuscade des Iroquois qui avaient épié sa venue. Vingt-deux colons et soldats, dont le gouverneur, sont massacrés sur place ou amenés prisonniers. Des 40 premiers habitants trifluviens, la plupart des chefs de famille, il n’en reste plus que 10. Québec est aux abois et la panique gagne toute la colonie. Beaucoup de colons songent à tout quitter et rentrer en France.
Une année après le massacre, le 23 août 1653, une troupe de 600 Iroquois assiège le bourg pendant neuf jours, brûlant les récoltes et tuant les animaux. Boucher ne peut plus compter que sur 40 hommes valides: la plupart, des adolescents et des vieillards. Ces hommes parviennent chaque fois à repousser les attaques ennemies. Désespérant de s’emparer du fort les Iroquois demandent alors à parler de paix. Boucher négocie habilement les conditions: remise de tous les prisonniers de leur armée, tant français que sauvages, même ceux dans leurs villages. Ils devront les ramener avant 40 jours et toutes les nations iroquoises viendront à Québec avec des présents conclure la paix avec monsieur de Lauzon, le gouverneur. Celui-ci dit à Pierre Boucher qu’il avait «eu du bonheur d’avoir si bien conservé son poste. Car si les ennemis eussent pris les Trois-Rivières, tout le pays était perdu».
Troisième génération


Joseph Paradis et Geneviève Cauchon
Joseph Paradis
Né le 07 septembre 1679 Saint-Jean Ile d’Orléans
Décédé le 06 décembre 1749 Saint-Pierre Ile d’Orléans
Parents: Pierre Paradis et Marie-Jeanne-Anne Milioir
Marié le 05 avril 1712 Château-Richer
Geneviève Cauchon
Née le 30 avril 1696 Château-Richer
Décédée le 16 mai 1736
Parents : Jean-Baptiste Cauchon et Geneviève Plante
Enfants
Joseph Paradis, Geneviève Paradis, Pierre Paradis, Paul Paradis,
Étienne Paradis, Claire Paradis, Marie-Joseph Paradis,
Jean-Baptiste Paradis, Marie Paradis, Marie-Madeleine Paradis


Quatrième génération


Étienne Paradis et Geneviève Demers
Étienne Paradis
Né le 10 octobre 1727 Saint-Pierre Ile d’Orléans
Décédé le 05 février 1800 Saint-Henri de Lauzon
Parents : Joseph Paradis et Geneviève Cauchon


Première noce
Marié le 25 octobre 1756 Lévis
Geneviève Demers dite Dumay
Née le 31 janvier 1736 Pointe-de-Lévy, Lauzon
Décédée le 23 janvier 1783 Saint-Henri-de-Lauzon
Parents : Joseph Demers et Geneviève Huard
Enfants
Louis Paradis, Joseph Paradis, Pierre Paradis


Autre noce d’Étienne Paradis avec Marie-Angélique Tremblay
Autre noce de Geneviève Demers avec Joseph Dussault


Cinquième génération


Pierre Paradis et Rosalie Bussière
Pierre Paradis
Né le 02 janvier 1771 Saint-Henri-de-Lauzon
Décédé le 07 novembre 1849 Sainte-Claire de Dorchester
Parents : Étienne Paradis et Geneviève Demers
Marié le 06 février 1797 Saint-Henri de Lauzon
Rosalie Bussière
Née vers 1779
Décédée le 03 août 1834 Sainte-Claire de Dorchester
Parents : Pierre Bussière et Marie-Josephte Allaire
Enfants
Pierre Paradis, Charles Paradis, Joseph Paradis, Jean Paradis,
Olivier Paradis, Étienne Paradis, François Paradis,
Rosalie Paradis, Jean-Étienne Paradis, Marie-Céleste Paradis,
Flavie Paradis, Guillaume Paradis, Hubert Paradis, Marie Paradis


Sixième génération


Charles Paradis et Madeleine Shink
Charles Paradis
Né le 08 décembre 1799 Saint-Henri de Lauzon
Décédé ………………………..
Parents : Pierre Paradis et Rosalie Bussière
Marié le 01 février 1832 Sainte-Claire de Dorchester
Madeleine Shink, ou Shinck ou Chink
Née vers 1812
Décédée ……………………..
Parents: Nicolas Shink et Suzanne Couture
Enfants
Mélanie Paradis, Hilaire Paradis


Septième génération


Hilaire Paradis et Marie-Claire Audet dite Lapointe
Hilaire Paradis
Née vers 1838
Décédé le ……………………….
Parents: Charles Paradis et Madeleine Shink


Première noce
Marié le 10 février 1863 Sainte-Claire de Dorchester
Marie-Claire Audet dite Lapointe
Née ………………………….
Décédée …………………….
Parents : Jean Audet dit Lapointe et Marie Mercier
Enfants
Hilaire Paradis, Rose-Aimée Paradis


Deuxième noce
Marié le 23 novembre 1858 Sainte-Claire de Dorchester
Agnès Charbonneau
Née vers 1838
Décédée ……………………..
Parents : Augustin Carbonneau et Marie Blais


Huitième génération


Hilaire Paradis et Célina Gagné
Hilaire Paradis
Né le 07 novembre 1864
Décédé le 07 mai 1951
Parents : Hilaire Paradis et Marie-Claire Audet
Marié le 25 mai 1885 Saint-Honoré de Shenley
Célina Gagné
Née le 15 mai 18866
Décédée le 27 mars 1955
Parents: Ferdinand Gagné et Philomène Poulin
Enfants
Rose-Anna Paradis, Marie-Philomène Paradis,
Alexandrine Paradis, Estelle Paradis, Itha Paradis,
Louis Paradis, Auguste Paradis, Albertine Paradis,
Eva Paradis, Alfred Paradis, Joseph Paradis






© Alain Laprise 29 mai 2014


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